LES DROITS POSITIFS DE LA FEMME

Un mari musulman et une épouse non musulmane

      Nous allons, a priori, relater les litiges entre mari et femme afin de pouvoir énumérer et comprendre les difficultés qu’ils vont affronter selon les circonstances. A Madagascar, les musulmans et les musulmanes vivent dans une communauté assez minoritaire par rapport aux autres religions d’origine allogènes. C’est une simple communauté des gens différents de celle des communautés Kodja et Comorienne, Judaïque et surtout chrétienne. La question se pose sur le mariage d’un musulman avec une non musulmane. Puisque Madagascar est considéré comme un pays à majorité chrétienne, les musulmans n’affrontent pas beaucoup des problèmes. En premier lieu, la plupart des guides religieux savants tiennent à valider et accepter le mariage avec les femmes scripturaires en vertu du verset de la sourate 5 al-Maïdah. L’un des toutes dernières paroles de Dieu révélées du Coran : « Aujourd’hui vous sont rendues licites les bonnes choses. La nourriture des gens de livre est licite pour vous et votre nourriture est licite pour eux. Les femmes vertueuses parmi les croyantes et les femmes vertueuses parmi ceux qui ont reçu le Livre avant vous, si vous leur versez leur dot en épouses chaste et non point en débauchées, ni en preneurs d’amantes. »1 Deuxièmement, il s’agit de critères que l’on doit prendre en considération quand on s’engage à épouser une femme scripturaire. Il existe des critères relatifs à l’autorisation d’épouser une femme non musulmane. L’autorisation d’épouser une femme non musulmane ne va pas de soi. D’abord, il faut s’assurer qu’elle soit bien scripturaire au sens obvis du terme savoir distinguer que la femme née des parents chrétiens n’est pas automatiquement chrétienne à son tour2 . A Toliara, la société est de bigarrure ethnique où chaque ethnie est à majorité chrétienne. Alors que toute femme ayant grandi dans un milieu chrétien n’est pas directement chrétienne. Donc, elle peut, être adepte d’une religion non reconnu aux yeux de l’Islam tel que le Bahaïsme. En plus, la femme doit être vertueuse et chaste. La raison en est que Dieu n’ayant pas accepté le mariage avec n’importe quelle femme scripturaire. Le sens de la vertu est complémentaire avec la fidélité. Il doit refuser le pêché de la chair.

