LES INFRASTRUCTURES ET LE FONCTIONNEMENT DE LA STATION

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Mesure des paramètres physiques :

– La turbidité (unité : NTU Nephelometric Turbidity Unit) [7].
La turbidité est le degré de transparence d’un liquide dû à la présence des matières non dissoutes. Elle permet de connaître le niveau de pollution physique des eaux à traiter ainsi que la qualité d’une eau livrée à la consommation humaine.
Par exemple :-l’eau claire correspond à une turbidité au voisin de 2 ou 3 NTU .
-L’eau trouble a une valeur de turbidité très élevée .
Les particules (matières organiques ou inorganiques, microorganismes supérieurs) peuvent protéger les bactéries et les virus contre les effets de la désinfection, parce qu’ils vivent dans ces matières en suspension. En général, tous les paramètres caractéristiques de l’eau sont en relation avec la turbidité. (Voir ANNEXE IV).
Sa mesure peut se faire sur place à l’aide d’un « TURBIDIMETRE » dont la JIRAMA en possède un. D’après les mesures faites aux différents échantillons d’eau, le tableau suivant résume l’échelle de la turbidité.

Mesures des substances toxiques dans l’eau ;

Dans la nature, l’eau n’est pas toujours source de vie, loin s’en faut. Elle véhicule en particulier de nombreux micro-organismes, bactéries et virus en tout genre, qui y vivent et s’y développent, ainsi que de nombreux parasites dont les hôtes ont besoin d’eau pour vivre ou se reproduire.
Les substances toxiques sont composées essentiellement des cyanures totaux (CN), des Chromes hexa valent (Cr6+) et les Arsenics totaux (As) mais le plus nuisible est l’As.
Cas de l’Arsenic totaux (As) : L’intoxication à l’arsenic est un empoisonnement provoqué par l’arsenic qui tue les enzymes indispensables au métabolisme, conduisant à la mort par la faiblesse des organes.
Les symptômes comprennent de violentes douleurs abdominales dues à des spasmes intestinaux ; une sensibilité et une tension de l’abdomen ; des nausées ; une salivation excessive ; vomissements ; une sensation de sécheresse et de contrition de la gorge, de la soif, des difficultés de la parole, les vomissures sont verdâtres ou jaunâtres, parfois striées de sang ; une diarrhée, une atteinte de l’appareil urinaire est possible avec de violentes douleurs à type de brûlures ; des convulsions et des crampes ; des sueurs froides ; des traits tirés ; des yeux rouges et brillants ; puis le délire et la mort.

Analyse bactériologique

La science médicale et biologique a reconnu le rôle joué par l’eau dans l’apparition et la transmission de certaines maladies. Ceci a conduit à la découverte et à l’identification d’u ensemble d’organismes unicellulaires présents dans l’eau. Ils sont les responsables de maladies pathogènes et sont très peu nombreux par rapport à la population microbienne totale.
En analyse de l’eau, les quatre germes suivantes sont les sources des maladies liées à la consommation d’eau non ou mal traitée ; les coliformes (totaux, thermo-tolérant), streptocoques fécaux et l’Anaérobie Sulfito-Réducteur ou ASR.

Purification et enrichissement de l’eau par le sol [4]

En outre, l’eau de pluie s’infiltre dans le sol pour alimenter les nappes phréatiques qui ensuite alimente le lac d’Andraikiba. Le sol purifie de trois manières différentes l’eau qui s’infiltre:
 Action physique du sol: Il exerce une action physique, en retenant la saleté comme un tamis. Cet effet filtrant aussi bien que la perméabilité du sol sont déterminés par sa porosité plus ou moins fine.
 Action chimique et biologique du sol : L’eau s’infiltre dans le sol avant d’arriver au lac. Elle subit également des transformations chimiques et biologiques: dans la couche superficielle du sol, les matières organiques (humus) et fines particules d’argiles s’associent pour former le complexe argilo humique. Celui-ci retient par combinaisons chimiques des substances –notamment polluantes – contenues dans l’eau. Le sol connaît une vie microbienne intense dans ses horizons superficiels: des bactéries décomposent certaines substances indésirables, ce qui les neutralise. D’autres organismes, plus grands, « labourent » le sol et en préservent la porosité. Cela permet à l’eau de s’infiltrer, et au sol d’exercer sa fonction de filtre. La faune du sol se trouve en majeure partie dans les 35 premiers centimètres.

Purification de l’eau du lac par les plantes aquatiques

Les plantes aquatiques sont présentes de manière naturelle dans les lacs. Pour cela, leur taux de croissance fluctue au fil des saisons et des années.
Contrairement à la croyance populaire, la présence des plantes aquatiques dans un lac n’est pas nécessairement un signe de dégradation de la santé. Leur présence est importante, car elle contribue au maintien de l’équilibre de l’écosystème du lac. Les plantes aquatiques sont très sensibles à la perturbation de leur habitat, ce qui en fait de bons indicateurs biologiques de la qualité de l’eau.
Les plantes aquatiques tiennent un rôle important dans la filtration de l’eau et dans l’absorption des substances polluantes et des nutriments en excès. Par exemple, elles utilisent le phosphore pour croître, limitant la prolifération des algues en utilisant une partie du surplus…etc.

