LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DU SOUFISME MAROCAIN

Toutes les Voies spirituelles dans le monde islamique ont des Zaouïas, dans divers lieux, à partir desquelles rayonnent leur pensée et leurs principes pour se diffuser auprès de leurs adeptes ; il ya les Zaouïas appartenant à la Tarîqa al-Qâdîriyya, d’autres à la Tarîqa al-Shâdhiliyya, à la Tarîqa al-Tijâniyya, à la Nâsiriyya, à la Naqshbandiyya, à la Rifâ‘iyya, etc… Naguère, l’historiographe ‘Abd al-Rahmân Ibn Khaldûn fit allusion à certaines d’entre elles dans son Târîkh .

Vu le nombre important des Voies spirituelles soufies au Maroc et des Zaouïas qui s’y rattachent –un historiographe a fait le recensement et en a dénombré quatre vingt treize, sans parler des nombreuses annexes– je me limiterai dans cette recherche à celles qui ont fait de la Tarîqa al-Darqâwiyya leur source, au Maroc, et je centrerai mon étude et mon travail sur la Zaouïa qui connait la plus grande activité, celle qui continue à exercer la pratique soufie dans ses diverses facettes de manière pérenne et complète ; il s’agit de la Zaouïa Darqâwiyya du Shaykh sidi Ibrâhim alBasîr, connue actuellement au Maroc sous le nom de al-Zaouïa al-Basîriyya, qui se trouve au Moyen Atlas, près de la ville de Benî Mellal, dépendant administrativement de la région d’Azîlal, qui a de nombreuses branches dans les villes et tribus marocaines, et qui compte, même aujourd’hui, de nombreuses branches dans les pays occidentaux. L’historiographe Muhammad Mukhtar al-Soussî dit d’elle et de son Shaykh fondateur Ibrâhim al-Basîr (m. 1945 AD) :

«Je ne connais pas actuellement au Maroc de Zaouïa bénéficiant d’un aussi grand mérite, qui n’est dévolu qu’à celui qui a pratiqué l’ascèse et l’humilité et qui s’est voué à l’utilité publique» .

La Zaouïa al-Basîriyya à Tadla, sujet de ce mémoire, est considérée donc comme l’une des rares Zaouïas qui respectent les pratiques authentiques du soufisme concernant l’éducation spirituelle, l’enseignement, l’encadrement des gens et la célébration des fêtes religieuses, ce qui en fait un modèle unique demandant attention et recherche. Après plusieurs visites à la Zaouïa et discussions avec son Shaykh actuel et ses disciples, j’ai constaté que la plupart de son histoire était éparpillée et avait besoin d’être conservée et écrite, ce qui m’a conduit à faire cette thèse.

La raison réelle qui m’a poussé à écrire sur ce sujet est que j’ai constaté que cette Zaouïa a beaucoup donné, et continue à le faire, dans divers domaines et circonstances ; elle œuvre en silence tout en étant ignorée aussi bien de la plupart de nos concitoyens que des occidentaux qui s’intéressent au soufisme. Aussi j’ai voulu que ma recherche – que je présente sous les auspices de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes – serve à la faire connaître ainsi que ses réalisations exemplaires. Une autre raison est que j’ai remarqué que les écrits à propos de la Tarîqa alDarqâwiyya ont cessé depuis les années soixante-dix du siècle dernier, sauf de rares et maigres exceptions, aussi j’ai considéré qu’il était de mon devoir de faire des recherches et d’écrire pour combler le manque la concernant.

La confrérie Darqâwiyya est une des branches de la Voie al-Shâdhiliyya. Elle est apparue au Maroc et doit son nom à son fondateur Mulay al-`Arabî al-Darqâwi, mort en 1823 AD. Elle se répandit ensuite en Algérie, en Egypte, en Jordanie, en Syrie, en Turquie, et jusqu’à certains pays occidentaux, pour établir des Zaouïas dans chacun de ses pays. Le fait qu’un grand nombre de gens intègrent les confréries soufies Shâdhiliyyas et en deviennent adeptes, fut une cause directe qui m’encouragea à écrire sur ce sujet. Comme je suis originaire du Maghrib, j’ai remarqué qu’un grand nombre de musulmans dans cette région étaient affiliés à la confrérie Shadhiliyya Darqâwiyya et à celles qui en sont issues ; et j’ai constaté, lors de mon voyage dans des pays de l’Orient arabe, qu’il en allait de même dans ces contrées. L’idée me vint donc de présenter mon devoir de doctorat en Sorbonne sur le thème de la Voie al Darqâwiyya au Maroc.

