Les entreprises, premier acteur de la mondialisation

Les entreprises, premier acteur de la mondialisation

L’État-nation, acteur de la mondialisation?

Il est un fait souvent mis au devant de la s-cène, ces dernières années, mais peu systématisé quoique constatable et évaluable en matière de pouvoirs, les processus de mondialisation économique et de globalisation financière posent (et poseront d’avantage à l’avenir) un pour les États, les réglementations et économiques et sociales dites nationales. problème majeur les politiques Sérieusement affaiblis, du moins fragilisés, régulièrement « court-circuités » par les vrais acteurs de la mondialisation (les firmes multinationales), les États-nations n’en demeurent pas moins à l’écart dans la reconfiguration de l’économie mondiale et dans les domaines de prise de décision engageant le présent et l’avenir de celle-là.Dire que les États-nations se sont sérieusement affaiblis et fragilisés, mondialisation moins rupture c’est dire avec Pierre Pettigrew des relations humaines signifie ni de l’équilibre, fragile et relatif que « la plus ni entre les sphères politiques et économique : la réduction des espaces de du temps poli tique sont manœuvre et le ralentissement C’est aussi dire avec Ignacio Ramonet, que « la mondialisation a tué le marché national, qui constituait l’un des fondements du pouvoir de l’État-nation. En l’annulant, elle a rendu largement obsolète le capitalisme national et diminué le rôle des Pouvoirs publics. Les États n’ont plus la capacité de s’opposer aux marchés … Ils ne disposent plus des moyens pour freiner les flux formidables des capitaux contre leurs intérêts et ceux de leurs citoyens.
En favorisant au cours des deux dernières décennies le monétarisme, la déréglementation, le libre-échange commercial, le libre flux de capitaux et les privatisations massives, des responsables politiques ont permis le transfert de décisions capitales (en matière d’investissement, d’emploi, de santé, d’éducation, de culture, de protection de l’environnement) de la sphère publique à la sphère privée »
Mais, c’est aussi dire avec Charles De Granrut, que « si les mécanismes et les formes actuelles de la mondialisation de la technologies et de l’économie continuent à se renforcer,on assistera au cours des prochaines décennies- à la dissociation croissante entre le « pouvoir économique »,
organisé de plus en plus sur une base mondiale par des entreprises industrielles, financières et de services, et le « pouvoir politique » qui continue à être organisé à un niveau stratégique inadéquat par rapport à l’espace mondial » .
En effet, force nous est de remarquer note Ricardo Petrel la qu’avec la mondialisation, la prédominance de 1′ acteur « multinationale » est telle que les États semblent jouer un rôle secondaire, effacé, en retrait par rapport à cet acteur clé. Les États semblent agir en réaction plutôt qu’en anticipation; ils sont des suiveurs plutôt que des meneurs.
Autrement, le phénomène de la mondialisation est tel que « les pouvoirs publics ne sont, au mieux, qu’un sous-traitant de l’entreprise : le marché gouverne, le gouvernement gère »
Mais l’État national et le «national » en général, n’ont pas été seulement mis à l’écart, marginalisés et peu « consul tés », mais aussi et surtout court-circui tés par le pouvoir économico-financier, par l’entreprise, nouveau maître de la mondialisation.
Car, aussi bien aux États-Unis qu’en Grande-Bretagne , en Allemagne et en France, « les gouvernements se sentent comme les victimes du divorce croissant entre l’État-nation et l’entreprise toute puissante à laquelle des groupes d’actionnaires imposent des critères de rentabilité qui font fi de leur enracinement local »
L’État-nation, et plus particulièrement ses réglementations, sont d’autant plus «mis à mal » que les
mouvements de libéralisation, de déréglementation et de démonopolisation ont (associés aux progrès technologiques des deux dernières décennies) été excellemment instrumentalisés
par les firmes multinationales pour court-circuiter le dit État-nation et ses réglementations.
Dans le domaine de la finance internationale, une telle pratique s’est érigée, ces derniers temps, en règle. C’est ainsi que « grâce à principales institutions leurs filiales financières britanniques,
américaines ont les pu aisément contourner le c loisonnement institué par l e Glass Steagall Act. Dès lors, les partisans d’une dé régulation ont eu beau jeu de dé noncer les dispositions devenues
caduques … L’imagination des financiers, des juristes et des comptables a joué un rôle au moins aussi important que l es progrès de l’informatique ou de la télématique »
Or, quoi qu’affaibli et sa crédibilité entamée, puisque court-circuité, l’État-nation demeure un acteur incontournable dans le processus de la mondialisation.
En effet, en dépit de l a mul ti pli ci té des f acteurs de déstabilisation de son « territoire », l’État-nation ne semble pas entièrement « dévoré » par les logiques transfrontières qui ne cessent de constituer la marque manifeste de ce nouvel espace en cours de complète mondialisation.
Car du fait de la mondialisation, les firmes sont amenées, qu’elles le veuillent ou non, à entrer dans une dynamique d’alliance nouvelle avec l’État-nation. Et celle-là, consciente des enjeux de la mondialisation « se donne comme fonction historique actuelle d’assurer que « ses » acteurs stratégiques, multinationales c’est-à-dire les entreprises « locales » (les seules aptes et « armées » pour agir dans l ‘économie mondiale) réussissent à opérer l a mondialisation de l’économie «nationale».La globalisation de l’économie, les déréglementations successives, les nouvelles technologies ont contribué à l’augmentation du jeu de la concurrence et des marchés.
Dans ce nouvel environnement turbulent, marqué par une concurrence énorme, les entreprises ont bien compris qu’elles ne pouvaient plus se satisfaire du seul marché interne et que leur-survie passait aussi par le marché externe. L’information stratégique est devenu un bien très précieux qu’il faut le capter mais aussi l’optimaliser pour assurer la compétitivité et la survie, d’où le concept de 1′ intelligence économique, qui s’inscrit d’ailleurs qu cœur du mandat de ma direction mandataire. Il faut souligner que le processus de transnationalisation des entreprises est lié d’une manière très étroite au soutien économique, l’État. Ces fiscal, appuis réglementaire, commercial, politique de accordent d’énormes avantages compétitifs aux entreprises : crédits de publics, financement public, techniques et scientifiques. recherche, accès aux marchés accès privilégié aux potentiels Pour contrecarrer les ralentissements économiques, les politiques budgétaires et fiscales des États sont des leviers en mobilisation constante qui inclus les systèmes les plus libéraux comme aux États-Unis relancer la consommation par les baisses d’impôts, subventions à l’innovation technologique, aides fiscales aux investissements privés, accorder 1’ accès aux entreprise à de grands chantiers et de commandes publics, accompagner les entreprises dansleurs
démarches d’exportation et de conquête des marchés internationaux …
La célèbre formule « ce qui bon pour General Motors est toujours bon pour l’Amérique» est un exemple éloquent de l’acharnement des hommes d’État à défendre les intérêts géoéconomiques et géopolitiques de leurs multinationales, en devenant parfois des véritables commis-voyageurs.

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Table des matières

Introduction
I. Contexte international 
II.États-nations et entreprises : acteurs de la
mondialisation
1. Les entreprises, premier acteur de la mondialisation
2. L’État-nation, acteur de la mondialisation?
III. Expériences étrangères
1. Les Philippines
2 . La Finlande
3 . L’ Ir lande
4. La Nouvelle-Zélande
5 . Maurice
6. Le Chili
IV. Le contexte québécois et les enjeux 
1. Que fait l’État québécois
V. Mandat
VI. Conclusion
VII . Bibliographie

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