Les interprétations possibles de ces différences entre femmes et hommes

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Les prérequis autres que scolaires pour prétendre à l’enseignement

Des compétences physiques et pédagogiques acquises avant la formation initiale

Quelles sont-elles chez les hommes ?

Un minimum de patrimoine culturel (général et physique) était nécessaire pour avoir une chance d’enseigner l’éducation physique. Si nous nous référons aux enseignants de notre corpus, et si le niveau scolaire permet le premier tri, vient ensuite le niveau sportif. Avant l’arrêté de 1968, des examens avec des épreuves écrites et physiques donnaient accès à la formation des professeurs d’EPS, et ce pour chaque centre de formation. Cela permettait alors de sélectionner les candidats. Avec la suppression de ces examens, une nouvelle forme de sélection devait être élaborée. C’est à travers les critères choisis dans la constitution du dossier (pour l’entrée en formation des professeurs) qu’elle perdure et permet de distinguer le profil recherché. Avant l’universitarisation, des compétences autres que scolaires devaient être acquises en amont pour faire partie de l’élite1 des enseignants d’EPS (les professeurs). C’est ce que laissent à penser les critères qui constituent le dossier d’entrée en formation tels que la participation à l’association sportive, les expériences pédagogiques, l’appréciation du professeur d’EPS. L’étude de la trajectoire scolaire et sportive de nos témoins abonde en ce sens
Michel dont le papa était enseignant d’EPS, a beaucoup fait de sport (natation, athlétisme, handball, voile) aussi bien au niveau scolaire qu’au niveau fédéral, dans le civil comme il dit.
« Et après j’ai été champion de Madagascar à l’OSSUM, à l’époque ça s’appelait OSSUM à Madagascar. Euh Organisation du sport scolaire et universitaire Malgache. (…) 66, 67, j’étais champion de Madagascar poids junior. (…) Et j’ai été champion de Madagascar en OSSUM et en civil, en 110m haies.»1
Tout comme Michel, Denis remplit les prérequis attendus dans le dossier d’inscription, en ayant lui aussi des titres sportifs.
« Parallèlement à ça [il était au lycée technique] je faisais de l’athlétisme surtout là. Et puis (…) j’avais un bon niveau et c’est pas pour me (…). J’étais le (…) meilleur de l’Oyonnais quoi ! (…) de la région quoi hein! À l’époque je courais sur euh 800 m. (…) comme j’étais un fou de (…), je touchais à tout donc je faisais, je me suis mis à faire du décathlon. Si bien qu’en, en 70 j’ai fait les championnats de France de décathlon. La (…) même année en 1970, (…) j’ai fait les championnats de France cross, cross, en FFA fédération française. (…) La même année ! Le cross était au mois de décembre janvier (…). Et au mois de juillet j’étais à Saint Denis [en Seine-Saint-Denis] là-bas au championnat de France de décathlon. En junior. (…) J’ai fait 5ème junior français, en décathlon. (…) J’ai fait plus de 6000 points si ça te dit quelque chose. Voilà. (…) En cross ben oh ! J’étais un peu plus loin. J’étais dans les centièmes par-là, 100, 150 peut-être mais bon c’était autre chose quoi hein. »2
En plus d’avoir un très bon niveau fédéral, il a été couronné au niveau scolaire alors qu’il était en pension au collège.
« Si si en pension (…) Donc ça s’appelait l’UGSEL à l’époque, ça ça s’appelle toujours l’UGSEL3 je pense, non ? (…) J’étais champion de France UNSS de 600 m, en minime. »4
Lorsqu’il est demandé à Michel et Denis de nous parler des prérequis pour être reçu à la formation des professeurs d’EPS, un dossier succinct est évoqué. Ils ont tous deux obtenu le baccalauréat, condition nécessaire pour entrer en formation initiale au professorat. Comme l’indique Michel qui n’ayant pas eu son bac en 1967, le réussit en 1968.

Quelles sont les compétences requises chez les femmes ?

