Les différentes phases et activités dans la réduction des risques de Catastrophes

Dans le désir d’augmenter le rendement agricole, les fermiers utilisent des produits chimiques tels que les engrais, les pesticides, les insecticides, les herbicides, etc. Surtout dans les pays africains, l’agriculture est considérée comme la clef du développement économique, et des produits agrochimiques sont utilisés pour l’intensifier . En effet, les pesticides et fertilisants chimiques, en général, sont devenus un composant important des systèmes mondiaux d’agriculture pendant le dernier siècle, tenant compte d’une augmentation apparente des rendements agricole et de production alimentaire .

Cependant, pendant les dernières décennies nous nous sommes rendu compte que les résidus agrochimiques se sont étendus dans l’environnement, causant la contamination significative des écosystèmes terrestres en dégradant la qualité de l’air, du sol, de l’eau, de la santé humaine et en empoisonnant des alimentations humaines.

Et comme dit Mamane en 2015, « au fur à mesure que la population mondiale augmente, la proportion de terres cultivables diminue, d’où la nécessité d’accroître les rendements des cultures pour répondre à l’accroissement des besoins alimentaires, ce qui incite à accroître l’utilisation de produits ». Cette Production agricole nettement accrue est due à la croissance démographique du début de 20éme siècle. Et en un siècle, les nombres de populations ont éclaté de 1.5 milliard en 1900 à environ 6.1 milliards en 2000, qui correspond à une augmentation de population du monde trois fois plus grandes que pendant l’histoire entière de l’humanité. Le monde a ajouté un milliard de personnes depuis 2003, et aux taux de croissance courants, on l’estime que la population du monde sera d’environ 9,4-10 milliards d’ici 2050 .

Pour le cas de Madagascar, le pays a connu une importante utilisation de pesticides, parce que entre 1947 à 1982, approximativement 35 000 tonnes de produits chimiques ont été employées pour la culture du riz, coton, tabac et canne à sucre. Et dans l’intervalle de 1986 à 1994, une moyenne de 540 tonnes de pesticides par an a été importée. 20% ont accédé les marchés locaux par les Japonais. L‘invasion acridienne a attiré la donation de 19 000 litres de fenitrothion (Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit), 5000 litres de diazinon et 40 000 litres de lambdacyhalothrin (United States Agency For International Development). Et il est estimé que plus de 60% de pesticides s’est vendu dans le pays . Et l’utilisation des fertilisants chimiques n’est pas encore favorisé dans le pays. Mais actuellement, grâce à la vulgarisation des systèmes de cultures intensifs, les engrais chimiques sont désormais commercialisés dans toutes les régions de Madagascar. D’où le thème de ce mémoire est la « contribution à la réduction des risques de catastrophes liées aux usages des pesticides et des engrais chimiques ».

Les différentes phases et activités dans la réduction des risques de Catastrophes

Avant les années 1970, les catastrophes étaient largement considérées comme inévitables et l’intervention d’urgence et la réhabilitation étaient considérées comme les moyens d’y faire face. Au fil du temps, les gens ont commencé à comprendre qu’il était possible de réduire le risque de catastrophes par des mesures structurelles, sociales et économiques. De plus, les catastrophes étaient considérées comme le produit de plusieurs facteurs qui pouvaient être influencés afin de réduire les risques. L’approche face aux catastrophes a ainsi évolué d’une approche réactive à une approche proactive, où la communauté et les risques auxquels elle fait face sont pris en compte de manière plus globale. Il en résulte un large éventail d’actions qui se sont liées à la réduction du risque de catastrophes. Cette approche proactive globale est connue sous le nom de Réduction des Risques de Catastrophe (RRC) .

Définition de la Réduction des Risques de Catastrophes

Les initiatives de la réduction des risques de catastrophes incluent toutes les actions qui cherchent à faire l’ensemble d’individus, ménage, communauté ou société plus résiliente aux catastrophes. Les processus de faire le changement sont des composants cruciaux de la réduction des risques de catastrophes. À travers l’Afrique, les gouvernements commencent à intégrer la réduction de risque de catastrophes dans le planning de développement. Ceci fournit un outil considérable. Mais parallèlement à l’étude de nouveaux outils pour la réduction de risque de catastrophe, il est important d’accroître le niveau de politique dans le gouvernement et les chefs locaux doivent démontrer les avantages sociaux et économiques de l’action de réduire les risques .

Et selon la Stratégie internationale de prévention des catastrophes des Nations-Unies (UNISDR), la réduction des risques de catastrophe est : « le concept et la pratique visant à réduire les risques de catastrophe par le déploiement d’efforts systématiques visant à analyser et à gérer les facteurs de causalité des catastrophes, notamment par la réduction de l’exposition aux aléas, la réduction de la vulnérabilité de la population et des propriétés, la gestion judicieuse du sol et de l’environnement, et l’amélioration de la préparation face aux évènements indésirables » . Cela signifie que le concept de la réduction des risques de catastrophes est un ensemble de composants qui contribue à atténuer l’exposition aux aléas, à minimiser la vulnérabilité de la population et des propriétés par rapport aux risques de catastrophes et enfin une gestion astucieuse du sol et de l’environnement. Autrement, la réduction des risques de catastrophes est l’objectif d’une politique visant à prévenir de nouveaux risques de catastrophes, réduire les risques de catastrophes existants et gérer les risques résiduels, lesquels contribuent tous à renforcer la résilience  .

