Les Guerres Mondiales, des bouleversements majeurs

L’esprit des Jeux

Dans les années 1880, un jeune sportif, Pierre de Coubertin, développe une idéologie de pédagogie basée sur le sport. Fortement inspiré par la culture anglo-saxonne, il est persuadé que la Grande Bretagne tire son excellence grâce notamment à l’introduction au sport dans le système scolaire. Pédagogue, il va se consacrer à son objectif de développer le sport en France. Utopiste et visionnaire, il est marqué par la défaite de la France face à la Prusse en 1870, il va adopter une vision pacifiste. ce qu’il veut ? « S’affronter dans les stades plutôt que sur le champ de batailles ».
Il intègre la direction de « l’Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques » (USFSA), organisation qui promeut le sport dans les écoles en reprenant des slogans olympiques. Au cours d’un congrès de l’Union, le 25 novembre 1892, il lance un appel aux nations pour rénover les Jeux Olympiques.
C’est à la suite de cet appel que tout s’enclenche, il ne se consacre désormais qu’à son rêve olympique, et en 1894, il organise le « Premier congrès Olympique ». Alors âgé de 31 ans, il réunit près de 2000 personnes venant de 13 pays différents, que Pierre de Coubertin allait convaincre pour l’instaurations de nouveaux Jeux Olympiques. En une semaine, le projet est adopté, des règles fixées, et les principes fondateurs des Jeux olympiques sont édifiés comme suit :
• Une stricte cadence quadriennale
• Un caractère sacré
• L’internationalisme
• La programmation du sport moderne
• Le choix de l’amateurisme
Les Jeux Olympiques renaissaient.
Le dernier principe est fondamental en 1894. Pierre de Coubertin profite alors d’une atmosphère politique relative au sport plutôt tiraillée. La montée du professionnalisme dans les différents pays était mal perçue par les gouvernements et monarchies en place.
En réalité, l’aristocratie, classe sociale à qui le sport professionnel était réservé, voyait d’un mauvais oeil que de plus en plus de personnes du peuple puissent accéder au professionnalisme. Pierre de Coubertin a vu dans les Jeux un objet, capable de satisfaire les pouvoirs quant à ce sujet tout en créant une vitrine internationale pour le sport. Dans l’esprit, les Jeux donneraient envie aux enfants de pratiquer eux même une activité physique.
Les tout premiers Jeux étaient l’occasion d’un grand spectacle pour des millions d’enfants, tout en offrant la possibilité à des sportifs amateurs de démontrer leurs talents, marqueur de l’accomplissement personnel. Plusieurs villes sont candidates pour la première édition, mais il fallait une ville avec une histoire forte, c’est donc sur les cendres vieilles de 1500 ans que renaîtront les Jeux Olympiques en 1896, à Athènes, en Grèce.
Il s’agira donc d’environ 200 athlètes amateurs, et seulement des hommes, qui vont concourir, dans 9 disciplines, pour cette première édition. Une douzaine de Pays venant de tout continents, c’est un réel succès pour Pierre de Coubertin en termes d’implication et d’organisation.
Ce succès il le doit à un travail acharné, à la création d’une organisation qui s’occupera de l’ensemble de la gestion des Jeux, et à ses discours empreint d’espoir pour l’ensemble du peuple. Pierre de Coubertin a comme objectif de bâtir un monde pacifique, grâce au fair-play et la communication entre les peuples. Par la suite, les Jeux seront porteurs de nombreux messages humanistes et internationalistes.
Nous étudierons dans quelle mesure ces messages seront soutenus par les différents acteurs des Jeux.
Après les Jeux d’Athènes, Pierre de Coubertin récupère la présidence du CIO en 1896, et va tâcher de pérenniser ce qui tient encore sur des bases fragiles. Il va se heurter à la réticence du gouvernement français pour la seconde édition en 1900. Il devra alors se résoudre à organiser les Jeux dans le cadre de l’exposition universelle de Paris, n’étant pas partisan d’une affiliation qui va provoquer un échec de ses Jeux. L’ombre qu’apporte l’exposition universelle aux Jeux ne permet pas une mise en avant auprès de visiteurs.
On soulignera tout de même la jonction entre culture, artisanat et sport dans un même lieu, à la vue du monde entier. Il est intéressant de souligner l’analogie suivante : c’est la culture d’un pays qui permet la mise en lumière du sport au travers des Jeux au tout début du XXème siècle, quand aujourd’hui c’est l’organisation des jeux qui permet à un pays de mettre sa culture en avant. Coubertin ne se décourage pas et continue son travail pour les olympiades suivantes, et enfin le concept de Jeux Olympiques est adoubé par le peuple. Ile en est de même pour une majorité des décisionnaires politiques.
Il ne reste plus qu’a donner aux Jeux une identité forte, reconnaissable par quiconque.
Outre les principes qui font l’essence même de l’ambition olympique, il faut aux peuples des symboles, puissants. Coubertin veut faire de ses Jeux une véritable religion, une religion laïque comme il le décris, ainsi apparaîtront successivement, et au cours de l’histoire, la devise olympique, le credo, les anneaux, le serment, la flamme, le relais, l’hymne, la mascotte et le logo.

