Les littoraux des Comores, dynamique d’un système anthropisé

Cadre scientifique et méthodologique centré sur les rapports nature-société

   Aux Comores et à Anjouan, l’essentiel de la population se concentre sur le littoral notamment sur les zones ouvrant sur des plages. Cette forte concentration de la population sur le littoral ainsi que les activités qui y sont exercées expliquent en grande partie l’évolution paysagère et morphodynamique des plages dans l’espace et dans le temps et cela au gré des facteurs sociaux, culturels et du développement économique. Cette pression humaine entre « en conflit » avec l’écosystème-Plage et altère son fonctionnement naturel. En raison du niveau de sous-développement des Comores, la politique de GIZC est dépendante du financement d’organismes internationaux tels que le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) ou l’Union Européenne (UE) à travers des programmes comme le Fond Européen pour le Développement (FED) ou de la Commission de l’Océan Indien (COI7). Cette dernière a mis en œuvre un Programme Régional Environnement (PRE-COI) centré sur les littoraux de 1995 à 1999 puis de 2006 à 2011 un PROgramme régional pour la GEstion durable des zones COtières (PROGECO). Ces acteurs forment avec les pouvoirs publics (autorités de l’Union et autorités des îles autonomes), l’environnement institutionnel du socio-système-Plage comorien. A cela s’ajoutent, les organisations non gouvernementales (ONG) locales et les associations communautaires qui sont aussi des acteurs de ce sociosystème. Cette thèse ambitionne de contribuer à la compréhension des interactions entre nature et société aux Comores à partir de l’analyse du système-Plage de l’île d’Anjouan et des dynamiques qui en résultent afin, dans un premier temps, d’estimer leur évolution future et, dans un second temps, de faire la promotion d’une gestion durable de ce géosystème. Il sera ainsi possible de comprendre aussi bien les effets des activités conduites par les usagers sur les plages ainsi que les interventions des gestionnaires pour les réguler, connaissance indispensable à la préservation de ces espaces qui revêtent une importance environnementale, sociale et économique capitale pour l’archipel des Comores et cela dans un contexte de changement climatique et d’élévation du niveau de la mer.

Le système-Plage insulaire

  Objet de la présente thèse, le système-Plage insulaire (James, 2000) (fig.1- 1) constitue un sous-ensemble du système-Littoral (Corlay, 1998) connu comme un ruban à géométrie variable et difficilement définissable ou délimitable. Il englobe une composante physique et biologique, formant un écosystème, et une composante humaine formant un socio-système. L’écosystème-Plage peut être caractérisé par une accumulation sédimentaire soumit aux forçages météo-marins (vagues, houles, courant de dérive littoral) et par les biocénoses qui lui sont associées et forment son environnement proche (récifs coralliens, mangroves, végétation des hauts de plage). Les forçages météo-marins modifient la répartition spatiale des sédiments composants la plage qui eux même dissipent l’énergie des vagues jusqu’à ce qu’un état d’équilibre s’établisse quand n’ayant plus d’énergie, le jet de rive perd toute capacité de transport. Le socio-système-Plage présente une grande complexité. Il inclut : a) une composante humaine (les acteurs du système Plage), assimilable à un ensemble d’individus formé des usagers de la plage et de la population riveraine et à un ensemble d’institutions composé d’ONG (locales, nationales et internationales) et des pouvoirs publics œuvrant de manière directe ou indirecte sur l’écosystème Plage ; b) une composante économique, assimilable à l’ensemble des activités monétaires ou vivrière ayant pour objet la plage ; c) une composante sociale formée de l’ensemble des représentations et perceptions des acteurs ; d) une composante réglementaire intégrant l’ensemble des règles administratives et de gouvernance présidant à l’accès, à l’usage et à la gestion des plages. La dynamique du socio-système-Plage sur l’écosystème-Plage produit un espace aménagé, un géo-système qui est caractérisé par des activités, des comportements, des représentations, des réglementations et des paysages représentatifs des rapports entre la nature et la société (David, 2005). Définir et délimiter le système-Plage dans un contexte d’interactions entre la nature et la société n’est pas un exercice facile. Selon Corlay (1995), il faut tenir compte à la fois « des notions de la géographie physique celle qui étudie un espace dont la spécificité résulte d’un fait de nature et de la géographie sociale celle qui vise à appréhender les interactions multiformes qui existent entre rapports sociaux et rapports spatiaux, en fixant comme postulat que les faits sociaux jouent un rôle essentiel dans la détermination des espaces géographiques ». Ces considérations physiques et humaines demeurent capitales sur les littoraux de petits espaces insulaires très peuplés.

