LES FACTEURS MACROECONOMIQUES DE LA CREATION D’ENTREPRISE

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Les différentes approches de l’entreprise :

Depuis l’origine de la science du management, plusieurs approches sur l’entreprise se sont évoluées suivants les courantsde pensées.
Quelques auteurs du courant classiques, dont, Max WEBER, Henri FAYOL, Frederick TAYLOR, qui étaient en même temps les chefs de leurs entreprises ont tous avancés les hypothèses suivantes :
– L’amélioration de la productivité passe par l’amélioration des rendements de l’ouvrier au travail.
– La personne la plus apte à réaliser la tâche est al ors désignée puis formée, un système de rémunération variable selon les quantités produites est établi
– Le travail et la responsabilité sont nettement séparés; l’ouvrier n’est qu’un exécutant ;
Cette approche illustre une vision mécaniste qui fait abstraction des facteurs humains. Les ouvriers sont réduits à leurs fonctions dans l’organisation de la production. L’entreprise fonctionne selon des règles préétablies. Les entreprises contribuent alors à la mobilisation des ressources humaines. 5 Une approche néo-classique, aborde une vision tiréedes expériences vécues par les entreprises. Les auteurs de cette école tel que Peter DRUCKER et Alfred SLOAN explique une indépendance des sciences relatives à l’entreprise. On a considéré que l’entreprise est le moteur de toute richesse, et pour le maximiser, ces auteurs prennent en consciences les qualifications de l’homme dans l’organisation de la production. Mais néanmoins, ils affirment l’influence des conditions du marché sur le comportement d’un individu dans l’organisation. Ici , l’entreprise est avancée comme une machine de création de richesse de l’économie.
Une nouvelle approche, dont l’approche évolutionniste fût abordé par S. Winter et R. Nelson qualifient l’entreprise comme un« système de compétences». A part maximiser son profit, une entreprise doit veiller à suivre à son évolution selon la théorie .
Darwin. De ce fait, L’entreprise est considérée comme un ensemble dynamique de compétences ; Les atouts d’une firme se résument alors par ses niveaux techniques et technologiques. Ce capital immatériel contient les facultés d’adaptation et d’apprentissage. Cette approche met en avant la fonction mobilisatrice de technologie et de progrès technique de l’entreprise.7

Les différents types d’entreprise :

Il existe plusieurs façons de classifier une entrep rise. Parmi lesquelles, on cite :
· la classification selon la nature économique ;
· la classification selon la taille ;
· la classification juridique.

Classification selon la nature économique

Cette classification peut se faire selon trois aspects:
– Classification par secteur.
– Classification par type d’opérations accomplies.
– Classification selon la branche d’activité.
o D’abord la classification par secteur est une classification qui regroupe les entreprises qui exercent les mêmes activités. Selonla classification de Jean FOURASTIE et Colin CLARK8, on regroupe 3 secteurs d’activité :
– Le secteur primaire qui regroupe toutes les entreprises utilisant à ti tre principal le facteur naturel.
– Le secteur secondaire qui réunit toutes les entreprises ayant comme activité la transformation de matières premières enproduits finis.
– Le secteur tertiaire qui rassemble toutes les entreprises prestataires de services. Sa composition est très hétérogène car ilregroupe tout ce qui n’appartient pas aux deux autres secteurs.
On distingue aussi parfois un secteur quaternaire, qui regroupe les entreprises se livrant dans les recherches, le développement et les informations. L’hétérogénéité des activités des entreprises dansle secteur tertiaire est à l’origine de ce secteur quaternaire.
o La classification par type d’opération rassemble les entreprises selon leurs types d’opérations. Les opérations effectuées dans une entreprise peuvent être classées en 5 catégories :
Les opérations agricoles, les entreprises industrielles : effectuent des opérations de transformation de la matière en produits finis.
Les entreprises commerciales : réalisent les opérations de distribution des biens et assurent la fonction de grossiste (c’est-à-dire l’a chat en grande quantité directement chez le fabricant et la vente en grande quantité au revendeur) ou de semi-grossistes (stade intermédiaire entre le grossiste et le détaillant) ou de détaillants qui vendent directement au consommateur.
Les entreprises de prestations de service : fournissent deux types de services :
– service de production vendue à d’autres entrepris es : société d’étude, agences de publicité…
-service de consommation : entreprises rendant des services aux consommateurs (transport, restaurants, locations…)
Les entreprises financières : réalisent des opérations financières à savoir :la création, la collecte, la transformation et la distribution des ressources monétaires et des ressources d’épargne. Elles sont constituées par les banques.
o À la différence du secteur, qui rassemble des activ ités variées, la branche ne regroupe que les entreprises fabriquant, à titre pr incipal, la même catégorie de biens, entreprises de l’industrie pharmaceutique, industrie automobile,… Les entreprises d’une même branche ont pour points communs :
– l’usage d’une même technique.
– l’utilisation des mêmes matières premières.
– des intérêts communs dans certains domaines: ce qui leur permet de regrouper certaines de leurs activités et de créer des services communs, notamment de recherche, d’achat ou de vente,
filiales communes.

