LES INFECTIONS RESPIRATOIRES AIGUES OU IRA

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La fonction de défense et d’épuration

L’arbre aérien est en contact permanent avec l’air atmosphérique et est ainsi exposé à des agressions multiples ; ces agressions peuvent être :
– infectieuses, dans la pneumonie (bactéries, virus)et la tuberculose .
– organiques, dans l’asthme allergique et les pneumopathies d’hypersensibilité (pollens, moisissures) .
– minérales, dans les pneumoconioses : silicose, asbestose (silice, amiante) .
– dues à d’autres polluants, dans la bronchite chroni que et le cancer bronchique (tabac, polluants atmosphériques).
L’ensemble de ces affections peut être mis en rapport, au moins en partie, avec un trouble des fonctions d’épuration et de défense .
Ces fonctions intéressent en premier lieu les voiesaériennes supérieures (fosses nasales) qui retiennent les grosses particules, supérieures à 5 microns de diamètre. Au niveau de la trachée et des bronches, l’épithéliumciliaire, animé de mouvements réguliers, englobe les particules dans le mucus bronchique et ramène l’ensemble vers le carrefour pharyngé où il est dégluti. Au niveau alvéolaire, le rôle essentiel d’épuration est tenu par les macrophages alvéolaires qui phagocyten les particules puis sont éliminés soit par le tapis muco-ciliaire, soit par voie lymphatique [4].
D’autres cellules immunitaires interviennent dans la fonction de défense, en particulier les immunocytes, nombreux dans la sous-muqueuse bronchique (lymphocytes, plasmocytes), qui secrètent des anticorps dans le mucus bronchique. Il existe également dans les secrétions des substances anti-infectieuse qui ne sont pas des anticorps (exemple le lysozyme).

Les fonctions métaboliques du poumon

Les fonctions métaboliques des cellules pulmonaires concernent aussi bien la maintenance des structures pulmonaires (renouvellement permanent du tissu conjonctif, production du mucus bronchique et du surfactant) que le métabolisme de molécules endogènes (bio-activation de substances vaso-actives) ou de xénobiotiques (détoxication ou activation de substances toxiques).

Classification clinique des infections respiratoires aiguës

La classification de Newcastle est jugée comme étanla plus simple et la mieux adaptée à un usage général. Cette classification groupe les infections respiratoires comme les rhumes, les angines, les laryngites, la bronchite et la pneumonie [2, 3, 5, 8].

Le rhume

Le rhume est caractérisé principalement muqueux ou purulent. En cas d’atteinte plus grave, petite fébricule.

L’angine et la pharyngite

L’angine et la pharyngite s’accompagnent chez l’enf ant plus âgé, de fièvre et d’altération de l’état général. Les amygdales présent nt un aspect érythémateux, voire érythémato-pultacé.

L’otite moyenne aigüe

C’est une maladie fébrile, accompagnée d’altérationde l’état général et d’otalgies. Le tympan est rouge ou bombé ou bien il se produit un écoulement purulent.

Le laryngite ou laryngo-trachéite

La laryngite est une maladie qui s’accompagne de fièvre, de coryza, d’enrouement, de toux rauque et de respiration striduleuse. Dans les formes graves de la maladie, on observe une gêne respiratoire, croissante et de la cyanose. Le croup est le nom donné à la laryngite diphtérique.

La bronchite

La bronchite est une maladie fébrile qu’accompagnent de légers troubles de l’état général, la toux et, chez les jeunes enfants, une dyspnée asthmatiforme. Des râles bronchiques peuvent survenir au niveau des deux champs pulmonaires.

La bronchiolite

C’est une maladie aiguë qui affecte les nouveau-nés et les jeunes enfants. Après un rhume d’un ou plusieurs jours, la respiration devient soudain rapide, l’expiration bruyante, accompagnée de toux douloureuse. Le degréde fièvre varie ; le patient peut ne pas en avoir. La distension pulmonaire excessive peut être visible et il y a un manque d’ampliation thoracique.
Les radiographies révèlent un éclaircissement des mages,i un épaississement péribronchique, et parfois une condensation segmentaire.

