Les fractures de l’humérus chez les oiseaux

Les fractures de l’humérus chez les oiseaux

 Anatomophysiologie de l’aile des oiseaux

Le but de la cure chirurgicale est de rétablir la fonctionnalité complète de l’os afin de permettre une récupération complète de la fonction du vol. Aussi, dans un premier temps, il est indispensable de connaître l’anatomie de l’aile.

L’humérus
PLAN DORSAL

L’humérus est l’os le plus imposant de la ceinture scapulaire et n’est que rarement pneumatisé chez les rapaces, notamment chez les éperviers (figure 5). Il possède une longue crête, qui est la zone d’insertion des muscles deltoïdes, et s’articule avec les trois os de l’épaule dans la cavité glénoïde (Orosz et coll., 1992).
En position dorsale, les muscles les plus superficiels sont les muscles deltoïdes qui s’insèrent sur l’épaule et se prolongent côté crânial par le muscle propatagial complexe, lui-même scindé en deux tendons, l’un court et l’autre long, s’insérant sur l’extenseur du métacarpe, véritable armature du propatagium. Le deltoïde intervient dans le vol battu. Plus ventralement, nous trouvons ensuite le muscle triceps brachial participant au vol plané.
Encore en-dessous apparaît le muscle grand droit, lui-même dissocié en deux chefs, crânial et caudal, s’étendant des racines des cervicales jusqu’au synsacrum, d’une part, et s’insérant sur la tubérosité latérale de l’humérus, d’autre part. Ces muscles sont en communication avec les muscles peauciers, chez les rapaces. Ce plan superficiel est irrigué par des branches de l’artère et de la veine superficielles, et innervé par le nerf axillaire qui chemine ensuite dans le propatagium ainsi que par le nerf radial. Dans le plan profond, on trouve le muscle deltoïde mineur qui s’insère sur la tubérosité latérale de l’humérus et participe à la flexion de l’aile. Les deux muscles importants de cette zone sont le biceps brachial et le brachial. Le biceps est un puissant fléchisseur de l’avantbras et s’insère dans sa partie distale sur l’ulna et sur le radius. Le muscle brachial est connecté à l’ulna et maintient l’avant-bras horizontal lors du vol.

PLAN VENTRAL

Le plan superficiel est largement occupé par le muscle pectoral superficiel, très développé chez les oiseaux. De morphologie variable, il est associé au complexe propatagial. Il couvre la surface ventrale du sternum et est un acteur majeur du vol battu. Il modifie, en outre, le bord d’attaque de l’aile pour limiter les turbulences. On retrouve à ce niveau le chef distal du muscle biceps crânial qui s’insère sur le radius (figure 7). De très gros vaisseaux passent à proximité de cette zone, entre le biceps et le triceps brachial, avec la veine basilicale d’abord, souvent utilisée chez les spécimens de taille suffisante pour les prélèvements sanguins et qui draine le sang de l’aile vers la veine axillaire. Ensuite, l’artère brachiale irrigue l’avant-bras et se scinde en plusieurs artères ulnaires qui s’anastomosent avec la veine basilicale, ce qui est une particularité des oiseaux et ce qui joue un rôle dans la thermorégulation. Enfin, les voies nerveuses concernent le nerf médio-ulnaire lui-même divisé en nerf médian et nerf ulnaire.< Dans le plan profond se trouve le muscle supra coracoïde qui chemine dans la gouttière formée (aussi nommée canal triosseux) par la clavicule, la scapula et l’os coracoïde et qui sert de poulie lors de la levée de l’aile, avec le muscle coracobrachial caudal qui s’insère sur la tubérosité ventrale de l’humérus. Le muscle coracobrachial crânial s’insère sur la tubérosité latérale de l’humérus et assure une rotation dorsale de l’humérus. Cette zone est irriguée par les branches de l’artère et de la veine sous-clavières et est innervée par les branches musculaires du plexus brachial.

Le radius

l’ulna et la main Au niveau distal, l’extenseur métacarpien radial, qui part de l’épicondyle de l’humérus et s’insère sur le premier os carpien, est donc un extenseur du carpe et un fléchisseur du coude. L’épicondyle de l’humérus est d’ailleurs une zone où s’insèrent, en effet, un grand nombre de muscles de cette partie de l’aile. Outre l’extenseur métacarpien radial, on y trouve l’extenseur commun des doigts dont le rôle est aussi d’aplatir l’alula contre le métacarpe pour stabiliser la position de l’aile. Du même épicondyle, part aussi le supinateur fléchisseur du coude et élévateur du bord crânial de l’aile (rotation dorsale).L’extenseur du métacarpien ulnaire est aussi un muscle fléchisseur du coude mais est un des seuls muscles de l’aile à s’insérer directement sur l’ulna avec le muscle ectépicondylo-ulnaire, dont le rôle est très proche. Le muscle ulnométacarpien dorsal est un petit muscle reliant la partie distale de l’ulna au métacarpe (figure 8). Avec les deux tendons, ulnométacarpien dorsal et fléchisseur carpien ulnaire, il assure une cohésion entre les rémiges primaires et secondaires annulant l’espace résidant entre la main et l’avant-bras (Orosz et coll., 1992). La main de l’oiseau tient un rôle essentiel dans le vol ascensionnel et plané qui résulte de l’interaction d’un grand nombre de petits muscles coordonnant le mouvement des doigts (figure 9). En ce qui concerne l’alula il existe le petit extenseur alulaire, le fléchisseur, l’adducteur et l’abducteur alulaire; le doigt majeur est mobilisé par le grand extenseur et l’abducteur du doigt majeur. La flexion des doigts est assurée par quatre muscles différents : le muscle interosseux ventral, le fléchisseur du doigt mineur, les fléchisseurs superficiel et profond des doigts (Chavaren, 1990).

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Table des matières

INTRODUCTION
Première partie : Etiologie des fractures- Anatomophysiologie de l’aile des oiseaux
I- Etude générale des fractures
I A Espèces concernées.
I.B Etiologie des fractures
I.C Types et localisations des fractures
II – Anatomophysiologie de l’aile des oiseaux
II.A Repères anatomiques
II.B Fonctionnement de l’aile en mouvement
II.C Propriétés de l’os des oiseaux
II. D La cicatrisation osseuse
IIème PARTIE : HOSPITALISATION DU PATIENT TRAUMATISE ET LES DIFFERENTES OSTEOSYNTHESES
I – Examen de l’animal
I.A Examen clinique
I.B Diagnostic radiologique
I.C Traitement conservateur
I.D Premiers soins
II Anesthésie
II.A Analgésie
II.B Anesthésie fixe
II.C Anesthésie gazeuse
II.D « Monitoring »
III. Consolidation osseuse et ostéosynthèses
III.A Quelques éléments sur la consolidation osseuse et sur les nécessités des ostéosynthèses
III.B Ostéosynthèse par vis et plaques
III.C Enclouage centromédullaire
III.D Fixation externe
IIIème PARTIE : ETUDE SPECIALE DES FRACTURES
I. Les fractures de l’humérus
I.A Voie d’abord dorsale et préparation du patient
I.B Voie d’abord ventrale de l’humérus
I.C Quelle méthode choisir dans le cas d’une fracture de l’humérus ?
II. Les fractures du radius/ulna
II.A Voie d’abord dorsale
II.B Voie d’abord ventrale
II.C Quelle méthode employer ?
III. Les fractures ouvertes
III.A Les fractures ouvertes sont des urgences thérapeutiques
III.B. L’antibiothérapie doit être systématique
III.C Traitement des fractures ouvertes et fermeture de la plaie
III.D Les blessures par armes à feu
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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