Les dirigeants sont dans l’obligation de tenir compte de la motivation des salaries

LES DIRIGEANTS SONT DANS L’OBLIGATION DE TENIR COMPTE DE LA MOTIVATION DES SALARIES

Pendant longtemps, à l’époque de 1830 c’était la CBCAO, le chef d ‘entreprise ont déjà su utiliser leurs atouts de développement industriel et les taux de croissance économique, quelle que soit l’activité dans laquelle ils étaient spécialisés. Aujourd’hui, la situation n’est plus la même, la supériorité industrielle de la société CMDMD est intense ; et l’entrepreneur doive répondre à des nouvelles attentes au niveau de leur politiques managériales : La prise en considération de l ‘évolution économique et sociale, une adaptation des décisions au contexte actuel et envisager de nouvelles bases pour la motivation au travail au sein de cette société. Le dirigeant doive en effet, tenir compte de la transformation nécessaire de leur politique de gestion du personnel, pour les trois raisons suivantes : Le sens traditionnel du travail s’affadit partout dans L’entreprise, de même pour l’autorité ou encore la hiérarchie ; les bases de productivité se transforment, l’homme y a désormais une place centrale ; la concurrence COMADIE s’accroît à travers la compagnie donc elle doive agir en fonction d’une mondialisation de plus en plus présente et d’une multinationalisation indispensable des entreprises. Ces trois chapitres montrent pourquoi il est impératif de transformer la motivation au travail des exécutants, et le chef dans le cadre du processus de direction.

LE TRAVAIL, UNE VALEUR EN VOIE DE DISPARITION :

Pendant longtemps, les courants de pensées, ont valorisé le travail : La pensée chrétienne considérait le travail comme l’activité fondamentale de l’homme qui permettait l’approfondissement des rapports avec autrui. Les humanistes le considéraient comme la manière d’exprimer la liberté créatrice de l’homme. Les mêmes groupes de pensée lui donnaient également une utilité sociale. Le travail est considéré comme un lieu de socialisation, de formation de l’identité individuelle et collective. C’est au XVIIII éme siècle, que le travail est désormais entendu comme travail productif, c’est à dire, exercé sur des objets matériels et échangeables, à partir duquel, la valeur ajoutée est toujours visible est mesurable. Ceci a entraîné la remise en cause des représentations classiques décrites précédemment, et a favorisé la prise d’importance de l’individu dans le groupe. De ceci découle la mission de l’ordre politique, qui est de mettre chaque individu à sa place dans la société (grâce au travail), de l’intégrer dans l’ordre, d’où découleront ses droits et devoirs. Par la suite, le désir d‘abondance, oblige à l’efficacité et conduit à une division accrue du travail (Taylorisme, Fordisme). Marx construit une vaste opposition entre le vrai travail, et la réalité du travail, qui n’en est qu’une forme aliénée. Selon lui, à l’origine de cette aliénation, il y a l’intervention de l’état. Ceci fait apparaître que les travailleurs sont devenus des marchandises comme les autres, un facteur de production, ceci n’a pas favorisé la motivation des travailleurs qui, se sentant utilisés, restaient donc passifs, et subissait leur travail, n’étaient pas reconnus à leur juste valeur, c’est encore souvent le cas aujourd’hui, pour les emplois précaires.

La vocation de l’entreprise est de produire de la manière la plus efficace, elle n’a donc plus comme objectif premier de favoriser l’épanouissement des individus et de valoriser son travail. Aujourd’hui, plusieurs économistes ont actualisé la question, certains pensent que l’automatisation engendrerait tant en gain de productivité, que le travail serait appelé à s’éteindre dans les prochaines années. Robert Castel, historien, selon lui, tout est un problème de propriété, il faut redéfinir cette notion, et créer une nouvelle forme de propriété sociale dans laquelle on peut rester en dehors de la propriété matérielle. Alain Lipiez, économiste français, analyse la société de chômage de masse et la déchirure sociale, il propose des solutions comme le partage du travail et des revenus, ainsi qu’une réforme fiscale. L‘évolution du contexte socio-économique est plus particulièrement définie, aujourd’hui par l’importance de l’accomplissement personnel et l’épanouissement de soi au travail, par la dignité perdue du travail, par la réduction de la place du travail dans nos vies, par le développement d’une société de services, par la garantie d’un revenu à tous, par la responsabilité sociale de l’entreprise. Pierre Antoine Pontoizeau nous montre dans son ouvrage « Les hommes et le management » cette évolution du management en fonction de l’évolution du contexte socio- économique.

