Soutenance mémoire
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John GRAUNT: (1620-1674)
L’anglais John GRAUNT est le premier auteur qui a réellement fait de l’analyse démographique au sens moderne sans toutefois employer le mot. Son étude de bulletin de mortalité de la ville de Londres est demeurée célèbre. C’est afin d’essayer de mettre en point un système pour prévenir l’apparition de la peste dans l’ordre qu’il analyse ses bulletin et se livre aux premières estimations de la population d’une ville sur des bases statistiques le travail lui valut d’être à la royal société en 1964.
Johann Peter SUSSMILCH: (1707-1767)
Un siècle après John GRAUNT, c’est le pasteur et démographe russiens Johann Peter SUSSMILCH qui publie en 1941 un ouvrage révélateurdes préoccupations des premières démographes: «L’ordre devin dans les changements de l’espèce humaine, démontré par la naissance, la mort et la propagation de celle-ci»Il essaye au fait de trouver la preuve de l’existence de Dieu dans les méandres de la démographie.
MALTHUS et Essaie sur la population:(1766-1834)
Thomas Robert MALTHUS publie en 1798 l’«Essai sur le principe de population». C’est à compter de la publication de ce livre que l es préoccupations de démographie vont constituer un champ de réflexion à part entière. Question typique économique posée dans cet ouvrage: l’augmentation de la population est-elle bénéfique ou non pour la société et l’économie? MALTHUS répond par la négative: pour lui, la reproduction naturelle des animaux, et de plante n’a pas de limite. En revanche, la progression de ressource est quant à elle beaucoup moins rapide. Pour résumer la population croît comme une progression géométrique, alors que les subsistances croissent ed façon arithmétique: tel est l’essentiel du message de MALTHUS.
Message teinté de pessimisme, comme on peut l’apprécier à partir du célèbre extrait dans lequel il écrit que l’homme est de trop au banquet de la nature: «Un homme qui naît dans un monde déjà occupé, s’il ne peut obtenir des moyens d’existence de ses parents auxquels il peut justement les demander, et si la société ne peut utiliser son travail, cet homme n’a pas droit à la plus petite portion de nourriture, et en réalité il est trop sur la terre. Au grand banquet de la nature, il n’y a pas de couvert mis pour lui, la nature lui commande de s’en aller, et elle ne tarde pas à mettre cet ordre elle -même à exécution» MALTHUS, Essai sur la principe de population.(1798).
Pour traduire mathématiquement l’idée de MALTHUS sur l’évolution de la population, il faut considérer que s’il n’y a pas de pression du milieu la population croîtra de façon exponentielle Ainsi, en l’absence de guerre, famine, ou autre événement catastrophique la loi de population est donné par: Nt +1− Nt =n constante(1) Nt.
Démographie et mondialisation:
En général, ce sont des hommes et des femmes relativement jeunes qui quittent leur pays pour émigrer vers des pays qui offrent des perspectives économiques intervenantes. Ils quittant son pays d’origine pour chercher une vie. Rappelons que les pays comme États-Unis attirent près d’un millions d’immigrants par an.
Les migrations sont an cœur même de la formation de l’humanité et de la grandes majorité de la société. Vu sous cet angle e«lmouvement migratoire n’est rien d’autre que le mouvement qui a conduit l’espèce humaine à s’approp rier la terme pour l’occuper et l’aménager» (Gildas SIMON [2002]. Les migrations internationales, Population et sociétés, numéro 382, Septembre). Et ce mouvement s’est réalisé par déplacements et migrations.
La démographie est utilisée dans plusieurs domaine comme par exemple dans le domaine de l’histoire; dans le domaine de géographie; dans le domaine de sociologie et surtout dans le domaine de l’économie. On va passer maintenant de l’évolution de la population mondiale.
L’évolution de la population humaine :
L’après la figure ci-dessus ou constante une augmentation de la population mondiale dépense révolution industrielle. Cela a en une série d’incidences sur l’évolution des sociétés et des nations dans le monde.