Le CIO, une institution unique au fonctionnement opaque

Les jeux olympiques ont beaucoup évolué au fil du temps, que ce soit des ambitions affichées aux moyens mis en oeuvre.
Néanmoins, il y a une institution qui n’aura pas changer de statut depuis les premiers pas, c’est le Comité Internationale Olympique.
Avant de développer, il me semble important d’expliquer le choix du terme « statut ». Le CIO, comme je vais l’expliquer, a connu son lot de modifications, le discours qu’il tient, les partis qu’il soutient, ou encore le message moral qu’il entretient. Le statut en question, réside dans la place qu’il occupe au sein de l’histoire des Jeux Olympiques. Le CIO est, et a toujours été, l’autorité suprême des Jeux.
Créé le 23 juin 1894 par Pierre de Coubertin, le CIO mutualise l’administration et la gestion de l’autorité des jeux. C’est une organisation non gouvernementale, bien que ce terme n’apparaisse qu’en 1946 et que le CIO n’obtienne ce statut qu’en 1981. C’est également l’une des plus anciennes organisations internationales, et son influence n’a cessé de croître, en parallèle de celle des Jeux. Pierre de Coubertin exprime sa vision d’un « olympisme rénové » en 1892, deux ans avant de fonder le CIO, dont le tout premier objectif est la création et organisation des premiers Jeux de l’ère moderne. Le CIO est alors l’outil législatif d’un homme convaincu du bien fondé de ses idées. Le CIO se veut, initialement, impartial, international et représentatif (du sport et du pays hôte). Pour cette raison, ce n’est pas Pierre de Coubertin qui prendra la présidence du CIO, mais obligatoirement un représentant du pays hôte. Ainsi Dimitrios Vikélas, auteur, écrivain, homme d’affaire et politique grec assure la première présidence car les premiers jeux seront à Athènes. Il se retirera après la fin des Jeux. Pierre de Coubertin prend la succession, dans la même logique de représenter le pays (Paris 1900). Il gardera néanmoins la présidence pendant 29 ans, en modifiant le principe initial qu’il avait lui-même institué. Cette dérogation à la règle peut être considérée comme la prémisse d’un fonctionnement plutôt opaque du CIO.
Aujourd’hui, le président est élu par suffrage, pour un mandat de 8 ans renouvelable, actuellement, c’est l’Allemand Thomas Bach qui occupe le poste depuis 2013. Comme pour beaucoup de présidences diverses, il a une forte fonction de représentation, et donc des pouvoirs décisionnels plus limités en interne. Pour le décisionnel, 115 membres, aux parcours et origines variées s’occupent de ces tâches, divisés en 24 commissions (femme et sport, relations internationales, des droits TV et internet etc…).
Initialement, le siège social se situait à Paris, mais en 1915, et par les risques engendrés par la première guerre mondiale.
Nous pouvons saluer la valeur éthique des luttes contre les injustices dans le sport, toutefois, le CIO a son lot de controverses. Au travers de tout ce que nous pouvons mettre au crédit du CIO, se dissimulent, de temps à autres, des choix qui peuvent montrer les limites du monopole du CIO.
En 1936, les Jeux se déroulent à Berlin, alors qu’Hitler est au pouvoir, et un climat de méfiance règne sur le vieux continent, à juste titre. Nous allons revenir en détails sur ces Jeux dans la deuxième partie, mais nous allons faire un bref aparté sur le rôle du CIO et de celui de Pierre de Coubertin pour ces Jeux. Alors que de plus en plus de pays avance l’idée d’un boycott de ces Jeux, à la surprise générale, le CIO va défendre ardemment Berlin, et va aller au-delà de sa mission, en réalisant une réelle campagne de promotion, Pierre de Coubertin en tête de liste, pour le bon déroulement des Jeux. Par bon déroulement, j’entends une participation de la majeure partie des nations.