Une cause directe qui m’a incité à le faire est le fait que j’ai vécu les premières étapes de ma vie à la Zaouïa al-Basîriyya, car je suis l’un de ses fils. J’ai, aussi, visité de nombreuses Zaouïas Darqâwiyyas au Maroc et en Orient, et j’ai beaucoup lu à propos de son histoire. Tous ces éléments m’ont poussé à faire de nombreuses comparaisons entre la situation des Zaouïas Darqâwiyyas dans le passé et le présent, et j’ai constaté des mutations importantes que l’on se doit de relever. Aussi, nous nous intéresserons ici uniquement aux Zaouïas appartenant à la Voie Darqâwiyya au Maroc. Nous ne manquerons pas toutefois de parler des Zaouïas dans les autres pays musulmans et occidentaux, mais de façon très brève.

LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DU SOUFISME MAROCAIN

COURANTS D’ASCETISME ET PERIODE AVANT LES DEBUTS DU SOUFISME

La première étape du soufisme débute avec l’arrivée de l’islam au Maroc et se termine au XIe siècle (Ve siècle de l’hégire). Cette première période est caractérisée par certaines pratiques religieuses d’hommes qu’on a appelé « adorateurs de Dieu » dans la littérature soufie décrivant la vie de ces hommes. Parmi les auteurs qui ont décrit ces pratiques, on trouve Abu ‘Abdallah Muhammad Ibn Abdelkarîm al-Tamîmî (m. 603/4 H.). Son ouvrage intitulé : “Les enseignements des pratiques des ascètes dans la ville de Fès et ses alentours”  est considérée comme le premier livre décrivant les biographies des pieux marocains.

Ces hommes étaient caractérisés par des pratiques spécifiques d’ascétisme et de renoncement au luxe de la vie d’ici-bas. On distinguait deux traits caractéristiques, le premier était de délaisser les plaisirs de la vie dans l’espoir d’en jouir au paradis, le second était un cheminement individuel et indépendant. Il n’y avait pas de relation entre ces démarches, de même qu’il n’y avait pas de règle précise ni de coutume préétablie.  Ces activités étaient pratiquées dans des lieux reculés et lointains appelés «Rubuts ou Ribâts », et qui pouvaient être une caverne, un trou, une cabane située sur une montagne, dans une forêt ou sur une côte maritime, ou encore une tente, une maison ou une Mosquée dans une campagne ou dans une ville. L’important était d’avoir accès à l’eau potable et à des vivres pour se nourrir. Les Ribâts (pluriel de Ribât ou rabita) sont des endroits isolés (khalwas), dédiés à l’adoration dans la solitude et à l’écart de la population, et étaient les lieux privilégiés par les adorateurs de Dieu (‘ubbâd). Cet éloignement du reste du monde n’a pas empêché ces adorateurs d’avoir plusieurs rôles socioreligieux sur les terrains de la propagation de l’islam et de l’enseignement de l’arabe et des sciences religieuses aux berbères. C’était le rôle des premiers arrivants musulmans dans ces terres. De plus, ces Ribâts étaient des points de résistance contre les courants et les doctrines connus pour leur extrémisme comme les «Burghwatiyyînes».

