Les Français vus par ceux qui les gouvernent (1800-1820)

La concorde retrouvée dans la République du 18 brumaire

Après le 18 brumaire, les autorités sont attentives à représenter la cohésion des Français. Dans une circulaire ministérielle datée du 12 mars 1800, Lucien Bonaparte feint d’ignorer leurs différences car, d’après lui, le « gouvernement […] ne voit en France… que des Français ». Quelques jours plus tard, Jean-Pierre Boullé, premier préfet des Côtes-du-Nord, reprend les mots du ministre de l’Intérieur. Dans son discours d’intronisation, il proclame qu’« il n’existe plus maintenant dans la République que des Français ; ce nom est assez beau pour qu’on le porte avec orgueil ». Le chef du département ne se contente pas d’affirmer fièrement ce qui lui paraît être une vérité. En effet, il demande également aux administrateurs de son département de surveiller leur langage afin qu’ils passent sous silence les distinctions susceptibles de nourrir les divisions. Plusieurs mois après sa nomination, Jean-Pierre Boullé évoque les initiatives qu’il a dû prendre : « J’ai dû répondre et j’ai répondu aux personnes qui m’en ont informé […] que l’intention bien manifestée du gouvernement était d’effacer les distinctions qui avaient servi de prétexte aux querelles qu’il veut étouffer sans retour ». Sans qu’elles soient clairement explicitées, ces différences, qui ont suscité et entretenu la discorde, n’appartiendraient pas au présent mais bien au passé. Dans le temple de Mars, le 23 septembre 1800, Lucien Bonaparte prononce un discours en l’honneur de la République. Lors de la cérémonie, c’est surtout le gouvernement installé après le coup d’État qui est à l’honneur.
D’après le ministre de l’Intérieur, l’arrivée au pouvoir de Bonaparte, qui permet le rassemblement des Français, oblige également les hommes animés d’un esprit de parti à se mettre en retrait : « Le 18 brumaire à lui [Napoléon] ! Les divisions ont disparu ; tout ce qui est factieux se cache, tout ce qui est Français se montre ; tout ce qui ne veut que l’intérêt d’un parti est écarté ou contenu ; tout ce qui aime la gloire de la patrie est accueilli et protégé ».
En cachant oppositions et opposants et en exagérant jusqu’à l’hyperbole les changements intervenus depuis le 18 brumaire, les autorités consulaires donnent à croire que le nouveau régime est largement accepté par les Français.

Les Français remplis d’humanité : des hommes modérés qui aiment la paix

La signature des accords de Tilsit le 21 juin 1807 est l’occasion pour le ministre de l’Intérieur de proclamer la victoire remportée par le camp de l’humanité : « Les vœux de la France et de l’humanité sont remplis. La paix continentale est rétablie et ce triomphe de la modération et de la sagesse couronne dignement la plus glorieuse suite de victoires ».
Intrinsèquement attachés à la paix, les Français se distinguent en outre par la considération et la douceur dont ils sont capables à l’égard de l’ennemi vaincu. En pleins préparatifs de la campagne de France, Jean-Pierre Montalivet, s’il se porte encore garant de la victoire malgré la débâcle de la Russie et le retour en hâte de l’empereur, promet la clémence aux ennemis : « Nos armées se forment ; elles sont redevenues formidables : quelques jours encore, elles iront chercher l’ennemi qu’elles ont si souvent vaincu ; elles lui imposeront cette paix à laquelle il se refuse. Il trouvera l’empereur tel qu’il se montra toujours, généreux avec les vaincus ; et notre glorieux souverain pourra alors, tout entier aux soins de ses peuples, les rendre pour longtemps aux occupations de la paix, aux arts de l’industrie, à tout ce qui fait fleurir et prospérer ».
Depuis la Révolution française, les Français se seraient montrés capables de dépasser les particularismes nationaux pour se montrer sensibles aux peines endurées par leurs ennemis vaincus. Selon Jean-Pierre Montalivet, « le sentiment universel n’est nulle part aussi vrai, aussi général, que dans la France ». Leur loyauté enjoindrait aux Français de traiter avec égard leurs ennemis. Le ministre Jean-Baptiste Champagny estime magnanime que « la loyauté française tend la main à l’ennemi vaincu ». Il semble que les gouvernants aient été particulièrement soucieux de la situation des prisonniers de guerre et du traitement qui leur était accordé.
En province, le regard porté par les autorités sur les prisonniers de guerre ne jette pas l’opprobre sur ces étrangers et ces ennemis d’hier. Malheureusement, seule la correspondance de la préfecture du Rhône fait mention de la situation de ces militaires. Le 18 novembre 1809, Bureaux de Pusy demande au préfet de la Loire la venue de deux espagnols qui doivent s’occuper de l’élevage de plusieurs troupeaux de moutons de race mérinos dans la commune de Saint-Jean d’Ardière. Pour achever de convaincre son homologue, le préfet dit tout le bien qu’il pense du « propriétaire » Mogniat de l’Écluse au service duquel ils doivent travailler : « Monsieur Mogniat de l’Écluse, propriétaire riche et éclairé, maire de Saint Jean d’Ardière désire trouver deux bergers pour conduire les troupeaux de moutons mérinos. Il m’engage a réclamer auprès de vous deux prisonniers espagnols instruits dans cette partie de l’économie rurale. Je le fais avec d’autant plus d’empressement que ces bergers seront bien traités chez Monsieur de l’Ecluse. Je vous prie de vouloir bien accéder à sa demande ».