Nos témoins femmes formées avant l’universitarisation n’ont pas le même niveau scolaire, l’une est bachelière, l’autre ne l’est pas. Pour autant, elles se destinent à l’enseignement de l’EPS, et toutes deux devront faire montre d’un niveau physique ou sportif pour entrer en formation.
Annie, qui se destine au professorat d’EPS nous fait part des exigences pour entrer en formation. « Alors (…) ça se faisait essentiellement, sur dossier, et, par rapport aux résultats du bac en EPS. Alors au bac en EPS t’avais, natation. Gym, athlé. (…)
c’était, c’est des épreuves ponctuelles (…) qu’on passait à la fin de l’année. Donc (…) c’était ça, natation athlé et gym. Oui que je ne dise pas de bêtises, il faut que je demande à mon mari tout ça. Et donc les candidats lambda, choisissaient deux activités sur trois. (…) Et nous, parce que, on présentait, on demandait l’entrée en classe (…) préparatoire. Du coup on nous faisait passer la troisième activité. Obligatoirement. C’était ces résultats-là (…) qui étaient envoyés sur le plan physique. Et sinon c’était l’obtention du bac. Avec les notes du bac. Et puis, bon les appréciations des profs de gym bien sûr, (…) quelques appréciations (…) prof de gym, essentiellement (…) Alors le dossier ben partait dans la classe préparatoire qu’on avait demandée ! »1
Il est attendu de ces futures enseignantes qu’elles soient plus sportives ou tout au moins aient un bagage plus important que la moyenne. Si elle commence dès la sixième le volley-ball, il n’est pas fortuit qu’à partir de la seconde, elle pratique la gymnastique, en vue de la formation au professorat d’EPS. Elle s’organise pour acquérir les clés, les codes de ce groupe.
« Euh au niveau sportif ! (…) sachant que, justement parce que dans l’idée d’ faire le professorat d’éducation physique. En seconde, j’ai également rajouté la gymnastique. En A.S. Donc je pratiquais deux activités »2.
Elle a eu un titre de championne scolaire :
« Alors le championnat de France, oui, on est allé. J’étais moi encore en première. Et puis, j’avais avec moi des filles qui étaient un peu f’, enfin l’équipe véritablement, hein parce que moi passeuse, euh de ma taille [Annie mesure 152,5 cm], de ma taille bon ben c’est vrai qu’en fin de lycée (…) à part d’être une passeuse, j’avais pas, (…) un peu plus limitée, il faut le reconnaître. Et donc j’étais avec (…) quand moi j’étais en première (…) les filles étaient en terminale. Donc c’était une équipe qui se tenait, et c’est, grâce à elles entre autres, qu’on est allé au championnat de France. » 3
Elle n’a pas eu de pratique de club avant de devenir étudiante car ses parents ayant une maison secondaire, ils partaient tous les week-ends. Elle ne pouvait donc participer aux compétitions.
« Parce que, ils habitaient à Paris. Et donc ils s’étaient, ils avaient acheté une petite résidence secondaire ! Une grange ! À retaper, parce que il y avait peu de moyens financiers. (…) . Et jusque très tard euh ils m’ont presque imposé d’y aller, donc euh ne m’ont pas laissé euh pratiquer en club. »1
Si nous comparons, son niveau sportif à celui de nos témoins hommes qui eux aussi postulent à la formation de professeur d’EPS, il est moins élevé. Mais rappelons que dans les années 1960-1970, la pratique sportive féminine n’était pas si courante et ne touchait que 22% des femmes2. Tout comme nos témoins hommes, elle répondait au critère d’expérience pédagogique antérieure, en étant elle aussi colon puis monitrice de colonie. Elle a été monitrice durant quatre ans, de 1968 à 1972. Là encore, elle a commencé avant d’avoir son baccalauréat en 1969.
« Et dès l’âge de six ans, j’allais en colonie de vacances. Et j’étais toujours (…) partante pour et tout et tout (…) Alors j’ai été en colo, oui jusqu’à oui 12-13 ans. (…) Ah non jusqu’à 18 ans ! (…) Parce que à 18 ans, je suis devenue monitrice de ski. (…) Je me faisais quand même connaître (elle esquisse un sourire), faut reconnaître que j’étais tellement active que. Donc quand je suis arrivée (…) à 18 ans, quoi, le directeur de colo, que je connaissais très bien, j’avais fait plusieurs camps avec lui et tout ça, oh je lui dis
– Bah mince c’est la dernière année, fait suer etc.
Eh ben il me dit :
– tu, tu veux que je te prenne l’année prochaine ? Tu veux être monitrice de ski ? Je te prends l’année prochaine si tu veux.
– Oh ben oui ok.
Me voilà repartie comme monitrice dans les colos Air France. (…) J’avais pas assez de diplôme pour être monitrice de ski. C’était dans des colos hein ! »3
L’arrêté du 6 février 19684 corrobore ses propos. Ce dossier devait être constitué des résultats obtenus en éducation physique en classe de seconde, première et terminale. Étaient retenues les performances réalisées, la participation à l’association sportive, les expériences pédagogiques, l’appréciation du professeur d’EPS et l’avis du professeur principal. Il n’y a pas trace d’un contenu de dossier différent selon le sexe.