Une épouse musulmane et un mari non musulman

       La femme est source d’épanouissement social. Elle dispose de tout un arsenal de droit à ne pas négliger. Ces droits doivent être scrupuleusement observés par le mari. Cela pourrait résoudre les problèmes relatifs au choix d’un époux non musulman. Il s’avère nécessaire de limiter la supériorité du mari en bien déterminant le pouvoir du mari au seul bonheur du ménage, ainsi aucune ne persiste quant à la protection de la foi de la femme mariée avec un non musulman. On ne peut parler des problèmes soufferts par l’épouse musulmane mariée à un non musulman sans savoir tout au moins le principe de la liberté de choix du conjoint. En Islam, les parents jouent un rôle non négligeable dans le choix du futur mari de sa fille.8 Pour parler de l’autorisation pour se marier avec une fille musulmane, la question des procédures du mariage, exige l’âge d’une fille requis pour contracter mariage. Une fois qu’elle ait atteint l’âge du mariage à partir de quatorze ans révolus, il est rapporté par tout le juriste musulman que lorsqu’une fille vint au prophète de l’Islam pour lui témoigner de sa compassion du fait qu’elle s’était mariée sans avoir consulté ses parents, dans ce cas; la fille serait libre à résoudre les problèmes de son ménage comme elle veut. A l’heure actuelle, les musulmanes bien formées ont leur mot à dire quant au choix de leur conjoint. Mais les parents influent généralement sur le choix de leur fille, il est rarement acceptable de voir un garçon ou une fille contracter un mariage sans l’aval de leurs parents dans les pays musulmans. Il en est de même dans les pays non musulmans pour les gens qui pratiquent partiellement la coutume musulmane. Mais ce n’est pas le cas de nombreuses familles musulmanes qui ignorent une grande partie de cette religion : leur pratique et leur ignorance sont influencées par leur milieu socioculturel urbain. Il est de tradition islamique qu’un mariage ne peut avoir lieu sans le consentement des parents ou du tuteur. Qu’en est-il de la femme veuve et/ou une femme divorcée ? En Islam, la femme veuve ou divorcée est libre de choisir son mari. La raison en est qu’elle est considérée comme étant mûre et expérimentée. Elle prend une décision personnelle. Comme nous vivons dans un pays non islamique, le regard se converge vers la situation matrimoniale de toute la famille malgache. On sait que l’homme et la femme ayant un âge nubile sans aucune restriction concernant la religion, la nationalité et la race ont le droit de se marier et de fonder une famille. Il s’agit, somme toute, que la femme musulmane ne se borne pas de se marier avec un musulman puisque la loi nationale de sa résidence lui permet de le faire. Alors la femme vit sous deux lois et parfois, deux mesures, l’une musulmane et l’autre malgache. Malgré tout, la loi concernant le mariage et les régimes matrimoniaux malgaches a une certaine ressemblance à celle, concernant le soutien plus particulièrement que le mari doit effectuer dans son foyer. Tout au long de la vie familiale, l’autorité parentale est exercée conjointement par la mère et le père, même si le mari est le chef de famille. C’est pour assurer la cohésion et la conduite au sein du ménage. Le rôle de la femme consiste en la direction morale et matérielle de la famille. C’est la logique du devoir de cohabitation entre époux. Mais ce n’est pas le cas quand une femme musulmane se marie avec un non musulman, le mari voulait introduire dans la culture de sa femme d’ignorer tout ce qui ne lui convient pas. Par exemple, le comportement physique d’une femme musulmane, dans la pratique coutumière islamique surtout quand le mari est difficile de qualifier son appartenance religieuse. Ceci représente un risque pour la femme car il se peut que son conjoint pourrait être consommateur d’aliments de boissons interdits par la religion musulmane en sa présence ou son insu. En plus, le plus regrettable pour la femme musulmane c’est que des nombreux époux bafouent aveuglement la place dévouée à leur épouse musulmane en ne respectant pas le tabou.