Certains chercheurs mentionnent que les Ribâts sont apparus à Doukkâla et étaient des institutions militaires et religieuses  ayant pour fonction de combattre les incroyants qui attaquaient les villes côtières du Maroc. Le rôle des Ribâts à de manière certaine, évolué et l’ascétisme au sein de ces organisations a atteint une grande maturité des siècles après leur apparition. La participation active des ascètes marocains aux côtés des Émirs Znatis dans la lutte contre les courants extrémistes, et aux côtés de la dynastie Almoravide dans la guerre sacrée à l’intérieur du Maroc et à l’extérieur, en Andalousie, témoigne de cette maturité. Le plus ancien des Ribâts connus au Maroc est celui de Châkir qui se trouve actuellement dans la campagne de sidi Chîkr non loin de l’ancienne Mosquée sur la rive gauche de la rivière Tensift, qui se croise à cet endroit avec l’un de ses affluents l’Oued alJammal . On peut citer parmi les anciens Ribâts, le Ribât de Rathnâna appelé aussi le Ribât d’Ajawz, situé dans la région des Rajrâjas, à l’embouchure de la rivière Tensift, non loin du Ribât de Châkir. Citons également le Ribât d’al-Amghâr à Tît sur la côte de la région de Doukkâla que les historiens appellent T Tît to N Fatter ou ‘Ayn al-Fitr. Son fondateur est le Shaykh ascète Abu al-Fidâ Isma‘il, l’ancêtre des al-Amghâr  . Dans cette même région, on retrouve le Ribât de Tanutan Tahir à Doukkâla . Il existe aussi d’autres Ribâts comme celui de Nafis, sur la rivière du même nom, entre Aghmât et Ajâwz, appelé Ribât `Oqba, nom du commandant des premiers musulmans arrivés au Maroc, qui, selon quelques historiens, y a bâti une Mosquée . Enfin, je citerai le Ribât d’Abu Salham ‘Abdallah Ibn Ahmad Ibn Naser, connu sous le nom de Mulay Busalhâm, dont le tombeau est très célèbre au Maroc. Il se trouve sur la côte près de Machra` Lakhdar en face de al-Marja al-Zarqa dans la région du Gharb (Ouest marocain) . Mulay ‘Abdallah Sharîf al-Wazzanî avait comme Zaouïa la maison du Saint (walî) Mulay Busalhâm . Ces institutions étaient de vrais écoles d’enseignement et ont formé plusieurs lauréats, qui à leur tour ont bâti d’autres Ribâts, chacun avec une activité très importante. C’est sous les dynasties Almoravide et Almohade que ces institutions ont atteint leur apogée. Le courant de pensée de cette époque va être déterminant par la suite pour réaliser l’union de toutes les pratiques en un courant que l’on appellera le soufisme, au Maroc.

