Les intermittents du travail l’histoire d’une triple-rencontre

A la rencontre d’un contexte social : individu, travail et société, la nouvelle donne

Dès la fin des années 1970, des observateurs remarquent le passage d’une société moderne à une société postmoderne, au sein de laquelle l’individu devient le centre de tous les intérêts. Parmi les plus notables, le philosophe Jean-François Lyotard propose, dans un célèbre ouvrage, La Condition Postmoderne (1979) une métathéorie qui prône la fin de deux grands métarécits modernes: le métarécit de l’émancipation du sujet rationnel et le métarécit de l’histoire de l’esprit universel. Ainsi pour lui, postmodernité rimerait avec émancipation de l’individu en tant que sujet et avec fin des grands récits historiques idéalisés. La pensée postmoderne ne serait pas liée nécessairement à une époque mais serait plutôt un dispositif permettant de travailler à dépasser toute norme et tout cadre établi d’une société donnée. Dans les années 2000, la notion d’hypermodernité vient remplacer celle de postmodernité, jugée plus à même de rendre compte des bouleversements les plus récents de la société contemporaine (Lipovetsky & Charles, 2006 ; Maffesoli, 2009 ; Aubert, 2010 ; Cingolani, 2012 ; Pennel, 2014). Pour Michel Maffesoli (2009), les grandes valeurs prométhéennes caractéristiques du modernisme auraient laissé place aux valeurs dionysiaques: l’Imaginaire (le rêve, le jeu) dépasse la Raison, l’Esthétique supplante l’Utilitaire, le Présent l’emporte sur le Futur. Cette société hypermoderne, marquée par le culte de l’excellence et l’hypercompétition, la tyrannie du temps et le primat de l’éphémère et du jetable, aurait engendré un individu qui lui ressemble, mais pas tout à fait, ce dernier ayant détourné l’hyper-complexité de cette société et les multiples repères qu’elle propose pour se construire son propre modèle simplifié de la réalité en n’y retenant que les alternatives qu’il juge les meilleures ou les moins pires.

D’un individu hypermoderne à un individu qui apprend à « bricoler » sa propre vie

« Les jeunes ont vu leurs parents travailler pendant des années pour le même employeur et se faire licencier du jour au lendemain vers l’âge de 50 ans. Ils ont vu aussi leurs parents divorcer plus qu’auparavant et ont plus de méfiance par rapport à l’idée d’une relation long-terme. C’est pourquoi ils sont plus dans une relation «donnant-donnant», y compris dans leur relation de travail. C’est une forme de réalisme, ils ne savent pas comment la situation va évoluer et prennent ce qui les intéresse sur le moment. C’est un échange de services basé sur le court-terme. » Denis Pennel, « Le futur du travail est déjà là ». 2014, p.2

Michel Plane (2008) évoque quatre caractéristiques saillantes de l’individu hypermoderne. Tout d’abord, ces individus seraient pris dans une logique de développement de soi, cherchant d’abord l’épanouissement personnel avant la réalisation collective. L’individu hypermoderne serait plus égocentrique que ses prédécesseurs. Ce développement de soi passerait par une volonté de dépassement de soi, afin de répondre au mieux aux attentes d’excellence de la société hypermoderne. Il se devrait d’être hyper-performant – deuxième caractéristique, et chercherait en permanence à dépasser ses propres limites, que ce soit au niveau professionnel, dans ses loisirs ou dans la vie privée. Il n’hésiterait pas pour cela à se faire aider d’ « outils »: nouvelles technologies de communication, « coach », drogues ou substances médicamenteuses, afin de « booster » ses performances intellectuelles, sportives ou sexuelles. Un corollaire de ce comportement serait la quête des risques extrêmes, soit la recherche délibérée et continuelle d’événements dangereux procurant des émotions fortes. Ensuite, tyrannisé par le temps, l’individu hypermoderne s’enfermerait dans le présentéisme, à savoir dans de «l’ici» et du «maintenant», et éviterait toute projection et préparation de l’avenir. L’individu hypermoderne vivrait au présent et n’accepterait l’effort que dans la mesure où le retour sur investissement serait immédiat. Les valeurs d’engagement long terme, de fidélité et d’attachement à des personnes, à une entreprise, seraient pour lui des valeurs dépassées. Les rencontres éphémères et interchangeables tendraient à se substituer aux engagements durables dans tous les domaines. Au total, les liens sociaux seraient plus nombreux qu’avant, plus faciles à établir mais se révèleraient aussi plus fragiles. La fragilisation des liens tissés paraîtrait inévitable. Le goût de l’éphémère serait ainsi la quatrième caractéristique de l’individu hypermoderne – une « génération Kleenex » (Plane, 2008). L’interaction ne durerait que tant qu’elle lui procurerait satisfaction immédiate. L’individu hypermoderne serait « zappeur ». Nicole Aubert (2010) parle de relations « liquides ».

