LES MANIFESTATIONS DU PHENOMENE DAHALO DANS LA COMMUNE RURALE D‟IVATO-CENTRE

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Les différentes voies de communication dans la commune :

Concernant les routes et les voies de communication, la Commune est une zone d‟embranchement de diverses routes qui la relient avec d‟autres grandes localités environnantes et d‟autres régions. Elle est traversée par la RN 7, elle est également un point d‟intersection entre la RN 7 et la RN 35 vers Morondava. En outre, le carrefour pour rejoindre la RIP 47 vers Antoetra s‟y trouve aussi.
 La Route Nationale 7 :
C‟est la route principale qui relie Antananarivo, la capitale de Madagascar, avec les deux provinces du sud c‟est-à-dire Fianarantsoa et Tuléar en passant par Ivato au niveau du PK 275. Cette route est la principale voie de communication du chef lieu de la Commune.
D‟ailleurs la majeure partie des habitations, des bureaux administratifs et des infrastructures publiques sont bâtits le long de cette route.
 Les autres routes d‟intérêt provincial :
La RN 35 est la route nationale qui relie la Commune et le District d‟Ambatofinandrahana jusqu‟à Morondava en passant par Malaimbandy. En outre, la bifurcation pour aller vers Antoetra se trouve à Ivato. Il faut passer à Ivato pour prendre la RIP 47 vers Antoetra et la capitale « Zafimaniry » se trouve à 26 km au Sud-est du chef lieu de la Commune. Bref, on peut dire qu‟Ivato est un véritable carrefour et même, une sorte de point de passage obligatoire pour les voyageurs qui vont vers le nord, le sud et l‟ouest.

Un milieu physique difficile à maitriser pour une population rurale dynamique :

Un relief très compartimenté :

Le pays Betsileo est caractérisé par un relief montagneux constitué de massifs vigoureux isolés et sillonnés par des dépressions étroites. Ivato correspond à un milieu très accidenté, ponctué par des vallées plus ou moins étroites. Cependant, on remarque que les montagnes et les collines encadrent les plaines rizicoles du milieu, une zone que la population met en valeur par les activités agricoles sur des terres naturellement peu productives (cf croquis 2). Le relief est constitué de hautes montagnes, à savoir : Ialamiherina, dans le FKT Miarina culminant à 1 690 m et celle de Bobaka à 1 720 m dans le FKT d‟Amindrazaka se trouvent dans la partie centrale de la Commune. Ensuite, Tetibolo à 1 747 m, dans le FKT de Tsainga ; Antsolaitra à 1 756 m et Volamena à 1 554 m dans le FKT de Tangina ; les sommets de Fohisokina dans le FKT d‟Ampadirana et d‟Andriamasoandro sont les plus hautes par rapport aux autres avec une altitude commune de 1822 m et enfin, celle d‟Iandrasira à 1 804 m d‟altitude se situe sur le coté ouest de la Commune. Cependant, la presque totalité des vallées sont exploitées et même les pentes sont occupées par les rizières en étage qui font ressortir la particularité du paysage Betsileo (cf photo 3).

Une formation végétale dégradée, composée de steppe herbeuse :

La couverture végétale de la Commune est essentiellement composée de savane arborée s‟étendant sur une superficie très vaste laissant de temps en temps une place pour des îlots de forêts de reboisement (cf croquis 3). Ces forêts couvrent une superficie de 4020 ha et les espèces dominantes sont les Pinus et les Eucalyptus alors que le Mimosa se propage dans le paysage de façon spontanée. Malgré cela, la végétation est brûlée pratiquement tous les ans et est remplacée par une couverture noire témoignant du passage des feux de brousses. Par conséquent, on peut remarquer la présence de ravinements plus ou moins vastes. Dans la Commune d‟Ivato, la végétation et le sol subissent une certaine dégradation par l‟action de l‟homme comme la charbonnage qui fait partie des principales activités de la population surtout pendant la période de soudure.

LES VOLS DE BOEUFS : ORIGINES SOCIO-CULTURELLES ET ECONOMIQUES

Bien que touchant toutes les provinces, le vol de boeufs ne frappe cependant pas avec la même intensité toute l‟étendue de l‟île. I1 y a des régions plus malmenées que d‟autres (RASAMOELINA, 1991). A cet effet, les enquêtes menées durant cette recherche peuvent affirmer que Ivato fait partie des zones où l‟insécurité règne et que le dahaloïsme constitue un problème d‟actualité très difficile à résoudre du fait qu‟il résiste à l‟épreuve du temps et des transformations socio-économiques et politiques ainsi qu‟aux mesures prises par les autorités locales.

