Les données de l’échographie rénale

Les données de l’échographie rénale

EPIDEMIOLOGIE ANALYTIQUE :

FACTEURS DE RISQUE PROUVES :

Risque tabagique :

À ce jour, le tabagisme s’est avéré être le facteur de risque le plus important dans le développement du cancer de la vessie, cancer des cellules spécifiquement urothélial [22, 23, 24, 25]. La première étude qui a trouvé un lien entre le tabagisme et le cancer de la vessie a été basée sur des modèles murins dans les années 1950 [26].

PASHOS et al. [27] attribuent le tabac dans 50% à 66% des cancers vésicaux de l’homme et 25% chez la femme dans les pays où l’usage de la cigarette est ancien.

Cette différence des taux de morbidité chez les hommes et les femmes s’explique non seulement par la différence d’exposition professionnelle mais aussi par le fait que les femmes fument depuis moins longtemps que les hommes.

Actuellement [28], la prévalence du tabagisme est plus ou moins similaire dans les deux sexes, tandis que l’incidence du cancer de vessie est en baisse chez les hommes et à la hausse chez les femmes. Cette tendance reflète la longue période de latence du cancer de la vessie qui est de 30 ans.

D’autres études rapportent un risque relatif compris entre 2 et 4 pour les fumeurs par rapport aux non-fumeurs [4,29].

Ce risque serait plus important pour certains auteurs [30] et dépend du nombre de paquets années et de la durée d’intoxication: 80% des porteurs de cancer de vessie ont fumé en moyenne 33 paquets/années, ceci introduit la notion d’effet-dose pour la consommation des cigarettes.

L’arrêt du tabagisme a conduit à une diminution de 30-60% du risque par rapport aux fumeurs actuels. Bien que la baisse du risque avec l’augmentation du temps depuis le quitter, elle ne s’approche pas des personnes n’ayant jamais fumé, même après 25 ans ou plus depuis la cessation de l’habitude [31,32].

Dans notre série 62,7% de nos malades avaient une notion d’intoxication tabagique sans aucune femme, avec un nombre de paquets années moyen de 18 PA. Nos résultats sont proches de ceux de Benchekroun et el. [12] qui rapportent un taux de tabagisme supérieur à 50% et de ceux de Rantomalala et al. [13] (45,16%).

En fait ces chiffres ne représentent pas la réalité en raison de l’effet tabou du tabagisme féminin dans notre contexte socioculturel et le silence de nos patientes à ce propos.

Cet esprit a tendance à changer avec la jeune génération féminine contemporaine qui fume de plus en plus au Maroc et nous nous attendons à une recrudescence du cancer vésical féminin dans les années à venir.

Dans l’étude de cohorte Pays-Bas, Zeegers et al. [33] ont confirmé l’existence d’un risque considérablement accru de cancer de la vessie pour les cigares actuelle (95% 1,68 à 4,93) et les fumeurs de pipe (95% 1,67 à 5,50) par rapport à ceux qui n’ont jamais fumé de tabac [34,35]. Cependant, les preuves d’une association entre le risque de cancer de la vessie et pipe à eau égyptienne et l’usage du tabac sans fumée est rarement rapportés [34].

ISCOVICH [36] a démontré un effet moins nocif du tabac blond par rapport au brun ce dernier serait 2 à 3 fois plus cancérigène probablement par la présence plus importante d’amines aromatiques et de Nitrosamine dans ses fumées. Ainsi pour VINEIS [37] le tabac brun serait un “inducteur” du fait de la présence en grande quantité dans sa fumée de Nitrosamine et le tabac blond d’un “promoteur”.

Les agents carcinogènes existant dans le tabac sont bien connus :

B-naphtylamine ; 3, 4 basopyrène ; pyréne, anthracène et autres hydrocarbures aromatiques, qui sont absorbés par les poumons et excrétés en fin de parcours dans les urines [38].

Le tabac interviendrait à deux niveaux, il serait à l’origine d’une production endogène et exogène des nitrosamines à partir de substances Nitrosables (la nicotine: amine naturelle).

Les facteurs professionnels :

Le cancer de la vessie est reconnu comme maladie professionnelle.

En 1895, REHN [40] rapporte 3 observations de patients porteurs de tumeur vésicale ayant travaillé 15 ans, 20 ans et 29 ans dans une manufacture de colorants utilisant des dérivés de l’aniline, de la paratoluidine et de la méta-toluidine.

Quarante ans plus tard HUEPER [41] montre que la Bêta-naphtylamine est le principal carcinogène vésical. Ce métabolite doit être en contact avec la muqueuse vésicale pour provoquer une cancérisation.

C’est ainsi, que BOYD et coll. [42] ont constaté que le cancer ne se développe pas dans la vessie si les urines sont dérivées hors de celle-ci.

Ces agents sont absorbés par voie orale, respiratoire ou par passage transcutané du fait de leur liposolibulité. Leur dégradation se fait dans le foie et donne des métabolites cancérigènes [43].

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Table des matières

INTRODUCTION 
PATIENTS & METHODES 
I- PATIENTS 
II- METHODES
RESULTATS 
I- REPARTITION SELON L’AGE 
II- REPARTITION SELON LE SEXE
III-REPARTITION SELON L’ORIGINE 
IV-REPARTITION SELON LES ANTECEDENTS MEDICAUX 
V-REPARTITION SELON LES FACTEURS DE RISQUE DES TUMEURS DE VESSIE 
1- Tabagisme
2- Exposition professionnelle
3- Facteurs irritatifs
VI-EVOLUTION CHRONOLOGIQUE DU DIAGNOSTIC 
VII-TABLEAU CLINIQUE AU MOMENT DU DIAGNOSTIC 
VIII- EXPLORATIONS PAR L’IMAGERIE 
1-Les données de l’échographie
2-Les données de l’uroscanner
3-Les données de l’échographie rénale
IX- EXPLORATIONS ENDOSCOPIQUES 
X- DONNEES ANATOMOPATHOLOGIQUES 
1-Type histologique
2-Répartition selon le grade cytologique
3-Répartition selon le stade pTNM
XI-ASPECT THERAPEUTIQUE 
XII-EVOLUTION 
DISCUSSION 
I- EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE
1. MORTALITE
2. INCIDENCE
II- EPIDEMIOLOGIE ANALYTIQUE 
1. FACTEURS DE RISQUE PROUVES
2. FACTEURS DE RISQUE EVOQUES
III- PROFIL ANATOMO-PATHOLOGIQUE
1. Types histologiques
2. Classifications des tumeurs de vessie
IV- FACTEURS PRONOSTIQUES 
1. FACTEURS PRONOSTIQUES CLINIQUES
2. FACTEURS PRONOSTIQUES HISTOPATHOLOGIQUES
3. FACTEURS PRONOSTIQUES BIOLOGIQUES
CONCLUSION
RESUMES
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE 

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