Ces compétences acquises précédemment se retrouvent-elle dans l’exercice du métier de professeur ?

En nous appuyant encore sur les travaux de Christelle Marsault à propos des compétences professionnelles, nous pensons que ces compétences (physiques et ou sportives, pédagogiques) servent «à l’entrée dans la profession, (…) d’instrument de reproduction» 2 de ces agents. Elles ne sont pas neutres dans l’exercice du métier. Les compétences acquises avant la formation initiale constituent une matrice que les enseignants font évoluer au gré de leurs expériences personnelles et formation professionnelle pour répondre aux enjeux de leur métier, de la discipline. Elles peuvent faciliter l’exercice du métier d’enseignant dans les premières années, mais aussi orienter certains choix professionnels.

Des compétences physiques

Comme nous l’avons vu précédemment, un bon niveau physique était exigé pour qui voulait devenir professeur d’EPS. Les titres fédéraux semblaient être valorisés dans une France où le sport, sous l’impulsion en EPS de Maurice Herzog, était synonyme de performance et de modernité en opposition à la « gymnastique de grand-père »1 dont il fallait revoir les méthodes traditionnelles et qui ne répondaient pas à la vie moderne selon Jacques de Rette. Charles de Gaulle déclare au retour des jeux olympiques de Rome « Si la France brille à l’étranger par ses penseurs, ses savants, ses artistes, elle doit aussi rayonner par ses sportifs. Un pays doit être grand par la qualité de sa jeunesse et on ne saurait concevoir cette jeunesse sans un idéal sportif »2. Les résultats français en 1960 sont à l’origine du grand plan national d’éducation au sport et d’équipements. Comme le titre l’Express « Pour l’État français les Jeux olympiques sont aussi politiques ». Le sport dans la politique gaullienne3 permet de sélectionner sur une base démocratique (introduction du sport à l’école, en éducation physique) l’élite française. Les postulants au professorat d’EPS font partie de cette hiérarchie, et contribuent à former des sportifs qui pourront défendre les couleurs de la France aux jeux olympiques. Ils ont à charge aussi de véhiculer l’esprit sportif et les valeurs (supposées) du sport qui sont promus par cette politique4.
Les professeurs d’éducation physique doivent incarner ce modèle à reproduire afin de former la jeunesse, « un citoyen sportif »5, une élite capable de représenter la France, quel que soit le domaine, en référence à la déclaration de Charles de Gaulle. Rappelons que nos témoins nés dans les années 1950, sont des agents du ministère de la jeunesse et des sports lorsqu’ils débutent leur carrière. Le récit de vie de Michel montre à quel point la vie professionnelle d’un enseignant d’EPS peut être singulière, mais aussi comment des compétences acquises en amont de la formation influence un parcours de vie professionnelle. Au cours de sa carrière, il sera amené à former si ce n’est une élite, du moins des cadres, dans les anciennes colonies françaises, en Algérie :
« Pour moi, ça a été un peu particulier, dans la mesure où ma carrière a été, je suis passé de l’enseignement (…) en collège ou en lycée, je suis passé à (…) fac, quoi ! Enfin à l’enseignement en centre universitaire en Algérie. (…) Où là c’était vraiment du sportif. J’étais chargé de la natation, centre universitaire, je devais faire progresser les élèves pour qu’ils aient un bagage technique en natation. Et (…) pour certains les présenter au championnat de natation en Algérie ».1
Ou en Côte d’Ivoire :
« y a un gars (…) au ministère, je sais plus qui c’était qui me propose un poste à Abidjan (…) comme spécialiste natation à l’INJS à Abidjan, l’institut national de la jeunesse où ils formaient des profs et des maîtres »2

Des compétences pédagogiques acquises avant la formation initiale.