La répartition de richesse :

La répartition de richesse se fait à travers le partage de valeur ajoutée. La valeur ajoutée (VA) est la valeur réellement produite par l’Entreprise. C’est le reste de la production vendue par l’entreprise, ou le chiffre d’affaire (CA), soustrait des consommations intermédiaires (CI) employés pendantles processus de production de l’entreprise. VA= CA – CI.
La valeur ajoutée ne doit pas être confondue avecelbénéfice ou le profit. En effet, le bénéfice c’est la valeur restant pour l’entreprise une fois que toutes les dépenses engagées pour produire ont été déduitesorsal que dans le calcul de la valeur ajoutée les seules dépenses déduites sont celles qui concernent les achats de biens et services transformés pendant la production. Ainsi, par exemple la rémunération du travail n’est pas déduite du CA pour calculer la VA. C’est d’ailleurs avec la valeur ajoutée que seront payés les salaires et les charges salariales, et toutes les autres dépenses de fonctionnement.
Ces opérations décrivent la circulation de la valeur ajoutée créée par les producteurs et repartis entre les différents agents qui ont contribué à l’activité productive. En effet, les entreprises ne se limitent pas seulement à leurs rôles de producteur mais aussi, elles contribuent énormémentà la répartition des revenus vers les ménages et les autres institutions telles les administrations au biais des impôts.
Bref, la valeur ajoutée fait l’objet de partage successifs : elle sert à payer directement les dépenses liées à l’activité productive de l’entreprise : la rémunération du travail ; les impôts ; ensuite elle constitue un e partie du revenu de l’établissement et constitue l’excèdent brut d’exploitation.

L’innovation :

