LES IMPACTS DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ET DE L’ALIMENTATION SAINE 

LES IMPACTS DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ET DE L’ALIMENTATION SAINE 

Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès dans la plupart des pays industrialisés (Roger et al., 2012). L’Agence de la santé publique du Canada (2009a) estime qu’il y a 1,3 million de Canadiens qui sont atteints d’une maladie cardiovasculaire. Au Québec, les maladies cardiovasculaires affectent la qualité de vie de milliers de personnes tous les ans (Daigle, 2006). Au Saguenay-Lac-St-Jean, 12 200  individus d’âge adulte ont déclaré être atteints d’une maladie cardiovasculaire en 2007 (Lapierre, 2008). La plupart des cas de maladie cardiovasculaire sont attribuables aux facteurs de risques modifiables tels que le tabagisme, le manque d’exercice physique, les mauvaises habitudes alimentaires, un taux de cholestérol élevé, l’hypertension artérielle, le sodium, le stress et le diabète (Agence de la santé publique du Canada, 2009b; Daigle, 2006; Ghannem & Fredj, 1999; Marques-Vidal et al., 2001; Mercedes, Martha, & Philip, 2005; Prasad & Das, 2009; Yusuf et al., 2004). Tel que démontré dans la littérature, le mode de vie joue un rôle important dans le développement des maladies cardiovasculaires aussi bien que dans la morbidité et la mortalité (Whitehoouse, 1999).

Bien que les chances de survie à la suite d’une crise cardiaque ou d’un infarctus du myocarde aient grandement augmenté au cours des deux dernières décennies, les patients qui survivent à un tel événement doivent faire face à une multitude de problèmes débilitants (Ben-Sira & Eliezer, 1990; Fontana, Kerns, Rosergerg, & Colonese, 1989). Plusieurs de ces difficultés impliquent des réactions psychologiques dues à l’apparition inattendue et menaçante de l’infarctus et entraînent une diminution non nécessaire des activités sociales, récréatives et professionnelles (Stewart et al., 1989). Les individus souffrant de maladies cardiovasculaires sont également susceptibles d’éprouver toute une gamme d’émotions négatives (Kostis, Rosen, Cosgrove, Shindler, & Wilson, 1994). Lavie et Milani (2000) rapportent que les symptômes dépressifs sont présents chez près de 20 % des patients coronariens et que la détresse psychologique est un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires. Alors que la prévalence de la détresse psychologique fréquente1 se situe à moins de 10 % chez des individus de la population générale (Moriarty, Zack, Holt, Chapman, & Safran, 2009), elle se situe à 14.8 % chez des individus âgés de 45 ans et plus qui présentent une maladie cardiovasculaire (Strine, Greenlund, Brown, Mokdad, & Balluz, 2004).

Les rôles interdépendants de l’esprit et du corps sur la santé et la maladie sont reconnus depuis des milliers d’années (Lutz, 2007). « Un esprit sain dans un corps sain » fait partie intégrante de l’histoire de l’activité physique depuis fort longtemps (Dishman, 1986). Cette citation, qui date du premier siècle après Jésus-Christ, met en lumière le lien entre la santé physique et la santé mentale. Les bons et les mauvais comportements affectent la santé physique et la santé mentale générale de chaque individu (Lutz, 2007). Un mode de vie sain se définit couramment par l’adoption de comportements tels que l’activité physique, une diète saine, la non-consommation de tabac, la modération d’alcool, des pratiques sexuelles sécuritaires et pourrait également inclure la gestion du stress, des pratiques spirituelles et la présence de relations sociales. De façon plus spécifique, l’activité physique et l’alimentation saine sont classées aux premiers rangs en ce qui concerne les objectifs en matière de santé (U.S. Department of Health and Human Services, 1996). Chez la population cardiaque, il est reconnu depuis déjà une vingtaine d’années que les individus souffrant de maladies cardiovasculaires devraient faire de l’exercice physique régulièrement, suivre une diète faible en gras saturés et maintenir un poids santé (Troxler & Schwertner, 1985). Pourtant, près de la moitié (44%) des patients coronariens qui rapportent une détresse psychologique fréquente ont tendance à présenter des comportements de santé à risque, notamment l’inactivité physique et l’obésité (Strine, Greenlund, Brown, Mokdad, & Balluz, 2004). Les comportements de santé modifiables (p. ex., exercice et alimentation) peuvent donc devenir des cibles d’intervention à la suite d’un événement cardiaque (Strine, Greenlund, Brown, Mokdad, & Balluz). Le bien-être psychologique, pour sa part, peut être un facteur déterminant dans la réalisation des objectifs de santé. La présente étude a donc comme objectif d’examiner l’impact de l’activité physique et de l’alimentation saine sur la santé, plus précisément la santé mentale, chez des patients souffrant de maladies cardiovasculaires du Saguenay-Lac-St-Jean.