Les usagers, leurs activités, représentations et perceptions

   Si dans les pays continentaux, les plages ont été pendant longtemps considérées comme des espaces répulsifs, dans les petites îles tropicales, elles restent des espaces propices à une occupation humaine du littoral (Lageiste et Rieucau, 2008). C’est ainsi que Dupon (1991) pense que « dire que la côte est la partie la plus importante d’une île est une vérité d’évidence ». En tant que zones d’atterrage des embarcations, les plages constituent très souvent les premiers espaces de contact entre l’Homme et les îles. L’étroitesse du territoire rend la proximité entre l’Homme et la plage presque inéluctable. La plage et ses écosystèmes associés que sont le récif corallien, la mangrove, les embouchures de rivière, et les cours d’eau en amont sont autant d’espace-ressources pour les populations insulaires (Mirault et David, 2009). Au cours des siècles, ce rôle n’a pas décliné, bien au contraire, avec l’héliotropisme et l’émergence de nouveaux usages récréatifs comme la baignade, les sports nautiques qui ont engendré de nouvelles activités économiques, rassemblées sous le vocable de tourisme balnéaire (Corlay, 1998). L’enracinement de ces différentes formes d’usages de la plage dans les sociétés insulaires dépend de leur évolution socio-économique et de leur niveau d’insularité qui influencent également les perceptions, les représentations des populations et les activités qu’elles exercent sur le littoral. Taglioni (2003) définit une gradation de l’insularité selon trois critères : leur développement, leur statut institutionnel et leur architecture géographique. Dans les îles classées comme relevant de l’hypo-insularité (îles-États développées où îles-territoires intégrés à une métropole industrialisée) ou de l’insularité (îles-États en développement, îles principales d’un archipel indépendant en développement, îles secondaires d’un archipel intégré à une métropole industrialisée), les usages récréatifs des plages sont plus affirmés que dans les îles figurant dans la catégorie de la sur-insularité (îles secondaires d’un archipel indépendant en développement) où l’économie traditionnelle de survie polarise encore les littoraux. Tel est le cas des Comores et de l’île d’Anjouan

L’analyse de l’érosion des plages

   L’analyse de l’érosion des plages a mobilisé trois méthodes complémentaires. Dans un premier temps, l’accent a été mis sur le suivi diachronique de l’érosion par comparaison des données cartographiques disponibles (cartes de l’IGN de 1950 mise à jour en 1995), de photographies aériennes de 1950 et 1969). Une acquisition d’images satellitaires récentes était aussi prévue. Très vite, il est apparu que la résolution au sol des documents photographiques et des images satellitaires SPOT était insuffisante pour caractériser les changements de la ligne de rivage intervenus durant les cinquante dernières années. Nous nous sommes donc focalisés sur des méthodes plus classiques : la détection visuelle des descripteurs ou des géo-indicateurs d’érosion des plages (cf. chapitre 3), le suivi diachronique des profils topographiques des plages à l’aide d’un appareil de type mire bipède souvent nommé « topomètre » par ses usagers (cf. chapitre 4). Ces deux méthodes se sont avérées adaptées au contexte de l’île d’Anjouan en raison de leur simplicité en termes d’application et de leur faible coût de mise en œuvre. Les objectifs de cette caractérisation du niveau d’érosion des plages sont les suivantes :
 le suivi des géo-indicateurs d’érosion permet d’apprécier l’état morpho-sédimentaire du paysage des plages face à l’érosion ;
 le suivi des profils topographiques permet d’améliorer et de comprendre le fonctionnement saisonnier, annuel, voire pluriannuels, des stocks sédimentaires des plages selon leur niveau d’exposition à l’énergie des forçages météo-marins ;
 la combinaison des informations recueillies à partir de ces deux outils permet d’apprécier la capacité de résilience des plages face à l’action des forçages météomarins et face aux différentes pressions anthropiques qui leur sont soumises.