Joseph SCHUMPETER a avancé que les entrepreneurs sont ceux à l’origine de l’innovation 18. Selon lui, l’économie « au repos » est un ensemble de marchés interdépendants simultanément en équilibre grâce aumécanisme des prix. Les agents sont spontanément rationnels et adoptent les comportements requis par expérience, même s’ils n’en comprennent pas les raisons exactes. L’économie ainsi décrite est nécessairement stationnaire, la dynamique, c’est à dire la croissance ne peut venir dans ces conditions que du comportement d’agents particuliers, les entrepreneurs qui sont à l’origine des innovations.
L’entrepreneur est celui qui introduit le changement en ne se conformant pas aux routines. Il est nécessairement un aventurier puisqu’il ne se conforme pas aux comportements établis et agit dans l’incertain. Son domaine est l’innovation.
L’innovation peut se présenter sous plusieurs formes :
– innovations de produits.
– innovations de procédés.
– innovations organisationnelles.
– innovations de marchés…
L’innovation est un pari offrant l’espoir d’un succ ès, qui est le profit ; mais faisant aussi courir le risque d’un échec total : la perte.
Ce sont ces hommes qui révolutionnent sans cesse les processus de production, créent de nouveaux produits et menacent les situations acquises. Le capitalisme, de ce fait, crée une dynamique qui est à l’origine de la croissance économique.
L’innovation qui consiste à passer de l’invention à la réalisation est le propre de l’entrepreneur. Il a donc un rôle dynamique et r évolutionnaire, c’est-à-dire qu’il consacre son énergie et risque son argent pour produire et vendre autre chose ou autrement, comparé à ce que font les entreprises en place. C’est le processus de “la concurrence destructrice”, 19 de Schumpeter, qui est autant un processus générateur de gaspillage.
En effet, ni le plein-emploi ni la production maximum (à court terme) ne sont garantis. Mais cette concurrence destructrice est aussi une « destruction créatrice qui révolutionne incessamment de l’intérieur la structure économique, en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créantcontinuellement des éléments neufs ».
Les règles du système capitaliste vont sélectionnerdes individus dotés des propriétés requises : la propriété privée, la possibil té de protéger l’innovation par des brevets ou parfois par des pratiques monopolistiques à l’origine d’une rente de monopole, ménagent la possibilité de succès éclatants. Ceux qui ne réussissent pas à s’adapter sont généralement éliminés. Sélectionstimulationet attirent des parieurs qui assureront l’innovation.
Bien évidemment, Schumpeter distingue à côté de ce petit nombre d’individus qui sont les “vrais entrepreneurs” tous ceux qui constituent le plus grand nombre et dirigent des entreprises de manière routinière. L’innovation finit toujours d’ailleurs par céder la place à la routine, planifiée et organisée, prise en charge par des salariés spécialisés : les managers.

LE FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE :

Lors de sa création, puis au cours de son développement, l’entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses engagements, et utiliser au mieux les moyens dont elle dispose. Pour exercer son activité, l’entreprise doit d’abord engager des dépenses avant de percevoir des recettes: réalisation des investissements matériels (terrains, installations, constructions) ; achats des matières et fournitures, prévoir la rémunération de la main d’œuvre. C’est en raison de l’importance de ces inv estissements que la création d’entreprise est spontanément considérée comme unicev du développement local.
Il est essentiel de comprendre les principes de financement de l’entreprise afin d’avoir une aperçu des rouages entre la création d’entreprise et le développement.
Cette partie se subdivise donc en deux parties :
– Le financement du cycle d’investissement: c’est le financement des ressources de l’entreprise.
– Le financement du cycle d’exploitation : qui concerne les processus de
production.

Moyens de financements du cycle d’investissement :

L’entreprise peut financer ses investissements par ses propres ressources (fonds propres) ou par des ressources extérieures (ressources étrangères).

Le financement par fond propre :

Il existe trois moyens de financement de fonds propres :
– L’autofinancement :
L’autofinancement est le financement des investissements par les moyens propres de l’entreprise, c’est la ressource qui provient de l’activité de l’entreprise et conservée par elle. L’autofinancement a pour avantage d’assurer l’indépendance de l’entreprise.
C’est la forme préférée de financement des entreprises. En effet, c’est la plus facile à mettre en œuvre car il n’y a pas à ob tenir d’accord des personnes extérieures à l’entreprise et qu’elle n’entraîne pa s de frais. C’est l’occasion pour les actionnaires d’augmenter sa part dans la société. Toutes les entreprises l’utilisent y compris les plus grandes.
– L’augmentation du capital :
Elle permet de financer le développement de l’entreprise ou en cas de perte, rétablir une situation financière saine. Cemode de financement est plus rare car il est plus difficile de trouver de nouveaux apporteurs de fonds que de puiser dans ses propres ressources.
– La cession d’éléments d’actifs :
C’est la cession des participations ou filiales par rapport aux métiers dominants qu’elle exerce. Elles peuvent résulter d’un renouvellement normal des immobilisations, de la nécessite d’utiliser ce procédé pour obtenir des capitaux, ou de la mise en œuvre d’une stratégie de recentrage.