Matériels à la station de pompage :

A la station de pompage JIRAMA Andraikiba, il existe les matériels suivants :
 Pompe de refoulement : 4 pompes centrifuges SIEMENS de puissance nominale P=75 KW dont le fonctionnement se fait simultanément, en groupe de deux pompes.
 Un baromètre principal de calibre 1.6 pour la mesure de la pression des pompes qui fonctionnent.
 Deux armoires de commandes dont l’une dans la salle de pompage et l’autre dans la salle de production des désinfectants .
 Des agitateurs : électroniques et manuels.
 Des différentes vannes d’arrêt.
 Trois pompes doseuses .
 une pompe doseuse simplex pour le Ca(ClO)2 de puissance P=0.25 KW avec une pression 10 bars .
 Deux pompes doseuses duplex; dont l’une pompe MILTON ROY EUROPE pour le NaClO de débit 860 L.h-1 et de pression de 10 bars. Et l’autre pompe SOMEFLU de débit 50m3.h-1.
 Un Eléctrochlorateur pour la fabrication de l’eau Javel (NaClO) fourni par la SOMECA. L’électrochloration est une technique qui permet la production in situ d’une solution diluée d’hypochlorite de sodium à partir d’une saumure.

Station d’électrochloration du lac Andraikiba

La station d’électrochloration automatique d’Andraikiba permet la production d’hypochlorite de sodium (NaClO) par effet d’électrolyse afin de traiter l’eau brute du lac d’Andraikiba à Antsirabe. Elle assure également l’injection automatique par pompe doseuse du désinfectant produit sur site.

Fonctionnement :

Quand un courant continu de basse tension est appliqué entre deux électrodes de graphites submergées dans une saumure, l’électrolyse se produit et l’hypochlorite de sodium (NaClO) est porté instantanément. Celui-ci est classifié comme produit chimique non dangereux bien qu’étant un désinfectant très efficace. Le seul sous-produit, l’hydrogéné, est rejeté sans risque dans l’atmosphère.

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Table des matières

PREMIERE PARTIE: ÉT UDES BIBLIOGRAPHIQUES
Chapitre I : DESCRIPTION DE LA SOCIETE D’ACCUEIL
I.1 La JIRAMA [5]
I.1.1 Historique
I.1.2 Fonctions et rôles
I.1.3 Organigramme de la société
I.2 Le centre d’accueil
Chapitre II : GENERALITES SUR L’ANALYSE PHYSICO-CHIMIQUES ET BACTERIOLOGIQUES DE L’EAU.
II.1 Mesure des paramètres physiques :
II.2 Analyse des paramètres chimiques essentiels
II.3 Mesures des substances toxiques dans l’eau ;
II.4 Analyse bactériologique
Chapitre III : TRAITEMENT NATUREL DE L’EAU DU LAC D’ANDRAIKIBA 
III.1 Lac ANDRAIKIBA :
III.1.1 Caractéristique du lac :
III.1.2 Localisation :
III.2 Traitement lié au cycle de l’eau :
III.2 1 Le soleil et l’atmosphère
III.2.2 Purification et enrichissement de l’eau par le sol [4]
III.3 Purification de l’eau du lac par les plantes aquatiques
III.3.1 Les plantes aquatiques émergentes : [6]
III.3.2 Les plantes aquatiques submergées : [6]
DEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET METHODES
Chapitre I : LES INFRASTRUCTURES ET LE FONCTIONNEMENT DE LA STATION
I.1 Plan de la station de pompage :
I.2 Matériels :
I.2.1 Matériels à la station de pompage :
I.2.2 Station d’électrochloration du lac Andraikiba
I.2.2.1 Fonctionnement :
I.2.2.2 Schéma simplifié de l’installation.
I.3 Le Réservoir :
I.3.1 Emplacement :
I.3.2 Caractéristique des réservoirs :
I.4 Produits utilisés :
Chapitre II : METHODE DE TRAITEMENT A LA STATION DE POMPAGE D’ANDRAIKIBA
II.1 Traitement simple :
II.2 Désinfection de l’eau pompée du lac Andraikiba
II.2.1 Détermination du Chlore actif :
II.2.2 Demande en chlore
II.2.3 Mesure du chlore résiduel
II.3 Efficacité du traitement :
Chapitre III : REGLAGE DE LA STATION
III.1 Réglage du bac à Ca(ClO)2(Bac sans électro agitateur) :
III.2 Réglage de l’Eléctrochlorateu :
III.2.1 Préparation de la saumure :
III.2.2 Le cycle de production ;
TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET DISCUSSION.
Chapitre I : PROBLEME LIES A LA STATION DE POMPAGE
I.1 Sécurité
I.1.1 Sécurité du personnel
1.1.2 Sécurité du site et des matériels :
I.2 Assainissement sur le site :
I.3 Problème lié au traitement de l’eau du lac :
I.3.1 Changement du propriété du lac : [11]
I.3.2 problème du traitement :
Chapitre II : ENTRETIEN ET MAINTENANCE
II.1 Nettoyage et lavage :
II.2 Entretien courant du matériel d’électrochloration
II.3 Maintenance
II.4 Environnement :
Chapitre III : RECOMMANDATIONS
III.1-Amélioration de la sécurité du site;
III.2 Modification du captage du lac ;
III.3 Amélioration du système de traitement ;
III.4 AUTRES SUGGESTIONS :
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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