Cet essai se divise en quatre sections. La première partie présente le contexte théorique. La seconde partie fournit une explication détaillée de la méthode utilisée lors de la présente étude. La troisième partie expose les résultats obtenus en fonction des analyses statistiques effectuées. Enfin, dans la dernière partie, les résultats et leurs implications sont discutés.

Le contexte théorique de la présente étude se divise en neuf parties. La première partie est consacrée à la définition des variables à l’étude. Ensuite, la seconde et la troisième partie décrivent les impacts de l’activité physique et de l’alimentation saine sur la santé auprès de la population coronarienne. La quatrième partie décrit l’association entre l’indice de masse corporelle et la santé. La cinquième et la sixième partie présentent les impacts de l’activité physique puis de l’alimentation saine sur la santé mentale auprès de la population générale et de la population cardiaque. La septième partie décrit les impacts combinés de l’activité physique et de l’alimentation saine sur la santé en général et la santé mentale chez des patients coronariens. Enfin, une synthèse des écrits recensés est effectuée puis les objectifs et les hypothèses de recherche sont exposés.

Définition des variables à L’étude :

Dans la présente étude, les variables indépendantes sont l’activité physique et l’alimentation saine et la variable dépendante est la santé mentale. Ces trois variables sont étudiées auprès d’une population constituée d’individus souffrant de maladies cardiovasculaires. Cette section définit donc les variables à l’étude de même que la réadaptation cardiaque et l’indice de masse corporelle. La réadaptation cardiaque, bien que n’étant pas une variable formelle de l’étude, est également définie car l’activité physique et l’alimentation saine sont généralement les composantes de base des programmes de réadaptation cardiaque (Pham, Myers, & Froelicher, 2007). Enfin, une brève définition de l’indice de masse corporelle est présentée puisque celui-ci est mis en lien avec les trois variables à l’étude dans la question exploratoire de la présente recherche.

Activité physique et exercice :

L’activité physique se décrit comme tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques qui entraîne une dépense énergétique (Shephard & Balady, 1999). Pour sa part, l’exercice peut être défini comme un sous-ensemble de l’activité physique qui est planifié, structuré, répétitif et déterminé dans le sens où l’objectif visé est l’amélioration ou le maintien de la condition physique (Shephard & Balady).

Alimentation saine :

Les perceptions de l’alimentation saine sont souvent fondées sur les choix alimentaires (Paquette, 2005). Les concepts reliés à l’alimentation saine peuvent revêtir différentes significations en fonction des individus. En général, les perceptions du public quant à la saine alimentation sont fortement influencées par les conseils nutritionnels où la variété, la modération et la consommation de fruits, de légumes et de viande sont recommandées alors que les quantités de matières grasses et de sel sont limitées. Dans leur article, Polivy et Herman (2005) emploient le terme « saine alimentation » pour désigner des habitudes et des comportements alimentaires qui vont dans le sens d’une amélioration ou du maintien de la santé physique et mentale. Selon le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (2009), l’équation qui correspond à une saine alimentation est la suivante : variété + équilibre + plaisir = alimentation saine. Il s’agit de consommer des aliments de différentes saveurs, textures et couleurs en maintenant un équilibre entre la consommation et la dépense d’énergie et ce, tout en ayant du plaisir. Enfin, le Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec affirme qu’il est possible de réduire les risques de maladies cardiovasculaires en ayant une saine alimentation.

