LES DIFFERENTS TRAITEMENTS DU CANCER

LES DIFFERENTS TRAITEMENTS DU CANCER

NOMENCLATURE DES CANCERS

La nomenclature des tumeurs suit une terminologie précise (Stevens & Lowe, 1997). Un nom de tumeur se compose généralement d’une racine et d’un suffixe, et peut être associé à un adjectif. La racine définit le tissu d’origine de la tumeur (adéno désigne une tumeur glandulaire, rhabdomyo une tumeur musculaire striée, leiomyo une tumeur musculaire lisse). Le suffixe définit le type de prolifération : § ome définit les tumeurs bénignes (adénome, rhabdomyome, leiomyome). Il existe cependant des exceptions (ex : les lymphomes et les mélanomes sont des tumeurs malignes) ; Chapitre I Etude Bibliographique 7 § matose désigne la présence de tumeurs multiples ou diffuses (angiomatose, leiomyomatose, adénomatose) ; § carcinome désigne une tumeur maligne qui se développe à partir d’un épithélium comme l’œsophage, le col utérin, le poumon, le sein, la prostate, le colon,… (ex : adénocarcinome) ; § sarcome désigne une tumeur maligne proliférant dans des tissus conjonctifs comme les os ou les tissus mous (muscles, graisse), ou encore des tumeurs au niveau du système nerveux central (ex : rhabdomyosarcome) ; § blastome désigne une tumeur embryonnaire (ex : néphroblastome ou neuroblastome).

BIOLOGIE DU CANCER

Le cancer résulte de six altérations de la physiologie cellulaire (Hanahan & Weinberg, 2000). Ces altérations sont communes à toutes les cellules cancéreuses et sont à l’origine de leur prolifération incontrôlée. La division cellulaire est induite par certains signaux (facteurs de croissance). Contrairement aux cellules normales, les cellules cancéreuses acquièrent la capacité à produire elles-mêmes leurs propres signaux de croissance cellulaire et d’y être sensibles. Cette capacité s’accompagne de l’apparition d’une insensibilité aux différents signaux antiprolifératifs. Par ailleurs, l’apoptose, qui est l’un des moyens de destruction des cellules ne pouvant achever un cycle cellulaire normal, est absente. Les cellules cancéreuses acquièrent également la capacité à se diviser à l’infini et à activer l’angiogenèse des capillaires sanguins à proximité. Enfin, la tumeur primaire envahit les tissus adjacents et dissémine des cellules pionnières dans l’organisme qui fonderont des tumeurs secondaires (métastases). Ces tumeurs distantes sont la cause de 90% des décès dans les cancers (Hanahan & Weinberg, 2000). Ces différentes altérations physiologiques sont représentées sur la figure 1. La figure 2 représente l’ordre d’apparition des différentes caractéristiques de la cellule tumorale : autosuffisance en facteurs de croissance, insensibilité aux signaux antiprolifératifs, disparition du phénomène d’apoptose, apparition d’un potentiel de division cellulaire infini, induction de l’angiogenèse et capacité à former des métastases. Dans les différentes chronologies représentées (variables selon les types de cancers), la capacité à métastaser est souvent l’une des dernières caractéristiques acquises.

GENESE DES CELLULES CANCEREUSES

Dans l’organisme il y a sans cesse un renouvellement cellulaire assuré par la naissance et la mort de cellules qui forment un état dynamique dit « homéostasie ». La capacité de se diviser, de se spécialiser mais aussi de mourir est inscrite dans le génome de chacune des cellules qui composent l’organisme humain. Le déclenchement et l’arrêt de la prolifération cellulaire, l’entrée dans un processus de différenciation ou dans un programme de mort cellulaire (apoptose) résultent de l’intégration au niveau cellulaire de multiples signaux, les uns positifs, les autres négatifs (Vaux, 1999). Cependant ces systèmes de régulation permettant un maintient de l’homéostasie sont parfois, comme c’est le cas pour les cancers, déficients ou « débordés ». Chapitre I Etude Bibliographique 10 En effet, suite à l’agression de facteurs de l’environnement, que ce soit des agents chimiques (tabac, amiante, arsenic, cadmium,…) (Miller & Miller, 1975) ou physiques tels que les rayons ionisants (UVB) (Hall & Angele, 1999), certains virus tel que le HPV (papillomavirus humain ; responsable du cancer du col de l’utérus) , ou spontanément (Lindahl & Nyberg, 1972), le génome humain subit des lésions qui sont réparées (Frosina, 2000) ou non. La cellule conserve alors certaines altérations qui touchent parfois les systèmes de régulation de la prolifération. Ne répondant plus correctement aux signaux environnants, elle échappe à toute régulation. La cellule s’engage alors dans un processus anarchique qui conduit, par accumulation successive d’anomalies génétiques, au développement d’une cellule cancéreuse. Plusieurs types d’inducteurs et de nombreuses étapes sont en cause dans la cancérisation d’une cellule saine (Yokota et coll., 2000)