Ces caractéristiques dessinent un individu qui refuserait toute limite imposée à son corps et à ses réalisations, les effets du temps pour le premier et la possibilité de l’échec pour les secondes étant les principales. Ainsi, il aspirerait à rester toujours jeune et performant, son corps et ses comportements devant être conformes à l’idéal de perfection imposé par la société matérialiste et relayé par les médias ; des hyper exigences qui pourraient avoir des effets pervers, pour l’individu d’abord, la société ensuite. Nicole Aubert (2008) signale ainsi une modification du rapport à soi, l’individu n’étant pas tout le temps acteur de ces exigences d’excellence et de flexibilité, mais aussi, souvent, comme les exemples récents le montrent – augmentation des risques psychosociaux (Lhuilier et al., 2010), accroissement des pathologies dites hypermodernes, états-limites, dépression, troubles alimentaires (Aubert, 2008), victime des exigences hypermodernes. Pour Marie-Anne Dujarier (2006), la société, héritière des rationalistes, aurait produit un idéal – l’idée selon laquelle le monde « normal » est un monde sans limite et où l’homme serait un être parfait. Alain Erhenberg (2010) parle d’une société du malaise qui dénonce un épuisement des forces individuelles à toujours vouloir rester dans la course – l’individu est fatigué d’être soi. Ce serait une société dans laquelle tout semblerait possible mais qui rejetterait impitoyablement ceux qui ne parviendraient pas à suivre le rythme.

Cette figure de l’individu hypermoderne est cependant à manier avec précaution. De nombreux observateurs ont tendance à l’amalgamer à un effet « générationnel ». Ainsi, les caractéristiques de l’hypermodernité seraient principalement celles de la « génération Y », et à l’origine de conflits, dans la société et en particulier dans le travail, avec les générations précédentes. Le jeune Y, individu hypermoderne, est souvent perçu, dans le monde des entreprises notamment, et d’abord par les recruteurs, comme un individu aux desseins diaboliques, dont on aurait du mal à cerner les attentes et les comportements, qui ne serait là que pour profiter de ce que l’entreprise a à lui donner, et qui fait peur, car conscient qu’il ne passera pas toute sa vie dans la même entreprise, son implication serait fonction de l’épanouissement qu’il y trouve (Galland & Roudet, 2012). Ainsi, le jeune Y aujourd’hui – typologie à laquelle pourraient se rapporter les membres de l’échantillon (qui ont entre 25 et 40 ans) -, se verrait affublé du qualificatif d’hypermoderne parce qu’il serait celui qui incarne le mieux les valeurs de cette nouvelle société, et accusé d’en être l’instigateur. Pourtant, la position inverse semble tout aussi soutenable, au vu des effets sur les individus des changements sociétaux évoqués plus haut : le jeune Y hypermoderne serait autant victime que responsable. En témoigne la portée de cet idéal-type hypermoderne qui semble déborder les frontières de la génération Y : il y aurait un potentiel de comportements hypermodernes à l’œuvre chez tout un chacun, les personnes âgées comme les plus jeunes, qui auraient, par force ou par plaisir, appris à vivre avec leur temps. Ainsi, plusieurs chercheurs nous invitent à nous méfier de l’usage du terme « génération Y » (cf. notamment Pralong, 2009 ; Giraud, 2013). Pour ces derniers, il s’agirait avant tout d’un phénomène de mode qui ne traduirait pas une véritable réalité. Ce serait une frontière factice construite entre deux générations supposées, d’abord pour faciliter l’appréhension de différences de valeurs et de comportements, qu’on ne peut pas nier et qui existeront toujours, entre personnes appartenant à des cohortes d’âge différents : « On annonce une génération connectée au tout numérique ? Mais leurs aînés le sont tout autant. On déplore leur distance au travail […] ? Les Y sont avides d’emploi et d’intégration sociale, gardant même pour les jeunes français, un rapport particulièrement affectif au travail » (Van de Velde, 2012). Ainsi, il y aurait de multiples façons d’être jeune aujourd’hui comme il y aurait de multiples façons d’être plus âgé, et chacun incarnerait, à sa façon, les valeurs de cette société contemporaine dite «hypermoderne ». Les individus tendraient à prendre ce qui leur semble bon dans la profusion de valeurs, de modèles et de produits qu’elle propose, et rejetteraient le reste ; l’appréciation du « bon » reposant désormais davantage sur une éthique personnelle qu’universelle, l’individu devenant sa propre voie de salut : « les jeunes croient en leur propre avenir, mais pas en celui de la société », souligne Olivier Galland (Galland & Roudet, 2012).