Tout événement démographique dépend de l’évolution de la fécondité
Ce scenario d’évolution est une projection réaliséesous l’hypothèse d’un indice de fécondité qui finirait par tendre vers 2,1 enfantspar femme. L’Indice Synthétique de Fécondité (ISF) est une mesure de nombre d’enfants par femme. Son mode de calcul est expliqué dans les annexes. Un ISF de 2,1 correspond au «seuil de reproduction» ou «seuil de remplacement» nécessaire pour garantir le remplacement des générations. Le graphique 2 donne l’évolution projetée du taux de fécondité mondiale.
Avant de poursuivre, il est nécessaire d’expliquer pourquoi le chiffre de 2,1 par enfant correspond au seuil de remplacement des générations.Le raisonnement qui conduit à la notion de seuil de remplacement est le suivant.
«Pour que les générations se remplacent l’une l’autre et qu’une population ne diminue pas à terme, il faut que:
Comme il naît en moyenne 105 garçons pour 100 fille s, les 100 femmes auront aussi 105 garçons, soit au total 100+105= 205 enfants.
Mais il faut aussi tenir compte de la mortalité carune partie des filles meurent avant de parvenir à l’âge d’être mère à leur tour. Lorsqu e l’espérance de vie est de 70 ans, près de deux à trois nouveau-nés sur cent meurent avant d’atteindre plus 210 que les 100 femmes doivent avoir peut être remplacés par 100 filles teignantat l’âge d’être mère .
Avec 210 enfants pour 100 femmes, soit 2,1 en moyenne par femme, le remplacement se fait alors exactement. Si la fécondité est supérieure à 2,1, la génération de fille est plus nombreuse que celle des mères, ce qui contribue à faire croître la population. A l’inverse, si elle est inférieur, cela contribue à se décroissance4».
Démographie et croissance économique: modèle deSOLOW:
Pour les malthusiens, la croissance démographie sera toujours supérieur à la croissance économique. Que ce soit pour la MALTUS lui-même oupour le néo-malthusiens comme ERLICH, MEADOS et les autres, la bute de la croissance économique est l’épanouissement des ressource par conséquent, la croissance va se alentir et ou va assister à une baisser spectaculaire des minéraux de revenir par tête. Ilsn’imaginent pas un seul instant, par exemple, que, le nivellement se face par le haut, c’est à dire que les pays en développement puissent rattraper les pays développés et que la croissance puisse s’accélérer.
Pour les économistes non malthusiens comme Robert SOLOW, c’est tout le contraire, c’est tout le contraire. La croissance démographique est avec le progrès technique les deux sources de croissance économique. Ceci est illustrépar le modèle le plus connu de la théorie de la croissance économique, c’est le «modèle de Robert SOLOW».(1956).
En 1956, Robert SOLOW-SWAN a public un article, ayant le titre «A contribution to the theory of Economic Growth» (contribution à théorie de croissance), il a montré que la croissance à long terme était conditionnée par deux facteurs: d’une part la croissance démographique et d’autre par la croissance du progrès technique.
Nous allons étudier ici la version la plus simple possible de ce modèle, afin de montrer par quel mécanisme le taux de croissance de la population est à l’origine du taux de croissance économique.
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Table des matières
Liste des abréviations
Liste de tableau
Liste de graphique
INTRODUCTION
Partie 1:ANALYSE THÉORIQUE DE LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE
I. GÉNÉRALITÉ
A. Définitions et objets de la démographie
B) Historique de la démographie
C) Utilité de la démographie.
D) L’évolution de la population humaine
II) LES ENJEUX DE LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE SUR LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE
A. La croissance démographie accélère la croissance économie
B. la croissance démographique freine la croissance économique
Partie 2: ANALYSE THÉORIQUE DE LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE SUR LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE: cas de R.P.C
I.LA POLITIQUE DE NATALITÉ: LA POLITIQUE DE L’ENFANT UNIQUE EN RÉPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE.
II. L’IMPACT DE LA POLITIQUE DE NATALITÉ: LA POLITIQUE DE L’ENFANT UNIQUE EN RÉPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE SUR LA CROISSANCE ÉCONOMIQUEDE CHINE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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