Le financement de ressources extérieures :

Les fonds propres sont le plus souvent, insuffisants pour financer la totalité des investissements. L’entreprise doit donc recourir à des sources de financement externe.
– Les emprunts à long ou à moyen terme :
C’est le prêt d’une somme aux institutions financières. Le recours à ce mode de financement augmente son endettement et réduit sa capacité d’emprunt car les institutions préteurs déduisent des frais et des commissions selon le montant emprunté par l’entreprise.
– Le crédit-bail :
Contrairement à l’emprunt, le crédit ne demande pas d’apport personnel. C’est un procédé rapide et simple. C’est un contrat de location où la société de crédit-bail reste propriétaire du matériel jusqu’à la fin du contrat pour une valeur résiduelle.

Moyens de financements du cycle d’exploitation :

Indépendamment des investissements que nous venons d’étudier, l’exploitation engendre des besoins financiers. Premièrement, il y a le besoin en fond de roulement (BFR), lié au cycle d’exploitation, issu des décalages provenant des opérations d’exploitation. Ensuite, il y la trésorerie, qui est la liquidité nécessaire pour faire face aux échéances des règlements.
Il existe plusieurs moyens de financer le cycle d’exploitation. Ces modes de financements visent essentiellement à satisfaire le s besoins financiers.
– Le financement des besoins liés aux délais de règlements des clients
– -Le fonds de roulement, financement stable : Excédent des ressources stables sur les immobilisations, il est destiné à couvrir le besoin de financement permanent qu’exige l’exploitation.
– Le crédit consenti par les fournisseurs :il s’agit d’une négociation du délai de paiement avec le fournisseur afin de permettre le financement des stocks immobilisés et d’une partie des délais de paiementaccordés aux clients .
– Crédits de trésorerie: C’est une avance d’argent consentie par la banque pour financer des déficits de trésorerie. Ils sont destinés à faire face aux difficultés temporaires de trésorerie. Il en existe plusieurs formes : le découvert bancaire, la facilité de caisse, …
Malgré la multiplicité des moyens de financements ed l’entreprise, le champ de possibilité est limité par diverses contraintes, soit des contraintes endogènes à l’entreprise (la rentabilité, la solvabilité, l’autonomie, …), soit des contraintes externes (juridiques, économiques, …).

LA CREATION D’ENTREPRISE : UNE IDEE, UN PROJET, UNE REALISATION :

« Chaque fois que vous voyez une entreprise qui réussit, dites-vous que c’est parce qu’un jour quelqu’un a pris une décision courageuse »21, cette simple citation évoque que la création d’entreprise est la cohérencd’une idée et de l’initiative de la réaliser. A vrai dire, toutes création d’entreprisedébute par l’idée, et ce n’est pas n’importe quelle idée, c’est censé être une idée vatrice,no une idée qui cassera la routine dans le processus de production et une idéequi pourra mener à la production de nouvelles services et des biens nouveaux.
La réalisation de ces idées constitue la phase du rojetp. C’est là que commence la partie concrète de la création d’entreprise. Pour avoir un projet pertinent et viable, l’entrepreneur doit d’abord évaluer la performance de son idée. Cette évaluation est possible par des études de marché, puis l’élaboration du « Plan de Business » et enfin un test sur un prototype.
Après avoir effectué les évaluations, l’entrepreneu aura un aperçu de son projet, le montant nécessaire à la réalisation de celui-ci. Comme le créateur d’entreprise ne possède pas tous les outils nécessaires pour transformer son idée en projet, il doit établir des relations avec des acteurs capitalistes. Cette relation se traduit par des transferts de capitaux, d’où l’entrepreneur est au centre du développement et de la croissance. Une fois l’entreprise crée, les externalités positives de celle-là s’enchainent au niveau social et économique.
En résumé, la création d’entreprise est un processucomplexe et ambitieux, c’est la concrétisation d’une idée et l’innovation qu’elle apporte. L’entrepreneur qui œuvre à la réalisation de son idée est un aventurie r qui progresse dans l’incertain et fait face à diverses risques qui sont définies par le climat des affaires.