Les Français menacés

Le 23 septembre 1805, les relations diplomatiques avec l’Autriche sont rompues. Le jour même, Napoléon prononce un discours devant les Sénateurs. Devant eux, l’empereur s’affirme comme le protecteur des peuples européens et rejette sur ses adversaires la responsabilité de la guerre : « Dans les circonstances présentes de l’Europe, j’éprouve le besoin de me trouver au milieu de vous, et de vous faire connaître mes sentimens. Je vais quitter ma Capitale pour me mettre à la tête de l’armée, porter un prompt secours à nos alliés, et défendre les intérêts les plus chers de mes Peuples.
Les vœux des éternels ennemis du continent sont accomplis : la guerre a commencé au milieu de l’Allemagne. L’Autriche et la Russie se sont réunis à l’Angleterre ; et notre génération est entraînée de nouveau dans toutes les calamités de la guerre. Il y a peu de jours, j’espérais encore que la paix ne serait point troublée ; les menaces et les outrages m’avaient trouvé impassible, l’Électeur de Bavière chassé de sa Capitale ; toutes mes espérances sont évanouies. C’est dans cet instant que s’est dévoilée la méchanceté des ennemis du continent. Ils craignaient encore la manifestation de mon profond amour pour la paix ; ils craignaient que l’Autriche, à l’aspect du gouffre qu’ils avaient creusé sous ses pas, ne revint à ses sentimens de justice et de modération ; ils l’ont précipité dans la guerre. Je gémis du sang qui va coûter à l’Europe ; mais le nom français obtiendra un nouveau lustre ».
Comme l’empereur, le ministre Jean-Baptiste Champagny tonne contre les agresseurs : « Leurs armées [des ennemis] ont envahi le territoire de ses alliés [de Napoléon], et marchent contre nos frontières ; la paix du continent n’existe plus ! ». Dans son argumentaire, le ministre de l’Intérieur met tout en œuvre pour attribuer aux ennemis la responsabilité d’une guerre que le gouvernement français aurait à tout prix désiré éviter : « Des Puissances de l’Europe [qui] interviennent dans notre querelle avec l’Angleterre, ont armé pour prescrire à la France les conditions d’une paix désavantageuse, ce qui déjà étoit une déclaration de guerre ». Si Jean-Baptiste Champagny dénonce publiquement l’incurie des anciens alliés, il hésite encore à les nommer. Les autorités critiquent plus ouvertement les Anglais à qui elles reprochent de rallumer les feux de la discorde pour satisfaire leurs ambitions hégémoniques. Le ministre de l’Intérieur s’en prend à un peuple insulaire, qu’il qualifie de déloyal, orgueilleux et avide : « Les ennemis de l’état, les Anglais surtout, orgueilleux insulaires les éternels ennemis de nous, Français ne voient pas qu’en frémissant les heureux efforts, avides d’or et de domination éminemment menacés par nos vaisseaux, nos bateaux plats, nos armées, de recevoir la juste punition de leur rapacité et leur [illisible], ils imagineront tout, ils emploieront tout, pour nuire à la France le gouvernement anglais ignore ce que cest [sic.] de faire la paix avec sincérité, la guerre avec loyauté ».

