Les mesures agro forestières, techniques et sociales prises pour la valorisation de l’aménagement du bassin versant

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LES FACTEURS D’EROSION AU NIVEAU DU B.V :

Rappeler que l’érosion se présume comme la facilité de lessivage et transport des matériaux constitutifs du sol d’une quantité assez importante par le ruissellement pour endommager les zones de dépôts et les zones de départ.

Les facteurs naturels :

Ces facteurs sont en relation avec les caractéristiques physiques, géomorphologiques et géographiques du B.V.

Effet pente :

Il faut rappeler que les matériaux transportés peuvent provenir soient des B.V, soit du cours d’eau lui-même. De ce fait, deux (02) effets pentes sont à prendre en compte.

Pente du cours d’eau :

La vitesse d’écoulement dans le lit du cours d’eau est linéairement proportionnelle à la racine carrée de la pente du fond. De nombreuses formules ont permis de vérifier cette théorie comme celle de MANNING- STRICKLER.
avec:
V: vitesse moyenne d’écoulement exprimé en m/s.
KS : coefficient de Manning- Strickler dépendant des caractéristiques du lit du cours d’eau ( nature des grains, couverture des talus des berges, ……).
Les valeurs de KS sont donnés en annexes d’après ARMANDO Lencastre dans l’ouvrage « Manuel d’hydraulique général ».
R : rayon hydraulique exprimé en m .
S : section mouillée exprimée en m2.
P : périmètre mouillé exprimé en m.
I : pente moyenne du cours d’eau exprimé en m/m.

L’intensité de pluie :

Ce n’est pas tant le volume total des précipitations qui importe que l’intensité de ces précipitations. On mesure l’intensité de pluie par la quantité d’eau tombée pendant un intervalle de temps déterminé. A Madagascar, l’intensité des averses se mesure généralement par le nombre de « mm » d’eau tombée pendant 15 mn. on classe l’intensité des averses comme suit :
Faible : I averse < 7 mm pendant 15 mn.
Moyenne : 7 mm < I averse < 15 mm pendant 15 mn.
Forte : I averse > 15 mm pendant 15 mn.
C’est cette dernière qui peut déclencher les phénomènes d’érosion.

La durée d’une averse :

Une forte averse de courte durée et un faible averse de longue durée sont toutes les deux érosives pour les sols.
Une forte averse arrache et lessive les matériaux en place du sol par l’énergie potentielle de sa tombée. La précipitation est abondante que la partie superficielle du sol est facilement saturée ne laissant plus les eaux de pluie de s’infiltrer. Le ruissellement devient alors intense et les particules du sol sont transportées par l’énergie cinétique de l’écoulement en surface.
Pour un faible averse successive, si l’on considère plusieurs pluies identiques et successives sur un sol dénudé, l’action érosive de la dernière pluie sera plus importante que celle de la première par le fait que si une précipitation survienne alors que le sol est encore saturé d’eau par la précédente pluie, la capacité d’infiltration diminue et le volume de ruissellement sera plus important.
Pour un faible averse de longue durée, l’infiltration est important jusqu’à ce que le sol soit saturé. Mais à partir de cette phase de saturation, il y a naissance d’écoulement et si la durée de la pluie est longue et que l’intensité reste constante, le volume d’eau ruisselé devient intense mais la hauteur de la lame d’eau qui ruisselle devient constante aussi.
A Madagascar, les grosses pluies d’orage commencent dans la première quinzaine d’octobre et à partir de novembre, il pleut presque chaque soir. Ce qui veut dire que c’est à partir de ces mois que l’on observe les caractéristiques de la pluviométrie (durée de l’averse, pluviométrie journalière…).

Le plan technique agro pastoral :

C’est surtout une relation entre la pression démographique et le taux d’utilisation des terres. Ce qui amène à la culture sur les terres à pente forte ( pente > 12%) du manioc, ananas, arachide plantés après labour suivant les lignes de plus grande pente.
En outre, des restitutions des matières fertilisantes des terres ne sont pas effectuées après la récolte, ce qui fait qu’il y a exploitation sans compensation de la fertilité du sol. Ce phénomène est suivi de l’abandon des terrains épuisés et de l’envahissement d’autres terres à pente marginale. Analyse des paramètres environnementaux sur un aménagement hydro agricole – Cas du périmètre de Moriandro Mahitsy.