Santé mentale :

Dans la présente étude, la conception de la santé mentale retenue s’inspire du modèle de Labelle, Bastin, Dubé, Alain, Bouffard et Lapierre (2001). Ces auteurs ont développé un modèle hiérarchique cognitivo-affectif dans lequel le bien-être psychologique et la détresse psychologique sont les deux variables constitutives de la santé mentale. Selon eux, la notion de bien-être psychologique regroupe l’estime de soi, l’actualisation du potentiel, la satisfaction de vivre et le sens à la vie tandis que la notion de détresse psychologique rassemble l’anxiété situationnelle, l’anxiété de trait et la dépression. De plus, Edwards, Ngcobo, Edwards et Palavar (2005) rapportent que le bien-être psychologique est une situation transitoire qui est multifactorielle en termes d’étiologie, de processus et de promotion (p. ex., les facteurs diffèrent en fonction de l’âge et des circonstances). Le bien-être psychologique est constitué de déterminants personnels, transactionnels et environnementaux qui sont multidimensionnels, lesquels deviennent plus complexes alors que le cycle de la vie humaine évolue. Bien que la maladie et le bien-être en général soient souvent conceptualisés sur un même continuum, le bien-être psychologique est une dimension indépendante, distincte de la maladie. L’absence de bien-être psychologique ne signifie pas nécessairement qu’il y a présence de détresse psychologique, pas plus que l’opposé (Labelle, Bastin, Dubé, Alain, Bouffard & Lapierre, 2001).

Maladies cardiovasculaires :

Une maladie cardiovasculaire se définit comme une maladie ou une lésion affectant le système cardiovasculaire, c’est-à-dire le cœur, les vaisseaux sanguins approvisionnant le cœur et le système circulatoire (artères et veines) présents à l’intérieur du cerveau et dans l’ensemble du corps (Fondation des maladies du cœur, 2013). Les maladies cardiovasculaires comprennent notamment l’infarctus du myocarde, les cardiopathies ischémiques, les valvulopathies cardiaques, les maladies vasculaires périphériques, l’arythmie, l’hypertension artérielle et les accidents vasculaires cérébraux. La cardiopathie ischémique (qui inclut la crise cardiaque) et l’insuffisance cardiaque sont les deux types de maladie cardiovasculaire les plus répandus au Canada et dans les autres pays industrialisés (Agence de la santé publique du Canada, 2010). La cardiopathie ischémique se rapporte à des problèmes d’irrigation sanguine du muscle cardiaque. Pour sa part, l’insuffisance cardiaque survient lorsque l’activité de pompage du cœur ne permet pas d’atteindre le niveau de circulation sanguine dont le corps a besoin.

Réadaptation cardiaque :

La réadaptation cardiaque se définit comme étant la somme coordonnée d’interventions requises pour assurer de meilleures conditions physiques, psychologiques et sociales aux patients souffrant d’une maladie cardiaque chronique ou post-aigtie (Fletcher et al., 2001). En plus d’offrir un entraînement physique et des recommandations nutritionnelles, les programmes de réadaptation cardiaque visent la réduction des facteurs de risque (Pham, Myers, & Froelicher, 2007). Ces programmes sont conçus pour aider les patients coronariens à préserver ou regagner un fonctionnement optimal, à ralentir ou renverser la progression de leur maladie et à améliorer leurs comportements de santé (Fletcher et al., 2001).