Les Français : de la gloire à la résistance

Dès la période du Consulat, et plus encore sous l’Empire, la grandeur des Français est indissolublement associée aux succès de leurs armées qui perpétuent et propagent leur gloire incomparable sous la direction infaillible d’un chef aux qualités presque divines : «Celui qui a toujours maîtrisé la victoire, dont le génie est aussi puissant que sa volonté est ferme et inébranlable, dont la pensée embrasse toutes les combinaisons des tems, des lieux, des hommes, qui vous a sauvé des maux du dedans, des périls du dehors, et sous l’égide duquel vous avez placé vos destinées, votre Empereur, l’homme du siècle et de la nation, guide lui-même vos phalanges… Quel Français n’est pas jaloux de partager ses dangers et sa gloire?».
La grandeur des Français reposerait sur les victoires des armées impériales. Dans un discours du préfet du Nord, placardé en 1806 sur les murs de Lille à l’occasion des fêtes du 15 août, les habitants peuvent lire que « nulle fête ne peut inspirer un sentiment plus profond, plus général, que celle dans laquelle un grand peuple, dans l’orgueil de ses victoires, dans la conscience de son bonheur, célèbre le jour où naquit le souverain auquel il doit sa félicité et sa gloire ». En effet, quel autre peuple en Europe peut se prévaloir de succès aussi nombreux, aussi éclatants et aussi universels ? On peut ainsi lire dans le rapport administratif du 10 janvier 1810 de la préfecture du Rhône : « Un an s’est écoulé depuis votre dernière session, et de grands résultats ont augmenté la gloire du nom français. L’Europe les admire, et cependant elle n’en connaît qu’une partie. Attentive au bruit des armes, spectatrice des mouvemens rapides qui transportent nos légions des bords du Niemen aux rives du Mançanarez, elle ne compte nos destinées que par les succès de nos guerriers ».
Les succès des armées françaises paraissent un signe encourageant, car elles promettent une victoire définitive sur leurs ennemis. Quel que soit le théâtre des opérations, quel que soit l’ennemi, la supériorité française est incontestable et la victoire inéluctable.
Lorsque les armées de l’Empire essuient leurs premiers revers, la force et la gloire continuent d’être invoquées ; la victoire finale semble toujours promise aux Français. Lorsqu’il évoque en 1810, la situation en Espagne, Jean-Pierre Montalivet feint de considérer la résistance que rencontrent les armées françaises comme le fait d’insurgés, et non comme le soulèvement d’une nation. Il oppose aux actions sporadiques et désorganisées des ennemis la supériorité des troupes de l’empereur, parfaitement réparties sur l’ensemble du territoire ibérique et tenant sous leur contrôle l’ensemble de la péninsule – ce qui est loin d’être le cas : « Toutes les opérations militaires vont bien. L’armée du Portugal est forte de 70000 Français ; il y en a plus de 80 000 en Andalousie, plus de 40 000 en Aragon, 30 000 au centre, autant dans la vieille Castille, autant dans la Catalogne, et l’on ne compte pas les corps qui gardent la Navarre, et les trois Biscaye. Les armées sont bien approvisionnées. Le nombre de malades est dans la proportion ordinaire ; il est même moins fort qu’on devrait le craindre de la chaleur de la saison. Les insurgés espagnols ont trouvé des ressources dans le secours des Anglais et dans les piastres d’Amérique ; cependant ils sont sans force et sans énergie ; leurs armées sont dissoutes, et ils n’ont plus que quelques bandes éparses dans la campagne. Les montagnes et l’étendue du pays rendent ces bandes dangereuses pour les hommes isolés et pour les courriers ; mais nulle part elles ne pourraient résister à 200 hommes. On sent bien qu’une nation comme la nation espagnole, sortant d’une crise aussi forte, les malades peu nombreux, et la situation des choses ne doit donner aucune inquiétude ».

L’engagement à toute épreuve des partisans des Bourbons : une conviction inébranlable