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Section 1 : Le cancer
I. I. DEFINITION DU CANCER
II. II. NOMENCLATURE DES CANCERS
III. III. BIOLOGIE DU CANCER
IV. IV. GENESE DES CELLULES CANCEREUSES
IV.1. Inactivation des gènes suppresseurs de tumeurs
IV.2. Activation de proto-oncogènes
IV.3. Défaut d’apoptose et tumorogenèse
IV.4.Accumulation des altérations génétiques
V. LES DIFFERENTS TRAITEMENTS DU CANCER
V. 1. Les traitements locorégionaux
V. 1.1. La chirurgie
V. 1.2. La radiothérapie
V.1.3. La photothérapie dynamique des tumeurs
V. 2. Les traitements systémiques
V. 2.1. L’hormonothérapie
V. 2.2. L’immunothérapie.
V. 2.3. La chimiothérapie
VI. LES CIBLES PHARMACOLOGIQUES DES AGENTS ANTICANCEREUX
VII. LES DIFFERENTES CLASSES D’AGENTS ANTICANCEREUX
VII.1. Les molécules cytotoxiques
VII.1.1. Les molécules interagissant avec l’ADN
VII.1.2. Principes actifs interférant avec la tubuline et les microtubules
VII.2. Les thérapies ciblées
VII.2.1. Régulation des voies de signalisation
VII.2.2. Régulation du cycle cellulaire
VII.2.3. Molécules angiostatiques
VII.2.4. Induction de l’apoptose
VIII. IMPORTANCE DES PRODUITS NATURELS DANS LES TRAITEMENTS DU
CANCER
VIII.1. Les anticancéreux issus de plantes
VIII.2. Les anticancéreux issus de microorganismes
VIII.3. Les anticancéreux issus de microalgues
Section 2 : Antioxydants naturels et cancer
I. LES RADICAUX LIBRES ET LE STRESS OXYDATIF
I.1. Les radicaux libres
I.1.1. Production endogène
I.1.2. Production exogène
I.2. Le Stress oxydatif
I.2.1. Définition du stress oxydatif
I.2.2. Implications pathologiques du stress oxydatif
II. LES ANTIOXYDANTS
II.1. Définition d’un antioxydant
II.2. Mode d’action des antioxydants
II.3. Les différentes classes d’antioxydants
II.3.1. Les antioxydants endogènes
II.3.2. Les antioxydants exogènes
III. LES ANTIOXYDANTS NATURELS POUR LA PREVENTION DU CANCER
IV. ANTIOXYDANTS ET PRO-OXYDANTS
Section 3 : Biodiversité, chimiodiversité et pharmacodiversité du monde
marin
I. LES PREMIERES DECOUVERTES EN PHARMACOLOGIE MARINE
II.CHIMIODIVERSITE ET ORIGINALITE STRUCTURALE DES MOLECULES
ISSUES DU MONDE MARIN
III. POTENTIEL DES MICROALGUES MARINES
III.1. Les microalgues
III.2. Biodiversité des microalgues marines
III.3. La microalgue Nannochloropsis gaditana
III.4. Effets anticancéreux de microalgues
III.4.1. Etudes menées sur les molécules naturelles antiprolifératives issues de
microalgues marines
III.4.2. Activités anticancéreuses de pigments de microalgues
IV.LES MICROALGUES, UNE ALTERNATIVE EN CONFORMITE AU
EXIGENCE DE LA RECHERCHE
CHAPITRE II : MATÉRIEL & MÉTHODES
I. Préparation des extraits de Nannochloropsis gaditana
I.1. Calcul du rendement d’extraction
II. Evaluation de l’activité antioxydante des extraits de N.gaditana
II.1.Dosage des phénols totaux
II.1.1.Principe
II. 1.2.Démarche expérimentale
II.2. Test de piégeage du radical libre DPPH
II. 2.1. Principe
II.2.2. Démarche expérimentale
II. 2.3. Expression des résultats
II.3. Test de la réduction du fer
II.3.1. Principe
II.3.2. Démarche expérimentale
II.3.3. Expression des résultats
III. Evaluation de l’activité antiproliférative des extraits des Nannochloropsis gaditana
III.1.Principe du test MTT
III.2. La lignée A549
III.3. Culture et entretien de la lignée cellulaire
III.4. Protocole d’évaluation de l’activité antiproliférative des extraits
III.5. Expression des résultats et détermination des CI50
IV. Analyses statistiques
V. Caractérisation de l’extrait à activité antiproliférative
V.1. Chromatographie sur couche mince (CCM
V.1.1.Démarche expérimentale
V.1.2.Calcul du rapport frontal (Rf
V.2. Analyse par spectrométrie infrarouge
V.2.1. Principe
V.2.2. Démarche expérimentale
V.3. Analyses par HPLC analytique
V.3.1. Démarche expérimentale
CHAPITRE III : RÉSULTATS & DISCUSSION
I. Rendement d’extraction
II.Evaluation de l’activité antioxydante des extraits de Nannochloropsis gaditana
II.1.Dosage des phénols totaux
II.2. Test de piégeage du radical libre DPPH
II.3. Test de la réduction du fer
III. Evaluation de l’activité antiproliférative des extraits des Nannochloropsis gaditana
IV. Caractérisation de l’extrait à activité antiproliférative
IV.1. Analyse par chromatographie sur couche mince (CCM
IV.2. Analyse par spectrométrie infrarouge
IV.3. Analyse par HPLC analytique
CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES…

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