Soutenance mémoire
Les effets des métaux lourds
Présentation de l’ONEE/BO.
Ce chapitre sera consacré à une brève présentation de l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE/BO). A savoir : Son historique ;Ø Ses missions principales ;Ø Ses directions principales ;Ø Identification de la direction de Centre Nord-Fès (DR5).Ø II. Présentation de l’ONEE L’office national d’électricité et de l’eau potable/BO est un organisme gouvernemental servant à assurer l’essentiel de la gestion, de la production, de la distribution de l’eau potable et l’assainissement liquide au Maroc. C’est un établissement public à caractère industriel et commercial [2], il représente l’un des véritables piliers de l’économie Marocaine. 1. Historique 1929 : date de création de REIP (Régie d’Exploitation Installation et Planification) 1972 : date de prise du nom l’Office National de l’Eau Potable ONEP 2012 : date du regroupement entre l’Office National de l’Électricité (ONE l’Office National de l’Eau Potable (ONEP) suite à ce regroupement L’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE) a été créé le 24/04/2012 2. Missions principales : Planifier l’approvisionnement en eau potable du Royaume et la programmation des¨ projets ; Etudier l’approvisionnement en eau potable et assurer l’exécution des travaux des¨ unités de productions et de distribution ; Gérer la production d’eau potable et assurer sa distribution ;¨ Contrôler la qualité des eaux produites et distribuées ;¨ Participer aux études des projets de textes législatifs et réglementaires nécessaires ਠl’accomplissement de sa mission. 3. Directions régionales de l’ONEE/BO Il est constitué de 10 directions régionales qui sont répartit aux différentes régions du Maroc. La figure ci-dessous résume ces différentes directions de l’ONEE/BO Identification de la Direction de Centre Nord – Fès (DR5) La Direction régionale du centre nord Fès a été créée en juillet 1979. Elle a pour mission l’alimentation en eau potable des zones dépendantes de son territoire. Elle supervise aussi l’exploitation et la maintenance des installations existantes dans les centres de production et de distribution qui sont sous sa responsabilité. Les ressources utilisées par l’ONEE de Fès, pour la production de l’eau potable sont : Ressources souterraines : principalement les forages situés dans la plaine du Saïs.¨ Ressources superficielles : les eaux d’Oued Sebou [2].¨ 5. Description du complexe de production Le complexe est constitué de 4 stations : Station de prétraitement ;¨ Station de pompage d’eau brute de l’Oued Sebou ;¨ Station de traitement ;¨ Station de pompage d’eau traitée Ain Nokbi vers la RADEEF¨ 6. Description du laboratoire régional Le laboratoire est constitué de deux parties, qui lui permettent d’effectuer les différentes analyses chimiques, physico-chimique et analyses bactériologique : Le Laboratoire pour les analyses bactériologique est composée de : Une salle d’analyses,¨ une salle de confirmation,¨ une salle d’incubation ;¨ Une salle de lavage et de stérilisation ;¨ Directions régionales de l’ONEE/BO D.R du Sud Agadir (DR1) D.R du nord-ouest Kenitra (DR4) D.R Marrakech tensift elhawz(DR2) D.R du centre Khouribga (DR3) D.R de l’oriental Oujda (DR6) D.R de la côte Atlantique (DRC) D.R du centre Sud Meknès (DR7) D.R de la province saharienne laâyouneDR8 D.R du centre Nord Fès (DR5) D.R du Nord (DR9) 5 Projet de fin d’étude une salle pour la préparation des milieux de cultures ;¨ Le laboratoire pour les analyses chimique et physico-chimique est composé de : Une salle des analyses physico-chimiques ;¨ Une salle des analyses par spectrométrie d’absorption moléculaire ;¨ Une salle pour les analyses des éléments traces par spectrométrie d’absorption¨ atomique ; Une salle de lavage et de stérilisation.¨ III. Conclusion L’ONEE est donc chargée de la gestion, la production et la distribution de l’eau potable dans tout le royaume du Maroc. Cette eau pour qu’elle soit consommable elle ne doit contenir en quantité dangereuse ni micro-organismes ni substance chimique nocifs pour la santé ; en outre, elle doit être aussi agréable à boire que les circonstances le permettent. Les eaux d’alimentation humaine doivent satisfaire aux exigences de qualité (NM 03.7.001)
Traitement des eaux d’oued Sebou ET Analyses
L’Oued Sebou draine l’un des principaux bassins versants du Maroc, du point de vue de l’importance de ses ressources hydriques et de sa forte anthropisation. Les eaux du Sebou connaissent depuis plusieurs années une dégradation notable de leur qualité à cause des différentes pollutions (domestique, agricole, industrielle… [3]. Un cycle de traitement et de prétraitement est donc nécessaire pour avoir une eau répondant aux besoins nécessaire. La chaine de production d’eau potable d’OUED SEBOU se passe dans deux stations principales : une station de prétraitement pour éliminer les grands débris tel que les roches, les· branches d’arbres…, et la matière en suspension d’une concentration dépassant 2g/l ; une station de traitement permettant de produire une eau traitée destinée à la· consommation humaine. Le présent chapitre a été consacré à la description du procédé de traitement des eaux d’OUED SEBOU. II. Station de prétraitement Elle est mise en service selon le taux des matières en