L’Economic Developpement Board of Madagascar : EDBM

Créé en 2006 , l’EDBM est l’agence nationale de facilitation et de promotion des investissements locaux et étrangers à Madagascar. Son objectif principal est d’appuyer le développement des investissements afin de promouvoir et de faciliter la création d’entreprise.
L’EDBM a pour mission de rendre le climat des affaires attractif et propice aux investissements. Il a pour objectifs de :
– Renforcer la compétitivité du secteur privé national, en apportant des solutions d’appui en matière de recherche de partenaires potentiels, d’élaboration de business plans, …
– Accroître l’investissement direct étranger, en promouvant l’image de Madagascar comme destination favorable aux investissements,
– Elaborer et recommander des mesures incitatives à l a réalisation d’investissements privés à Madagascar;
– Fournir un service d’accompagnement à l’endroit des investisseurs, dans le cadre de leur implantation.
Pour réaliser ses objectifs et assurer ses activités, un guichet unique a été créé au sein de l’EDBM. Il permet aux investisseurs de donner vie à leur entreprise en seulement 4 jours, en trouvant réunis en un seul endroit tous les services administratifs requis. Ce guichet unique ou GUIDE (Guichet Unique pour les Investissements et le Développement des Entreprises) permet de simplifier les démarches administratives, relatives à la création d’entreprise à Madagascar. Il guide les entrepreneurs dans les procédures à suivre en fournissant plusieurs services.
En sus du siège social sis à Antanarivo, l’EDBM dis pose des antennes régionales notamment à Tamatave, Tuléar, Diego Suarez, Mahajanga, Fianarantsoa, Antsirabe, Fort-Dauphin et Nosy Be. L’existence de l’EDBM influence considérablement la qualité du climat des affaires du pays depuis son existence. Il a favorisé les investissements dans le secteur privé, l’intégration des sociétés dans le domaineormelf et la création d’entreprises.

La situation socio-politique à Madagascar :

Après la transition de 2013, Madagascar entame sa marche dans la 4ème république. Depuis ce retour à la stabilité politique, la réputation du pays envers les organisations internationales a connu une amélioration. Il a regagné la reconnaissance internationale. Ce fait engendre des impacts positifs au climat des affaires à de la grande île.
Après le regain de la reconnaissance internationale, Madagascar réintègre l’AGOA en 2014 et les zones franches et les industries textiles dans le pays ont pu reprendre leurs activités . En parallèle à cela, les investisseurs étrangers sont attirés à investir à nouveau leurs capitaux dans le pays. Par exemple, le lancement officiel du projet textile city soutenu en novembre dernier ; la coopération entre Madagascar et la compagnie Green Yellow pour l’instauration d’un cen trale solaire à Ambatolampy.
A part la reconnaissance internationale, Madagascar renoue ses liens avec l’extérieur améliorant ainsi la qualité du climat ’investissementd. Dernièrement, le pays héberge des sommets internationaux ; après lesréunions des pays membre du COMESA tenues à Ivato, la grande île a accueilli le 16ème sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Ce privilège lui est dû à cause de la stabilité Eco-politique qui n’a cessé d’améliorer. Ce sommet influence beaucoup les investisseurs et le lendemain de ce sommet, pendant la conférence des bailleurs pour Madagascar tenue au siège de l’UNESCO à Paris le 1 er et 2 décembre 2016, nombreux contrat avec des bailleurs internationaux sont signés pour des investissements destinés aux secteurs privés.
Le climat des affaires à Madagascar est d’autant pl us favorable pour tous les secteurs d’activités parce que les opportunités d’entreprendre sont multiples.

