LES DIFFERENTES TYPES DE TECHNOLOGIES AGRICOLES DIFFUSEES PAR LA STATION DE RECHERCHE

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Démarche spécifique à la vérification de l’Hypothèse 1 : « La diffusion des résultats de recherche du centre emprunte différents circuits »

Typologie des différentes technologies agricoles diffusées par la station de recherche

Il s’agit de faire une typologie des différentes technologies agricoles trouvées et diffusées par la station. Ceci est utilisé dans le but de décrire la structure et de déterminer les différentes technologies, puis de trouver la diversité des modes de diffusion. Elle a été réalisée à partir de la totalité des technologies agricoles déjà diffusées par la station, soit 18 variétés de semences améliorées et adaptées aux conditions agro-écologiques de la région. Les variables qui ont été choisies pour les classifiées sont :
– La semence a été multipliée par le Centre de Formation et d’Application du Machinisme Agricole (CFAMA), c’est une variable dichotomique qui prend la valeur prise est égale à 1 si la semence a été multipliée par le CFAMA sinon 0 ;
– La semence a été multipliée par le FIompiana FAmbolena Malagasy NORvergiana (FIFA), c’est une variable dichotomique qui prend la valeur prise est égale à 1 si la semence a été multipliée par le FIFAMANOR sinon 0 ;
– La semence a été multipliée par des Groupements de Paysans Semenciers (GPAS), c’est une variable dichotomique qui prend la valeur prise est égale à 1 si la semence a été multipliée par le GPAS sinon 0 ;
– La semence a été multipliée par le Centre de Technique Horticole d’Antananarivo (CTHA), c’est une variable dichotomique qui prend la valeur prise est égale à 1 si la semence a été multipliée par le CTHA sinon 0 ;
– La diffusion des variétés a utilisé le média ou hors média c’est-à-dire par contact direct avec les paysans (MDIA). C’est une variable dichotomique qui prend la valeur prise est 1 si la diffusion a utilisé le Média (Publicité et Marketing médiatique) sinon elle prend la valeur 0 ;
– La vocation culturale c’est-à-dire pluviale, irriguée et pluviale/irriguée (VCUL), la valeur prise est 0 si c’est pluviale, 1 si c’est irriguée et 2 si c’est à la fois pluviale et irriguée;
– L’année de mise à la disposition des paysans (AOBT) ;
– Le rendement moyen par hectare (REND) ;
– L’écologie (ECOL) c’est-à-dire hautes terres et moyens ouest, hautes terres ou hautes terres jusqu’à 1800 m d’altitude .
– La tolérance aux maladies (TOMA). La valeur prise est 0 si la semence est sensible
aux maladies, 1 si elle est tolérante et 2 si elle est très tolérente.
Les étapes suivies pour aboutir aux caractères des types de technologies sont les suivantes :
– La Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) permet de regrouper automatiquement les observations en classes selon leurs ressemblances et aussi de trouver le nombre de classes,
– Cette dernière est suivie d’une analyse complémentaire qui est l’AFD. On représente
ensuite les caractéristiques de chaque technologie sur une figure.
Les différentes variables sont représentées dans la figure sous forme de radar qui permet de caractériser chaque type de technologie selon leur proportion en ces différentes variables dans une échelle réduite. Chaque sommet représente une valeur maximale à chaque variable. Chaque variable est quantifiée par unité mais quand on les représente sur le graphe, les échelles sont réduites de 0 à 1 pour permettre une seule représentation.

Diagramme synthétisant les différents canaux de distribution des différentes technologies

Les différents circuits suivis selon chaque type de technologie ont été synthétisés dans un diagramme sous forme d’organigramme. Ce graphique résume les différents chemins suivis selon chaque type de technologie agricole diffusée par la station de recherche.

Démarche spécifique à la vérification de l’Hypothèse 2 : « Les activités des organismes de développement intermédiaires dépendent des résultats diffusés par le centre de recherche »

La méthode utilisée dans la vérification de notre hypothèse a été la méthode MACTOR1 (Méthode ACTeurs, Objectifs, Rapports de force). Cette méthode vise à élaborer les jeux des différents acteurs de développement. La méthode MACTOR propose une démarche d’analyse du jeu des acteurs et quelques outils simples qui permettent de prendre en compte la richesse et la complexité de l’information à traiter, en fournissant à l’analyste des résultats intermédiaires qui l’éclairent sur certaines dimensions du problème.

