Les liens entre ressources naturelles et croissance économique

Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme de licence en sciences économiques
Option : Affaires publiques

Définition des ressources naturelles

Les ressources naturelles ou actives naturels désignent l’ensemble des biens qui ne sont pas productibles par l’homme. Ces ressources font, habituellement, l’objet d’une double décomposition : En ressources épuisables, d’une part, dont le stock se trouve dans la terre et en ressources renouvelables qui sont régénérées sur un horizon économiquement significatif, grâce à leur inscription biophysique et donc indépendamment de toute intervention humaine.
Et d’autre part en ressources marchandes et en ressources libres. Ces dernières sont des ressources gratuites que l’on utilise sans se soucier qu’elles soient rares ou non du point de vue écologique.
Les « effets externes » ou externalités qui désignent des interdépendances entre les agents économiques affectant les fonctions objectives respectives, sans être régulée par l’échange volontaire dans lequel un bien n’est cédé qu’en contrepartie d’un paiement réputé représenter sa valeur.
Les « biens collectifs » qui désignent des biens pour lesquels la consommation n’est pas exclusive, ou sur lesquels on constate une impossibilité théorique ou contingente de définir les droits d’usage exclusifs.
En fait, il semble que ce sont les théories classiques de la production qui ont fourni les fondements essentiels de la théorie des ressources naturelles.

Les ressources naturelles chez les classiques

Pour les classiques, si les ressources naturelles continuent bien à jouer un rôle central dans la production, seules les ressources naturelles marchandes, c’est à dire les ressources épuisables (énergie, fossiles et matières premières) ainsi que la terre sont objet de la science économique.
Ils considèrent que les ressources naturelles ont un rôle moteur, tant dans l’industrie que dans l’agriculture. La production est en fait appréhendée comme une séquence d’activités d’extraction de matières ou de denrées agricoles et de transformation de celle-ci en objets d’usage.
Toutefois, la multiplication des produits et le développement des marchés ont poussé les classiques à adopter une véritable théorie de la valeur. Les valeurs d’échange des ressources naturelles non reproductibles et indisponibles en abondance sont donc nulles. Un grand nombre d’entre elles se trouvent alors exclues du champ économique, et constituent ce que l’on appelle les biens libres.
Les classiques ont fait la distinction entre ce qui appartient à la nature et ce qui revient à l’économique. Néanmoins, les deux ensembles n’en deviennent pas pour autant indépendants puisque le premier alimente le second, et que certains éléments leur sont communs. En effet, certaines ressources naturelles, de par leur rareté, deviennent appropriables et transitent alors par le marché. Elles sont donc dotées d’une valeur d’échange et sont de ce fait considérées en tant que biens économiques.

Les ressources naturelles chez les néoclassiques

Les néoclassiques considèrent que le concept d’utilité est rapproché de rareté donc de la limitation en quantité. D’où la notion de triple exigence qui stipule que les choses utiles limitées en quantité sont tout d’abord appropriables, valables et échangeables et enfin industriellement productibles et multipliables.
L’analyse néoclassique rejoint les conclusions des classiques sur le point que des biens qui existent en abondance comme la plupart des ressources naturelles n’est pas un bien économique. Donc, ils ne sont pas objet de l’économie. Et s’en éloigne lorsqu’elle ne privilégie plus les ressources naturelles marchandes.
Les premiers néoclassiques considèrent que la théorie de la production ne constitue plus un thème central comme dans l’univers classique mais un simple prolongement de la théorie de l’échange. Le résultat des différentes approches a été l’élimination naturelle des ressources naturelles marchandes autres que la terre au sein de la théorie néoclassique de la production. Celles-ci se sont ainsi trouvées réduites à un modèle de production obtenu à partir des seuls facteurs : capital, travail et provisoirement la terre.

Concept de bases sur la croissance économique

Le dictionnaire d’économie et sciences sociales définit la croissance économique comme « l’augmentation soutenue pendant une longue période, de la production d’un pays » 8. Selon François Perroux9, la croissance est l’accroissement d’une unité économique réalisé dans les changements de structure et éventuellement de systèmes, accompagnés de progrès économiques variables. C’est un concept quantitatif et unidimensionnel. Elle dépend à la fois de l’augmentation des quantités de facteurs de productions utilisés dans le processus productif mais aussi de l’amélioration de techniques permettant de produire plus de biens et de services avec les mêmes quantités de facteurs de production.
C’est un mouvement ascendant sur longue période de la production des biens et services soutenue par un accroissement des facteurs de cette production et par un accroissement de leur efficience.
Il est alors capital de distinguer la croissance économique d’abord de l’expansion économique qui est une hausse temporelle des grandeurs économique (production, investissement, consommation, …) en court terme ensuite du progrès économique qui se présente lorsqu’on assiste à une satisfaction de besoin de la population dans son ensemble et où on assiste également à une amélioration des indicateurs sociaux et sanitaire la réduction des inégalités et de la réduction des coûts de la croissance économique et enfin il convient également de le distinguer du développement économique qui désigne l’ensemble des transformations des structures techniques, mental et institutionnel qui permettent l’apparition ou la prolongation de la croissance économique.

Les facteurs déterminants de la croissance

Le travail, le capital et le progrès technique sont les facteurs déterminants qui déterminent le niveau de la croissance.
La qualité du travail est mesurée par la qualification de la main d’œuvre, l’amélioration de l’éducation et des conditions sanitaire, accroitre la productivité, de participation par conséquent agit favorablement sur la croissance économique.
Le capital comprend le capital technique, les biens de production, les équipements, les machines, … ; c’est la somme des moyens de production ou l’investissement. L’augmentation du capital est expliquée par l’augmentation de la production et ce qui entraine la croissance économique.
Le progrès technique est l’innovation des nouvelles connaissances techniques qui modifie les processus productifs (une nouvelle manière de production ; aussi conduit-il à un accroissement de la production en laissant inchangé les quantités de facteur de production).

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : ANALYSE THEORIQUE DE L’EXPLOITATION DES RESSOURCES NATURELLES ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE
Chapitre 1 : Généralité sur les ressources naturelles et croissance économique
Chapitre 2 : les liens entre ressources naturelles et croissance économique
PARTIE 2 : ANALYSE DU CAS
Chapitre 1 : L’exploitation des ressources naturelles et l’économie
Chapitre 2 : L’exploitation des ressources naturelles et la croissance économique
CONCLUSION

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