L’intensification des cultures :

L’intensification des cultures se traduit par la réduction du temps de jachère dans le but d’avoir le meilleur rendement possible. Cette méthode risque d’épuiser le sol, il s’appauvrit en matières fertilisantes car la culture intensive l’empêchent de se régénérer.

Les pâturages incontrôlés :

Le fait de laisser les zébus et autres animaux à forte densité dans les zones herbacées est dangereux aussi pour le développement du sol. Ils arrachent les racines des arbustes et herbes qui retiennent le sol, piétinent les plantes qui y poussent, laissant alors les sables envahir le champ.

Passages fréquents des bovidés et piétons :

Ce type de facteur est important surtout pour les canaux, drains et rivières. Le piétinement pour passage et pâturage des bovidés à travers les digues les rend instable. Les herbes qui contribuent à leurs stabilités seront endommagées, par suite il y a risque d’éboulement des berges pendant le passage des crues. Cet éboulement fait partie des facteurs d’ensablement et de la rivière et des ouvrages qui la longent.
De même, il y a aussi le passage fréquent des bovidés sur les versants à pente forte, en période humide, de la conduite de l’élevage, cela génère des surfaces de battance qui accélèrent l’érosion hydrique.

Le déboisement :

Les arbres jouent un rôle capital sur la conservation des ressources en eau souterraine (nappe phréatique) et favorisent le fonctionnement du cycle de l’eau. Ils freinent aussi l’action érosive de la pluie depuis la diminution de la force de tombée par les feuilles jusqu’à la réduction de la vitesse de ruissellement et l’amélioration de l’infiltration grâce aux racines et aux plantes qui se développent sous ces arbres.
Le déboisement se traduit par la coupe des arbustes pour des usages ménagers (bois de chauffe, charbons), les feux de brousse et la surexploitation de la forêt.

Les feux de brousse :

Les feux de brousse se sont produits volontairement ou accidentellement. Les objectifs à atteindre des feux de brousse volontaires sont : de gagner des terrains de pâturages, de récupérer les bois pour des usages individuels. Or, les feux appauvrissent le sol en matières fertilisantes ce qui le rendent à la mesure du temps inutilisable.

La surexploitation de la forêt :

Elle est traduite par l’abattage des bois d’œuvres d’une quantité excessive pour des usages domestiques (confection des meubles, architectures,…).
Analyse des paramètres environnementaux sur un aménagement hydro agricole – Cas du périmètre de Moriandro Mahitsy.

Les pistes :

Les pistes, considérées comme B.V. latéral du périmètre, influent beaucoup aussi sur le fonctionnement des réseaux d’irrigation et de drainage existant.
Pendant la période des pluies, si les pistes ne sont pas munies d’ouvrages d’assainissement adéquats, il y a débordement d’eau dans sa partie ravin qui est le périmètre, et s’ensuivent son ensablement.
Quoi qu’il en soit, les réseaux d’assainissements des pistes constituent un moyen privilégié pour le déversement des produits d’érosion.
Il faut noter que les pistes fréquemment utilisées par les charrettes sont les plus détruites puisque leurs traces forment une forme d’érosion type en ravines.
Dans le cas où les pistes seraient protégées latéralement par des talus, ces derniers risquent le phénomène d’éboulement par passage fréquent des eaux du ruissellement afin d’avoir son profil de stabilité à l’état saturé. Cet effondrement entraîne ainsi l’ensablement des parties environnantes telles que les réseaux d’assainissement de la piste elle-même, les réseaux d’irrigation et le périmètre.