Analyse du contexte de constructions des murs

   Un inventaire des murs existants a été réalisé lors de nos différentes missions. A partir de cet inventaire, une typologie des murs a été effectuée :
 murs soutenant les infrastructures routières littorales ;
 murs protégeant des villages contre les assauts de la mer ou de soutènement de falaise abrupte en voie d’érosion en contexte urbain.
Pour connaître les causes de la construction récente de ces murs, nous nous sommes entretenus avec des personnalités villageoises et des responsables d’associations qui sont ou ont été associés à la construction de ces ouvrages. L’objectif était d’avoir des informations sur le processus d’évolution du littoral aboutissant à la construction des murs et de connaître également les principaux financiers de ces ouvrages. Ces entretiens ont été suivis par un inventaire de la typologie des murs et de leur architecture.

Dénombrement et flux de fréquentation des plages

   L’analyse de la fréquentation des plages par le dénombrement des usagers des plages est un premier estimateur des pressions anthropiques auxquelles elles sont soumises. En général, cette fréquentation est plus importante à marée basse qu’à marée haute et, pour deux moments analogues du cycle de marée, le matin que l’après-midi. Sur les plages limitrophes des villages, plusieurs types de fréquentations sont observés :
 l’atterrage des embarcations de pêche qui, en l’absence de port à Anjouan, sont parquées sur les hauts de plage entre deux sorties,
 la pêche à pied utilisant des techniques diverses (lignes, épervier, piège à poisson, filets, etc.)
 l’achat de poissons auprès des pêcheurs embarqués au retour de leur sortie de pêche,
 le passage des paysans qui emprunte la plage comme sentier pour se rendre au champ ou dans un autre village.
 la baignade ou les jeux de plage, notamment le football, pratiqués par les jeunes des villages côtiers,
 le déversement d’ordures ménagères,
 l’extraction de sable.
Seuls les extracteurs de sable et les pêcheurs parquant leur pirogue peuvent être considérés comme des usagers réguliers de la plage. Le dénombrement des premiers s’est fait par comptage visuel du nombre de personnes présentes sur la plage en train d’exercer cette activité durant les heures des marées basses, moment le plus propice au ramassage du sable. Le dénombrement des pêcheurs s’est fait à partir du comptage des embarcations parquées sur les plages. On a distingué la pirogue traditionnelle à balancier de la barque plastique à moteurs dite « kwassa-kwassa », souvent utilisée pour le transport des migrants clandestins vers Mayotte. L’équipage de chaque embarcation est en moyenne de deux pêcheurs : l’effectif des pêcheurs a pu donc être estimé au double de celui des embarcations dénombrées.