Analyse de compte d’exploitation des paysans

Le compte d’exploitation détermine si l’exploitation d’une filière est bénéfique ou non pour les paysans qui l’exploitent. Il s’agit de faire une analyse comparative des deux systèmes d’exploitation c’est-à-dire les paysans qui pratiquent la technique traditionnelle et ceux qui pratiquent les nouvelles techniques. Les calculs ont été faits sur la moyenne de ceux qui adoptent la nouvelle technologie et ceux qui n’adoptent pas. Ensuite le résultat final représente le gain pour un hectare d’exploitation par spéculation.

Taux de pénétration aux nouvelles technologies de chaque commune enquêtée

Cette démarche a pour but de montrer sur un graphique le pourcentage de paysans adoptants les nouvelles technologies selon chaque localité. Dans un premier temps, il faut classer le nombre d’adoptant et le non adoptant dans une commune enquêtée et calculer ensuite le pourcentage par rapport au nombre de ménages enquêtées. Enfin, on synthétise le résultat par un diagramme en bâton.

Limite de l’étude et chronogramme d’activités

L’enquête ménage ne permet pas d’avoir une série de données temporelles incontestables et précises, ce qui réduit la précision des analyses y correspondantes.
Les différentes semences présentées dans la typologie sont des semences trouvées par les chercheurs permanant au FOFIFA. Il existe d’autres variétés obtenues des recherches en partenariat avec d’autre organisme de recherche comme le CIRAD comme IRAT 114, Scrid 4, 5, 6. La mesure d’impact faite est axée tout simplement sur l’impact économique c’est-à-dire sur l’amélioration du revenu des paysans adoptant le paquet technologique diffusée par la station.

Compte d’exploitation des adoptants et des non adoptants suivant chaque spéculation

Résultat du compte d’exploitation pour la spéculation haricot

Le tableau 1 (Cf. Annexe VIII) montre le compte d’exploitation pour la spéculation haricot d’une part pour les paysans ayant adoptées les nouvelles technologies diffusées par la station FOFIFA et d’autre part les paysans qui utilisent les techniques traditionnelles. Ce tableau contient les différents coûts de production à savoir la main d’œuvre, les semences, les engrais, les pesticides et les impôts et taxes. Cette étude a été faite auprès de petite et moyenne exploitation agricole. Les exploitants ne s’investissent pas trop sur l’acquisition de matériels agricoles. Ils utilisent des petits matériels de production comme l’Angady.
Le résultat montre que le coût de production d’un hectare avec l’utilisation de la nouvelle technique est d’Ar 1 132 332 contre Ar 1 360 017 pour la technique traditionnelle. L’utilisation de la nouvelle technologie demande un coût de production assez élevé pour les paysans. Par contre, le bénéfice obtenu pour un hectare d’exploitation avec la nouvelle technique donne Ar 1 886 418 contre Ar 510 892.

Résultat du compte d’exploitation pour la spéculation riz pluvial

Le tableau 2 (Cf. Annexe VIII) montre le compte d’exploitation pour la spéculation riz pluvial d’une part pour les paysans ayant adoptées les nouvelles technologies diffusées par la station FOFIFA et d’autre part les paysans qui utilisent les techniques traditionnelles. Ce tableau contient les différents coûts de production à savoir la main d’œuvre, les semences, les engrais, les pesticides et les impôts et taxes.
Le résultat montre que l’utilisation de la nouvelle technologie apporte plus de bénéfice que l’utilisation de la technique traditionnelle. Par contre, la pratique de nouvelle technologie demande un plus grand coût de production. Pour les paysans adoptant les nouvelles technologies, 1 Ar dépensé rapportera 1.8 Ar contre 1.4 Ar pour les paysans utilisant les techniques traditionnelles.

Résultat du compte d’exploitation pour la spéculation riz

Le tableau 3 (Cf. Annexe VIII) présente le compte d’exploitation pour la spéculation riz irrigué.
Le résultat montre que l’utilisation de la nouvelle technologie apporte plus de bénéfice que l’utilisation de la technique traditionnelle. Par contre, la pratique de nouvelle technologie demande un peu plus de travail supplémentaire. Pour les paysans adoptant les nouvelles technologies, 1 Ar dépensé rapportera 2 Ar contre 1.5 Ar pour les paysans utilisant les techniques traditionnelles.