Particularités cliniques évolutives et thérapeutiques

Les particularités cliniques évolutives et thérapeutiques des infections respiratoires s’expliquent par le retard à la consu ltation médicale en raison de l’ignorance ou de l’éloignement et par les associations morbides (malnutrition, infections et parasitoses digestives).
Leur incidence varie avec les saisons : en Afrique, leur fréquence augmente à la saison froide et à la saison des pluies ; en Asie, à la période de la mousson. Les agents en cause sont les mêmes qu’en zone tempérée : le virusrespiratoire syncytial joue un rôle plus important que les adénovirus. Les laryngites aiguës sont dues au virus respiratoire syncytial, au streptocoque hémolytique ou à Haemophilusinfluenzae ; leur tableau clinique peut à tout moment devenir alarmant avec t irage, cyanose et asphyxie ; la bronche et le pharynx doivent être examinés attentivement pour éliminer une diphtérie ou un abcès rétropharyngé.
Habituellement, le traitement antibiotique (péniciline) associé aux antispasmodiques ou aux anti-inflammatoires d’action rapide (dexaméthasone) suffit. En cas d’asphyxie, il faut recourir à la trachéotomie plutôt qu’à l’intubation.
La bronchite asthmatiforme du nourrisson avec bradypnée, sifflement expiratoire, ronchus et sibilants disséminés, fréquente, relève des sédatifs, des antispasmodiques efficaces en quelques jours ; les antibiotiques sont rarement indiqués.
La bronchoalvéolite aiguë du nourrisson se traduit par une polypnée croissante. D’origine virale, elle menace l’enfant d’asphyxie e t de décompensation cardiaque. Son traitement repose sur l’oxygénothérapie.
Les rhinites séreuses, très fréquentes, bénignes lèventre d’un drainage rhinoparyngé au sérum physiologique.
Les pneumopathies aiguës se traduisent par de la fi èvre et de la toux : elles sont dues aux pneumocoques, à Haemophylusinfluenzae, au mycoplasme et à divers virus.
Chez le grand enfant, la pneumonie peut souvent être traitée en ambulatoire, spécialement si l’enfant habite dans les environs de l’hôpital. S’il n’y a pas d’amélioration dans les 48 heures, ou si l’enfant présente des signes qui indiquent la nécessité de recourir à l’oxygène, (par exemple dessignes d’agitation ou de cyanose) l’hospitalisation est nécessaire. La présence d’autres maladies comme le paludisme peut être suspectée [6, 9, 17].
Chez l’enfant de moins de trois ans, en cas de pneumonie, l’hospitalisation est fortement indiquée. Dans la majorité des cas, les arentsp ne savent pas mesurer la gravité de la maladie.
Plus l’enfant est jeune, moins la mère est capable et plus le danger est grand. L’infection respiratoire, qui est un rhume chez l’a dulte, peut être une bronchite chez le jeune enfant et une pneumonie mortelle chez le nouveau-né.
Le virus responsable des symptômes au niveau du nez et de la gorge risque également d’être présent dans les voies respiratoir inférieures, et le diamètre exige des bronches du tout petit peut constituer l’une des raisons pour lesquelles la pneumonie est si souvent mortelle dans ce groupe d’âge.
Les nourrissons qui contractent une infection des voies respiratoires répondent bien, pour la majorité, aux méthodes de traitementstandardisées où il est fait recours à l’oxygène, à l’humidification de l’air et si nécessaire aux antibiotiques et au gavage.
Dans les pays en développement, des mesures comme l’intubation, le contrôle du pH sanguin et la respiration artificielle ne sont possibles que dans quelques centres hospitaliers.