L’UNION DES VOIES EN UN SEUL COURANT, LE SOUFISME

Cette union a commencé à se structurer dès la fin du XIe siècle (Ve siècle de l’hégire) dans les villes et les grandes agglomérations. Elle s’est ensuite déplacée vers les campagnes , en relation étroite avec la crise que le Maroc a connue vers la fin de la dynastie des Almoravides au niveau économique, social, politique, idéologique et culturel . Ce changement va se réaliser au cours du XIIe siècle (VIe siècle de l’hégire). Les pratiques dans les Ribâts se caractérisent alors par un courant de pensée et de cheminement, partagé par la majorité des Ribâts du Maroc, qui constituera le soufisme à cette époque . C’est la raison pour laquelle j’ai nommé cette période «l’union des pratiques soufies», et que d’autres appellent la période de stabilité du soufisme . Dans son livre intitulé Tashawwuf ilâ rijâl al-tasawwuf (Regard sur le temps des soufis), Abu al-Hajaj Yûsuf Ibn al-Zayat al-Tâdilî présente une image claire de la fusion des courants en une Voie puisqu’il mentionne le terme tasawwuf (soufisme) dans le titre de son ouvrage et qu’il cite les biographies des Saints (Awliyâ’) qui l’ont pratiqué. La caractéristique de cette période est la transformation des premiers Ribâts, considérés comme endroits de retraite et de bases de résistance contre les ennemis de la patrie, en des lieux de réunion pour les gens qui viennent pratiquer les rites du soufisme, tels que la récitation du Coran et des oraisons (ahzâb) et la discussion des livres de soufis . Ces soufis avaient comme références les livres écrits par les Pôles (Aqtâb) du soufisme en Orient.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
IMPORTANCE DU SUJET
LES RAISONS REELLES QUI M’ONT POUSSE A ECRIRE SUR CE SUJET
OBJECTIF DE CETTE THESE
MON TRAVAIL DANS CETTE RECHERCHE
SOURCES ET REFERENCES APPROUVEES DANS LA THESE
DIFFICULTE DE L’ETUDE
SYSTEME DE TRANSCRIPTION
PREMIERE PARTIE: APERÇU HISTORIQUE SUR LE SOUFISME AU MAROC
INTRODUCTION
CHAPITRE I: LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DU SOUFISME MAROCAIN
PREMIERE PERIODE: COURANTS D’ASCETISME ET PERIODE AVANT LES DEBUTS DU SOUFISME
DEUXIEME PERIODE: L’UNION DES VOIES EN UN SEUL COURANT, LE SOUFISME
TROISIEME PÉRIODE : FONDATION DU SOUFISME ET APPARITION DES VOIES SOUFIES
QUATRIEME PÉRIODE: LE SOUFISME ET LA TARIQA AL-SHÂDHILÎYYA
CINQUIEME PÉRIODE: LA RÉFORME JAZOÛLIE ET ZARROUKIE
SIXIEME PÉRIODE: LA DIVERSITÉ DES TURUQ ET DES POINTS DE RESSOURCEMENT SPIRITUEL
LA DARQÂWIYYA
LA TIJANIYYA
LA BOUDCHICHIYA
LA KATTÂNÎYA
CHAPITRE II: LA ZAOUIA MAROCAINE, HIER ET AUJOURD’HUI, ET LES RAISONS DE SA PÉRENNITÉ OU DE SON ABANDON
LA ZAOUIA MAROCAINE: HISTOIRE ET DESCRIPTION
LES IMPORTANTS ROLES D’AVANT-GARDE QUE LA ZAOUÏA MAROCAINE A JOUES
SERVIR LES REPAS ET HEBERGER LES NÉCESSITEUX
L’ENSEIGNEMENT DES DIVERSES DISCIPLINES DE LA SHARI‘A
D’AUTRES ROLES JOUES PAR LA ZAOUÏA MAROCAINE
LES RAISONS DE LA PERENNITE OU DE L’ABANDON DE LA ZAOUÏA MAROCAINE
CHAPITRE III : LA GENÈSE DE LA SHÂDHÎLÎYYA
L’ORIGINE DU MOT «TARIQA» : CONFRERIE OU VOIE ?
LE PREMIER SHAYKH : ‘ABDESALAM IBN MASHISH
L’HERITIER DU SECRET : ABU AL-HASAN AL-SHADHILI
CHAPITRE IV : L’ÉVOLUTION DE LA TARÎQA AL-SHÂDHILIYYA
LES CONFRERIES DERIVEES DE LA SHADHILIYYA
LA TARIQA AL-JAZULIYYA
LA TARIQA AL-ZARRUQIYYA
LA TARIQA AT-TABBA‘IYYA
LA TARIQA AL-‘ÎSAWIYYA
LA TARIQA AL-GHAZWANIYYA
LA TARIQA AL-WAZZANIYYA
LA TARIQA AL-SHARQAWIYYA
LA TARIQA AL-NASIRIYYA
LA TARIQA AL-GHAZIYYA
LA TARIQA AL-HAMDUSHIYYA
LA TARIQA AL-HANSALIYYA
LA TARIQA AL-KATTANIYYA
LA TARIQA AL-ZAYYANIYYA
LA TARIQA AL-YASHRITIYYA
LA TARIQA AL-BURHANIYYA
LA TARIQA AL-BUZIDIYYA
LA TARIQA AL-‘AJIBIYYA
LA TARIQA AL-HARRAQIYYA