Les zones d’emprunt pour les travaux de génie civil :

Les ballastières de remblais dans les travaux de génie civil contribuent au déséquilibre physique du sol surtout si elles sont laissées sans protection environnementale pour améliorer sa stabilité contre les érosions. Il est facile au ruissellement de transporter les particules solides du sol définissant ainsi la perte en terre et l’ensablement des zones en aval.

Facteur démographique :

Ce facteur est très important sur la charge d’exploitation du B.V. Une augmentation excessive du nombre de la population influe fortement sur l’équilibre physique du milieu surtout si l’activité principale de la population converge sur l’agriculture et l’élevage. Il en résulte alors une extension considérable de l’habitation et une utilisation des terres marginales du milieu traduite par une forte pression de l’exploitation du terrain.
De toute manière, il n’est pas possible de limiter cet accroissement démographique, les mesures prises doivent faire référence à leur activité, à leur zone d’habitation et à leur méthode de culture.

Les conséquences des pertes en terre au niveau du B.V. et de leurs dépôts au niveau du bas – fond:

Le lessivage des terres par ruissellement au niveau du B.V. se traduit par une perte de quantités importantes de la zone humifère (couche superficielle du sol) . Or, cette dernière sert de stockage des minéraux et des matières organiques indispensables à la fertilité du sol, donc la perte successive de cette couche provoque l’incapacité productive du sol.
Il est vrai que la zone de dépôt de cette couche bénéficie d’un apport de minéraux et matières organiques mais au fur et à mesure que la perte en terre du B.V. continue, la couche lessivée serait la couche plutôt sablonneuse de l’altération des roches mères. La zone de dépôt est alors envahie par les sables.
Ce dépôt s’explique par :
– l’ensablement de plusieurs hectares des terres cultivables ( rizières).
– l’ensablement des réseaux hydrographiques et par suite des infrastructures construites le long de son lit.
– l’ensablement des canaux d’irrigation et des drains.
• Les conséquences directes sont: l’infertilité des terres ensablées et des terrains de provenance du sol, non fonctionnement des infrastructures d’aménagement hydro agricole ensablés.
• En sus de cela, l’érosion au niveau du B.V.influe sur le comportement hydrologique des réseaux hydrographiques que ce B.V. domine. Il s’agit de l’agressivité du ruissellement en période de pluie entraînant la variation spontanée et importante du débit arrivé dans la rivière et de la lame d’eau ruisselée vers la plaine (à cause de la dégradation de la couverture végétale du sol).
• En tenant compte de la hauteur du dépôt de sable dans les réseaux et de l’agressivité du ruissellement, les dimensions des canaux d’évacuateurs de crues du périmètre ne sont plus suffisantes pour évacuer les eaux excédentaires. Donc le risque d’inondation de la plaine est fort probable en période de pluie.
Analyse des paramètres environnementaux sur un aménagement hydro agricole – Cas du périmètre de Moriandro Mahitsy.

Estimation des pertes en terre par l’utilisation de l’équation générale de l’érosion :

Il existe plusieurs formules pour quantifier les pertes en terre mais la plus utilisée est l’équation universelle d’érosion de Wischmeier puisqu’elle fait intervenir tous les paramètres susceptibles d’engendrer le phénomène d’érosion.

Le modèle empirique de perte en terre de Wischmeier et Smith (U.S.L.E) :

En 1958, Wischmeier fut chargé de l’analyse et de la synthèse de plus de 10.000 résultats annuels de mesures d’érosion sur parcelles et sur petits bassins versants dans 46 stations de la Grande Plaine américaine.
Leur objectif était d’établir un modèle empirique de prévision de l’érosion à échelle du champ cultivé pour permettre de choisir le type d’aménagement antiérosif nécessaire afin de garder l’érosion sous une valeur limite tolérable étant donné le climat, la pente et le facteur de production.
A Madagascar, aucune expérimentation n’a été effectuée pour établir une formule empirique de perte en terre. Mais le modèle de perte en terre de Wischmeier y a été utilisé par les ingénieurs du C.T.F.T depuis 1968 pour vérification sur des parcelles agricoles et bassins versants. Les résultats obtenus sur l’érosion et le ruissellement ont permis de conclure que ce modèle empirique est utilisable à Madagascar. Il est de la forme : A = 2,24.R.K.(LS).C.P.

