LES EFFETS POSITIFS D’UNE ACTIVITE D’ART VISUEL

LES EFFETS POSITIFS D’UNE ACTIVITE D’ART VISUEL

DEFICIENCE MOTRICE / SITUATION DE DEFICIENCE

La déficience signifie la présence du malheur, d’une anormalité. La personne est considérée  à partir de ce qui lui manque et ne laisse pas indifférent. Sous le terme générique, il  recouvre les déficiences mentales, physiques, neurologiques, sensorielles ou encore  motrices, quelles qu’en soient l’origine (lésions, amputation, malformation) et la cause  (accident, maladie, anomalie génétique).
La déficience motrice est une atteinte de la capacité du corps ou d’une partie du corps à se  mouvoir. Même si la motricité en tant que telle concerne le système nerveux, la moelle  épinière, les muscles, les nerfs et les articulations, l’on retrouve sous ce terme des affections  ou altérations très diverses, qu’elles soient en lien direct avec la déficience ou qu’elles  constituent des difficultés associées : paraplégie ou tétraplégie, infirmité motrice cérébrale,  scléroses, amputations…
La déficience motrice peut être congénitale ou acquise. Une déficience congénitale est due  à une malformation de l’enfant à naître, du squelette ou des membres par exemple. Une  déficience est acquise lorsqu’elle est due à une maladie, au vieillissement, à l’usure au  travail…

Besoins de la personne

Suite à une rupture, les besoins de la personne déficiente se trouvent modifiés. Dans des  ateliers protégés, afin de mettre en place une activité adaptée, nous devons prendre en  compte les besoins des travailleurs. Nous devons donc les évaluer en fonction de leurs  difficultés mais aussi de leurs ressources.
Le psychologue américain Abraham Maslow, qui a fait des recherches sur la motivation, a  défini une hiérarchie des besoins dans son livre L’accomplissement de soi (2004). Présentés  sous la forme d’une pyramide, ils sont au nombre de cinq.
Selon sa théorie de la motivation, pour passer à un niveau supérieur, les besoins du niveau  inférieurs doivent être assouvis. Si un besoin n’est pas satisfait, il constitue donc une source  de motivation. Les deux premiers niveaux sont considérés comme des besoins primaires  « avoir » et les trois supérieurs comme des besoins secondaires « être ».
Dans le travail social, la satisfaction des besoins des personnes déficientes est une priorité.  Différents professionnels œuvrent à cette tâche et dans des ateliers protégés, nous sommes  particulièrement attentifs aux besoins secondaires.

L’ACTIVITE D’ART VISUEL

Le mot visuel vient du latin visuālis et signifie ce qui est relatif à la vision. Ce terme est lié au  sens qui permet de détecter la lumière ainsi qu’à la capacité qu’ont les humains (et les  animaux) à voir par leurs systèmes naturels.
On entend par art visuel la création d’œuvres qui sont essentiellement appréciées par la  vue. Le concept de l’art visuel a émergé après la seconde guerre mondiale pour désigner les  arts qui impliquent la perception visuelle. La peinture (qui peut être observée à partir des  pigments qui sont appliqués sur une surface) et la photographie (enregistrement de motifs  de lumière au moyen d’un support sensible) sont d’ailleurs deux des principaux  représentants de cet art. Mais diverses disciplines font aussi partie des arts visuels, tels que  la calligraphie, le dessin, le graphisme, la gravure, la peinture, le vitrail, la sculpture…

LE SENS A LA VIE

Le sens de la vie est une expression qui désigne l’interrogation sur l’origine, la nature et la  finalité de la vie, de l’existence humaine. Selon le dictionnaire en ligne Wikipédia, cette  interrogation métaphysique se trouve souvent posée sous la forme d’une série de  questions : « Qui sommes-nous ? », « d’où venons-nous ? », « où allons-nous ? « De  nombreux courants (artistiques, religieux, intellectuels, philosophiques, scientifiques) se  sont emparés de ces questions et ont essayé d’y réponde à leur manière, donnant lieu à de  multiples approches.
Le sens à la vie selon Jacques Lecomte
Dans son livre sur le sens à la vie, Jacques Lecomte (2007) présente la pyramide du sens. Il  conclu qu’il existe trois grandes façons selon lesquelles chacun de nous donne du sens à sa vie :
– Les relations affectives (l’amour, l’amitié et la parentalité)
– Les pensées, croyances et valeurs (les interrogations sur soi, la spiritualité ou  encore les choix philosophiques)
– L’action (l’activité professionnelle ou l’engagement dans une activité humanitaire  ou autre

