Les finances de l’État de Genève

Les finances de l’État de Genève

De quelle façon l’humain se fait-il remplacer par le robot ?

Comme mentionné précédemment, les robots ne font pas que d’assister les humains dans leurs tâches quotidiennes, mais ils ont également dépassé dans certains domaines les capacités humaines. C’est pourquoi les employeurs ont jugé pertinent de remplacer le travail humain par le travail du capital, à savoir les robots. Dans ce chapitre, nous aborderons tout d’abord l’intérêt qu’ont les employeurs à remplacer les humains par des robots. Puis, nous illustrerons ensuite de quelle façon ce phénomène se produit au niveau des automates industriels ainsi que de l’intelligence artificielle.

L’intérêt des employeurs

Les employeurs ont un intérêt particulier à procéder à des changements. Le fait est qu’en remplaçant la force de travail humain par du capital, l’employeur gagne sur plusieurs points.Premièrement, bien que l’installation du capital ait sans aucun doute un coût fixe non négligeable, cela permet, sur le long terme, de diminuer les coûts moyens en augmentant la production. En d’autres termes, le coût du capital est moindre que le coût du travail. En effet, l’employeur gagne sur différents aspects. Les plus importants sont listés ci-dessous :

L’amélioration de la productivité

Les robots ont été conçus pour nous aider à réduire l’erreur humaine, mais également afin d’atteindre une précision supérieure. De plus, selon un article publié par Strategico, entreprise de l’information stratégique, la productivité des entreprises pourrait bien augmenter de 40% d’ici 2035. Les robots intelligents procèdent à des calculs de toutes sortes en temps réel, épaulent des opérateurs sur les lignes de production et gèrent les stocks de manière optimale, etc. En d’autres termes, l’IA accélère la production, augmente la productivité, diminue les frais et les délais. De plus, le fait de réduire les coûts permettra à l’employeur de diminuer ses prix ou d’augmenter ses marges.

Suppression du facteur humain

Employer des robots permet de supprimer plusieurs désavantages liés au facteur humain. En effet, les machines, contrairement aux humains, n’ont pas besoin de pauses ou de manger. Ils sont programmés afin d’être exploités pendant de longues heures, et ce de façon continue. En effet, bien qu’en traitant avec des robots nous perdons l’aspect relationnel humain, les clients gagnent tout de même sur un autre point. Ils ont un service client qui peut être disponible 24h sur 24h, 7 jours sur 7, ce qui renforce la fidélité de la clientèle.
De plus, les robots travaillent sans se laisser distraire ni même se fatiguer. Le risque de maladie et de burnout est également supprimé. À titre d’exemple, selon une étude de la Duke-National University, l’obésité coûte 73 milliards de dollars aux entreprises américaines.

Suppression de danger

Concernant les domaines à risque, l’utilisation de robot peut être un véritable atout. C’est notamment le cas dans le secteur nucléaire ou biologique. Les matières dangereuses peuvent alors être manipulées tout en ayant diminué considérablement le risque de blessure ou de mort. De plus, les robots permettent également d’atteindre des endroits qui auraient été très difficiles d’accès pour un être humain comme par exemple le fond de l’océan ou l’espace.Il est cependant difficile de quantifier le gain de productivité pour les employeurs. En effet, les salaires et charges y relatives ainsi que les frais d’entretien des machines ne sont pas uniformes entre tous les secteurs. Le gain financier dépendra du domaine d’activité.Finalement, le fait d’automatiser certaines tâches à répétition et sans plus-value laissera la possibilité aux travailleurs de se concentrer sur des tâches plus importantes ou créatives améliorant ainsi la compétitivité. C’est donc un réel avantage pour l’employeur de remplacer le travail par le capital.

Les robots dans le secteur industriel

Une enquête mondiale réalisée par Capgemini désigne la fabrication industrielle comme l’industrie leader dans l’avènement des usines intelligentes. “L’Industrie 4.0” est définie par un environnement de production qui s’organise idéalement sans interventions humaines. Les composants principaux sont les systèmes cyberphysiques, la mise en réseau intelligent des machines et autres objets communiquant les informations nécessaires aux processus de fabrication.Les principaux avantages des usines intelligentes sont une production flexible, une logistique optimisée, des solutions axées sur le client, une utilisation intelligente de données ainsi qu’une optimisation des ressources. Ces robots industriels sont utilisés principalement pour le maniement d’objets lourds ainsi que l’assemblage d’objets, et ce avec une grande précision.