Indice de masse corporelle :

Le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC) établit le lien entre le poids et la taille (Gilmore, 1999). L’IMC se calcule en divisant le poids en kilogrammes par le carré de la taille en mètres. Par exemple, pour une personne qui mesure 1,58 m et qui pèse 50,5 kg, l’IMC est égal à 20,23 (50,5 kg / 1,58 m2 = 20,23). L’IMC est une méthode couramment utilisée pour déterminer si le poids d’une personne se situe à l’intérieur d’un écart sain. Il permet donc d’avoir une idée de l’état de santé d’une personne. Le Tableau 1 présente la classification de l’IMC en fonction de la catégorie de l’IMC et du risque de développer des problèmes de santé (Santé Canada, 2003). En ce qui concerne les répercussions sur la santé, un IMC inférieur à 18,5 ou se situant entre 25,0 et 29,9 est associé à un risque accru de développer des problèmes de santé. Un IMC entre 18,5 et 24,5, qui caractérise un poids normal, représente un risque moindre de problèmes de santé. Enfin, un IMC supérieur à 30 est classé selon trois formes d’obésité : obésité classe 1 (entre 30,0 et 34,9), obésité classe 2 (entre 35,0 et 39,9) et obésité classe 3 (supérieur à 40). Dans ces dernières catégories, plus l’IMC augmente, plus il y a de risques de souffrir de problèmes de santé.

Impacts de l’activité physique sur la santé physique des patients coronariens

Cette section présente les études portant sur les impacts de l’activité physique sur la santé physique auprès d’une population coronarienne. Plus précisément, les impacts de l’activité physique sur différents aspects physiologiques, les impacts des programmes d’exercice en réadaptation cardiaque sur la santé et les modalités associées à la pratique de l’activité physique chez les patients coronariens sont abordés. Les personnes qui sont inactives physiquement doublent leur risque de cardiopathie ischémique, le type le plus répandu de maladie cardiovasculaire, et d’accident vasculaire cérébral (Agence de la santé publique du Canada, 2009b). À la suite d’une crise cardiaque, il devient donc important d’être physiquement actif afin de réduire le risque d’un autre événement cardiovasculaire et d’augmenter les chances de survie. Au cours des dernières décennies, des preuves probantes supportant l’importance de l’activité physique dans le traitement de plusieurs maladies, dont les maladies cardiovasculaires, se sont accumulées (Pedersen & Saltin, 2006). Un consensus a été établi à l’effet que l’entraînement physique engendre des bénéfices notables chez les patients coronariens (Daubenmier et al., 2007; Iestra et al., 2005; Lavie & Milani, 2000; Lutz, 2007; Ornish et al., 1990; Pedersen & Saltin, 2006; Shepard & Balady, 1999). En effet, l’entraînement physique a des impacts positifs sur la pathogenèse de la maladie, les symptômes spécifiques au diagnostic, la condition physique et la force physique des patients coronariens (Pedersen & Saltin, 2006). De plus, l’activité physique est directement liée à la prévention des maladies et à la diminution du risque de mort prématurée (U.S. Department of Health and Human Services, 1996). Une étude menée par Hamer et Stamatakis (2009) visant à étudier le lien entre trois types d’activité physique (c.-à-d. travail domestique, marche et sports) associés à différents niveaux d’intensité (c.-à-d. léger, modéré et intense) et le taux de mortalité démontre une corrélation négative entre l’activité physique et le taux de mortalité chez les hommes et les femmes souffrant de maladies cardiovasculaires. Cette association s’explique en grande partie par une participation à des activités d’intensité modérée à élevée telles que la marche et les sports et non par une participation à des activités d’intensité légère telles que le travail domestique. Dans cette même étude, les plus faibles risques de mortalité générale et de mortalité cardiovasculaire sont observés chez les participants effectuant au moins 20 minutes de marche ou de sports par semaine. Hamer et Stamatakis rapportent que la marche et les sports offrent la meilleure protection contre toute cause de mortalité, réduisant respectivement le risque de mortalité de 26 % et de 68 %. Les impacts les plus robustes sont retrouvés chez les patients qui s’adonnent à plus de trois sessions hebdomadaires de marche et de sports combinés, laquelle combinaison est associée à une réduction de 73 % du risque de mortalité générale et de 60 % du risque de mortalité cardiaque.