suspension « M.E.S », donc il s’agit d’un traitement préliminaire dans le but d’extraire de l’eau une quantité maximale des M.E.S jusqu’à avoir une valeur inférieure à 2g/l et de la refouler jusqu’à la station de traitement. Cette élimination des M.E.S se fait selon un certain nombre d’opérations : 1. Dégrillage Première étape dans le prétraitement, l’eau brute passe à travers des grilles (figure 2) constitués de barreaux placés verticalement, courbés ou inclinés de 60° à 80° sur l’horizontale : les dégrilleurs. Ces grilles assurent la séparation des éléments volumineux contenus dans les eaux (Branches d’arbre, bouteilles plastiques, feuilles mortes…). Il est alors nécessaire d’enlever des eaux brutes les déchets grossiers dès le début du traitement, pour limiter d’une part la pollution visuelle et, d’autre part, protéger les équipements placés en aval [4]. 2. Relevage Le relevage est assuré par trois vis d’Archimède qui permettent le pompage de l’eau du fleuve vers les dessableurs. 3. Dessablage Le dessablage est un prétraitement physique qui permet de retirer les particules minérales de diamètre supérieur à 0,2 mm, L’élimination des sables sert à : Eviter les dépôts dans les canalisations conduisant à leur bouchage ;Ø Protéger les pompes et autres organes mécaniques contre l’abrasion ;Ø Eviter de perturber les autres stades du traitementØ Réduire la production des boues. Débourbage Les débourbeurs, comme leurs noms l’indiquent, permettent d’éliminer les boues. C’est une opération effectuée généralement sur des eaux particulièrement chargées (dépassant une teneur de 2g/l en M.E.S). C’est une pré-décantation ayant pour but d’éliminer les sables fins jusqu’à avoir une charge en M.E.S de l’ordre de 100 à 1000mg/l selon les cas. III. Traitement des eaux d’OUED SEBOU Après avoir diminué la charge de l’eau en matière en suspension (MES>2g/l), on procède à la phase de traitement. L’objectif de ce traitement est l’élimination des matières qui se trouvent dans l’eau sous forme colloïdales et qui ont besoin au procédé de pré-chloration, coagulationfloculation, décantation, filtration et désinfection. Pré- chloration Certains oxydants et notamment le chlore, peuvent réagir sur les substances organiques et minérales des eaux [5]. L’utilisation du chlore permet de plus la réduction de microorganismes, l’oxydation suffisamment rapide de l’hydrogène sulfuré et des ions de fer et de manganèse pour les décanter sous forme d’un précipité. 9 Projet de fin d’étude 2. Coagulation-floculation La coagulation-floculation est un procédé physico-chimique qui vise à la neutralisation des colloïdes présentent dans l’eau [6], puis la formation de flocs par absorption et agrégation. Les flocs ainsi formés seront décantés et filtrés par la suite. Cette une étape clé dans le processus de potabilisation, elle consiste d’abord à une décharge des particules colloïdales, par l’ajout des sulfates d’aluminium, afin d’éviter les répulsions entre eux (Coagulation), ensuite les agglomérer pour augmenter leur masse (Floculation).
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Table des matières
Introduction
Chapitre 1 . Présentation de l’ONEE/BO
I. Introduction
II. Présentation de l’ONEE/BO
III. Conclusion
Chapitre 2 . Traitement des eaux d’oued Sebou &Analyses
I. Introduction
II. Station de prétraitement
III. Traitement des eaux d’OUED SEBOU
II. Analyses
1. Echantillonnage et prélèvement des eaux
2. Types d’analyses
Chapitre 3 . Etude Bibliographie
I. Définition de l’eau
II. Pollution de l’eau
1. Les effets des métaux lourds
2. Définition et généralités sur l’Aluminium
3. Apport de l’aluminium par l’eau
4. Apports de l’aluminium par l’eau dans les eaux traitées
5. Toxicité de l’Aluminium
6. Dosage de l’aluminium dans l’eau
III. La spectrométrie d’absorption atomique à four graphite
1. Définition
2. Principe de la spectrométrie d’absorption atomique à four
3. Appareillage
IV. La validation des méthodes d’analyse quantitatives au moyen du profil d’exactitude
1. Place de la validation dans le cycle de vie
2. Définition de la validation
3. Objectif de la validation
4. La validation par méthode du profil d’exactitude
5. Les critères de validation d’une méthode d’analyse
Spécificité
La linéarité
Justesse
Biais
Fidélité
Exactitude
Calculs nécessaires pour élaborer un profil d’exactitude
Limite de détection
Limite quantification
6. Estimation de l’incertitude
Chapitre 4 . Etude Expérimentale
I. Introduction
II. Dosage de l’Aluminium dans l’eau par spectroscopie SAAE à l’ONEE/BO
III. Réalisation de la validation analytique
1. Préparation de la gamme d’étalonnage et la gamme de validation
2. Réalisation des gammes STD d’étalonnage, STD de validation28
3. Analyse de la fonction de réponse et le choix du modèle de régression appropriée avec
λ=20% 29
4. Prédiction inverse des concentrations
5. Etude de la spécificité
6. Etude de la justesse
7. Etude de la fidélité
8. Calculs des intervalles de tolérance
9. Etablissement du profil d’exactitude
10. Etude de la justesse après correction
11. Etude des intervalles de tolérances et du profil d’exactitude après correction
12. Etude de la linéarité
13. Limite de détection
IV. Estimation de l’incertitude
Conclusion
Références bibliographique
Résumé.
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