Chiffres clefs

Selon une étude menée par International Federation of Robotics (IFR) publiée en 2019, la vente de robots industriels ne cessera de croître. En effet, le nombre de robots vendus est passé de 97’000 robots en 2004 à 384’000 robots en 2018.Le graphique ci-dessous montre cette croissance des ventes.Comme nous pouvons le constater, ce marché est en constante croissance. Seule existe une légère baisse pour l’année 2009. Cette baisse est liée à la crise économique des subprimes de 2008/2009 qui a impacté de façon mondiale notre économie.Nous pouvons également constater cette croissance mondiale au niveau des installations de robots industriels de 2013 à 2018. Le nombre de robots installés est passé 178’000 en 2013 à 422’000 en 2018. Les prévisions concernant cette croissance ne sont pas moindres. Pour 2022, les estimations se montent à 584’000 robots. Ces données sont illustrées ci-dessous.Plus de 2.4 millions de robots opèrent actuellement dans le monde. 16.5 milliards de dollars sont dépensés pour ces technologies en 2019. En termes de densité, cela représente 99 robots pour chaque 10’000 employés.En Europe, il existe plus de 76’000 nouvelles installations de robots effectuées annuellement avec une prévision de 87’000 pour l’année 2022. Ce n’est pas moins de 29’000 installations de robots qui sont effectuées dans le domaine de l’automobile, 12’000 dans le domaine du métal et des machines ainsi que 7’000 dans le domaine du plastique et des produits chimiques.Ces différents graphiques et données nous permettent de constater à quel point les robots industriels sont en train de s’implémenter dans notre société. Ces derniers sont tellement efficaces qu’ils prennent la place de nombreux employés dans les entreprises industrielles. Nous allons illustrer cette affirmation par des exemples dans le prochain point.

Exemples

Afin de démontrer les effets de la robotisation sur l’emploi du secteur industriel, nous allons énumérer quelques exemples.Comme le mentionne un article publié par « LesEchos », publié en 2018, nous avons tout d’abord les grands distributeurs qui, grâce à l’utilisation de caisses automatiques, ont pu abaisser le nombre d’employés. En effet, grâce à ces dernières les clients des supermarchés peuvent désormais scanner les articles et payer sans l’intervention d’un employé.La société Uniqlo est une entreprise japonaise spécialisée dans la confection et la distribution de vêtements. Cette dernière a remplacé 90% de sa main d’œuvre par des robots dans son usine principale à Tokyo. Ces robots sont en charge de la fabrication des produits.Le groupe helvético-suédois ABB, acteur majeur des technologies de l’énergie et de l’automatisation, a décidé d’ouvrir d’ici 2021 une usine localisée en Chine qui sera dotée de robots afin d’accroître son activité. Ainsi des robots seront en charge de la fabrication d’autres robots.En 2019, Amazon avait automatisé près de 14% de ses 185 centres logistiques. Il s’agissait principalement de chariots automatisés chargés de transporter des produits jusqu’aux employés ayant la tâche de préparer les colis. Or, Amazon est en train de développer un nouveau type de robot capable d’effectuer ces mêmes tâches.

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Table des matières

Déclaration
Remerciement
Résumé
Liste des tableaux
Liste des figures
1. Introduction
1.1. Contexte
1.1.1. Étude Pestel
1.2. Les robots
1.2.1. Historique des robots
1.2.1.1. Les premiers mécanismes
1.2.1.2. Les automates
1.2.1.3. L’intelligence artificielle (IA)
1.2.2. Définition juridique du robot
2. De quelle façon l’humain se fait-il remplacer par le robot ?
2.1. L’intérêt des employeurs
2.1.1. L’amélioration de la productivité
2.1.2. Suppression du facteur humain
2.1.3. Suppression de danger
2.2. Les robots dans le secteur industriel
2.2.1. Chiffres clefs
2.2.2. Exemples
2.3. Les robots dans le secteur des services
2.3.1. Chiffres clefs
2.3.2. Exemples
2.4. Prévisions futures
3. Les finances de l’État de Genève
3.1. Les sources de financement
3.1.1. Les recettes non fiscales
3.1.2. Les recettes fiscales
3.2. Les dépenses publiques
3.2.1. Le budget des dépenses en investissement public
3.3. Les proportions
4. Impact de l’utilisation des robots sur les finances publiques
4.1. L’impact jusqu’à aujourd’hui
4.2. Prévision de l’impact futur de la robotisation sur l’économie
Faut-il taxer les robots dans le canton de Genève ?
4.3. Les effets positifs de la robotisation sur l’économie
4.4. Scénario favorable – Les désavantages d’une taxe
4.5. Scénario défavorable – Les avantages d’une taxe
4.6. Mon positionnement
5. La fiscalité à Genève
5.1. Qu’est-ce qu’une taxe ?
5.2. Définitions
5.3. Les limites de l’imposition
5.4. Les taux d’imposition
6. Mise en place d’une taxation des robots
6.1. Définition fiscale du robot
6.2. Solutions
6.2.1. Augmenter les taux d’imposition des personnes physiques
6.2.2. Augmenter les taux d’imposition des personnes morales
6.2.3. Taxer un salaire théorique
6.2.3.1. Importance d’imposer séparément
6.2.3.2. Importance d’utiliser un taux supérieur
6.2.3.3. Exemple de la solution
6.2.3.4. Démonstrations
6.2.4. Instaurer un impôt fixe annuel
6.2.5. Imposition indirecte
6.2.6. Nouvelle personnalité juridique
6.2.6.1. Mise en place
6.2.6.2. Taxe sur la valeur ajoutée
7. Les obstacles non abordés
7.1. Problématique de répartition internationale
7.2. L’accord du peuple genevois
7.3. Compétitivité
8. Conclusion
Bibliographie
Annexe 1 : Interview Cédric Marti
Annexe 1 : Interview Xavier Oberson

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