Les moteurs de recherches et logiciels

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Les expériences passées

L’administration municipale actuelle n’est pas la première à s’intéresser à l’habitation au point de réfléchir à une politique publique. Au Québec, à deux reprises, des démarches de recherche et de consultation ont été entreprises avec comme but de mettre sur la table une politique d’habitation (provinciale ou municipale). Cependant, dans les deux cas, les tentatives de politiques se sont soldées par une mise de côté des brouillons et rapports. Plusieurs raisons peuvent expliquer l’aboutissement de ces travaux en chantier. D’abord, la présence d’une lutte entre les partis politiques, et de la divergence des intérêts de ceux-ci, faisant en sorte qu’un changement de gouvernement ou d’administration serait suffisant pour justifier la perte d’intérêt dans différents dossiers, dont celui d’une politique d’habitation. Également, une politique générale, touchant à tous les secteurs de l’habitation, est nécessairement marquée par une lutte de pouvoir entre les différents acteurs de ce milieu. Par exemple, les propriétaires et les locataires ont des intérêts différents, ce qui fait en sorte qu’au moins un des deux groupes se sentira désavantagé par rapport à l’autre, selon ce qui est avancé dans la politique. De ce fait, même si ces politiques avaient marqué une prise de position, il est possible que le moment d’adoption ou de mise en œuvre ne fût pas adéquat. Une autre raison importante est le fait qu’il n’existait simplement pas de problématique suffisamment urgente pour appuyer la mise en place d’une politique.

Se loger au Québec

Le livre vert de la politique nationale voit le jour en 19847, et cherche à marquer une prise de contrôle du secteur par le gouvernement provincial. L’habitation est un secteur partagé entre Québec et Ottawa : cela a donc mené à des luttes de pouvoir et des ententes pour pouvoir délimiter quelles sont les responsabilités de chacun des gouvernements. La politique nationale de 1984 touchait un très grand nombre de secteurs d’activités, et un des objectifs était justement de réclamer une partie des compétences liées à ce secteur. Le texte veut aussi répondre à une forte inflation présente dans le secteur de l’habitation ( construction et rénovation) depuis les années 1970 : la situation sera revenue plus près de la normale quelques mois avant la rédaction du livre vert. Également, les années 1970 et 1980 ont vu la mise en place de plusieurs projets pilotes et programmes de la SHQ, ce qui pouvait donc justifier la présence d’une mise à jour et d’une évaluation de la pertinence des programmes. Si les objectifs visent, dans ce cas-ci, le logement en général, ils peuvent être recadrés pour cibler de manière plus précise le logement étudiant. Des huit d’origine, cinq pourraient inspirer une éventuelle politique portant sur le logement étudiant : « Objectif 1 : Maintenir l’accessibilité financière à un logement convenable et de taille adéquate; Objectif 2: Favoriser les modes d’occupation qui permettent aux ménages de mieux maitriser leur situation résidentielle; Objectif 3 : Viser un volume d’offre nouvelle qui favorise la mobilité dans toute la gamme qualitative de logement; [ … ]
Objectif 5 : Concilier les préférences individuelles relatives à l’habitation, les exigences de l’aménagement et la qualité de l’environnement; [ … ] Objectif 8 : Créer un contexte de confiance et d’information dans l’immobilier. » Pour une administration publique, il est cependant primordial de définir les priorités, et quelles les actions peuvent être associées à ces priorités. Les cinq objectifs précédemment présentés étaient parmi les plus importants lors de la rédaction du livre vert : ce ne veut pas dire qu’ils doivent se retrouver intégralement dans une politique présentée 30 ans plus tard. Les changements économiques, sociaux, et politiques font en sorte qu’une adaptation à la réalité actuelle est nécessaire.

Habiter Montréal

La Ville de Montréal a également fait une incursion dans la rédaction d’un document politique portant sur l’habitation. En 1989910, l’administration municipale produit un rapport portant sur l’éventuelle stratégie municipale d’habitation, le résultat d’un processus de consultation. Les enjeux et les objectifs ne faisaient pas mention de la situation des étudiants; celle des familles prenait la place du premier enjeu : « 1. Conserver et même reprendre une partie du poids démographique que Montréal a perdu au profit de la banlieue et ce, particulièrement en retenant ou en attirant les jeunes familles; ». La stratégie présente un grand nombre d’orientations, mais peu d’actions concrètes. Une peut cependant retenir l’attention, car elle souligne largement le désir de la Ville de voir se développer le parc de logements. La Ville propose la mise en place, pour les promoteurs privés et ceux à but non lucratif, d’un service qui « regroupera l’accueil, le suivi des demandes de permis, d’information sur les programmes, d’infrastructure, de subvention », facilitant ainsi le processus administratif menant au développement. La Ville désirait également donner un rôle plus important aux coopératives et aux OBNL (« OSBL », dans le texte de la stratégie), notamment dans les nouveaux développements, le programme d’achat-rénovation, et les possibilités de partenariats. Finalement, la Ville proposait la mise en place d’une table de concertation portant sur le logement social, regroupant ainsi une série d’organisations et d’individus ayant un certain intérêt dans ce secteur, et mettant à contribution leur expertise. Dans le cas d’une éventuelle politique d’habitation étudiante, il pourrait être pertinent de considérer une mesure semblable, permettant de regrouper à la fois les fournisseurs de logements (les universités, le secteur privé, et éventuellement le milieu coopératif), et les utilisateurs de ces logements (principalement les associations universitaires et autres regroupements étudiants).