Stratégies des acteurs de développement

A propos des différents acteurs de développement. C’est la DRDR qui a le plus d’influence sur tous acteurs de développement. Ceci peut se justifier par le fait que c’est elle qui définit la politique régionale de l’agriculture. Elle joue aussi le rôle de communicateur et d’informateur entre tous les acteurs. L’intensité de ces liens est pourtant faible. Cette institution manque d’agents de développement et ne couvre pas la totalité de sa zone d’intervention. Plus de 50 % des ménages ruraux ne disposent actuellement d’aucun accès à un agent de vulgarisation (SSA, 2009). En même temps, elle subit une certaine dépendance envers les autres acteurs étant donné que le problème de développement rural est une affaire d’un grand système. Le FOFIFA et le FIFAMANOR sont les maitres des jeux. Les résultats de recherche de ces stations de recherche sont utilisés par les autres acteurs de développement. Le FIFAMANOR est la destination numéro un des ONGs de développement rural (Herimampionona, 2005). De plus, le FIFAMANOR possède un département spécialisé en diffusion des variétés améliorées et possède des points de démonstration auprès des paysans. Pourtant, il manque de canaux de distribution, il n’a qu’un seul point de vente. Ce qui lui donne une certaine dépendance auprès des différents acteurs de développement. Le CFAMA se trouve sur la même position que le FIFAMANOR. Il est à la fois un centre de formation, de recherche en machinisme agricole et multiplicateur de semences. Donc il a une influence assez importante sur les autres acteurs de développement. Le FRDA occupe la même place que le FOFIFA. C’est le bailleur de certains projets de développement donc a une forte influence sur les autres acteurs mais une faible dépendance. Le FIFATA, FERT et CTHA ont une forte dépendance envers les autres acteurs. Ces travaux de développement dépendent des résultats de recherche des centres de recherche. Ils sont pourtant proche des paysans. GRET et GPS sont des acteurs ni influents, ni dépendants. Le GRET fonctionne avec un budget autonome (www.gret.org) et il est à la fois un bailleur pour l’agriculture familiale. Le GPS est une organisation paysanne qui collabore avec le FOFIFA dans la multiplication de semence et fonctionne d’une manière autonome (Randriamiarantsoalaza, 1996). Les quatre organisations (FOFIFA, FIFAMANOR, FRDA et CFAMA) sont donc les acteurs clés et ayant du pouvoir dans la diffusion de nouvelles technologies agricoles tandis que le reste sont des acteurs importants mais leurs actions dépendent des résultats des activités des acteurs clés.
A propos de la convergence des acteurs, GRET et FRDA ont la convergence la plus importante parce qu’ils ont la même attribution en tant que bailleur de fond du monde rural. Ces deux institutions financent les activités des organisations qui travaillent directement avec les paysans. Ainsi, le FIFATA et le FERT se convergent entre eux, et présentent aussi une forte convergence avec le GRET et le FRDA. Par ailleurs, le FRDA octroie de financements pour la recherche appliquée dont le FIFAMANOR a sollicité. Ce qui explique une convergence relativement importante entre ces deux acteurs. En tant qu’institutions de recherche pour le développement rural, FIFAMANOR et FOFIFA entretiennent un échange d’information régulier et fortifient leur relation sur leur objectif commun.
Toutes les activités de ces différents acteurs sont axées sur le développement rural ; ainsi, chaque acteur se concentre sur l’appui de l’agriculture familiale et sur le soutien des paysans. En revanche, le mécanisme agricole ne mobilise qu’un seul acteur cité dans l’étude. Il existe d’autres acteurs non cité comme l’ACAMECA et aussi des forgerons. Ce désintéressement sur la mécanisation est expliqué par l’étroitesse des parcelles destinées à la culture dans la zone. Elle ne répond pas directement au besoin des paysans locaux.

