Les modèles animaux en oncologie

Les modèles animaux en oncologie

Le développement des modèles de tumeurs : perspective historique

Les cancers apparaissent tôt dans l’histoire de l’humanité : les recherches en paléopathologie permettent en effet d’identifier des tumeurs des os et des cartilages sur des squelettes datant du Néolithique (Thillaud 2006; David and Zimmerman 2010), et les premières descriptions probables de cancer du sein sont consultables sur le papyrus Edwin Smith, un document égyptien datant du troisième millénaire avant J-C (Hajdu 2004). Pendant de nombreux siècles, la cause principale attribuée au cancer est l’excès de bile noire, et le seul traitement efficace pratiqué est la résection tumorale.La naissance de l’oncologie expérimentale et l’apparition des premiers modèles animaux a probablement lieu au 18ème siècle. En 1773, Bernard Peyrilhe réalise la première xénogreffe de tumeur en injectant des cellules de cancer du sein en sous-cutané sur un chien (Androutsos and Karamanou 2009). Cette tentative, bien que guidée par des prémisses erronées – à l’époque, le cancer est considéré comme une maladie infectieuse – inspire le travail d’autres pionniers (Bashford 1907)

Prépondérance des modèles murins

L’espèce animale la plus couramment utilisée comme modèle en oncologie est la souris commune Mus musculus. Sa petite taille, sa grande fécondité et son coût de production et d’entretien relativement peu élevé en font un animal de choix pour les laboratoires (Schuh, 2004). De plus, le développement de nombreuses souches consanguines a permis d’obtenir des lots d’animaux génétiquement très similaires, facilitant ainsi les études comparatives.
Enfin, le génome de la souris a été séquencé et de nombreux outils permettent de le manipuler, notamment par transgénèse ou mutagénèse ciblée.Les modèles murins ont notamment permis de déterminer les grands principes de la chimiothérapie : supériorité de la polychimiothérapie par rapport à la monochimiothérapie, utilisation d’une chimiothérapie adjuvante en outre de la résection tumorale, importance du protocole d’administration, influence du volume tumoral sur la réponse au traitement, et prise en compte de la toxicité des agents anticancéreux (Martin, Balis et al. 1986).

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
1. Les modèles animaux en oncologie
1.1. Le développement des modèles de tumeurs : perspective historique
1.2. Les espèces animales utilisées
1.2.1. Prépondérance des modèles murins
1.2.2. Autres animaux de laboratoire
1.2.3. Animaux de compagnie
1.3. Les différents types de modèles tumoraux
1.3.1. Modalités d’implantation des tumeurs
1.3.2. Nature et origine des cellules tumorales
1.3.3. Modalités d’administration des traitements
1.4. Intérêt et limites des modèles de xénogreffes orthotopiques
1.4.1. Comparaison avec les modèles ectopiques
1.4.2. Limites des modèles
1.5. Méthodes de suivi de la croissance et de la dissémination tumorale
1.5.1. L’imagerie par bioluminescence
1.5.1.1. La bioluminescence dans l’Histoire
1.5.1.2. Cycle de la bioluminescence chez la luciole
1.5.1.3. Principe de l’Imagerie par Bioluminescence
1.5.2. Intérêt des différentes techniques d’imagerie
2. Un exemple de modélisation de tumeur : l’adénocarcinome colique
2.1. Le cancer colorectal chez l’homme
2.1.1. Etiologie
2.1.2. Physiopathologie
2.1.5. Diagnostic
2.1.4. Traitements
2.2. Les modèles animaux de cancer colorectal
2.2.1. Carcinogenèse induite
2.2.2. Modèles transgéniques
2.2.3. Xénogreffes
2.2.4. Avantages et limites des différents modèles de cancer colorectal
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE – MODELE INTRACAECAL D’ADENOCARCINOME COLIQUE CHEZ LA SOURIS
1. Matériel et méthodes
1.1. Animaux
1.2. Provenance des greffons
1.3 Greffes
1.3.1. Techniques de greffes
1.3.1. 1. Greffes sous-cutanées
1.3.1.2. Greffes orthotopiques
1.4. Suivi de l’évolution des tumeurs
1.5. Constitution des lots pour les études pharmacologiques
1.6. Protocoles des traitements
2. Résultats
2.1. Greffes intracaecales
2.1.1. Premier lot de greffe intracaecale
2.1.1.1. Croissance tumorale
2.1.1.2. Métastases
2.1.2. Deuxième lot de greffe intracaecale
2.1.2.1. Croissance tumorale
2.1.2.2. Métastases
2.1.3. Troisième lot de greffe intracaecale
2.1.3.1. Croissance tumorale
2.1.3.2. Métastases
2.1.4. Quatrième lot de greffe intracaecale
2.1.4.1. Croissance tumorale
2.1.4.2. Métastases
2 .2. Etudes pharmacologiques
2.2.1. Etude pharmacologique 1
2.2.2. Etude pharmacologique 2
2.3. Synthèse des résultats
3. Discussion
CONCLUSION
Bibliographie

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