Le suivi de l’évolution de la ligne de rivage vue du ciel et de l’espace

   La comparaison des cartes anciennes, des photographies aériennes et d’images satellitales récentes de très haute résolution à 5 ou 10 ans d’intervalle est généralement considérée comme une méthode efficace pour analyser l’érosion des plages sur le long terme, du fait de l’étendue de la zone couverte par les documents aéroportés (Robin, 2002). Dans le cas d’Anjouan, deux types de documents étaient disponibles :
– une carte de l’IGN (Institut Géographique National) de 1950 à l’échelle 1/50 000 numérisée et géoréférencée;
– deux campagnes de photographies aériennes de la même source datant de 1950 et de 1969.Il était prévu que des images satellitales soient acquises. L’examen de la base de données des images du satellite Spot a montré que la totalité des acquisitions récentes de très haute résolution présentait une forte nébulosité ; les rares images exploitables avaient une résolution au sol de 20 m, soit un pixel de 400 m2, ce qui est trop grossier pour suivre les déplacements du trait de côte à Anjouan. En l’absence d’images satellitales de qualité à très haute résolution, l’étude de la dynamique multitemporelle du trait de côte de 1950 à nos jours n’a pu être entreprise et il a été décidé de se focaliser sur les observations de terrain pour étudier la dynamique régressive des plages d’Anjouan. Il convient de souligner que si la télédétection satellitale et les données aéroportées sont couramment mobilisées pour le suivi diachronique de l’érosion des rivages sur de grandes étendues de littoraux continentaux, l’exercice est souvent plus difficile pour les petites îles, notamment en ce qui concerne les plages. Comme le souligne Leatherman (2000, p. 229) pour les îles du Pacifique : « les études concernant l’érosion des plages sur les îles tropicales sont souvent problématiques en raison du manque de données quantitatives : les cartes historiques présentent une échelle trop petite pour être utilisées dans l’étude de la modification du trait de côte, il va de même pour les photographies aériennes, d’autant que la réflectance du sable blanc carbonaté pose problème pour utiliser la ligne de rivage comme indicateur du trait de côte. Bien que les cyclones puissent engendrer des changements majeurs des dimensions des plages de la ceinture cyclonique, les changements sur le long terme sont souvent réduits avec moins d’un pied d’érosion par an ». Nous en étions conscients en lançant cette opération de suivi de l’évolution du trait de côte vue du ciel et de l’espace, mais les résultats encourageants obtenus à la Réunion dans le cadre du programme AGIL (Aide à la gestion intégrée des littoraux) sur le littoral de la ville du Port (David, 2006) nous avait laissé espérer une conclusion positive. Cette dernière peut être confirmée par le SOERE « trait de côte », un programme de suivi de l’érosion côtière mis en place depuis 2011 sur cette même île. Au delà des problèmes de compatibilité scalaire entre les déplacements du trait de côte et les outils utilisés pour observer ce phénomène, cet échec de la mobilisation de l’image satellitale pour l’étude de l’érosion des plages révèle l’importance sous estimée de l’accès à la donnée. Dans le cas de La Réunion, le problème est résolu depuis plus de dix ans avec la mise en œuvre par le CNES (Centre National d’Etude Spatiale) du programme Kalidéos qui met à disposition du public scientifique les images concernant l’île (David et al., 2009). En revanche, la situation est bien différente pour les Comores, les utilisateurs potentiels étant peu nombreux, peu d’images sont acquises sur l’archipel. La mise en place d’une station de réception satellitale à la Réunion devrait lever cette contrainte. L’étude que nous envisagions dans le cadre de cette thèse devrait donc pouvoir être mise en œuvre dans les années qui viennent, d’autant que de nouveaux satellites, comme Pleiades, présentant une résolution au sol inférieure au mètre en mode panchromatique sont désormais en opération

La notion de géo-indicateurs

   Toute plage en dynamique régressive présente des caractéristiques morphologiques, sédimentologiques et biocénotiques qui la distinguent des plages en équilibre et qui peuvent être appréhendées de manière visuelle par une observation méticuleuse, ce que Meur-Ferrec (2006) appelle « le bon sens » du terrain. Il est possible de normaliser et de synthétiser ces observations de terrain en utilisant des descripteurs ou géoindicateurs que l’Union Internationale des Sciences Géologiques (UISG) définit comme un processus géologique qui varie considérablement au cours d’une période d’au moins 100 ans et qui fournit des informations utiles pour l’évaluation de l’environnement22 (Bush et al.,1999). Pour le cas d’une plage, seront considérés comme géo-indicateurs d’érosion toute modification du paysage de la plage suite à une perturbation importante de son fonctionnement naturel. Les géo-indicateurs d’érosion s’inscrivent ainsi d’une façon pérenne sur les différentes sections de la plage perturbée. Ils ne peuvent disparaitre qu’après une intervention de bonne gestion de la plage (rechargement en sable, reboisement et implantation de ganivelles) consistant à rétablir l’équilibre rompu. De ce fait, ils doivent être différenciés des changements morphologiques journaliers et saisonniers observables en temps normal lorsque la plage est soumise à des alternances périodiques d’érosion et d’engraissement dans le cadre de son fonctionnement naturel. En revanche, lorsqu’elle est soumise à un aléa naturel de grande intensité (cyclone, tsunami), ou à un aléa anthropique de plus faible intensité mais très fréquent (extraction du sable de plage), voire à un aléa permanent comme un aménagement littoral (urbanisation, mur, route, aéroport, port etc.), la plage peut connaître une déstabilisation de son fonctionnement, génératrice d’une érosion qui va modifier sur le long terme, au minimum une dizaine d’années, voire de manière permanente, son paysage. Cette érosion s’inscrit sur la plage par plusieurs géo-indicateurs dont l’ensemble forme ce qui pourrait être qualifié de « paysage de l’érosion des plages », notion qui va maintenant être précisée.