LA STIGMATISATION

Etymologiquement, le verbe stigmatiser vient du latin sigma, marqué au fer rouge,  emprunté du grec ancien stigma, piqûre. Au sens propre, il signifie marquer de stigmates,  c’est-à-dire imprimer sur le corps une marque indélébile en guise de châtiment.
Au sens figuré, “stigmatiser” est marquer quelqu’un d’infamie, le dénoncer, le blâmer ou le  critiquer publiquement avec sévérité pour un fait que l’on juge moralement condamnable ou  répréhensible.
La stigmatisation conduit au rejet social ou la mise à l’écart d’une personne ou d’un groupe  de personnes qui sont perçues comme allant à l’encontre des normes culturelles du groupe  ou de la société à laquelle elles appartiennent.
Le stigmate selon Erwin Goffman
Selon E. Goffman (1963), « la stigmatisation est un processus dynamique de dévaluation qui  discrédite significativement un individu aux yeux des autres ».
L’attribut discriminant (stigmate) peut être d’ordre corporel tels les déficiences physiques, la  couleur de la peau ou encore l’aspect et les anomalies du corps. Il peut aussi tenir à la  personnalité ou au passé de l’individu comme les troubles du caractère ou le fait d’avoir  séjourné en hôpital psychiatrique par exemple.
Ces stigmates peuvent être visibles : l’individu est alors discrédité. Il est perçu comme  occupant une position inférieure, ce qui modifiera la nature de ses relations. Le stigmate  affecte ainsi son identité sociale, son identité personnelle et le regard qu’il porte sur lui-même.
Les stigmates peuvent être invisibles : l’individu est «discréditable » et son problème devient  celui du contrôle de l’information à propos de son stigmate. Les conséquences les plus  importantes sont la perte d’estime de soi (dévalorisation liée au sentiment de ne pouvoir  jouer le même rôle social que les autres du fait de son stigmate), ce qui développe le  sentiment de culpabilité.

LA VALORISATION DES ROLES SOCIAUX

Dans de nombreuses institutions sociales, l’accompagnement des personnes accueillies se  base sur la théorie de la Valorisation de Rôles Sociaux (VRS). C’est un outil dynamique de compréhension de l’homme qui considère ce qui le rend unique et semblable aux autres. Il  est très important dans des lieux où les gens vivent et travaillent ensemble car il est une  façon de concevoir l’homme en interaction avec son milieu, où chacun se définit en fonction  de son statut et du regard de l’autre. Rentrer dans un atelier protégé à but occupationnel  implique automatiquement une nouvelle définition de l’image de soi avec les autres.

 

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Table des matières

1. INTRODUCTION 
1.1 CADRE DE LA RECHERCHE 
1.1.1 ILLUSTRATION DE LA THEMATIQUE
1.1.2 THEMATIQUE TRAITEE
1.1.3 INTERET PRESENTE PAR LA RECHERCHE
1.2 PROBLEMATIQUE 
1.2.1 QUESTION DE DEPART
1.2.2 PRECISIONS, LIMITES POSEES A LA RECHERCHE
1.2.3 OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
1.2.4 HYPOTHESES
1.3 CADRE THEORIQUE ET CONTEXTE PROFESSIONNEL 
1.3.1 DEFICIENCE MOTRICE/SITUATION DE DEFICIENCE
1.3.2 L’ACTIVITE D’ART VISUEL
1.3.3 LE SENS A LA VIE
1.3.4 LA STIGMATISATION
1.3.5 LA VALORISATION DES ROLES SOCIAUX
1.4 CADRE D’ANALYSE 
1.4.1 LE TERRAIN DE RECHERCHE
1.4.2 LA METHODE DE RECHERCHE ET LE RECUEIL DES DONNEES
1.4.3 L’ECHANTILLON RETENU
2. DEVELOPPEMENT 
2.1 INTRODUCTION ET ANNONCE DES CHAPITRES DEVELOPPES 
2.2 PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES 
2.2.1 LES EFFETS POSITIFS D’UNE ACTIVITE D’ART VISUEL
2.2.2 LES REPRESENTATIONS
2.2.3 LES SENS DONNES A LA PRATIQUE D’UNE ACTIVITE D’ART VISUEL
2.2.4 LA VALORISATION
2.2.5 LE MSP COMME TRAIT D’UNION
2.3 VERIFICATION DES HYPOTHESES 
2.4 LA PYRAMIDE DU SENS 
2.5 LE SENS A LA VIE : ENTRE BIEN-ETRE SUBJECTIF ET PSYCHOLOGIQUE 
2.6 LA DEFICIENCE PHYSIQUE, UN STIGMATE VISIBLE 
3. CONCLUSION 
3.1 SYNTHESE DE LA RECHERCHE 
3.2 LIMITES DE LA RECHERCHE 
3.3 PERSPECTIVES ET PISTES D’ACTION 
3.4 NOUVEAUX QUESTIONNEMENTS 
3.5 REFLEXIONS PERSONNELLES

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