Le dahaloïsme lié à une identité culturelle :

« Le vol de zébu, au même titre que le retournement des morts, est depuis toujours présenté comme une spécificité de la culture malgache, une pratique curieuse et exotique qui perdure encore de nos jours » (PAVAGEAU J., 1974, p. 7). Sa signification a cependant beaucoup évolué au fil du temps : de rituel de passage et d‟affirmation identitaire à travers des affrontements entre jeunes d‟un même clan, puis entre groupes rivaux. On est passé peu à peu à des préoccupations ou à des enjeux mercantiles et, plus récemment, à une forme de contestation du système politique impliquant à plusieurs niveaux l‟appareil d‟État. Chez les Bara, par exemple, qu‟ils soient christianisé ou païens, le vol de boeufs fait partie de la tradition et les zébus sont considérés comme un médium qui relie les hommes avec leur créateur. Le vol est un acte d‟éclat, une conduite d‟honneur nécessaire pour tous les jeunes célibataires qui désirent prendre une femme. La possession du boeuf, considéré comme animal sacré, est la plus grande ambition de tout individu Bara qui a le sentiment de dignité, et considère même que tous les moyens de s‟en procurer sont légitimes. Pourtant, dans le Betsileo, là où la société n‟a plus rien de pastoral, le vol de boeufs est considéré plutôt comme le reflet d‟une crise de société. Plusieurs faits peuvent être considérés ainsi, comme à l‟origine du Dahaloïsme dans le monde rural, notamment à Ivato. On peut en citer :
– La pauvreté de la population rurale ;
– Le Dahaloïsme lié à d‟autres causes comme la jalousie et la vengeance, l‟effet des drogues, etc…

Le phénomène lié à la pauvreté :

La violence et le banditisme ont un objectif majeur d‟ordre économique et consiste au sein d‟une société trop pauvre, en un enrichissement individuel facile. C‟est pourquoi les troupeaux volés sont désormais rarement échangés, ils sont rapidement vendus (J.M HOERNER, 1982). Or, ce sont les receleurs et les autres commanditaires, parmi lesquels on peut voir des bouchers, des membres des forces de l‟ordre, mais aussi des élus, qui profitent du phénomène. En général, ces bandits sont issus des populations qu‟ils terrorisent. Paysans ruinés ou migrants sans terre, la collaboration avec les malfaiteurs constitue un des moyens les plus rapides pour la constitution de grand troupeau et/ou pour l‟accumulation d‟autres richesses (bijoux, appareils électroniques…).
Photo 7 : Un relief accidenté peu adapté à l‟agriculture Source : cliché de l‟auteur (Avril 2011) L‟expansion démographique trop rapide dans le monde rural a des impacts négatifs sur la vie de la société. Les jeunes sont très nombreux et parmi eux, les plus âgés (de moins de 20 ans ou un peu plus) qui ont dû quitter l‟école, les sans-emplois, les oisifs refusant de retourner aux champs se tournent vers les actes de banditismes. De plus, la structure très accidentée du terrain ne permet pas un aménagement facile pour les paysans surtout pour les paresseux.
Si on ne parle, par exemple, que le cas de vol de zébus à BEFETA en 1987 où le dahalo qui a été pris vivant, après un combat acharné entre les dahalo et les villageois, n‟avait que 12 ans (RASAMOELINA H., 1991). Ces jeunes délinquants constituent ainsi, un large volant de recrutement pour les nouveaux chefs de bande improvisés. De ce fait, le vol de boeufs demeure une constante hantise des agro-éleveurs à Madagascar. Il n‟a plus rien à voir avec la tradition culturelle et la vision romanesque, comme celle propre à certaines sociétés du Sud de l‟île, pour lesquelles le voleur est vénéré et admiré tel un héros. Le vol actuel est de plus en plus lié au commerce. Parfois, beaucoup d‟entre ces malfaiteurs sont des individus qui ont des femmes et des enfants. La seule différence est qu‟au lieu de travailler, ils commettent des actes de banditisme pour subvenir aux besoins de leurs familles. En quelques sortes, ils sont obligés puisque c‟est leur gagne-pain.

