Les maladies neuromusculaires

L’évaluation de la condition physique

Entrainement de la force et la DM1

Une étude réalisée en 2005 sur l’entraînement des fléchisseurs des doigts chez 5 adultes atteints de DM1, semble démontrer que l’entraînement, trois fois par semaine durant trois mois, à l’aide d’une balle en silicone, permet d’augmenter la force de préhension des mains. Le petit nombre de sujets dans cette étude ne permet toutefois pas de tirer des conclusions définitives. De plus, l’étude devrait être réalisée sur une plus grande période de temps afin de renforcer l’hypothèse selon laquelle la force maximale des mains peut être entraînée chez les gens atteints de DM1 (Aldehag et al., 2005). Aucun effet néfaste n’a été remarqué à la suite d’un programme d’entraînement des mains.En 1999, une étude a analysé l’impact d’un entraînement en force sur le muscle quadriceps. Neuf adultes atteints de DM1 ont suivi un programme d’entraînement progressif 3 fois par semaine durant 12 semaines. L’une des deux jambes a été entraînée avec 3 x 10 répétitions avec une charge de 80 % du 1RM. Au bout de 12 semaines, une amélioration de la force de 16.4 ± 3.4 kg à 21.8 ± 2.6 kg (p = 0.0002) a été constatée. Une IRM (imagerie par résonnance magnétique) et une biopsie du muscle extenseur du genou avant et après les 12 semaines d’entraînement ont été effectuées. Cependant, aucune modification histopathologique ne s’est avérée significative. En somme, l’étude a démontré qu’il n’y a eu aucun effet négatif de l’entraînement et aucun changement histopathologique du muscle extenseur du genou par rapport à la jambe non entraînée. Le petit nombre de sujets dans cette recherche ne permet pas de conclure à des résultats significatifs, mais démontre tout de même une tendance à l’augmentation de la force (Tollbäck et al., 1999). Les gains observés dans l’étude de Tollbäck (1999) sont intéressants étant donné que l’entrainement musculaire unilatéral apporte également un impact du côté non entrainé. La méthode de comparaison utilisée réduit donc l’impact réel de la musculation (Carroll, Herbert, Munn, Lee, & Gandevia, 2006). L’étude n’a pas été en mesure d’associer l’amélioration aux adaptations neuromusculaires et/ou à un changement des fibres musculaires elles-mêmes. L’effet de l’entraînement n’a pas pu être démontré à l’aide des biopsies car le nombre d’échantillons étaient trop petits. De plus (Tollbäck et al., 1999).

L’endurance cardiorespiratoire

L’endurance cardiorespiratoire est le terme qui désigne la capacité de l’organisme à tolérer un effort de longue durée. Quant à l’endurance musculaire, c’est la capacité à maintenir une intensité modérée le plus longtemps possible lors d’exercices dynamiques ou statiques (Wilmore et al., 2009).L’entraînement en endurance provoque plusieurs adaptations cardiorespiratoires.
1. Les dimensions du cœur 2. Le volume d’éjection systolique 3. La fréquence cardiaque de repos 4. Le débit cardiaque 5. Le débit sanguin 6. La pression artérielle 7. Le volume sanguin
Toutes ces adaptations permettent d’augmenter l’apport d’oxygène aux muscles durant l’activité physique et d’augmenter l’efficacité cardiorespiratoire au repos. L’indicateur de la capacité aérobie est le VO2 max (ml/kg/min) (Weineck, 1997; Wilmore et al., 2009). Les effets de l’entraînement aérobie ne se limitent pas à cela, plusieurs adaptations du système respiratoire s’effectuent avec l’entraînement.
Ils agissent sur trois variables métaboliques :
1. Le seuil ventilatoire 2. Le quotient respiratoire 3. La consommation d’oxygène
L’entraînement en endurance stimule également le système musculaire. Les fibres musculaires de type I subissent une augmentation de volume et une augmentation du nombre de capillaire par fibre. De plus. la taille et le nombre de mitochondries sont affectés positivement et plusieurs enzymes oxydatives sont stimulées (Wilmore et al., 2009).