Paramètres d’étude

Les paramètres d’étude sont :
· le nombre d’enfants de l’étude.
· la répartition des enfants de l’étude selon :
– la tranche d’âge.
– le genre.
– le nombre de frères et sœurs.
– la situation matrimoniale de la mère.
– le niveau d’instruction de la mère.
– la profession de la mère.
· la prévalence des IRA.
· le pourcentage d’enfants avec les symptômes des IRA : (définis par la présence de toux accompagnée de respiration courte et rapide).
· la prévalence par tranche d’âge.
· la répartition des cas d’IRA selon la tranche d’âge, le genre, le niveau d’instruction, la situation matrimoniale, le type d’IRA.
· le pourcentage d’enfants avec les symptômes des IRA et de la fièvre.
· le pourcentage d’enfants avec de la fièvre uniquement.
· le nombre d’enfants de l’étude ayant reçu des consultations et traitements médicaux à l’hôpital au centre de santé, ou de la part d’un médecin.
· les raisons de non consultation et de non traitement médical.

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Table des matières

PREMIERE PARTIE :RAPPELS
1. SEMIOLOGIE DE L’APPAREIL RESPIRATOIRE
1.1. Les fonctions de l’appareil respiratoire
1.1.1. L’hématose
1.1.2. La fonction de défense et d’épuration
1.1.3. Les fonctions métaboliques du poumon
1.2. Sémiologie clinique
1.2.1. L’interrogatoire
1.2.2. Les signes fonctionnels
1.2.3. Les signes physiques
2. LES INFECTIONS RESPIRATOIRES AIGUES OU IRA
2.1. Classification clinique des infections respiratoires aiguës
2.1.1. Le rhume
2.1.2. L’angine et la pharyngite
2.1.3. L’otite moyenneaigüe
2.1.4. Le laryngite ou laryngo-trachéite
2.1.5. La bronchite
2.1.6. La bronchiolite
2.1.7. La pneumonie
2.2. Particularités cliniques évolutives et thérapeutiques
2.3. Groupes à risque et groupes vecteurs
2.3.1. Groupes à risque
2.3.2. Groupes vecteurs
DEUXIEME PARTIE : METHODES ET RESULTATS
1. METHODES.
1.1. Cadre d’étude
1.1.1. Démographie
1.1.2. Formations sanitaires
1.2. Type d’étude
1.3. Période d’étude
1.4. Durée d’étude
1.5. Population cible
1.5.1. Critères d’inclusion
1.5.2. Critères d’exclusio
1.6. Echantillonnage et taille de l’échantillon
1.7. Recueil des données
1.8. Saisie et traitement
1.9. Limite
1.10. Ethiqu
1.11. Paramètres d’étude
2. RESULTATS
2.1. Nombre d’enfants de l’étude
2.2. Répartition des enfants de l’étude
2.2.1. Selon la tranche d’âge
2.2.2. Selon le genre
2.2.3. Selon le nombre de frères et soeurs
2.2.4. Selon le niveau d’instruction de la mère
2.2.5. Selon la situation matrimoniale
2.2.6. Selon la profession de la mère
2.3. Prévalence des Infections Respiratoires Aiguës (IRA)
2.4. Répartition des IRA
2.4.1. Selon la tranche d’âge
2.4.2. Selon le genre
2.4.3. Selon le niveau d’instruction de la mère
2.4.4. Selon la situation matrimoniale
2.4.5. Selon la profession
2.5. Symptômes d’IRA et fièvre
2.6. Fièvre
2.7. Consultations et traitements
2.8. Raisons de non consultations et de non traitement
2.9. Accessibilité aux médicaments
TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
1. DE LA METHODOLOGIE
2. DES RESULTATS
2.1. Nombre et répartition des enfants de l’étude et des mères
2.1.1. Nombre d’enfants
2.1.2. Répartition des enfants de l’étude et des mères
2.2. Prévalence des IRA
2.2.1. Prévalence globale
2.2.2. Prévalence par tranche d’âge
2.2.3. Selon le genre
2.2.4. Selon le niveau d’instruction de la mère
2.2.5. Selon la situation matrimoniale et la profession
2.3. Types d’IRA
2.3.1. Place de la fièvre
2.3.2. Différentes affections respiratoires
2.4. Consultations et traitements des IRA
2.5. Problème d’accessibilité aux médicaments
3. COMPARAISON AVEC LA SITUATION DANS D’AUTRES LIEUX ET AU NIVEAU NATIONAL
3.1. Au niveau d’un autre lieu
3.2. Au niveau national
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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