Plutôt donc que de parler d’une société hypermoderne qui incarnerait le triomphe de l’Homo oeconomicus et de ses excès précédemment évoqués – hyper-activité, hyper-complexité, hyper-performance, hyper-excellence, hyper-individualisme, etc. ; il semblerait plus juste de parler d’une société multi-référentielle, au sein de laquelle l’individu, à défaut de repères sociaux consensuels, élirait lui-même ses propres repères et y tracerait son chemin. Ainsi, à l’opposé de ce culte de l’excès, des propositions alternatives, déjà existantes mais jusqu’alors minoritaires, remporteraient de plus en plus d’adhésion.

Il y a presque vingt ans déjà, André Gorz (2004) passait pour un pionnier en France en dénonçant la croyance quasi religieuse que «plus vaut plus», que toute activité – y compris la culture, les loisirs, la maternité, pourrait devenir un enjeu économique et serait susceptible de monétisation. Cependant, cette ère du tout monétisable ne serait, selon lui, pas tenable dans la durée et pourrait provoquer l’implosion à terme de notre société et du système économique qui la soutient. Certaines choses ne s’achèteraient pas : des activités qui ne pourraient pas être transformées en travail rémunéré et en emploi, sans être dénaturées de leur sens.

A la rencontre du contexte local : le contexte landais, une « Californie française»

« M’as abisat, qu’es tu gahat. » [Trad. du gascon « Tu m’as vu, tu es pris. »]

La devise gasconne ci-dessus traduit en peu de mots l’effet que peut opérer la côte Sud landaise à celui qui la découvre. Ainsi a-t-elle agi sur Louis, un des enquêtés : Louis (E8) : T’as jamais eu cette impression? Quand tu allumes la télé et que tu vois tous ces gars se plaindre. Ces pauvres parisiens dans leur grève de transports. Ces pauvres marseillais dans leurs problèmes d’insécurité. Et toutes ces autres victimes des quatre coins de la France où les boîtes ferment les unes après les autres. De la grisaille, de la hargne. Tu ne vois que ça à la télé. Je ne peux pas m’empêcher d’avoir de la peine pour eux. Mais, à la fois, je prends ça avec tellement de distance depuis que je suis ici [RdC : sur la côte Sud landaise]. Ça ne nous concerne pas vraiment. Ici, notre seule préoccupation, c’est la météo. On espère qu’il pleuvra pas trop, qu’il y a aura de la houle et un vent d’Est. C’est ça, notre seule préoccupation. Pour le reste, tout roule. Ce n’est pas le paradis ici. Il n’y a pas de boulot, pas de logement, pas de véritables classes moyennes : des très riches ou des pauvres, pas grandchose entre les deux. Mais quand même. J’ai l’impression qu’on est épargné. J’ai parfois l’impression de vivre en France mais hors de France. C’est ce coin de paradis, qui tient autant au cadre qu’aux gens je crois, que j’aimerais partager avec mes enfants.

Pour Gibus de Soultrait, écrivain, journaliste et philosophe local, et surfeur à ses heures, tout élément peut s’analyser selon trois dimensions que sont l’espace, le temps et le mouvement – schéma qu’il a appelé « pensée dimensionnelle » (1989). Cette perspective m’a paru appropriée pour présenter le contexte landais, bercé entre la dimension esthétique de l’espace qui le constitue et l’atonie économique qui s’en dégage, fortement marqué par son histoire et les caprices du climat – le temps-, empreint des valeurs portées par le surf et les expériences migratoires successives – le mouvement – ; autant de caractéristiques qui dessinent une culture du travail quelque peu « atypique ».