Le facteur K ou facteur de sensibilité du sol à l’érosion :

Des expérimentations sur des parcelles de mesure ont été menées par C.T.F.T à Madagascar pour la détermination des différents paramètres de Wischmeier entre les années 1965 et 1975. Comme sa définition l’indique, le facteur K est en relation avec la nature du sol ainsi que de la géographie de la région.
De ce fait, des valeurs de K sont donnés, après expérimentations, pour différentes régions de Madagascar, et ceux des Hautes Terres sont présentés dans le tableau ci-après.

Délimitation géographique de la plaine :

La commune rurale de Mahitsy où se situe la plaine de Moriandro est délimitée par les communes suivantes :
– au Nord par la commune d’Ambohimanjaka.
– au Sud par le village de Farahantsana.
– à l’Ouest par la commune de Fihaonana, et.
– à l’Est par la commune d’Andakana.
La plaine de Moriandro est délimitée plus généralement :
– au nord : par le village de Tsisangaina – Alarobia.
– au sud : par le village de Soavinimerina.
– délimitée à l’est par les villages de : Ankidondona, Antanetisoa, Ankazo, Mahitsy, Fiadanankely, Ambohimahavelona .
– et à l’ouest par les villages de : Ambodifiakarana, Ambohibao,Tsarazaza, Bejofo, Ambohimilemaka, Antanetibe, Andranovaky, et Soavikanjaka – Ankeniheny.
En général et d’après les mesures par planimetrage sur des photos aériennes présentant la plaine de Mahitsy, elle occupe une superficie de l’ordre de 1280 ha en totalité.

L’ensablement des réseaux d’irrigation et d’évacuateurs de crue de la plaine :

Le grand problème est l’état actuel des canaux et drains principaux relatifs à une grande partie de la plaine appelée Moriandro amont : plaine irriguée par le barrage de Tsarahonenana. Des regabaritage et curage n’ont plus lieu depuis 1999. Ces réseaux et même les rizières en bas des versants sont ensablées.
De toute façon, il n’est pas tout simplement question de manque d’entretien qui rend les réseaux non fonctionnels, il y a aussi et le plus important le facteur environnement.
La région de Mahitsy est une région d’une grande extension, elle grandit en nombre de population d’un taux moyen annuel de 5 %. Cela implique évidemment des impacts sur le comportement environnemental des B.V relatifs au périmètre de Moriandro. Une augmentation du nombre de la population influe sur sa densité et sur la superficie des terrains exploités ( tanety et bas-fond). Une dégradation environnementale très étonnante existe alors sur le B.V.
Tout cela contribue à l’importance du problème de fonctionnement des réseaux au niveau de la plaine. On remarque que ce sont surtout les réseaux dominés par les B.V. latéraux qui sont victimes de ce phénomène d’érosion.

L’inondation de la plaine en période de pluie :