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Table des matières

Introduction générale
PREMIERE PARTIE  La dynamique paysagère et morphosédimentaire  du littoral
Introduction
Chapitre 1-Les interactions nature/société, une problématique au cœur de l’avenir des littoraux des Comores et d’Anjouan 
1. La nécessité d’une approche systémique
2. Le protocole de recherche
3. Les sites d’étude
Chapitre 2- Les cadres géographique, géomorphologique et climatique du littoral de l’ile d’Anjouan
1. Disposition et structure générale de l’archipel des Comores
2. Les vecteurs naturels régionaux des dynamiques côtières
3. Les grands traits de l’évolution du relief de l’île d’Anjouan et de son littoral
4. Les paysages sensibles du littoraL
Chapitre 3-La dynamique paysagère des plages : du satellite aux géo-indicateurs
1. Quelle mesure des dynamiques paysagères des plages ?
2. Un paysage côtier très marqué par l’érosion
3. Les différentes figures de l’érosion des plages
Chapitre 4-L’évolution morpho-sédimentaire des plages 
1. La méthodologie du suivi des profils topographiques des plages
2. Morphotypes des plages
3. Les apports des variations des morphotypes
DEUXIEME PARTIE Les mécanismes de la fragilisation du littoral 
Introduction
Chapitre 5 – Occupation et pression foncière sur le littoral ouvert sur des plages
1. Les facteurs et formes d’occupation du littoral
2. Pressions anthropique et foncière sur une frange côtière étriquée
3. Des insuffisances en termes de gouvernance socio-économique et environnementale qui impactent le littoral
Chapitre 6 – Les extractions sur les stocks sédimentaires des plages 
1. Des volumes importants de matériaux extraits du littoral
2. La spatialisation des extractions sédimentaires
3. Les effets des extractions des sédiments sur le trait de côte
Chapitre 7-Les impacts de la fragilisation du littoral
1. Les impacts de l’érosion au niveau économique
2. Les impacts sociaux
3. Les impacts au niveau de la faune et de la flore côtières
Chapitre 8- Quand la protection du littoral tend à le fragiliser, la construction des murs en question
1. Les types d’ouvrage de protection contre l’érosion
2. La politique de gestion de l’érosion côtière : jeux et enjeux des autorités locales et de la communauté internationale
3. L’appréciation des coûts financiers réels des ouvrages de protection du littoral
4. Les effets des ouvrages sur le littoral
5. Les méthodes informelles utilisées pour lutter contre l’érosion des plages
6. Les études des cas des digues sur le littoral
7 . Quelques initiatives de défenses douces
TROISIEME PARTIE  Pratiques et perceptions des usagers du littoral 
Introduction
Chapitre 9 : Acteurs et pratique de l’extraction des matériaux sur le littoral 
1. Les incertitudes sur l’effectif des extracteurs
2. Les acteurs et leurs degrés d’implication dans l’extraction des matériaux
3. Les acteurs tertiaires
4. Pratique et effort de l’extraction des matériaux des plages
5. Le circuit de commercialisation des matériaux des plages
Chapitre 10: Pratique et acteurs des dépôts des macro-déchets sur les plages 
1. Les acteurs de la pollution du littoral
2. La pratique des dépôts des macro-déchets sur les plages
3.La spatialisation de la pollution sur le littoral
4. La lutte contre les macro-déchets sur les plages une équation difficile à résoudre
Chapitre 11 : La co-construction des solutions, pour préserver le littoral 
1.Les différentes perceptions des usagers sur l’état de l’environnement littoral
2. La lutte contre les usages destructeurs de l’écosystème-Plage
3. Quel recourt technique pour protéger les plages
4. Une réconciliation entre la population et le littoral
5. Une révision des rôles des différents gestionnaires dans la politique de gestion du littoral et des plages
Conclusion générale

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