Impacts de programmes de réadaptation cardiaque basés sur F exercice physique sur la santé physique des patients coronariens :

Les comportements de santé à modifier à la suite d’un événement cardiaque (p. ex., exercice et alimentation) constituent des cibles d’intervention dans la réadaptation cardiaque (Strine, Greenlund, Brown, Mokdad, & Balluz, 2004). Selon Conti, Macchi, Molino Lova, Conti et Gensini (2007), l’activité physique est la pierre angulaire de la réadaptation cardiaque. Cette section décrit les impacts de programmes de réadaptation cardiaque basés sur l’exercice physique sur la santé physique des patients coronariens.

Quatre méta-analyses portant sur les impacts des programmes d’intervention basés sur l’exercice chez des patients souffrant de maladies cardiovasculaires démontrent qu’un progrès statistiquement significatif est noté chez les patients participant à un programme d’exercice physique comparativement aux patients ne recevant que les soins médicaux habituels, avec une réduction de la mortalité générale et de la mortalité cardiaque se situant entre 20 et 32 % (Bobbio, 1989; O’Connor et al., 1989; Oldridge, Guyatt, Fischer, & Rimm, 1988; West, 1995). L’étude clinique de Taylor et al. (2004) qui regroupe près d’une cinquantaine d’essais cliniques confirme les résultats provenant de ces quatre méta analyses à l’effet que la réadaptation cardiaque basée sur l’exercice est associée à une réduction du taux de mortalité générale et du taux de mortalité cardiaque. De plus, l’étude clinique de Taylor et al. (2004) démontre que les impacts d’un programme d’exercice sur la mortalité sont similaires en ce qui concerne différents groupes de maladies cardiovasculaires (p. ex., post-infarctus du myocarde, angine) et différentes stratégies d’intervention basées sur l’exercice.

Pour leur part, Pedersen et Saltin (2006) soutiennent que la participation à un programme de réadaptation cardiaque basé sur l’exercice physique réduit de 20 % le taux de mortalité générale et de 26 % le taux de mortalité cardiaque. La participation à un tel programme réduit également le taux de cholestérol total, le niveau de triglycérides et la tension artérielle (Pedersen & Saltin, 2006; Taylor et al., 2004). O’Connor et al. (1989), qui ont sélectionné aléatoirement 22 essais portant sur une réadaptation cardiaque incluant un programme d’exercice à la suite d’un infarctus du myocarde, indiquent qu’une réadaptation cardiaque impliquant un programme d’exercice est associée à une réduction de 20 % du taux de mortalité générale et de mortalité cardiaque. Dans leur article rédigé en 2000, Lavie et Milani soutiennent que leurs études menées en 1997 et en 1999 ont mis en évidence les bénéfices de la réadaptation cardiaque et des programmes d’entraînement physique sur des facteurs de risque coronarien dont, entre autres, les indices d’obésité, les facteurs psychologiques indésirables (dépression et hostilité), la mortalité cardiaque et la morbidité cardiaque .

Modalités associées à la pratique de l’activité physique :

Considérant le fait que l’exercice physique soit associé à une meilleure santé physique chez les patients souffrant de maladies cardiovasculaires, ceux-ci devraient être encouragés, avec le soutien des professionnels, à augmenter leur pratique d’activités physiques jusqu’à une intensité correspondant au plus faible risque de maladies cardiovasculaires. Bien que l’objectif minimal visé corresponde à une demi-heure d’activité physique la plupart des jours de la semaine, une activité plus modérée produit elle aussi des bénéfices sur le plan de la santé (De Backer et al., 2005).