Le discours est le sensiblement juste, « pas de politique, c’est du sport, les deux doivent être dissociés ». Toutefois, par la promotion de l’état allemand, le CIO s’inscris comme défenseur du régime nazis, et remet en cause la notion même d’universalisme prêchée par le mouvement olympique. Le CIO avance qu’il n’y a pas de discrimination en Allemagne, donc que le boycott n’a pas lieu d’être. Cette prise de parti fragilisera le CIO alors sous contrôle nazi, qui ne parviendra pas à organiser les jeux de 1940 et 1944, son poids politique ayant perdu beaucoup de crédit.
Cependant, ce ne sera pas la dernière fois que le CIO usera de son influence au crédit d’une sombre cause, il sera notamment accusé de racisme dans sa gestion de la crise de l’Apartheid en Afrique du Sud, pays qui ne participera plus aux Jeux durant cette période. Sous la présidence de Juan Antonio Samaranch. Le CIO est également accusé de corruption, Samaranch entretenait de très bonnes relations avec le régime de Franco, et est accusé d’antisémitisme, sous couvert d’une organisation internationale non gouvernementale, il est presque intouchable, d’autant plus qu’il développe grandement la politique économique olympique. Samaranch, à l’origine de l’abandon de l’amateurisme, commercialise ce « spectacle planétaire en méga-évènement ». C’est le développement du Sponsoring, du Merchandising et des Droits télévisuels. Par conséquent, il émerge l’apparition de tous les problèmes qu’amènent l’arrivée d’une importante masse d’argent. Pour rappel, le CIO est une ONG à but non lucratif, il trouvait alors ses fonds grâce à des « sociétés partenaires ».
Ce qui est encore plus suspect, bien que passé plutôt inaperçu car bénéfique pour le CIO, est que la Charte de Coubertin interdisait cette évolution. Samaranch fait donc évoluer cette Charte pour permettre ce genre de pratique pour et par le CIO. Nous étudierons l’importance du sponsoring et des droits télévisuels de nos jours. Les Jeux ont changé de dimension pour devenir le « méga-événement » que nous connaissons aujourd’hui, mais au prix d’une valeur fondatrice des jeux. Il est certain que l’appât du gain a toujours été présent, le CIO est d’ailleurs accusé d’avoir perçu des pots de vins pour les Jeux d’hiver de Salt Lake City en 2002, ceux de Londres en 2012 et bien d’autres.
Le 17 mars 1981, Le CIO est ainsi défini par un arrêté comme étant « une organisation internationale non gouvernementale, à but non lucratif, à forme d’association dotée de la personnalité juridique », ce qui n’en cache pas moins un fonctionnement opaque et plutôt hermétique aux changements. Certains surnomment le CIO de « gouvernement mondial du sport ».

Conclusion

Les Jeux sont nés de la réflexion d’un jeune visionnaire, considéré comme utopiste au départ de sa campagne. La force de Conviction de Coubertin aura raison du scepticisme, et ce dernier réussira à développer son projet, avec une habileté rare dans le domaine de la communication, jusqu’à créer l’évènement sportif le plus suivi de tous les temps.
Les intentions sont louables et à forte tendances sociales, mais comme bien souvent, le succès attire les convoitises, et ainsi des hommes se serviront de l’image des Jeux, ou du fonctionnement du CIO, à des fins lucratives. Le contexte autour des Jeux est toujours entouré de brume, avec un pouvoir non gouvernemental unique au fonctionnement critiquable.
Cependant, les valeurs véhiculées, et les missions du CIO sont parfaitement honorables, le message est plein d’espoir, prônant le pacifisme au travers de l’accomplissement personnel. En plus de défendre certaines causes fortes, comme celles des personnes handicapées ou la position des jeunes dans le monde entier.