Cela veut dire que le concept de réduction du risque de catastrophes est essentiel aux gestions et estompements des risques de catastrophes et aussi aux renforcements de la résilience. Cette idée gagne du terrain, et la première édition des Nations Unies du rapport d’évaluation global autorisé sur la réduction de risque de catastrophe se réfère pour la première fois à la nécessité de considérer différents risques, naturel, environnemental, social ou même politique dans l’ensemble, plutôt que c’est divisé en secteurs . Une politique globale et convenue de réduction des risques de catastrophes est matérialisée dans le « Cadre de Sendai pour la Réduction des risques de catastrophes 2015-2030 » approuvés et appuyés par les Nations Unies, adoptées en mars 2015, et dont les résultats attendus dans les 15 prochaines années est : La réduction substantielle des risques de catastrophes et des pertes en vies humaines, en moyens de subsistance et en matière de santé, ainsi que des pertes des biens économiques, physiques, sociaux, culturels et environnementaux des personnes, des entreprises, des communautés et des pays ».

Les objectifs de la Réduction des Risques de Catastrophes 

Les interventions de la RRC ont pour objectif d’éviter (prévention) ou de limiter (atténuation et préparation) les effets indésirables des aléas. Ils réduisent ainsi au minimum les vulnérabilités et les risques de catastrophe, tout en facilitant un redressement rapide après le choc. Dans le domaine de la RRC, on peut aussi distinguer les mesures « structurelles » (matérielles et techniques), qui touchent aux techniques d’ingénierie axées sur la résistance aux aléas et les mesures « non structurelles » (diagnostic, politique et institutionnel), telles que les connaissances et les pratiques ou les conventions pour réduire les risques et les impacts. En plus de sauver des vies et des moyens de subsistance, la RRC est également efficace et rentable : d’après les calculs, car chaque dollar dépensé en RRC permet d’en économiser entre deux et quatre qui auraient autrement été affectés au secours des sinistrés et à la réhabilitation . L’objectif majeur de la réduction des risques de catastrophes vise essentiellement de promouvoir des communautés résistant aux catastrophes à travers des actions permettant de réduire au minimum les pertes dues aux aléas naturels et anthropiques, c’est-à-dire : des activités faisant moins de victimes et de dégâts causés par les catastrophes ainsi que de réduire le niveau d’exposition aux aléas.

Mitigation

Dans cette branche, nous allons entamer l’interprétation et l’objet de la mitigation.

Définition
Il existe 2 types de mitigations, la mitigation structurelle et la mitigation non structurelle. Le terme mitigation n’est pas tellement utilisé dans le concept de risque chimique, mais on parle surtout de prévention. Et par définition, « la Mitigation ou Atténuation est la réduction ou la limitation des impacts négatifs et/ou néfastes d’un évènement dangereux » . Les effets dévastateurs des aléas ne peuvent pas souvent être complètement prévenus, mais leur envergure et sévérité peut être essentiellement réduite par l’intermédiaire de différentes approches et actions. La définition de l’UNISDR est plus approfondie, qui dit, que « la mitigation est le processus de planification et de mise en œuvre de mesures destinées à réduire les risques associés des aléas connus, naturels ou crées par l’homme, ainsi que de mesures permettant de faire face aux catastrophes quand elles se produisent  . D’après cette définition, la mitigation est une étape qui consiste à prendre en compte de mesures visant à la réduction des dommages et pertes afférents à des risques d’origine naturels ou anthropiques. Ainsi, la mitigation structurelle est mise en œuvre qui a pour but de diminuer le risque de catastrophe, et la mitigation non structurelle est donc la minimisation des dommages par des lois, traité ou convention internationale.

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie 1: Cadrage théorique de l’étude et base méthodologique
Chapitre 1. Approche théorique et conceptuelle
1. Les différentes phases et activités dans la réduction des risques de Catastrophes
2. Concept et fondement théorique sur les Engrais chimiques
3. Concept et fondement théorique sur les pesticides
Chapitre 2. Contexte et méthodologie de recherche
1. Contexte internationale
2. Contexte National
3. Cadre institutionnelle dans la gestion de pesticide et contrôle des engrais chimiques
4. RRC dans l’usage des pesticides et engrais chimiques
5. Méthodologie de recherche
Partie 2. Analyse de la Réduction des risques de catastrophes liés aux usages des pesticides et des engrais chimiques
Chapitre 3. Risques liés à l’usage des pesticides et fertilisants chimiques, Résultats d’études
1. Présentation d’Alasora
2. Réalité locale
3. incidences à l’usage des engrais chimiques et des pesticides
Chapitre 4. Analyses, Discussions et suggestions apportées
1. Raisonnement sur la RRC et les impacts des pesticides et des engrais chimiques
2. Les problèmes prioritaires identifiés dans la gestion des pesticides et engrais chimiques
3. Pistes de réflexion sur la Réduction Risque de Catastrophes liées aux engrais chimiques et pesticides
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES

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