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Table des matières

INTRODUCTION
SECTION I – CONTEXTUALISATION DU PROJET DE RECHERCHE
CHAPITRE 1 – LES INTERMITTENTS DU TRAVAIL : L’HISTOIRE D’UNE TRIPLE-RENCONTRE
1.1. A LA RENCONTRE D’UN CONTEXTE SOCIAL : INDIVIDU, TRAVAIL ET SOCIETE, LA NOUVELLE DONNE
1.2. A LA RENCONTRE DU CONTEXTE LOCAL : LE CONTEXTE LANDAIS, UNE « CALIFORNIE FRANÇAISE » ?
1.3. « RESONANCES » : HISTOIRE PERSONNELLE DU CHERCHEUR, COÏNCIDENCES ET ETONNEMENTS
CHAPITRE 2 – APRES LA RENCONTRE, L’HEURE DES CHOIX
2.1. CADRAGE DU PROJET
2.2. LA MOBILISATION D’UNE APPROCHE SPECIFIQUE, LA PSYCHOSOCIOLOGIE DU TRAVAIL
2.2.1. Dans « Psychosociologie du travail », il y a « psychosociologie »
2.2.2. Dans « Psychosociologie du travail », il y a « Travail »
2.3. LE CHOIX DE L’ENQUETE « CLINIQUE »
2.3.1. Histoire et fondamentaux du courant clinique en sciences humaines
2.3.2. Une nouvelle façon de penser et de faire de la « clinique »?
2.4. L’ECHANTILLON
2.4.1. Définition
2.4.2. Modalités de construction
2.4.3. Les intermittents du travail : caractéristiques biographiques
2.4.4. Galerie de portraits
CONCLUSION DE LA SECTION
SECTION II – LES CONDITIONS CONCRETES DE LA RECHERCHE
CHAPITRE 3 – LE CHERCHEUR A LA CONQUETE DE SON TERRAIN
3.1. EXPERIMENTER LA POSTURE D’OBSERVATEUR-PARTICIPANT, APPROCHE THEORIQUE
3.2. LA POSTURE D’OBSERVATEUR-PARTICIPANT : MISE EN PRATIQUE
3.3. LE TRAVAIL D’INTERPRETATION
CHAPITRE 4 – LE CORPUS : PRESENTATION ET MODALITES DE COLLECTION
4.1. RECUEILLIR LES DONNEES DE L’OBSERVATION : L’EXPERIENCE DU JOURNAL DE BORD
4.2. RECUEILLIR LES DONNEES BIOGRAPHIQUES : L’EXPERIENCE DES ENTRETIENS « RECITS DE VIE »
4.3. COMPLETER LE CORPUS : L’EXPLORATION DE MATERIAUX PERIPHERIQUES
4.4. « TOILETTER » LE CORPUS : QUESTIONS ETHIQUES ET PRINCIPES D’ANONYMISATION
CONCLUSION DE LA SECTION
SECTION III – LES RESULTATS : TRAVAIL, DE LA DECONSTRUCTION A LA RE-CREATION
CHAPITRE 5 – LE CONTRE-MODELE : L’EXPERIENCE DE TRAVAIL INITIALE
5.1. TRAVAIL REVE, TRAVAIL REEL
5.1.1. Une histoire personnelle au service du travail rêvé
5.1.2. L’expérience de la réalité : un travail en « liquéfaction »
5.1.3. Un déception programmée et inévitable ?
5.2. TRAVAIL, STIMULACRE
5.2.1. Dans « stimulacre », il y a « stimulation »
5.2.2. Dans « stimulacre », il y a simulacre et simulation
5.2.3. Des outils collaboratifs ou des outils qui collaborent ?
5.2.4. Conclusion sur le stimulacre : l’analogie au garçon de café de Sartre
5.3. TRAVAIL, SURVIE : QUAND LA RESISTANCE S’ORGANISE
5.3.1. La résistance par la production d’un discours ironique sur l’organisation
5.3.2. La résistance par le jeu
5.3.3. La résistance par le tir-au-flanc « contrôlé »
CONCLUSION SUR LE CONTRE-MODELE
CHAPITRE 6 – LE MODELE TRANSITOIRE : L’EXPERIENCE DE L’INTERMITTENCE DU TRAVAIL
6.1. L’INTERMITTENCE DU TRAVAIL, PRINCIPES STRUCTURANTS
6.1.1. Le choix volontaire d’une précarité « contrôlée »
6.1.2. L’installation dans un nouveau rythme de travail : celui de l’emploi, par intermittence
6.2. TRAVAIL, NOUVELLES DECOUVERTES
6.2.1. L’art de faire le plus avec le moins : la « débrouille »
6.2.2. Réinvestir le corps, cet instrument oublié
6.2.3. Mais le travail demeure une préoccupation centrale et fait, parfois, encore souffrir
6.3. ANALYSE CRITIQUE : LA FONCTION TRANSITIONNELLE ET CONTENANTE DU CADRE
CONCLUSION SUR LE MODELE TRANSITOIRE
CHAPITRE 7 – L’ACTIVITE « ARTISANE » : UN NOUVEAU MODELE PROFESSIONNEL ?
7.1. REALITE(S) DE L’ACTIVITE « ARTISANE »
7.1.1. Trois exemples d’activités « artisanes »
7.1.2. Le libre-cours donné à la liberté d’entreprendre
7.1.3. Une activité guidée par le sens et le principe de plaisir
7.2. LE MODELE DE L’ACTIVITE « ARTISANE » : UN SUCCES ?
7.2.1. L’offensive créative
7.2.2. Une nouvelle « carrière » (Becker, 1963) en action ?
7.2.3. Le fondement d’une nouvelle logique de reconnaissance ?
7.3. DES SIGNES D’EROSION PREMATUREE ?
7.3.1. Un excès de confiance inquiétant ?
7.3.2. Un élitisme potentiellement sectaire ?
7.3.3. Des menaces de l’extérieur : les sanctions répétées de l’entourage
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE

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