Les changements actuels du statut

        La situation actuelle de la femme musulmane à Madagascar est liée à l’évolution de la société malgache. Elle tend à se transformer au niveau de la dynamique sociale s’interprétant par des phénomènes d’éclatement des structures sociales traditionnelles. Pour mieux assimiler l’origine et l’étendue de ces changements ainsi que l’impact au niveau de la mentalité et des pratiques coutumières, il nous paraît raisonnable de recourir l’étude des contraintes dont certaines de ces pratiques apportent des transformations. La cause de tout ce que nous venons de parler est principalement la place socioculturelle accordée à la femme musulmane malgache avec des nombreuses contraintes souvent contraires au mode de vie islamique. En parlant des contraintes socioculturelles, selon le principe de l’Islam, il n’y avait pas eu rénovations concernant la pratique religieuse et le fondement de base de celui-ci. Il ne s’agit pas d’une évolution quelconque mais la mentalité des femmes peut changer avec ladite évolution sans que celle-ci soit permise ou ne nuit à la voie de Dieu. Mais les gens sont en quelque sorte influencé par le milieu environnant de la société malgache qui ne correspond pas à la valeur culturelle de celle-ci. Alors qu’on doit évoluer dans un même cadre de référence, toutes les femmes malgaches vivent sans nuire la pratique coutumière de l’une et de l’autre. Pour parvenir à l’idéal de mariage musulman, il faut respecter le principe d’évolution dans un même cadre de référence. La femme musulmane comme la femme malgache progresse dans un même cadre de référence socio culturelle. La raison en est que toutes les deux vivent ensemble dans un milieu géographiquement composé et se soumettent à des mêmes lois qui régissent la société malgache. Malgré la divergence d’appartenance religieuse individuelle, la valeur de la coutume compatible avec la religion l’adoucit. On a déjà dit que la coutume concernant la femme ne nuit pas en particulier la situation de la femme musulmane. Cette dernière ne pourra pas se soustraire à la dynamique sociale. Le statut de la femme musulmane devrait évoluer selon le dynamisme social. Or il n’en est pas ainsi. Donc des difficultés seront envisagées car la société malgache évolue vers la mode de vie occidentale. C’est une tendance d’occidentaliser les mœurs malgaches. L’évolution dans un même cadre de référence signifie qu’il s’agit des règles de proportionnalité au niveau culturel sans empiétement l’une de l’autre. Alors la femme musulmane vit entre un double statut, l’un dynamique l’autre figé. Tout ce qui est aliéné est contraire à l’intégration de la valeur occidentale. L’intégration des valeurs occidentales change progressivement la mentalité des musulmans. De ce fait, certaines jeunes filles font exception qui sous influence des masses média et émanant des étrangers non musulmans qui ne cessent d’introduire la valeur occidentale voire cherchent leur salut de contracter mariage avec les étrangers non musulmans. Ce sont les causes qui incitent les femmes musulmanes à changer de statut. Mais la plupart de familles musulmanes que nous avons rencontrée, freinent cette déviation autant que possible pour garder la ligne de la tradition religieuse un impact négatif pourrait se produire sur des parents mêmes et sur les enfants. Les problèmes que connaissent les parents et les enfants musulmans que nous avons étudiés sont divers : le système de valeur religieux qui leur accorde un statut supérieur est ébranlé à cause de profonds changements du statut de la femme musulmane. La mentalité de celle-ci change due à l’acculturation et ce sera facile de devenir non pratiquante de la coutume musulmane. Parce qu’une fois que le statut de la femme musulmane a subi une transformation, cela engendrera un bouleversement au niveau de la famille musulmane influencée par les contraintes socio culturelles et économiques. Il faut aussi analyser ici les impacts négatifs pour les parents, dûs au changement du statut de la femme. Les parents sont les premières victimes du changement du statut de la femme. Les effets, de l’acculturation vont jusqu’à engendrer des problèmes et nuisible à l’intérêt de la famille. La femme non musulmane favorise la pénétration d’autres cultures par rapport à la valeur culturelle musulmane surtout lorsque la famille se situe dans une société non musulmane comme on en rencontre à Madagascar où jeunes filles et garçons sont influencés par l’intégration de la civilisation occidentale. Cela provoque une agitation tumultueuse et engendre des regrets des parents responsables de leurs enfants dans tout le domaine. En plus, parce qu’elles sont influencées par la vie moderne contraire à l’islam, certaines d’entre elles dénoncent l’islam mais en même temps d’innombrable chrétien aussi embrasse de celle-ci. Par contre, il y a des changements qui améliorent l’image de la femme musulmane, cette évolution tend actuellement à réintégrer la vie de la femme qui appréhende du monde musulman, où le relativisme culturel s’évapore16. Nombreuses musulmanes partent à l’école comme il ne l’était auparavant surtout dans les pays non islamisés où les musulmans érudits sont rares.