Par compétence pédagogique nous entendons, au sens donné par Jean-Michel Chapoulié1 toutes les attitudes, connaissances, savoirs-faire et techniques qui permettent à un individu (ici un futur enseignant) de transmettre un (des) objet (s) à un autre (l’élève, l’apprenant) dans une situation particulière (ou choisie). Il n’est pas anodin, dans la constitution du dossier pour l’entrée à la formation de professeur d’EPS à la fin des années 1960, début des années 1970, que soit demandé aux candidats de faire apparaître leur(s) expérience(s) pédagogique(s). Il s’agit de sélectionner les candidats qui disposent d’ores et déjà, d’une connaissance du métier d’animateur et/ou d’éducateur2. C’est l’une des facettes du métier d’enseignant d’EPS dans les années 1970. Les futurs professeurs d’EPS que sont nos témoins, ont tous été moniteurs de colonie de vacances. Ils ont de ce fait été en relation avec des enfants, et appris à s’occuper d’un groupe, à le gérer, à l’animer.
Denis en est une illustration, après avoir été homme de peine (mettre la table, faire la vaisselle, les tâches ménagères…) a passé un diplôme de moniteur de colonie. « Ouais (…) après homme de peine après j’ai fait (…) moniteur. J’étais moniteur (…) j’étais employé en tant que moniteur mais après j’ai passé mon (…) diplôme de moniteur. J’ai fait un stage, j’étais à Saint Germain. (…) je devais avoir dans les (…) 18 ans (…). En 70 par-là ouais. L’année du bac, (…) ou p’t être avant même. (…) Le diplôme de comment on appelle ça maintenant (…) ch’ais pas s’il y a un équivalent. Moniteur de colonie de vacances, quoi. (…) Mais c’est c’était un stage d’une semaine (…). Ça se faisait à Saint-Germain-au-Main au Mont-d’or. Au (…) nord de Lyon-là. Oh je me rappelle pas (…), en détail hein. C’était une semaine on avait une formation machin, puis on sortait tous avec le truc quoi, voilà. (…) Et après j’ai bossé encore quelques années là-d’ans quoi (…). Voilà donc je faisais un mois colo … »3.

L’itinéraire de formation vers le métier d’enseignant d’EPS pour les bacheliers

À partir du milieu des années 1970, avec la mise en place du DEUG en 1975 puis de la licence STAPS en 1977, les UEREPS seront les seules structures de formation habilitées à délivrer une certification. Le niveau scolaire requis minimum pour entrer en formation d’enseignant d’EPS devient le baccalauréat. Comme l’écrit.
Stephan Mierzewjeski1, les CREPS (qui formaient à l’enseignement des personnes possédant aussi bien le baccalauréat que celles ne le possédant pas) seront petit à petit dépossédés de toute mission de formation d’enseignants d’EPS. Selon les statistiques2 de l’Éducation Nationale, le taux de lauréats à ce premier diplôme universitaire est en moyenne de 64% jusque 1988, date à laquelle, il dépasse les 70%. Néanmoins, nous l’évoquerons ultérieurement, il y a une exception à celle de pouvoir prétendre à l’enseignement sans les diplômes requis, notamment lorsqu’on est une femme.