En général, l’inondation de la plaine de Moriandro est due au problème d’évacuation des eaux de ruissellement des B.V. latéraux en période de pluie. La lame d’eau ruisselée est trop abondante que les canaux d’évacuations des crues soient capables d’évacuer les eaux excédentaires pouvant submerger la plaine. Cependant, il y a par surcroît des défaillances sur l’état des digues de la rivière Andranotsoriaka et des ruisseaux qui causent le débordement des crues vers la plaine. Ces défaillances sont les suivants :
l’existence d’une brèche et d’une portion de digue de faible hauteur en RD de la rivière Andranotsoriaka.
l’affouillement du ruisseau Lanonana à son passage à travers le siphon au PM300 du canal RD du barrage de Tsarahonenana qui ne lui permet pas d’évacuer les crues de son B.V. amont.
Le ruisseau Ambohitsilaizina présente aussi une hauteur de berges insuffisantes au droit du village d’Androvakely pour l’évacuation des crues, et il existe une brèche de 10m environ le long du canal RD au PM800 du barrage de Tsarahonenana que ce ruisseau réalimente.
l’incapacité des canaux d’évacuations de crues de la plaine à évacuer les eaux excédentaires (eaux excédentaires de la plaine + eaux de ruissellement des B.V. latéraux + eaux de crues des ruisseaux et rivière par l’existence des brèches). Ce phénomène résulte de la dégradation des paramètres environnementaux existant au niveau du B.V ( diminution du taux de couverture du sol, dénudation du milieu, surpiétinement des berges,…) . Le ruissellement, après une averse, dépose les alluvions dans les réseaux d’assainissement, d’où leur ensablement. Sans curage, ces réseaux n’arrivent plus, pour une averse suivante, à évacuer les débits de crue correspondants.
( cas de l’ensablement de l’exutoire du ruisseau Naningorana vers Ikopa au droit du village de Soavinimerina qui provoque un remous vers l’amont).
D’après les enquêtes effectuées au niveau des usagers, la submersion de la plaine dure au moins 4 à 5 jours et peut même atteindre 10 à 14 jours en cas d’averse exceptionnelle. Il faut noter que la durée de submersion admissible des jeunes plants de riz est de 3 jours maximum.
Par conséquent, la plaine présente des difficultés du point de vue exploitation et production tant au niveau du B.V qu’au niveau du périmètre lui- même. En période d’étiage, du fait de l’ensablement des canaux, le débit nécessaire pour irriguer la plaine n’est plus transité normalement par les canaux car ils sont presque bouchés depuis l’avant canal et ensablés en canal principal ( les photos nous montrent l’état de avant canal et canal principal en rive droite de Tsarahonenana ). Alors des cultures de contre saison ne sont pas envisageables sauf pour les parcelles situées près des vallons qui seront irriguées dans ce cas par les sources (culture de patates douces, de haricot verts,et légumes divers). En période de crue, du fait de l’importance du ruissellement des B.V. latéraux (temps de concentration trop faible et lame d’eau ruisselée abondante), du fait de l’ensablement des réseaux d’assainissements ( drains et ruisseau Naningorana à l’exutoire) et de l’existence des brèches au niveau du ruisseau Lanonana et de la rivière Andranotsoriaka (Andreniranoafovoany), la plaine sera évidemment inondée.
A cet effet, des parties de la plaine ne sont plus productives, il y a même celles qui sont exploitées par d’autres manières (construction des briques).
Alors, actuellement, la plaine souffre des problèmes de rendement alors qu’elle est munie de cinq (05) barrages d’irrigations, elle donne seulement un rendement en moyenne de 1,8 t/ ha /an de riz.