Le phénomène lié à d’autres causes :

 Le dahaloïsme lié à la jalousie et la vengeance :
Une attaque de dahalo n‟arrive jamais par hasard. Elle a fréquemment, pour cause principale la mésentente entre deux personnes, deux familles, etc… En d‟autres termes, les actes de dahaloïsme proviennent principalement de la jalousie et de la vengeance de certaines personnes ayant des mauvaises réserves envers la victime. Dans ce cas, le vol n‟est tout simplement que du désir de nuire à un adversaire, à un personnage que l‟on jalouse, ou dont on a eu à se plaindre. R.C ANDRIAMIHAJA (1984), affirme : « I1 y aurait aussi l‟incompréhension par certains jeunes de ce qu‟on appelle la lutte des classes. Enfin, il existe ceux qui disent qu‟il y a une dégradation morale, faute d„un esprit religieux qui aurait pu rappeler la notion de Dieu ». Les boeufs volés sont alors en très petit nombre ; ils sont abattus et partiellement dévorés avec exaspération.
 Le phenomène des drogues et de l‟alcool :
De nos jours, c‟est de l‟intérieur que la société betsileo se désagrège. Le respect des hiérarchies s‟efface. Les villes n‟offrent aucun emploi industriel ni même artisanal à des campagnes surpeuplées composées majoritairement de jeunes. La corruption et les trafics illégaux se développent impunément, l‟abus de l‟alcool et des stupéfiants augmente l‟agressivité des jeunes gens, en particuliers les jeunes garçons. Ainsi, les viols et les meurtres se multiplient.
 Défaillance dans l‟application de la loi :
L‟inéfficacité de la loi provoque une hausse des vols de bovidés et de l‟insécurité rurale selon les paysans. Le monde rural constitue, parfois, une véritable zone de refuge pour les indisciplinés de la ville ; sur ce, l‟accaparement des règles qui administrent la vie en société n‟y et pas très visible. Ainsi, c‟est la loi du plus fort qui prédomine à chaque fois et les paysans, ne pouvant rien faire, subissent cette grossièreté qui se présente surtout par les vols de biens et d‟animaux.

Les causes politiques du phénomène :

Les impacts des crises politiques dans le pays :

En matière de sécurité publique, les crises ont entrainé une recrudescence de l‟insécurité en milieu rural notamment dans la commune d‟Ivato-centre. A l‟intérieur des sociétés, le vol peut avoir comme but la lutte pour le pouvoir, mais aussi la contestation d‟un pouvoir étranger. Ces cas d‟insécurité sont causés par le nombre réduit des forces de l‟ordre et l‟existence de discordes politiques au sein des populations.
 La situation de 2001-2002 :
A chaque année de crise traversée par le pays, les attaques de dahalo font rage, laissant les paysans plus démuni. Une contestation des résultats des élections présidentielles a fait que Madagascar a traversé une crise politique depuis la fin de l‟année 2001. De ce fait, l‟insécurité a augmenté. Par rapport à la période d‟avant-crise, les vols de zébus et de cultures ont connu une hausse de 25% vers la fin de l‟année 2001 et respectivement 47% en 2002, l‟année où la crise politique a gagné de place dans tout Madagascar. Le tableau n°3 montre bien les modalités de sécurité des ménages ruraux.

Le phénomène dahalo : un aspect de révolte pour la population rurale :

Pendant nos travaux sur le terrain, surtout au cours des enquêtes auprès des villageois, une forte proportion de la population constate que le phénomène dahalo est lié aux évènements politiques. En effet, la recrudescence des banditismes ruraux à la veille des élections, par exemple, est devenue un phénomène presque habituel. De même, on remarque l‟intensité de ces derniers lors des troubles politiques qui se manifestent dans le pays. Les vols de boeufs ont été particulièrement nombreux en 1947, lors de la rébellion à caractère nationaliste contre l‟occupation française ; en 1957-1958 : à l‟approche de l‟indépendance et en 1971-1973, pendant les évènements dans le Sud jusqu‟au changement de régime (J.M HOERNER, 1987), il en est de même pour l‟année 1991. De plus, le phénomène persistait encore durant la crise de 2001-2002, et même dans la situation actuelle qui a commencé en 2009.
Le dahaloïsme constitue ainsi une manière, pour la population rurale, d‟exprimer le mécontentement envers le régime au pouvoir. On peut aussi le voir lorsque la population rurale se met contre les autorités en place qui ont commis des abus ou qui se montrent incapables de tenir leurs promesses envers cette dernière.