Les prérequis pour enseigner en tant que femme

La formation des enseignants d’EPS s’universitarise à la même époque où l’organisation de l’École se modifie. La mixité devient obligatoire de l’école à l’université avec la loi « Haby » du 11 juillet 1975, mais il faut attendre le décret d’application pour qu’elle soit progressivement appliquée. Et pourtant en EPS subsiste deux concours, l’un pour les jeunes filles, l’autre pour les jeunes gens. Il faut attendre l’arrêté du 10 septembre 1987 pour que le concours du CAPEPS devienne unique. Il sera mis en application pour la session de 1989. Se demander alors s’il ne subsiste pas une différence de prérequis pour les femmes nous apparait légitime. L’existence de concours distincts peut laisser supposer une différence jusqu’à cette date au moins. Dans sa thèse, Loïc Szerdahelyi nous rappelle que l’enseignement pour les jeunes filles a été obligatoire seulement deux ans après celle des jeunes gens à la fin du XIXe siècle (1882), et qu’il a été difficile de trouver du personnel féminin pour faire cours, eu égard à un manque de personnel formé. Irène Popard a été la première femme diplômée3 en éducation physique en 1914. De plus, il montre que l’image stéréotypée de « la femme », « mère, épouse, gardienne » du foyer est tenace notamment dans le champ de l’enseignement. Dans son chapitre sur les parcours familiaux, et plus particulièrement pour les couples enseignants, les divers exemples qu’expose Loïc Szerdahelyi montrent que « le rapport de force reste largement visible dans le cadre de l’enseignement de l’EPS où l’homme, en cas de choix, doit demeurer celui qui guide les décisions du foyer »4. Il évoque ainsi le couple qu’Yvonne de Rette formait avec son mari, Jacques, qui choisit de le suivre lors de sa première mutation5. Notons que tous les deux, ont été des figures au sein de la discipline. À niveau de formation égale, il semblerait que la femme soit destinée à une fonction première, celle de veiller à son foyer. Par ailleurs, Loïc Szerdahelyi indique « qu’à la division des femmes et des hommes dans l’enseignement, au désavantage des unes pour le bénéfice des autres, [cela l’est] plus encore en matière d’éducation physique »1. Néanmoins, une exception est faite (pour un temps)2 pour une fois à l’avantage des femmes. Elle concerne la dispense de diplôme pour se présenter à un concours de la fonction publique, la condition étant qu’elles aient au moins trois enfants3. Ainsi à l’IUFM de Versailles (premier IUFM d’une de nos témoins) pour le dossier de candidature année 1995-19964, les « mères de famille de trois enfants » devaient fournir une fiche familiale d’état civil. Dans la fiche de renseignement pour l’admission en première année d’IUFM5, dans le cadre relatif aux diplômes obtenus face à la ligne « dispense », il y a deux cases à cocher : mère de trois enfants et sportif de haut niveau. Nos témoins femmes n’étaient pas dans ce cas, mais preuve est faite qu’il était possible de passer le concours sans diplôme.
Anne-Laure et Juliette, ont chacune obtenu un baccalauréat général. Anne-Laure a doublé sa classe de troisième, a échoué aux concours d’entrée en formation 6 et de sortie ou autrement dit la certification du professorat d’EPS avant de l’obtenir en 1996.
« Donc (…) j’ai fait mes études à Sartrouville, puis à Saint-Germain j’ai eu le bac. Après je suis partie une année de psycho, parce que je n’ai pas eu le concours d’entrée à la fac. De là je suis allée à la fac à Nanterre, où j’ai fait quatre ans. (…) Là, je n’ai pas eu le concours donc j’suis partie une année à Bordeaux. Et en 96, j’ai eu le concours (…) de prof d’EPS » 7 (…) « Sachant que j’ai redoublé une fois ma troisième ».8