Les meilleures pratiques et les facteurs de succès

Les actions publiques du Québec et de Montréal ne sont pas les seules à pouvoir inspirer la Ville. Plusieurs villes à l’extérieur du Canada ont dû faire face à des enjeux liés à l’habitation des étudiants, et ont osé poser des actions publiques. Ces enjeux ne sont pas uniques à la situation montréalaise, ont souvent des liens entre eux, et ont été répertoriés par l ‘UTILE en six thèmes. Le premier concerne l’attraction des étudiants étrangers, pour lesquels les universités sont souvent en compétition. Ces étudiants, durant leur présence à Montréal, contribuent grandement à 1 ‘économie. Le second enjeu rejoint le premier, et vise justement à allonger la durée pendant laquelle les étudiants établiront domicile à Montréal. Il s’agit là à la fois d’une main-d’œuvre qualifiée, et d’un bassin de population qui pourrait envisager la mise en place d’une famille. Le troisième enjeu touche la facilité avec laquelle les étudiants, étrangers ou non, s’intègrent dans la société. À cause de ses besoins particuliers, la population étudiante est parfois isolée, limitant ainsi le développement économique et les interactions sociales possibles. Le quatrième enjeu n’est pas étranger aux autres populations, et touche les logements disponibles selon les différentes fourchettes de prix. Il n’est pas suffisant que la quantité de logements soit importante: il faut que ceux-ci soient accessibles. Le cinquième enjeu porte sur l’occupation de logements adéquats pour les familles par la population étudiante. Montréal cherche activement à accueillir ( ou retenir) les familles sur son territoire. Ce n’est là pas une tâche évidente, surtout si la population étudiante est en compétition avec les familles pour les mêmes logements. Le sixième enjeu a été abordé par un plan d’action de la Ville de Montréal en 2014, et porte sur la salubrité et la sécurité dans les logements. Le haut taux de roulement de logements des étudiants peut faire en sorte que cette population est à risque de faire face à des problèmes d’insalubrité.

L’attraction des étudiants hors Québec

Les universités montréalaises ont un important pouvoir d’attraction d’étudiants venant de l’extérieur du Québec (d’une autre province ou d’un autre pays). Les étudiants ne vont pas manquer de contribuer à l’activité économique locale. Pour Montréal, l’enjeu consiste à trouver un moyen pour attirer et retenir les étudiants, en prenant en compte l’existence d’une compétition provinciale, nationale, et internationale entre les villes et les universités. Examinons quelques expériences étrangères sur l’attraction des étudiants

L’Australie

Le gouvernement fédéral australien a mis en place, en 2010, une stratégie visant les étudiants internationaux, l’ « International Students Strategy for Australia ». Sur le plan économique, le secteur de l’éducation universitaire est synonyme de retombées importantes, et est un créateur d’emplois majeur. La stratégie semble considérer que l’attraction des étudiants passe par la satisfaction générale face aux services offerts et la qualité de l’ensemble de l’expérience. Pour un étudiant désirant aller étudier en Australie, cette expérience commence avec la recherche d’informations, et se poursuit par la requête d’inscription, de permis et de visas permettant la présence d’un étudiant étranger en sol australien. De ce fait, le gouvernement australien a décidé de rendre toutes ces informations plus faciles à accéder par leur lieu virtuel; le portail « Study in Australia », et par les langues dans lesquelles elles sont disponibles. Le gouvernement veut également sonder les étudiants pour mieux connaitre leurs besoins et leurs aspirations. Cette mesure se combine à la présence de fora nationaux et de tables de concertation permettant aux étudiants ( étrangers ou non) de discuter de leur expérience. Le bien-être des étudiants passe également par la présence d’une communauté apte à recevoir les étudiants étrangers et à les accueillir. Pour une administration municipale sur un plan urbanistique, cela veut dire d’éviter de regrouper tous les étudiants dans une zone de la ville, ou encore de ne pas chercher à ce que tous les étudiants d’une même origine se regroupent entre eux ( dans ce cas, une nouvelle communauté serait créée, limitant ainsi les interactions des étudiants avec les autres populations). L’Australie voit également dans la qualité de l’éducation (par la fonnation des enseignants et le curriculum des cours) un élément important pour publiciser le pays comme étant une destination de choix en éducation universitaire. Cependant, un aspect les acteurs municipaux ne participent pas grandement sur cet aspect.

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Table des matières

Introduction
1. La présentation du mandat.
2. La présentation de l’organisation
3. La néthodologie
3.1 Les archives et les « politiques poussiéreuses »
3.2 Les moteurs de recherches et logiciels
3.3 Les demandes d’informations, et les documents provenant d’autres pays
3.3.l La Société d’habitation du Québec
3.3.2 La Société canadienne d’habitation et de logement
3.3.3 La Ville d’Helsinki
3.4 La plate-forme Podio
3.4.1 Le lexique
3.4.2 Les bibliothèques
4. La présentation des résultats de recherche
4.1 L’introduction à l’analyse des résultats de recherche
4.2 Le cadre général d’une politique portant sur l’habitation
4.2.1 Le cadre d’insertion règlementaire d’une action publique
4.2.2 Les expériences passées
4.3 Les meilleures pratiques et les facteurs de succès
4.3 .1 L’attraction des étudiants hors Québec
4.3.2 Le positionnement de la ville: la rétention des étudiants
4.3 .3 L’intégration dans les quartiers : cohésion sociale, mixité, expérience urbaine
4.3.4 L’offre pour tous les moyens
4.3.5 Les relations avec les familles: effet sur les grands logements, sur les quartiers centraux
4.3.6 La salubrité et la sécurité
4.3.7 La concertation et les partenariats
4.3.8 L’évaluation Conclusion
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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