Comportement des paysans par rapport aux technologies agricoles

La première variable qui peut pousser un chef de ménage à utiliser les nouvelles technologies est la variable âge. Ceci signifie que plus le chef de ménage a plus d’expérience dans l’exploitation, plus il est plus réceptif vis-à-vis des nouvelles techniques. Le nombre d’années d’expérience peut influencer positivement ou négativement l’adoption (Floquet et al., 2001). Avec l’expérience, les producteurs peuvent devenir plus réticents ou plus ouverts aux innovations. Mais, selon CIMMYT (1993), l’expérience devrait influencer positivement l’adoption des nouvelles technologies, ce qui est notre cas ici. La deuxième variable explicative est le niveau d’étude. Une personne possédant un niveau d’instruction élevé est plus facile à convaincre des nouvelles découvertes. Une personne plus instruite a un sens d’analyse plus poussée donc a le pouvoir de bien analyser le pour et le contre d’une innovation.
A propos de la variable surface agricole totale, la logique des paysans est que plus la surface est grande, moins ils sont intéressés par les nouvelles technologies. Avec une grande superficie d’exploitation, ils arrivent à satisfaire leur besoin d’autoconsommation et de vente. Donc plus la surface économique d’exploitation est grande, moins il est intéressé par les innovations agraires. Les exploitations avec de grande superficie ont tendance à abandonner la nouvelle variété à cause de l’importance de la main d’œuvre à utiliser (Ntsama et Oundi, 2008). De plus, les nouvelles techniques demandent beaucoup d’investissement et le risque est assez élevé (Dabat, 2005). En ce qui concerne la variable explicative pourcentage de récolte vendue, elle présente la logique suivante : plus le pourcentage de vente est grand, plus le revenu augmente et avec un revenu élevé, le paysan peut réinvestir dans les nouvelles technologies. En effet, l’orientation marchande induit un effet positif sur l’adoption des nouvelles technologies agricoles, Quand on passe de la consommation à la vente de la production, on assiste à une augmentation du nombre d’adoptants (Ntsama et Oundi, 2008).
La filière la plus porteuse est la filière haricot. Elle est suivie de la riziculture irriguée. La filière « riz pluvial » est la moins porteuse. Pour la spéculation haricot, les résultats de nos calculs ont donné que les paysans qui utilisent les techniques traditionnelles gagnent 1,4 Ar pour un investissement de 1 Ar tandis que pour les paysans qui utilisent les nouvelles technologies gagnent 2.7 Ar pour un investissement de 1Ar. Pour la spéculation riz irrigué, 1 Ar d’investissement pour les paysans utilisant les techniques traditionnelles permet d’avoir 1,5 Ar contre 2 Ar pour les paysans utilisant les nouvelles techniques. Et enfin pour la riziculture pluviale, 1 Ar d’investissement permet de gagner 1, 4 Ar pour les paysans utilisant les techniques traditionnelles contre 1,8 Ar pour les paysans utilisant les nouvelles technologies. De ce fait, le haricot rapporte plus en termes d’investissement, cependant, la logique paysanne se focalise toujours sur la riziculture.
La commune Andranomanelatra a le taux de pénétration le plus élevé. Les agriculteurs de cette zone utilisent effectivement des variétés améliorées (Pénot et al, 2009). Ceci peut s’expliquer par le fait qu’elle a été la zone d’intervention de nombreux organismes de développement tel que TAFA, GRET, FAFAFI, CARITAS… Pour promouvoir les projets de développement, les bailleurs font appel à des ONGs et des entreprises privées, ce qui n’est pas efficace car la couverture géographique de ces ONGs est très limitée. De plus, il existe même un point d’essai du FOFIFA, du CIRAD et FIFAMANOR se trouve même dans cette zone. Le nombre de paysans pratiquants la riziculture pluviale est élevée par rapport aux autres communes. Andranomanelatra est un cas particulier de l’agriculture malgache avec 50% des surfaces agricoles cultivées en riz pluvial (Rakotofiringa, 2007). Contrairement, c’est dans la commune rurale d’Ibinty que le taux de pénétration est la plus faible. Dans cette commune, il n’y a ni point d’essai et il y a seulement deux ONGs qui y travaillent (GTDR VAKINANKARATRA, 2007).

RECOMMANDATIONS

Les différents types de technologies agricoles et leurs canaux de distribution

La diffusion par contact direct a eu des effets positifs dans le processus de vulgarisation des nouvelles technologies agricoles, donc il s’avère nécessaire de le refaire. Il est aussi recommandé d’augmenter le nombre de parcelles de démonstration des nouvelles variétés.
Le circuit de dissémination informelle tient aussi une place assez importante. On peut exploiter ce circuit en mettant à la disposition d’un producteur pilote dans un village des semences améliorées. La diffusion va se faire ensuite de paysan à paysan. Selon Chambers R., (1994), une innovation émerge d’autant plus facilement que les producteurs concernés peuvent l’observer chez les autres et en analyser l’intérêt pour eux-mêmes. Pour éviter la dégénérescence de la variété donnée, il faut renouveler la souche du producteur pilote.

Stratégies des acteurs de développement

Dans un premier temps, nous proposons la mise en place d’un système d’information en temps réel entre tous les acteurs de développement rural. Ceci dans le but de pallier au manque de personnel et d’agent de développement de la DRDR. Chaque partie prenante doit contribuer à ces échanges d’information en temps réel.
Augmenter ou délocaliser les points de ventes des semences améliorées, par exemple il devrait y avoir un point de vente de semence améliorée dans chaque commune. Ceci dans le but de mieux maitriser l’approvisionnement en semence tant sur le prix que sur leurs disponibilités au moment des besoins car l’adoption de l’innovation est conditionnée par l’organisation des approvisionnements nécessaires jusqu’à l’exploitation agricole.