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Table des matières

Chapitre I: Les facteurs de dégradations des paramètres environnementaux au niveau d’un bassin versant
I. Définitions d’un bassin versant :
I.1: Le B.V topographique :
I.2: Le B.V réel :
II. Les facteurs d’érosion au niveau du B.V :
II.1: Les facteurs naturels :
II.1.1 : Effet pente :
II.1.1.1 :Pente du cours d’eau :
II.1.1.2 Pente longitudinale du B.V :
II.1.2 : Effet hydrologique :
II.1.2.1: La hauteur d’eau H :
II.1.2.2 : L’intensité de pluie :
II.1.2.3 : La durée d’une averse :
II.1.3 : Le climat :
II.1.4 : Le sol :
II.1.4.1: La perméabilité K :
II.1.4.2: La texture des sols :
II.1.5 : La végétation :
II.2: Les facteurs anthropiques :
II.2.1 : Mauvaises méthodes de cultures :
II.2.1.1 : Le plan technique agro pastoral :
II.2.1.2 : L’intensification des cultures :
II.2.2 : Les pâturages :
II.2.2.1 Les pâturages incontrôlés :
II.2.2.2 Passages fréquents des bovidés et piétons :
II.2.3 : Le déboisement :
II.2.3.1 : Les feux de brousse :
II.2.3.2 : La surexploitation de la forêt :
II.2.4 : Les pistes :
II.2.5 : Les zones d’emprunt pour les travaux de genie civil :
II.2.6 : Facteur démographique :
II.3: Résumé partiel :
Chapitre II: Les conséquences de l’érosion sur l’aménagement hydro agricole
I. Les formes physiques de l’érosion :
I.1 Erosion par dispersion :
I.2 Erosion en nappe :
Analyse des paramètres environnementaux sur un aménagement hydro agricole – Cas du périmètre de Moriandro Mahitsy.
I.3: Erosion en rigole:
I.4: Erosion en ravine:
I.5: Erosion torrentielle :
I.6: Erosion par excavation dite « lavaka » :
I.6.1: Les sols et les formations superficielles :
I.6.2: Le climat :
I.7 : L’érosion en strie :
II. Evaluation quantitative de l’érosion:
II.1. Les conséquences des pertes en terre au niveau du B.V. et de leurs dépôts au niveau du bas – fond:
II.2: Estimation des pertes en terre par l’utilisation de l’équation générale de l’érosion :
II.2.1 : Le modèle empirique de perte en terre de Wischmeier et Smith (U.S.L.E)
II.2.3: Détermination des valeurs de chaque paramètre :
II.2.3.1: Le facteur P :
II.2.3.2: Le facteur C :
II.2.3.3: Le facteur K ou facteur de sensibilité du sol à l’érosion :
II.2.3.4: Le facteur R
III. Le ruissellement:
Chapitre III: Situation générale de la plaine de MORIANDRO et de ses BV
I. Généralités :
I.1: Localisation et répartition de la plaine :
I.2: Historique :
II. Les caractéristiques physiques de la plaine :
II.1 : Situations géographiques et accès :
II.2: Délimitation géographique de la plaine :
II.3: La pédologie du bas-fond :
II.4: Les réseaux hydrographiques alimentant la plaine de Moriandro :
III. Diagnostic sur l’état actuel de la plaine et des infrastructures hydro agricoles
III.1: Aperçu des problèmes au niveau de la plaine de Moriandro et son état actuel:.
III.1.1 : L’Association des Usagers de l’Eau :
III.1.2 : L’ensablement des réseaux d’irrigation et d’évacuateurs de crue de la plaine :
III.1.3 : L’inondation de la plaine en période de pluie :
III.2 : Les états des infrastructures existants et des réseaux hydrographiques :
III.2.1 : Les barrages :
III.2.2: Les rivières :
III.2.3 : Les drains :
III.2.4 : Les canaux :
III.2.5 : La plaine :
IV. L’exploitation du périmètre:
Chapitre IV : Les réalités dans le bassin versant de la plaine de Moriandro
I. Délimitation du bassin versant interressant la zone d’étude :
II . Les caractéristiques morphométriques du B.V :
II.1: Les caractéristiques morphologiques :
II.1.1 : Les dimensions du B.V. :
II.1.2 : L’indice de forme du B.V. :
II.1.3: Le rectangle equivalent :
II.1.4: L’allongement moyen
II.1.5: La densité de drainage :
II.2: Les caractéristiques altimétriques :
II.2.1: La courbe hypsométrique et la courbe altimétrique:
II.2.2: Les caractéristiques des pentes du bassin versant :
II.3: La pédologie du bassin versant :
III. Les etats et exploitations actuels du bassin versant :
III.1: Les états généraux du bassin versant :
III.2: Le calendrier cultural des cultures de spéculations sur tanety :
IV. Diagnostic environnemental de la zone d’etude :
IV.1: Les organismes d’autopromotion existants au niveau du B.V :