Les annulations d’olympiades

Au cours des 31 éditions de Jeux Olympiques d’été, seulement trois ont été annulées. Il s’agit des trois se déroulant pendant les Guerres Mondiales, c’est-à-dire respectivement 1916, 1940 et 1944. Bien que porteurs d’un message pacifiste, les Jeux n’ont pas réussi à s’imposer face aux tiraillements et à la haine propagés par la guerre. Pourtant, en 1916, le président du CIO Pierre de Coubertin a dû constater l’échec de la mise en place de Jeux dans une telle période.
Non adepte de la politique, Coubertin se retrouvait englué dans une situation assez délicate. L’Allemagne ne faisait pas partie des premiers pays ayant participé aux nouveaux Jeux, et la nation allemande mettait la pression sur Coubertin pour devenir la ville hôte des Jeux en 1916. Il faut savoir que l’intérêt des nations pour l’organisation se fait de plus en plus forte, surtout depuis que les athlètes concourent pour les couleurs de leur pays, chaque victoire devenant une victoire nationale. L’Allemagne érige sa campagne de candidature autour de deux arguments principaux : le fait de ne pas avoir participé aux premiers Jeux, combiné avec le fait que l’Allemagne est l’un des meilleurs représentant de l’Europe sur les valeurs sportives, au même titre que les britanniques.
Coubertin, obligé de suivre la doctrine pacifiste qu’il avait lui-même coécrite, offre en 1912 l’organisation des futurs Jeux de 1916 à l’Allemagne. Il démontre ainsi que l’olympisme prône le pacifisme par le sport. Cette décision fut pourtant lourde de conséquences pour Coubertin, une grande partie des Français éprouve encore une aversion pour les allemands suite aux récents conflits. Cela va fragiliser la position de Coubertin auprès de ses compatriotes tout en renforçant l’intégrité du CIO.
Coubertin est donc pacifiste et audessus des états quand il s’agit de sport, cependant quand la première guerre mondiale se déclenche, il se porte volontaire pour aller au front contre les mêmes allemands à qui il avait tendu la main deux ans plus tôt. Jugé trop âgé, il sera engagé pour la propagande française en période de guerre. Cependant, comme beaucoup de français en 1914, l’ombre de la guerre ne l’effraie pas, il pense que la guerre sera courte, et ne souhaite pas décaler les Jeux de 1916. Il est persuadé que la guerre sera terminée depuis longtemps. Il refusa même des propositions américaines pour le repli des JO, de peur que son évènement universel ne tombe sous le contrôle des Unions chrétiennes de la jeunesse (les YMCA américains). Coubertin est optimiste mais pas naïf, il sait très bien ce que deviendraient les Jeux s’ils perdaient leur indépendance. Par sécurité, il va donc transférer le siège social du CIO en Suisse, et assurer une neutralité du statut des Jeux Olympiques. La crainte d’une Géo-Olympique et Jeux Politiques menace fait qu’on renforce ses défenses, c’est ce que Coubertin assure pendant la première guerre mondiale.
À la fin de la guerre, beaucoup sont convaincus que les Allemands sont dispensés de Jeux. Mais Coubertin ne pouvant aller à l’encontre de ses propres principes, va ruser, prétextant aux allemands qu’ils ne peuvent être conviés en 1920. Puis en 1924 pour les Jeux de Paris, ce sont les autorités françaises qui mettent la pression aux allemands pour les dissuader de venir. Voilà un bel exemple de propagande camouflée : utiliser l’image des Jeux véhiculée par son président, ne surtout pas entacher cette réputation publique pour appuyer un parti, et perdre ainsi l’objectivité qui est une valeur primordiale pour le CIO. Malheureusement, nous avons déjà pu observer que c’était loin d’être le cas durant le XXème siècle.