Cette évolution entraîne la redéfinition du travail dans notre société, et de cette définition, renaît un dernier paradoxe : Les travailleurs aujourd’hui sont plus responsables, plus autonomes, car ils seront amenés à faire circuler l’information, à maîtriser des processus complexes, à prendre des décisions susceptibles d’influencer l’ensemble du processus de production. Mais la véritable autonomie, et la véritable expression de soi consiste en la responsabilité que l’on a vis à vis de nos actes, à se fixer des objectifs, et des moyens de les atteindre. Nous sommes dans une époque soumise à la contradiction, qui consiste à penser le travail comme notre oeuvre, alors qu’il reste régi, plus que jamais part la logique de l’efficacité, de profit pour l’entreprise. Paradoxe, donc, entre l’individualisme et les objectifs d’une entreprise, qui nécessitent pour être atteints, une implication forte des travailleurs.

De même, le rôle de l’Etat, vis à vis du travail, est en pleine transformation, la loi des 48 heures, on est la preuve. Selon le droit du travail « l’Etat a le devoir d’encourager le travail en maintenant une différence significative entre les revenus du travail et transferts », d’ailleurs, il précise ensuite, que « le rôle des entreprises est celui d’être à l’écoute des salariés et de trouver toutes les solutions pour conjuguer vie au travail et vie hors travail ». Le travail évolue, l‘Etat, les entreprises et les salariés ont conscience. Les formations ne sont plus les mêmes, elles tentent d’être en adéquation avec de nouvelles réalités. Cependant, les confrontations entre l’Etat, les entreprises et les salariés sont toujours d’actualité. Ceci s’explique par le fait que ces 3 entités ne perçoivent pas la réalité de la même façon. Les salariés n’ont souvent qu’une vision interne à l’entreprise. Celle-ci a une vision externe, elle doit être plus forte que ses concurrents. L’Etat doit à la fois prendre en considération les intérêts des salariés et des entreprises.

LES SALARIES CONCIDERES COMME ACTEUR DE LA PRODUCTIVITÉ :

De nombreux économistes se sont penchés sur l’étude de la productivité, mais aussi beaucoup de sociologues. Friedmann s’est fondé sur une analyse critique de l’oeuvre de Taylor, il analyse les conséquences du machinisme et de la rationalisation du travail dans le contexte de production de masse. Il constate « l’émiettement du travail » qui prive progressivement l’ouvrier de responsabilité, d’autonomie et d’initiative, la parcellisation, censée favoriser la productivité, entraîne la monotonie, la fatigue et la démotivation. Cette démotivation entraîne la faiblesse de l’entreprise, de plus en plus important et donc une perte de productivité. Friedmann nuance sa vision pessimiste dans les années 60/70 avec l’apparition de l’automatisation, qui selon lui libère l’ouvrier de son travail musculaire. Touraine, lui pense que l’automatisation freine la parcellisation et donc, que le niveau de qualification des ouvriers remonteraient avec l’automatisation. Mayo a travaillé sur les problèmes humains du travail, sur l’influence de la technique et de l’organisation sur la vie des hommes au travail et dans la société.

La productivité devient aujourd’hui de plus en plus difficile à cerner malgré l’explication des hommes à l’époque classique. La question se pose toujours Qu’est-ce- qui rend une en treprise productive ? Les investissements en machines, encore appelés facteurs techniques, ou l’implication, d’après David Thomas le directeur de la société CMDMD « le savoir-faire et l’expérience des hommes », donc appelé, facteur humain, sans oublier, l’organisation mise en place dans l’entreprise. Jusqu’à la fin des années 80, l’exemple de la société CMDMD ne misait que sur leurs investissements en machine, ou encore en recherche, bien sur, elle innovait, produisait plus en plus vite, des travaux de meilleure qualité face à sa concurrence COMADIE. La productivité s’énonce toujours comme le rapport du produit ou du résultat au facteur de production (quantité d’énergie, temps de travail). Au niveau de l’entreprise comme la CMDMD, la productivité reflète l’efficacité de la gestion, dont la mission, globalement définie, consiste à tirer le meilleur parti des ressources disponibles.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : Présentation général
CHAPITRE II : FONCTION DES DIFFERENCES SERVICES ET LES
DIFFERENTES ACTIVITES
CHAPITRE III : NOTION SUR LA MOTIVATION ET L’ATTITUDE
CHAPITRE I : LES DIRIGEANTS SONT DANS L’OBLIGATION DE TENIR COMPTE DE LA MOTIVATION DES SALARIES
I- LE TRAVAIL, UNE VALEUR EN VOIE DE DISPARITION :
CHAPITRE II : DEFINITION SOUS DIFFERENTES APPROCHES DE LA
MOTIVATION ET ANALYSE.
CHAPITRE III : COMMENT MOTIVER AUJOURD’HUI ?
CHAPITRE I : L’ATTITUDE ENTRE LES PERSONNELS D’ENTREPRISE
A- Respect d’ordre hiérarchique
B- Respect et organisation sociale
C – Le respect entre valeur et concept
CHAPITRE II : COMPORTEMENT
CHAPITRE III : LA DÉCISION PRISE EN CAS D’ATTITUDE INACCEPTABLE
1- La protection de la vie personnelle
2- Une protection relative
3- La vie personnelle dans le cadre professionnel
CONCLUSION

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