V. Generalités hydrologiques :
V.1 Contexte général hydrologique de notre zone d’étude :
Chapitre V: Analyses des paramètres environnementaux de la zone d’étude – Vérification de leurs influences sur l’aménagement hydro agricole
I. Cartographie de l’occupation des terres :
I.1: Les différentes occupations principales du bassin versant :
I.1.1: Les terres d’utilisation principale agricole :
I.1.1.1: Les rizières :
I.1.1.2: Les cultures de tanety :
I.1.2: Les zones d’érosions :
I.1.3: Les terres de boisements :
I.1.4: Les zones incultes et autres :
I.1.5: Les zones d’habitation :
II. Estimation des pertes en terre du b.v par le modele empirique de wischmeier
II.1: Le paramètre P « indice de traitement anti érosif » :
II.2: Le paramètre K « facteur du sensibilité du sol à l’érosion » :
II.3: Le paramètre R « indice de pluie » :
II.4: Le paramètre indice de pente LS :
II .5 : Estimation des pertes en terre pour les bassins versants latéraux dominant les réseaux et les bassins versants amonts:
II.6: Approche réaliste de la valeur de l’indice de culture C au niveau de quelques bassins versants
II.6.1 : Moyens utilisés pour la determination de l’indice de culture C :
II.6.2: Valeurs de C à partir des mesures effectuées sur terrain ( Septembre 2004) :
II.6.2.1 : Intervalle de variation des résultats :
II.6.3 : Estimation de l’érosion spécifique :
II.7 : Comparaison des résultats obtenus dans la zone d’étude avec des données mondiales :
III. Etudes hydrologiques:
III.1: Estimation de la lame d’eau ruisselée des B.V. latéraux :
III.1.1 :Calcul de la pluviométrie moyenne journalière H (24,F) :
III.1.1.1 : Expérimentations effectuées sur des stations à Madagascar(Louis Duret, 1976) :
III.1.2 : Estimation de la vitesse moyenne de ruissellement :
III.2 : Estimation de la lame d’eau ruisselée maximale pour provoquer une crue :
III.2.1 : Méthode statistique :
III.3 : La lame d’eau arrivée dans le ruisseau Andakana par le réseau Naningorana :
III.3.1: Le coefficient de ruissellement Cr pour les petits B.V. :
III.3.2 : Comparaison des résultats :
III.4 : Calcul de l’intensité de pluie horaire i(60,P) :
IV. Conclusion partielle de l’analyse des parametres environnementaux sur la perte en terre et sur le ruissellement du bassin versant etudie :
IV.1 : Les caractéristiques du sol:
IV.2 : La pente du B.V. :
IV.3 : L’indice de traitement anti érosif :
IV.4 : La pluviométrie:
IV.4.1 : L’intensité de l’averse :
IV.4.2 : La hauteur de pluie :
IV.5 : La couverture végétale du sol :
IV.5.1 : Influence sur le ruissellement et l’infiltration :
Chapitre VI : Les mesures agro forestières, techniques et sociales prises pour la valorisation de l’aménagement du bassin versant
I. Aperçu général de l’aménagement spatial du bassin versant :
II. Plan de base de l’aménagement spatial du B.V :
III. Proposition de conservation de l’espace agricole par des methodes agroforestieres :
III.1: Les terres en tête de vallon et colluvions surplombant les rizières et les réseaux hydro agricoles :
III.2: Les terres en culture, dénudées et non cultivées, en pente modérée et/ou forte
III.3: Les terres à vocation de boisement :
III.4 : L’espace aux abords des infrastructures d’irrigation (barrage):
III.5 : Les zones d’habitations :
III.5.1 : Les zones d’habitations sur les verants :
III.5.2 : Les zones d’habitations sur le bas fond :
IV. Proposition d’amenagement du bassin versant par des mesures mecaniques :
IV.1: Les mesures de traitement de « lavaka » :
IV.1.1: Les mesures agro forestières :
IV.1.2: Les mesures mécaniques :
IV.2: Le traitement des pistes :
IV.3: Construction et stabilisation végétative des digues :
IV.3.1 : Construction et réhabilitation des berges des réseaux d’irrigation:
IV.3.2 : Stabilisation des berges des infrastructures d’irrigation par des méthodes végétatives :
IV.4 : Les ouvrages de franchissement :
V. Les approches participatives :
V.1: Les sensibilisations paysannes :
V.2: Les formations indispensables :
Chapitre VII : Estimation du cout du projet
I. Estimation globale du cout du projet :
CONCLUSION GENERALE

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