Bref aperçu sur les voleurs de zébus :

En pays Betsileo, le voleur de boeufs est appelé dahalo ou mavo. A l‟est de la RN 7, on utilise le terme dahalo, brigand, et à l‟ouest le mot mavo, sale. Dans la province de Tuléar, on parle plutôt de malaso. Il faut noter tout d‟abord que bien que ce soit les jeunes qui effectuent le véritable vol, les devins-guérisseurs, ou ombiasy, y jouent aussi un rôle très important. C‟est auprès d‟eux que les jeunes demandent des conseils et les amulettes protectrices contre les éventuels dangers. I1 s‟agit de la plante appelée andriogna, protégeant, croit-on, contre les balles, du somokotra, une sorte de drogue que l‟on fume pour ne pas connaître la fatigue au cours des courses-poursuites, du petit miroir considéré comme un radar pouvant prévenir de l‟approche d„un danger, et enfin du bain avec du hazomanga pour vaincre la peur (RASAMOELINA H., 1993). Par ailleurs, les dahalo ou mavo ont une certaine façon de se vêtir. I1 s‟agit de culottes en tergal bleu et d‟un Lamba (tissu) de flanelle couvrant la tête et la partie supérieure du corps, cachant le petit sac contenant les amulettes, le sifflet, les cailloux, la petite hache et le pistolet de fabrication locale quand il y en a. Le dahalo adopte généralement comme souliers les kiranyl, sandales en plastique permettant de courir sans glisser. En général, il existe aussi, à Ivato, une hiérarchie au niveau de ces voleurs de zébus suivant leurs compétences et leurs anciennetés. Elle se divise en trois catégories bien distinctes : Les « ZAZAVAO » : Ce sont les jeunes en stade de formation parce que le fait de devenir un dahalo ou mavo nécessite beaucoup d‟efforts comme dans tout emploi. Tout ce qui veut entamer ce travail doit passer par ce stade avant d‟acquérir d‟autres qualifications supérieures dans le domaine. Ainsi, ces nouveaux venus doivent passer un test ou une sorte de baptême pour les mettre en garde contre les mauvais sorts lors des attaques c‟est-à-dire lors de leurs expéditions. Enfin, quand ils arrivent à surmonter ces épreuves, les Zazavao deviennent Mavo. Les « MAVO » : Les Mavo sont les « voleurs de zébus » qui ont accumulé une certaine expérience. On les appelle aussi Malaso dans la partie Sud de l‟île et Dahalo dans le Betsileo et même sur toutes les hautes terres. Ce groupe se divise encore en deux : d‟une part, ceux qui essaient de cacher leurs activités derrières les travaux que font toutes autres personnes dans le monde rural (travaux de champs,…), ils essaient aussi d‟avoir des relations avec leur environ mais ne restent pas trop longtemps dans les lieux où il y a beaucoup de monde malgré tout. D‟autre part, ceux qui ne se cachent pas du tout. Ils sont appelés aussi « dahalo mena lela » et préfèrent assister à une fête ou des réunions afin que tout le monde puissent les connaître. On peut les qualifier de professionnels. Les « SADIAVAHY » : Ils sont les plus anciens et possèdent beaucoup plus d‟expériences par rapport aux deux autres groupes précédents. En tant que chef de bande, ils détiennent les amulettes, assurent le commandement du groupe entier et décident des coups avec le choix des débouchés. En plus, ils ne restent jamais longtemps dans un même lieu, ce sont en quelque sorte des sans domiciles fixe. Pourtant, cela fait partie de leurs stratégies pour fuir l‟autorité et les villageois qui cherchent à les surprendre.

Déroulement d’une opération :

Comme tout autre travail, les dahalo disposent aussi des tactiques pour bien mener leurs opérations. La réussite ou la défaite dépend, ainsi, de la stratégie pré-élaborée et bien fignolée. En effet, on peut distinguer trois modes de vols à Ivato dont le « joko » ou « soko », le « tontakely » et le « vadikandro ». Il est à noter que ce phénomène peut aussi avoir son moment propice. Autrement dit, la pleine lune correspond parfaitement, au moment favorable pour le vol de boeufs parce que l‟éclairage de la lune permet aux dahalo de toujours marcher pendant la nuit afin que les propriétaires et les fokonolona qui font la poursuite ne puissent les rattraper.
 Le « JOKO » ou « SOKO » :
Il consiste à faire sortir silencieusement les boeufs de leur parc sans que personne ne l‟entende. Ce mode de vol se passe constamment au cours de la nuit pendant que les propriétaires et les villageois se trouvent dans un sommeil profond. Tous les ordres et mouvements se font, ainsi sans bruit lors de l‟enlèvement du « Lozoka » et jusqu‟à ce que les voleurs et les bêtes volés se trouvent vraiment très loin du village. Dans cette méthode, les voleurs utilisent des gris-gris « ody gasy », appelés « FONOKA » pour que les villageois ne puissent pas se réveiller pendant qu‟ils font sortir les boeufs de leur parc.
Ce mode de vol était la façon la plus appliqué auparavant mais ce n‟est que plus tard, à partir des années 80, qu‟on assiste au « tontakely ». En effet, les résultats de nos enquêtes ont fait ressortir que 61,42% des vols se font sous forme de joko. Autrement dit, 78 cas de vol de zébus dans la CR d‟Ivato sur les 127 enrégistrés lors des enquêtes (Avril 2011) sont des joko. Les voleurs n‟entrent pas dans le village s‟ils aperçoivent encore des villageois éveillés. Il y a une trace d‟anxiété dans cette stratégie mais la prudence et la maturité sont, malgré tout, exigées pour assurer la réussite infaillible de l‟opération.