Les partisans des Bourbons font preuve d’une conviction inébranlable en s’engageant au service d’une cause : celle de la famille royale. Le courage est la vertu des soldats qui ont combattu contre vents et marées pour restaurer la monarchie en France. Michel de Goyon réactive la mémoire des combattants qui ont péri, en 1795, lors de la tentative de débarquement à Quiberon. Au nom de leur sacrifice, ces hommes méritent qu’un monument soit érigé en leur honneur. Afin de collecter les fonds nécessaires à son érection, une souscription est mise en place. Le sous-préfet Auguste Billard, qui participe à hauteur de cent francs, organise lui-même la collecte dans l’arrondissement de Lannion. Après avoir écrit au préfet des Côtes-du-Nord pour l’informer de sa démarche, le chef du département lui répond, le 6 décembre 1814: « Je ne doute pas, Monsieur, que l’exemple que vous donnez ne soit suivi avec empressement par toutes les personnes que vous avez appelées à concourir à cet acte d’une religieuse reconnaissance envers les braves chevaliers morts glorieusement en combattant pour la restauration de la monarchie et le rétablissement de l’auguste famille des Bourbons sur le trône de leurs ancêtres ». Engagées pour défendre la cause du roi, les troupes débarquées à Quiberon ont fait preuve d’une abnégation et d’un courage certains. En payant de leur vie leur engagement politique, ces hommes atteignent une dimension héroïque sous la Restauration.
Tous les royalistes ne sont pas des héros, ne serait-ce que parce qu’ils ne perdent pas tous la vie en portant les armes. Lorsqu’ils survivent, les défenseurs de la monarchie peuvent espérer obtenir une faveur en guise de reconnaissance. Les secours sont parfois maigres et insuffisants pour assurer aux partisans du roi une existence décente. À Lamballe, l’administration évoque la trajectoire d’un serrurier nommé Hamon. À vingt ans, il s’est décidé à quitter son atelier parisien pour combattre aux côtés des troupes royales, peu après l’appel lancé par la duchesse d’Angoulême. D’après la préfecture bretonne, l’engagement de cet homme n’est rien moins qu’un acte de bravoure, dicté par l’affection et la fidélité d’un sujet pour son roi. Défenseur du gouvernement royal, il mérite une juste protection d’après Athanase Conen de Saint-Luc qui recommande le fils du réclamant au ministre de l’Intérieur : « Je crois devoir recommander à la bienveillance de Votre Excellence le sieur Hamon fils de Lamballe. Ce jeune homme travaillait chez un serrurier à Bordeaux à la fatale époque du 20 mars, lorsque Son Altesse Royale la duchesse d’Angoulême fît un appel aux royalistes, il n’hésita pas à quitter son atelier et à se faire incorporer dans la légion […]. A l’affaire du Pont de Cubsac, il se fît remarquer par un trait éclatant de bravoure en plantant le drapeau blanc sur ce pont ; dans cette action il reçut un coup de feu qui lui traversa la jambe. Ce fait qui prouve aux suplémens [sic.] d’égards et la valeur et le dévouement à la cause royale […]. Pourvu d’une éducation suffisante pour occuper avec avantage un emploi du gouvernement, il en désirerait un [illisible] duquel il peut trouver les moyens d’existence et aider à celle de son père charpentier à Lamballe […]. Il a des droits à la protection d’un gouvernement qu’il a si courageusement défendu ».