Lorsque vient le temps d’évaluer si une personne est disposée à adopter un mode de vie actif, les éléments suivants doivent être considérés : ses préoccupations, ses objectifs et ses attentes quant à la qualité de vie; son état de santé et sa condition physique; ses habitudes de vie et ses pratiques en matière de santé; et sa situation de vie et son environnement (Laitakari & Asikainen, 1998). L’American Heart Association (2012) recommande une pratique quotidienne d’activité physique modérée à intense d’une durée de 30 minutes de trois à quatre fois par semaine pour les patients coronariens. De préférence, l’entraînement physique devrait être initié assez rapidement après un infarctus du myocarde (une semaine et demie à deux semaines après) et devrait durer au moins 12 semaines (Pedersen et Saltin, 2006). Pedersen et Saltin rapportent qu’un entraînement en aérobie dans lequel l’augmentation de la durée et de l’intensité des sessions se fait progressivement est souhaitable. En toutes circonstances, l’intensité de l’activité physique devrait être adaptée à la condition physique des patients coronariens ainsi qu’à leur âge et à leur sexe (Vergés et al., 2007). Une attention particulière devrait également être portée à leur fréquence cardiaque et à leur pression artérielle. Enfin, Lutz (2007) soutient que l’activité physique, lorsque recommandée adéquatement, peut être bénéfique à tout individu indépendamment de son état de santé ou de sa maladie.

Conclusion

Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès dans la plupart des pays industrialisés. Elles constituent un problème de santé majeur et affectent la qualité de vie de millions de personnes au Canada et de milliers au Saguenay-Lac-StJean. La plupart des cas de maladie cardiovasculaire sont attribuables aux facteurs de risques modifiables (p. ex., manque d’exercice physique, mauvaises habitudes alimentaires, taux de cholestérol élevé, sodium). Le mode de vie joue un rôle important dans le développement de même que dans le traitement des maladies cardiovasculaires. En effet, les patients qui survivent à un événement cardiaque doivent faire face à plusieurs problèmes et adopter certaines habitudes de vie afin d’améliorer leur condition de santé. Toutefois, malgré les nombreux bénéfices associés à l’adoption d’un mode de vie physiquement actif et de saines habitudes alimentaires chez les patients qui souffrent de maladies cardiovasculaires, la littérature scientifique démontre que ce n’est pas la majorité d’entre eux qui adoptent de saines habitudes de vie.

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Table des matières

Introduction
Contexte théorique
Définition des variables à l’étude
Activité physique et exercice
Alimentation saine
Santé mentale
Maladies cardiovasculaires
Réadaptation cardiaque
Indice de masse corporelle
Impacts de l’activité physique sur la santé physique des patients
coronariens
Impacts de programmes de réadaptation cardiaque basés sur
l’exercice physique sur la santé physique des patients
coronariens
Modalités associées à la pratique d’activités physiques
Impacts de l’alimentation saine sur la santé physique des patients
coronariens
Impacts de l’activité physique sur la santé mentale
Population générale
Population cardiaque
Impacts de l’alimentation saine sur la santé mentale
Population générale
Population cardiaque
Impacts combinés de l’activité physique et de l’alimentation saine sur la
santé
Indice de masse corporelle et santé
Synthèse des écrits recensés
Objectifs et hypothèses de recherche
Méthode
Participants
Description des variables
Instruments de mesure
Questionnaire
Données médicales
Déroulement de la collecte de données
Plan de recherche
Méthodes d’analyses
Résultats
Analyses préliminaires
Analyses descriptives
Caractéristiques sociodémographiques et socioéconomiques
Analyses principales
Première hypothèse
Deuxième hypothèse
Troisième hypothèse
Quatrième hypothèse
Question de recherche
Discussion
Rappel des objectifs de recherche
Discussion des résultats relatifs aux hypothèses et à la question de
recherche
Première hypothèse
Deuxième hypothèse
Troisième hypothèse
Quatrième hypothèse
Question de recherche
Forces et limites de la recherche
Forces
Limites
Implications de l’étude et pistes de recherches futures 100
Implications de l’étude
Pistes de recherche futures
Conclusion

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