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Table des matières

LISTE DES ANNEXES
GLOSSAIRE
ACRONYMES
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: IVATO-CENTRE : UNE ZONE FAVORABLE AU DAHALOÏSME
CHAPITRE I : UNE POSITION GEOGRAPHIQUE STRATEGIQUE DE LA COMMUNE
I-1- Ivato-centre : un carrefour routier
I-1-1- Bref aperçu historique de la commune
I-1-2- Les cadres géographiques d‟Ivato-centre
I-1-3- Les différentes voies de communication dans la commune
I-2- Un milieu physique difficile à maitriser pour une population rurale dynamique
I-2-1- Un relief très compartimenté
I-2-2- Une formation végétale dégradée, composée de steppe herbeuse
I-2-3- Le dynamisme démographique de la commune
CHAPITRE II: LES VOLS DE BOEUFS : ORIGINES SOCIO-CULTURELLES ET ECONOMIQUES
II-1- Le dahaloïsme lié aux cultures
II-1-1- Le phénomène lié à la pauvreté
II-1-2- Le phénomène lié à d‟autres causes
II-2- Les causes politiques du phénomène
II-2-1- Les impacts des crises politiques dans le pays
II-2-2- Le phénomène dahalo ayant un aspect de révolte pour la population rurale
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : ENJEUX SPATIAUX DU DAHALOÏSME
CHAPITRE III : LES MANIFESTATIONS DU PHENOMENE DAHALO DANS LA COMMUNE RURALE D‟IVATO-CENTRE
III-1- Le vol de boeufs :
III-1-1- Bref aperçu sur les voleurs de zébus
III-1-2- Déroulement de l‟opération
III-1-3- Les techniques de vols adoptées par les dahalo
III-2- Les autres formes d‟agressivité dans le phénomène dahalo
III-2-1- Le cambriolage de domicile
III-2-2- Les viols
CHAPITRE IV: EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DU DAHALOÎSME DANS LA COMMUNE
IV-1- La fréquence du phénomène dahalo:
IV-1-1- Les zones fréquemment victimes du phénomène
IV-1-2- Le système de production des paysans face aux problèmes de dahalo
IV-2- La mobilité des Dahalo
IV-2-1- Les principaux circuits de bovidés
IV-2-2- Les parcours suivi par les boeufs volés
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE : LES STRATEGIES POUR LUTTER CONTRE LE DAHALOÏSME
CHAPITRE V : LES MESURES PAYSANNES
V-1- Les différentes techniques d‟autodéfense des paysans
V-1-1-Eparpillement des bétails
V-1-2- Contrôle des passeports
V-1-3- Sécurisation de la maison
V-2- La mise en place de la convention collective
V-2-1- Son importance :
V-2-2- Le contrôle des « kizo » face au « Dina »
V-3- La place de « l‟Andrimasom-pokonolona »
V-3-1- Sa structure :
V-3-2- Le fonctionnement de l„entité
CHAPITRE VI : LES MESURES INSTITUTIONNELLES ET ADMINISTRATIVES CONTRE LE PHENOMENE
VI-1- Les procédés adoptés par les forces de l‟ordre
VI-1-1- Les tactiques pour freiner les dahalo
VI-1-2- Les difficultés rencontrées par les forces de l‟ordre dans l‟exercice de leurs
VI-2- Le rôle de l‟Etat dans la lutte contre ce fléau
VI-2-1- La criminalisation des vols de boeufs dans la loi actuel
VI-2-2- La mise en place du « Dinam-paritra Amoron‟i Mania »
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE:
CONCLUSION GENERALE
TABLE DES MATIERES 

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