Les jeux de Berlin en 1936, les Jeux de la honte

Pour continuer notre réflexion, nous allons nous arrêter sur un moment important de l’histoire, certainement les Jeux Olympiques les plus célèbres : les jeux de Berlin en 1936. Déjà citée plusieurs fois, cette olympiade est l’exemple qui décrit le mieux mes propos. Nous avons vu les limites de la gestion du CIO, le comité est indéniablement frileux vis-à-vis des risques. Une période sombre du CIO explique cela. Entre 1934 et 1945, le CIO est alors sous le contrôle des nazis. Pourtant en 1931, la volonté de tendre la main à l’Allemagne et envoyer un message de paix est forte et dans la continuité de ce que Coubertin a mis en place. C’est l’essence même des Jeux.
Malheureusement, nous savons comment l’histoire va se passer, et cet échec cuisant du CIO est la raison pour laquelle ils ne prennent plus de risques sur le plan géopolitique. Toutefois, en 1931, ce n’est pas le gouvernement de Weimar qui est au pouvoir et il n’y a aucune crainte à avoir à ce moment-là, l’initiative est même saluée. Tout va changer en 1933, au moment de l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Un grand jeu politique se met en place, les interactions avec les Jeux Olympiques sont très fortes. Nous allons tâcher de prendre le point de vue des différents acteurs, et évaluer l’impact de l’image pour ces « Jeux de la Honte ». Nous allons adopter le point de vue du parti nazi, celui du CIO et de Pierre de Coubertin, et enfin celui des Etats-Unis et des autres pays participants.

Le régime nazi

Hitler arrive au pouvoir en Allemagne en 1933, avec la politique antisémite que nous connaissons. L’idée internationaliste des Jeux Olympiques ne l’intéresse guère. Il est sur le point de renoncer à l’organisation des Jeux, mais Joseph Goebbels, chef de la propagande nazie, va le convaincre du contraire.
Il me semble nécessaire d’appuyer le fait que Goebbels était un visionnaire dans le domaine de la communication et de la propagande, même si les motivations et les fins sont éthiquement inacceptables. Il voit alors l’incroyable potentiel des Jeux, à l’instar de Coubertin. Il va instrumentaliser les Jeux pour en faire l’une des plus grandes victoires politiques d’Hitler.
En 1934, la coupe du monde de football se déroule en Italie sous le régime de Mussolini, des millions de tracts sont distribués pour la propagande de cet évènement. Goebbels va reprendre le principe, et faire imprimer des millions de tracts, en plusieurs langues, et dans plusieurs pays. C’est la première fois que la promotion d’un évènement s’exporte hors des frontières, et même jusqu’au Japon. Aujourd’hui l’inverse nous semblerait totalement irréaliste. Il faut dire que la propagande commence à prendre en dehors de l’Allemagne, et c’est une première victoire pour l’image du Troisième Reich.
Pendant trois ans, l’Allemagne va s’adonner à montrer une image pacifiste et non antisémite. Bien entendu, l’Allemagne joue la montre pour mettre à bien des projets plus « grands ». Cette dernière est tout de même sous le feu des critiques des nations et du CIO, et doit convaincre du bien fondé des actions nazies. Hitler va prouver sa politique pacifiste en assurant que les athlètes juifs participeront aux Jeux sous la bannière allemande. Comme l’a dit Goebbels, « plus le mensonge est gros, plus il passe. »

 

 

 

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Table des matières

INTRODUCTION
CONTEXTUALISATION
L’esprit des Jeux
Le CIO, une institution unique au fonctionnement opaque
LES JEUX, UN OUTIL DE PROPAGANDE
Les Guerres Mondiales, des bouleversements majeurs
de l’identité des Jeux
Les annulations d’olympiades
Les jeux de Berlin en 1936, les Jeux de la honte
La Guerre Froide, un contexte géopolitique mouvementé pour un
immobilisme du mouvement olympique
La mise en place d’un modèle qui va perdurer
La place des Jeux Olympiques dans les situations de crise
La propagande moderne
LA VITRINE DES JEUX, UNE VISIBILITÉ INTERNATIONALE
L’impact d’une campagne Olympique pour les villes
Les Jeux catalyseurs de croissance, dans quel intérêt ?
Une mise en lumière pour trois semaines, une vitrine à l’échelle mondiale
La gestion de l’après Jeux
Comment les différents protagonistes peuvent-ils tirer le meilleur profit des Jeux ?
L’intérêt du politicien et des pouvoirs politiques
Quels rôles et motivations pour le sportif ?
L’importance du lobbyisme dans les Jeux Olympiques modernes
OUVERTURE
Conclusion
Ouverture, quel poids pour la transition écologique et l’avenir des Jeux ?
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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