Au niveau de l’enseignement

       Le texte de loi malgache régissant la liberté d’enseignement accorde tous les droits aux citoyens sans distinction de race, de sexe et ni de religion. L’Etat garantit des droits au profit de tout le monde. Mais tout ceux qui veulent étendre leur connaissance, sans aucune marginalisation quelconque du point de vue religieux. Les principes de la liberté de droit sont garantis par l’Etat. L’Etat est le seul garant de la mise en œuvre de tous les droits selon son propre moyen, et il est le seul réalisateur de toute recommandation qui est assurée par lui. Le droit en matière d’enseignement stipule que celui-ci est reconnu à tous les citoyens. Il lui assure toutes les libertés. D’une manière générale, il n’y a pas de discrimination en matière d’enseignement public ou privé. Or, la réalité ne suit pas ce qui est écrit car de nombreux dirigeants de culte sortant de l’école de formation ecclésiastique font exception à cette règle. Ils croient, en effet que les élèves malgaches sont tous chrétiens, et ceci est vérifié. Donc, il s’agit somme toute d’une discrimination parce que les élèves de filiation musulmane pratique cette religion sont très critiqués vivement, surtout les filles car d’après eux, elles sont par contre symptomatiques d’une identité refuge, fermée. On ferme les yeux vis à vis des sœurs chrétiennes qui portent sans cesse leurs habillement même à l’école publique. La difficulté rencontrée par les filles continue surtout lorsqu’elles veulent approfondir leur connaissance dans une école privée de confession chrétienne. Mais tout cela dépend d’un établissement à un autre et des professeurs car il y a parmi les enseignants qui au moment de culte, qui défend les élèves musulmans de ne pas présenter. Il y a aussi des professeurs qui sont obliger de les intégrer malgré eux, étant obligés par les circonstances dont sa relation professionnelle avec les proches de l’élève. Ceci est une situation tout à fait provisoire car à la moindre faute commise par une élève musulmane, c’est toute la foi musulmane qui est mise en cause.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : LA FEMME MUSULMANE DANS LA SOCIETE MALGACHE
I.1 LES LITIGES SECONDAIRES AU PHENOMENE D’ACCULTURATION 
I.1.1 Le milieu conjugal
I.1.1.1 Un mari musulman et une épouse non musulmane
I.1.1.2 Une épouse musulmane et un mari non musulman
I.1.1.3 La spécificité des droits de la femme musulmane
I.1.2 Le milieu socio culturel
I.1.2.1 Le brassage de la société malgache musulmane
I.1.2.2 Les changements actuels du statut
I.2 LES LITIGES RENCONTRES PAR LE COUPLE MUSULMANS
I.2.1 L’espace socioculturel
I.2.1.1 Au niveau de l’enseignement
I.2.1.2 En matière socioprofessionnelle
I.2.2 Les vrais problèmes de la femme musulmane
I.2.2.1 L’incompatibilité avec les valeurs occidentales
I.2.2.2 Les procédures de divorce et la société non musulmane
DEUXIEME PARTIE : LES DROITS POSITIFS DE LA FEMME MALGACHE ET L’ISLAM
II.1 LES DROITS POSITIFS DE LA FEMME
II.1.1 Vue d’ensemble de la pratique coutumière malgache
II.1.1.1 La division de travail
II.1.2 L’amélioration de la situation juridique de la femme
II.1.2.1 Selon le principe constitutionnel
II.1.2.2 La protection de la femme
II.1.2.3 Le rapport mari – épouse
II.2 LE STATUT JURIDIQUE DE LA FEMME MUSULMANE
II.2.1 La place de la femme musulmane dans la société
II.2.1.1 La notion d’égalité et d’identité
II.2.1.2 L’islam face aux droits de la femme
II.2.2 Le témoignage de la femme
II.2.3 Les pratiques religieuses
II.2.3.1 La priorité accordée aux hommes
II.2.3.2 L’habillement et port de voile
II.2.3.3 La ségrégation subies par les femmes
II.3.3 Les raisons de la polygamie.
TROISIEME PARTIE : LES CONTRADICTIONS ET SOLUTIONS ADEQUATES
III.1 LES CONTRADICTIONS
III.1.1 A travers l’us et coutume
III.1.2 La femme au mariage
III.1.2.1. L’égalité entre les époux
III.1.2.2 Le devoir de fidélité entre époux est absolu
III.1.2.3 La femme dans l’établissement de la filiation
III.2 LES SOLUTIONS ADEQUATES
III.2.1 Adoption des lois pour l’intérêt de la femme musulmane
III.2.2 La femme musulmane pour une vie souple
III.2.3 La responsabilité conjugale des époux
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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