La flexibilité

La flexibilité est une composante des qualités physiques définit comme la capacité et la propriété d’un individu à exécuter avec ou sans aide, des mouvements de grande amplitude articulaire et musculaire (Weineck, 1997). Les facteurs de la flexibilité sont la mobilité articulaire, la capacité d’excitabilité et d’élasticité des muscles, des tendons et des ligaments ainsi que l’excitabilité. Elle varie donc d’un individu à l’autre (Batista, Vilar, de Almeida Ferreira, Rebelatto, & Salvini, 2009; Sady, Wortman, & Blanke, 1982). Une séance d’étirement peut améliorer la récupération musculaire et permet de relaxer lorsqu’elle est faite dans un environnement adéquat.En faisant un entraînement régulier en flexibilité, plusieurs bénéfices surviennent, notamment:
1. L’augmentation de l’amplitude articulaire (amplitude de mouvement)
2. Une plus grande économie d’énergie (efficacité biomécanique)
3. Une meilleure coordination motrice (technique)
La température corporelle joue un rôle sur la capacité d’étirement. Plus la température interne est élevée, plus les structures sont mobiles. Les étirements statiques avec ou sans aide consistent à étirer lentement les tendons et les muscles en maintenant l’étirement puis en les relâchant doucement. La deuxième méthode est la facilitation neuroproprioceptive, elle alterne une contraction isométrique et un étirement passif. La troisième méthode est la technique des étirements ballistiques. Ils ont pour effet d’augmenter la flexibilité, sans réduire la puissance musculaire, en exécutant des mouvements actifs de rebonds (Sady et al., 1982; Weineck, 1997). Aucune étude, à notre connaissance, n’a cependant été réalisée sur l’efficacité d’un programme de flexibilité chez les gens atteints de DM1.

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Table des matières

INTRODUCTION
Chapitre I : ÉTAT DES RECHERCHES
1.1 Les maladies neuromusculaires
1.2 La dystrophie myotonique de type 1
1.2.1 Étiologie de la DM1
1.2.2 Épidémiologie de la DM1
1.3 Symptômes cliniques de la DM1
1.3.1 Les atteintes musculaires
1.3.3 Les atteintes du système cardiaque
1.4 Les qualités physiques
1.4.1 La force musculaire
1.4.2 L’endurance cardiorespiratoire
1.4.3 La flexibilité
1.4.4 L’équilibre
1.4.5 La coordination
1.4.6 L’équilibre
1.4.7 La vitesse
1.4.8 La périodisation de l’entraînement
1.5 L’évaluation de la condition physique
1.5.1 L’évaluation de la force
1.5.2 Évaluation de l’endurance cardiorespiratoire
1.5.3 Évaluation de la capacité fonctionnelle
Chapitre II MÉTHODOLOGIE
2.1 Formulation des hypothèses de recherche
2.2 Participants
2.2.1 Description des participants
2.2.2 Recrutement
2.3 Déroulement
2.3.1 Évaluation
2.3.2 L’entraînement
2.3 Variables
2.3.1 Variables indépendantes
2.3.2 Variables dépendantes
CHAPITRE III RÉSULTATS
3.1 Statistiques
3.2 Données sur les participants
3.3 Mesures anthropométriques
3.4 Force maximale 8
3.5 Capacité fonctionnelle et endurance cardiorespiratoire
CHAPITRE IV : DISCUSSION
4.1 Mesures anthropométriques
4.2 La force maximale
4.2.1 Force maximale des membres inférieurs
4.2.2 Force maximale des membres supérieurs
4.3 L’impact de l’entraînement sur l’endurance cardiovasculaire
4.4 Capacité fonctionnelle (gestes entrainés)
4.5 Capacité fonctionnelle (gestes non entrainés)
4.6 Qualités athlétiques de base des hommes et les femmes
4.7 Limitations de l’étude
CHAPITRE V : CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Annexe A
Annexe B
Annexe C

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