Les institutions financières à Madagascar :

Les institutions financières contribuent à la facilité de l’accès au financement. Le secteur financier a fait montre d’une résilience remarquable pendant la crise mais son niveau d’intermédiation financière est limitéLe. secteur peut être considéré comme ayant un faible niveau de capitalisation, une forte concentration sectorielle, et dispose d’une gamme restreinte de produits. Même pendant les crises, le nombre des institutions financières n’a cessé d’augmenter,aujourd’hui on compte 11 banques, 6 institutions financières non bancaires et 30 institutions de micro finance dans le pays. L’accès au financement représente une contrainte majeure à Madagascar. Le secteur de la micro finance malgache a connu une croissance rapide au cours des dernières années. Le nombre d’IMF a atteint 30 (contre 25 en 2009) et le nombre total de clients a augmenté de 16% par an pour atteindre un millionen 2013.27

L’émergence des organisations de promotion de l’entreprenariat :

Depuis quelques années, des organisations privées ed promotions de l’entreprenariat se mettent à apparaitre partout da ns l’île. La prolifération des concours d’entreprenariat et de startup serait à l’origine d e ce phénomène. Généralement ces associations incitent les entrepreneurs du PME et les TPE. Mais vu l’importance de ces PME et TPE pour échapper au chômage, l’existence de ces organisations favorise la création d’entreprise. Ainsi donc, elles encadrent et forgent les futurs entrepreneurs jusqu’à la création de leurs propres entreprises. Ces établissements offrent une multitude d’opportunités d’affaires à ces jeunes entrepreneurs, favorisant ainsi le fait d’entreprendre.
Figure parmi ces organisations sont les incubateurs d’entreprises, les associations de startups, les divers clubs, les agences de domiciliation. Généralement, ces organisations jouent le rôle d’intermédiaires pour faciliter les processus de création d’entreprise à partir de la conception jusqu’à la réalisation en passant par la recherche de financement.
Création d’entreprise, investissement, climat des affaires, entreprenariat ; les parties précédemment développées évoquent que cermest sont en corrélation avec la croissance économique d’un pays. Quelques auteurs ont été mentionnés plus haut pour appuyer les idées avancées. Dans la section suivante, l’analyse se focalisera sur la théorie de la croissance liée à l’entreprenariat.

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Table des matières

Chapitre I : L’ENTREPRENARIAT
Section 1 : NOTIONS ET CONCEPTS SUR L’ENTREPRENARIAT
I- Définitions et concepts
II- Les activités de l’entreprise
III- le financement de l’entreprise
IV- La création d’entreprise : une idée, un projet, une réalisation
Section 2 : LE CLIMAT DES AFFAIRES : UN DETERMINANT QUI JOUE GRAND DANS LA CREATION DES ENTREPRISES :
I- Généralités sur le climat des affaires
II- Le climat des affaires à Madagascar
Chapitre 2 : L’ENTREPREUNARIAT ET LA CROISSANCE
Section 1 : LES THEORIES DE LA CROISSANCE ENTREPRENARIALE :
I. L’ « entrepreneur innovateur » de Joseph SCHUMPETER
II. L’ « entrepreneur arbitragiste » d’Israël KIRZNER
III. Le modèle de croissance de Solow
IV. La théorie de la croissance régionale (Fritsch)
Section 2 : IMPORTANCE DE L’ENTREPRENARIAT A LA REALISATION DE LA CROISSANCE
I- Création d’emploi et réduction du chômage
II- Croissance, productivité et innovation
III- Lutte contre la pauvreté et opportunités sociales
Chapitre 3 : LES FACTEURS MACROECONOMIQUES DE LA CREATION D’ENTREPRISE
Section 1 : Etat des lieux de la création d’entreprise à Madagascar : 2002-2015
I- La création d’entreprise
II- L’évolution de la croissance économique
III- Les flux d’investissements
IV- L’évolution du climat des affaires
V- Le taux d’inflation
Section 2 : Démonstration et validation des hypothèses
A- Les déterminants de la création d’entreprise
B- Les impacts macroéconomiques de la création d’entreprise
CONCLUSION

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