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Table des matières

EN INTRODUCTION
Le cheminement aboutissant à cette recherche
PREMIERE PARTIE
1 DES CONCEPTS A LA DEMARCHE OU ANCRAGE SCIENTIFIQUE DE LA RECHERCHE
2 LES LIMITES DES SOURCES ORALES
3 LE CORPUS CHOISI ET LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE
3.1 La conduite de la recherche
3.2 Les éléments qui composent notre corpus
DEUXIEME PARTIE : LES RESULTATS
4 AVANT L’UNIVERSITARISATION
4.1 Les prérequis scolaires pour prétendre à l’enseignement
4.1.1 L’itinéraire de formation vers le métier d’enseignant d’EPS pour les bacheliers
4.1.1.1 Les prérequis pour enseigner, en tant qu’homme
4.1.1.2 Les prérequis pour enseigner en tant que femme
4.1.2 L’itinéraire de formation vers le métier d’enseignant d’EPS pour les non-bacheliers
4.2 Les prérequis autres que scolaires pour prétendre à l’enseignement
4.2.1 Des compétences physiques et pédagogiques acquises avant la formation initiale
4.2.1.1 Quelles sont-elles chez les hommes ?
4.2.1.2 Quelles sont les compétences requises chez les femmes ?
4.3 Ces compétences acquises précédemment se retrouvent-elle dans l’exercice du métier de professeur ?
4.3.1 Des compétences physiques
4.3.2 Des compétences pédagogiques acquises avant la formation initiale.
4.4 Quelles compétences acquises par les maîtres d’EPS avant la formation initiale, peuvent se retrouver dans le métier ?
5 APRES L’UNIVERSITARISATION
5.1 L’itinéraire de formation vers le métier d’enseignant d’EPS pour les bacheliers
5.1.1 Les prérequis pour enseigner en tant que femme
5.1.2 Les prérequis pour enseigner en tant qu’homme
5.1.3 Des compétences physiques ou sportives acquises avant la formation initiale
5.1.3.1 Quelles sont-elles chez les hommes ?
5.1.3.2 Quelles sont les compétences requises pour les femmes ?
5.2 Ces compétences acquises antérieurement sont-elles réinvesties dans le métier de professeur ?
5.2.1 Un certain niveau de compétences physiques pour le métier.
5.2.2 Des compétences pédagogiques acquises avant la formation initiale.
6 DES DIFFERENCES MAIS AUSSI DES SIMILITUDES DANS LE PARCOURS POUR DEVENIR ENSEIGNANT D’EPS, AVANT ET APRES L’UNIVERSITARISATION
6.1 Les prérequis scolaires pour prétendre à l’enseignement.
6.1.1 Qu’en est-il des compétences physiques acquises avant la formation initiale ?
6.1.2 Et en ce qui concerne les compétences pédagogiques acquises avant la formation initiale ?
7 UNE VOCATION PRECOCE OU UNE OPPORTUNITE ?
7.1 Le rôle de l’environnement familial.
7.1.1 Un métier souvent méconnu par la famille.
7.1.2 Ou un métier (re)connu par la famille ?
7.2 L’environnement autre que celui de la famille
7.2.1 L’institution scolaire comme vecteur d’orientation
7.2.2 L’enseignant (d’EPS) comme agent d’orientation privilégié
7.2.2.1 Pour les enseignants issus d’un autre milieu que celui de l’enseignement
7.2.2.2 Pour les enseignants issus du milieu de l’enseignement
7.2.3 Conclusion
8 LES CONTENUS DE LA FORMATION INITIALE
8.1 Avant l’universitarisation, différentes formations et de multiples structures sont à l’oeuvre
8.1.1 Une formation unique pour les maîtres en EPS
8.1.2 Différentes structures pour former des professeurs d’EPS et les préparer à la première partie du CAPEPS : P1
8.1.2.1 Le CREPS.
8.1.2.2 Dans les lycées : les classes « P1 ».
8.1.3 Les structures de formation pour préparer la seconde partie du CAPEPS : de « P2A à P3 »
8.1.3.1 L’ENSEPS.
8.1.3.2 Une formation à l’IREPS
8.1.4 Des structures différentes selon le genre
8.1.5 Les « sciences d’appui » dans la formation
8.1.6 Les activités physiques enseignées dans la formation
8.1.6.1 Les activités physiques enseignées aux femmes
8.1.6.2 Les activités physiques enseignées aux hommes
8.1.6.3 Les interprétations possibles de ces différences entre femmes et hommes
8.1.6.4 Un autre enseignement : la pédagogie
8.1.7 Le concours de recrutement pour les maîtres et les professeurs d’EPS
8.2 Une fois l’universitarisation établie
8.2.1 Une seule structure de formation
8.2.2 Des cycles de formation : du DEUG STAPS à la Licence STAPS
8.2.2.1 Les sciences d’appui (les sciences humaines et sociales et les sciences de la vie)
8.2.3 Les activités physiques enseignées durant la formation
8.2.3.1 Les activités physiques enseignées aux femmes
8.2.3.2 Les activités physiques enseignées aux hommes
8.2.4 Le concours du CAPEPS à partir de la session de 1989
9 PERMANENCES ET EVOLUTION DE LA FORMATION AU METIER D’ENSEIGNANT AVANT ET APRES L’UNIVERSITARISATION
9.1 Les contenus, les structures et la durée de formation
9.2 Le genre dans la formation
10 L’APPRENTISSAGE ET L’EXERCICE DU METIER
10.1 Une empreinte de la qualité de la formation
10.2 La conception du métier
10.2.1 Pour ceux nés avant l’universitarisation
10.2.2 Pour ceux nés après l’universitarisation
10.2.3 Une comparaison de la conception du métier chez ces deux générations
10.3 La relation aux pairs
10.3.1 Pour ceux qui ont suivi la formation avant l’universitarisation
10.3.2 Pour ceux qui ont suivi la formation après l’universitarisation
10.3.3 Des générations différentes au sein des équipes EPS
11 LES MOBILITES
11.1 Les mobilités dites « horizontales »
11.1.1 La mutation : choisie ou subie ?
11.1.2 L’investissement professionnel
11.1.3 Comparer le métier d’enseignant d’EPS entre deux générations à travers le filtre de l’investissement professionnel
11.2 Les mobilités verticales
12 CONCLUSION
12.1 D’une diversité d’écoles de formation et de multiples statuts pour enseigner l’EPS à une institution unique de formation et à une conformité statutaire avec les autres disciplines dans le secondaire.
12.2 D’une formation et un concours distincts selon le sexe à une formation mixte et un concours unique
12.3 D’un profil d’élève sexué à un élève générique.
12.4 D’un milieu d’origine modeste à une élévation du niveau social du recrutement.
12.5 Ce qui est enseigné : d’une séance d’EPS à une leçon d’EPS.
12.6 Des permanences et pourtant des différences dans le profil des prétendants et prétendantes au métier d’enseignant d’EPS.

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