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Table des matières

INTRODUCTION 
PARTIE 1. RASSEMBLES 
Chapitre 1. Le Consulat (1800-1804) : une République en mutation 
I/ De l’instauration des préfectures à la paix d’Amiens (février 1800 – mars 1802)
1/ La concorde retrouvée dans la République du 18 brumaire
2/ La gloire en héritage
3/ La grandeur du peuple français
II/ De la paix à l’Empire (mars 1802-mai 1804) 
1/ Le temps de la paix
2/ Le temps du pouvoir renforcé
3/ Le temps de la guerre
Chapitre 2. L’Empire (1804-1814) : héritages et fondation 
I/ Une famille recomposée… 
1/ … qui donne des témoignages de reconnaissance et d’affection
2/ …placée sous la protection de l’empereur
3/ … prête à répondre à ses obligations
II/ Face à leurs ennemis 
1/ Les Français remplis d’humanité : des hommes modérés qui aiment la paix
2/ Les Français menacés
3/ Les Français : de la gloire à la résistance
Chapitre 3. De la première à la seconde Restauration (avril 1814-1820) : hésitations et consolidation 
I/ La première Restauration ou l’évolution des héritages (avril 1814-mars 1815) 
1/ Une famille catholique et aimante
2/ Des Français souffrants mais comblés par le retour du roi
3/ Un peuple enfin libre, qui renoue des liens avec les étrangers
II/ Les Cent Jours : un impossible retour en arrière ? (mars-juillet 1815) 
1/ Un peuple qui retrouve ses droits et sa liberté
2/ Des hommes prêts à en découdre jusqu’au bout
3/ Ceux qui ne voient que la patrie : des hommes à l’écart des affaires politiques
III/ La seconde Restauration ou la victoire de la monarchie (juillet 1815-1820) 
1/ La renaissance du « grand peuple »
2/ Un autre patriotisme pour dépasser les clivages partisans ?
3/ Des Français attachés à leur « père » : des hommes dévoués
Conclusion de la partie 1
PARTIE 2. DIVISES 
Chapitre 4. Hostiles ou favorables, des Français fidèles ou versatiles 
1/ Des excès attribués à des hommes de partis
2/ Les « chouans » : des « brigands » pas comme les autres
3/ Quand les clercs passent de l’opposition à l’agitation
II/ Des Français favorables au gouvernement 
1/ Des soutiens de la République, de l’Empire ou de la monarchie
2/ Des serviteurs qui ont le sens du devoir
3/ L’engagement à toute épreuve des partisans des Bourbons : une conviction inébranlable
III/ Au-delà la dualité 
1/ D’un camp à l’autre
2/ Un sens nouveau donné au royalisme
3/ La chouannerie : un héritage difficile transmis au roi
Chapitre 5. L’ordre qui divise 
I/ Ces gens qui aiment l’ordre… 
1/ … étrangers ou victimes des désordres
2/ …hostiles aux divisions
3/ …pris pour cibles à la campagne
II/ Des coupables… 
1/ …responsables des désordres
2/ …discrédités pour leurs mauvaises intentions
3/ … qui sèment la terreur
III/ La peur de l’autre 
1/ Avec ou sans papiers, des voyageurs suspects
2/ Des « vagabonds » et des « mendiants » mis à l’index
3/ Quand le « peuple » s’agite
Chapitre 6. Le vice et la vertu 
1/ Des gens de confiance
2/ Des gens qui gagnent mal leur vie
3/ Des gens aux mœurs dissolues
II/ Une famille où chacun trouve sa place 
1/ Le couple : une incarnation de la vertu
2/ Les parents naturellement unis à leurs enfants
3/ Le vieillard : un homme respectable
III/ L’empreinte de la guerre 
1/ Le sens de l’honneur : des combattants valeureux
2/ La famille déstabilisée : l’absence du soldat
3/ Le revers de la médaille : les refus de la guerre et le difficile retour à la vie civile
Conclusion de la partie 2
PARTIE 3. ORDONNES 
Chapitre 7. Considérés 
I/ Des élites dévouées 
1/ Des hommes de confiance au service de Napoléon
2/ Des hommes bien ancrés sur leur territoire
3/ Des « nobles » : un improbable retour dans le passé ?
II/ Des élites possédantes aux élites éclairées 
1/ Des entrepreneurs qui participent aux progrès agricoles
2/ Des bienfaiteurs et des philanthropes attentifs aux malheurs de leurs concitoyens
3/ Des médecins et des enseignants qui mettent leur savoir au service des autres
III/ Des élites fortunées 
1/ Pas d’élites sans fortune
2/ Les « propriétaires » : des hommes riches ?
3/ Des gens fortunés distingués par leur train de vie
Chapitre 8. Méprisés 
I/ Des hommes accaparés par le labeur… 
1/ … qui n’ont que de rares distractions
2/ … menacés par la pauvreté
3/ … concurrencés par les ouvriers étrangers
II/ Des gens ignorants
1/ Des enfants peu instruits qui deviendront un jour des citoyens utiles
2/ Des personnes inférieures, faibles et influençables
3/ Des hommes et des femmes à la sensibilité exacerbée
III/ Des populations singulières
1/ À la ville, des citadins
2/ Dans les campagnes, le retard d’une population isolée et pauvre
3/ À la montagne, des ruraux pas tout à fait comme les autres
Chapitre 9. Souffrants
I/ Face à leurs insuffisances 
1/ Les « pauvres » démunis,…
2/ …incapables de supporter une hausse des prix…
3/ …et mal nourris
II/ Face aux mauvais traitements, à l’abandon ou à l’isolement : des êtres naturellement faibles 
1/ Des enfants vulnérables
2/ Des épouses sans mari
3/ Des vieillards infirmes
III/ Face au handicap et à la maladie : des hommes diminués 
1/ Des « infirmes » aux capacités réduites
2/ Des « malades » qu’il faut soigner
3/ Des malades atteints de maladie mentale
IV/ Face aux aléas de l’existence…
1/ …des gens ruinés
2/ …des victimes d’une vie politique instable
3/ …des prisonniers, privés de liberté
Conclusion de la partie 3
ANNEXES 
SOURCES
BIBLIOGRAPHIE

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