Nouvelle mode de diffusion des technologies agricoles

On a remarqué qu’il y a une répartition inéquitable des organismes de développement, il y a des zones où convergent plusieurs acteurs de développement. Il faut équilibrer la distribution géographique des ONGs, les lieux d’intervention c’est-à-dire ne pas se concentrer sur les zones à forte potentialité agricole, ni trop facile d’accès.
Un des points faibles des petits agriculteurs (vulnérables ou à très faible revenu) est l’incapacité d’investir dans une activité agricole, nous proposons donc de mettre en place un système de crédit plus adapté, suivie de la demande plus accentuée en formation technique ou bien fournir aux paysans à faible revenu des paquets technologiques qui n’utilisent pas trop d’engrais minéraux ou bien d’accompagner ces derniers à pratiquer l’agriculture soutenable ou paysanne. Il faut aussi diversifier les modes de vulgarisation en fonction des types de paysans. Si on prend l’exemple de la commune d’Andranomanelatra, (Rakotofiringa, 2007) a trouvé 5 types d’exploitation agricoles, donc il devrait y avoir 5 types de mode de dissémination.
Il s’avère aussi nécessaire de s’investir dans le domaine de l’éducation et de la formation agricole car en matière de capacité des agriculteurs à s’approprier ces systèmes améliorés, le bas niveau scolaire du monde rural et le poids des pratiques traditionnelles dans la culture malgache limitent aussi en partie l’adoption des méthodes nouvelles (Dabat, 2005).

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Table des matières

INTRODUCTION
I. MATERIELS ET METHODES
I.1 MATERIELS
I.1.1 Justification du thème
I.1.2 Délimitation et description de la zone d’étude
I.1.3 Quelques concepts de base
I.1.3.1 Impact d’une intervention
I.1.3.2 Mesure d’impacts
I.2 METHODES
I.2.1 Démarches de vérification commune aux hypothèses
I.2.1.1 Revue de la bibliographie
I.2.1.2 Collecte de données et informations
I.2.2 Démarches de vérification de chaque hypothèse
I.2.2.1 Démarche spécifique à la vérification de l’Hypothèse 1 : « La diffusion des résultats de recherche du centre emprunte différents circuits »
I.2.2.2 Démarche spécifique à la vérification de l’Hypothèse 2 : « Les activités des organismes de développement intermédiaires dépendent des résultats diffusés par le centre de recherche »
I.2.2.3 Démarche spécifique à la vérification de l’Hypothèse 3 : «L’utilisation de nouvelles technologies est plus bénéfique que celle de la pratique traditionnelle »
I.2.3 Limite de l’étude et chronogramme d’activités
II. RESULTATS
II.1 LES DIFFERENTES TYPES DE TECHNOLOGIES AGRICOLES DIFFUSEES PAR LA STATION DE RECHERCHE
II.1.1 Les différentes classes de technologies diffusées
II.1.2 Schéma des circuits de chaque classe de technologies
II.2 LES DIFFERENTES TYPES DE STRATEGIES DES ACTEURS
II.2.1 Rapport des influences et dépendances directes et indirectes des acteurs
II.2.2 Part de mobilisation des acteurs suivants les objectifs
II.2.3 Convergences de l’ensemble des acteurs sur l’ensemble des objectifs
II.3 LE COMPORTEMENT DES PAYSANS PAR RAPPORT AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES EST LIE A SON MODE DE DIFFUSION
II.3.1 Les facteurs déterminants l’adoption des paysans des nouvelles technologies
II.3.2 Compte d’exploitation des adoptants et des non adoptants suivant chaque spéculation
II.3.2.1 Résultat du compte d’exploitation pour la spéculation haricot
II.3.2.2 Résultat du compte d’exploitation pour la spéculation riz pluvial
II.3.2.3 Résultat du compte d’exploitation pour la spéculation riz
II.3.3 Taux de pénétration des adoptants selon chaque commune
III. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
III.1 DISCUSSIONS
III.1.1 Les différents types de technologies agricoles et leurs canaux de distribution
III.1.2 Stratégies des acteurs de développement
III.1.3 Comportement des paysans par rapport aux technologies agricoles
III.2 RECOMMANDATIONS
III.2.1 Les différents types de technologies agricoles et leurs canaux de distribution
III.2.2 Stratégies des acteurs de développement
III.2.3 Nouvelle mode de diffusion des technologies agricoles
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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