LA TARIQA AL-BADAWIYYA
LA TARIQA AL-SEDDIKIYYA
LA TARIQA AL-‘ALAWIYYA
LA TARIQA AL-SULAYMANIYYA
LA TARIQA AL-KARKARIYYA
CHAPITRE V : L’EXPORTATION DE LA TARÎQA AL-SHADHILIYYA DANS L’ORIENT ARABE ET DANS LE MONDE OCCIDENTAL
CHAPITRE VI: LES FONDEMENTS DE LA TARÎQA AL-DARQÂWIYYA DANS L’ÉDUCATION SPIRITUELLE SOUFIE
DIVERSES SENTENCES DE SAVANTS (‘ULAMA’) ET PERSONNAGES VERTUEUX A PROPOS DE LA TARIQA
AL-DARQAWIYYA
DESCRIPTION DES ASSEMBLEES DES SOUFIS DE LA TARIQA
L’EDUCATION [SPIRITUELLE] SOUFIE D’APRES LES DEUX LIVRES RASA’IL MULAY AL-‘ARABI AL-DARQAWI
ET AL-IRSHAD WA AL-TIBIYAN FI AL-RAD MA ANKARAHU AL-RU’ASA’ MIN AHL TITWAN
L’EDUCATION [SPIRITUELLE] SOUFIE D’APRES RASA’IL MULAY AL-‘ARABI AL-DARQAWI (LES LETTRES DE
MULAY AL-‘ARABI AL-DARQAWI)
L’EDUCATION SOUFIE DARQAWIE D’APRES AL-IRSHAD WA AL-TIBIYAN FI AL-RAD MA ANKARAHU ALRU’ASA’ MIN AHL TITWAN
QUELQUES SHAYKHS ET ‘ULAMA CELEBRES DE LA TARIQA AL-SHADHILIYYA AL-DARQAWIYYA EN ORIENT
(MASHRIQ) ET EN OCCIDENT (MAGHRIB)
‘ULAMA’ SOUFIS DE L’ORIENT (MACHRIQ) QUI SUIVENT LA VOIE DARQAWIYYA
‘ULAMA SOUFIS DE L’OCCIDENT (MAGHRIB) QUI SUIVENT LA VOIE DARQAWIYYA
L’ATTACHEMENT DES SHAYKHS DE LA TARIQA AL-DARQAWIYYA A L’IDENTITE NATIONALE ET LEUR
DEFENSE DE L’INTEGRITE DE LA NATION
CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE
DEUXIEME PARTIE : LA ZAOUÏA AL-BASÎRIYYA: FONDATION ET RAYONNEMENT
INTRODUCTION
CHAPITRE I : LA FAMILLE AL-BASÎR, ORIGINES, GÉNÉALOGIE ET LIEUX DE NOTORIÉTÉ
RAISONS DE LA DENOMINATION AL-BASÎR
ORIGINES ET GENEALOGIE
LIEUX DE NOTORIETE DES AL-BASÎR
LEUR NOTORIETE A SAQIAT AL-HAMRA’ ET SES ENVIRONS
LEUR NOTORIETE A CHENQIT ET AU SOUDAN OCCIDENTAL
LEUR NOTORIETE DANS LE RESTE DU SAHARA DU SUD ET LE SOUSS
LEUR NOTORIETE DANS LE SUD DU SAHARA ET LE BASSIN SENEGALAIS
CHAPITRE II: LE SHAYKH IBRÂHÎM AL-BASÎR: FONDATEUR DE LA ZAOUÏA
SES ORIGINES
SA NAISSANCE ET SA CROISSANCE
SON SOUFISME
SON ENTREE DANS LA VOIE DES SOUFIS
SES RANDONNEES SOUFIES
SA MORT
CHAPITRE III : FONDATION ET RAYONNEMENT DE LA ZAOUÏA
INTRODUCTION
PREMIERE ZAOUÏA
SECONDE ZAOUÏA
LES DIFFERENTES ETAPES DE LA CONSTRUCTION
EMPLACEMENT DE LA ZAOUÏA
DESCRIPTION ET PLAN DE LA ZAOUÏA
SITUATION GLOBALE DE LA ZAOUÏA
PLAN DE LA ZAOUÏA
LES MATERIAUX DE CONSTRUCTION
LES BRANCHES DE LA ZAOUÏA
ZAOUÏAS ATTRIBUEES AU SHAYKH AL-HAJ IBRAHIM AL-REGIBI AL-BASIR
CHAPITRE IV : L’ENSEIGNEMENT DE LA ZAOUÏA AL-BASÎRIYYA
CHAINE DE TRANSMISSION SOUFIE DU SHAYKH IBRÂHÎM AL-BASÎR
SA VOIE
UN RATTACHEMENT MULTIPLE
UNE VOIE INDEPENDANTE ; SA «GRANDE LETTRE»
LES PRECEPTES ESSENTIELS DE LA METHODE EDUCATIVE DE CETTE VOIE
LITANIES ET MENTIONS LITURGIQUES
CHAPITRE V : LES SUCCESSEURS DE SIDI IBRÂHÎM AL-BASÎR
LE SHAYKH AL-HAJ ‘ABDALLAH AL-BASÎR
LE SHAYKH SIDI MUHAMMAD AL-HABIB AL-BASÎR
LE SHAYKH SIDI MUHAMMAD AL-MUSTAFA AL-BASÎR
LE SHAYKH SIDI ISMA‘IL EL-BASIR
CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE
TROISIEME PARTIE : LA ZAOUÏA AL-BASÎRIYYA, FONCTIONS ET RÔLES
INTRODUCTION
CHAPITRE I : LE RÔLE RELIGIEUX
PROPAGATION DE L’ISLAM DANS DIFFERENTES REGIONS DU MAROC
CELEBRATION DE L’ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE DU PROPHETE
CELEBRATION DE LA NUIT DU DESTIN (LAYLAT AL-QADR)
CELEBRATION DE LA COMMEMORATION DE LA MORT DU SHAYKH MUHAMMAD AL-MUSTAFA ALBASÎR
CEREMONIE : ANNIVERSAIRE DES FUQAHA’ ET DES ETUDIANTS DE LA REGION D’AZÎLAL ET DE BENÎ
MELLAL ET MUSEM DES ECOLES CORANIQUES DE LA REGION CENTRE
LES RENCONTRES DES DISCIPLES DE LA ZAOUÏA
MUSEM ANNUEL DES LECTURES CORANIQUES
CHAPITRE II : L’IMPORTANCE DE LA SCIENCE
L’INTERET D’IBRÂHÎM AL-BASÎR POUR LA SCIENCE ET L’EDUCATION
ETAPES ET METHODES D’ENSEIGNEMENT
LES DISCIPLINES ENSEIGNEES
CHAPITRE III : LES RÔLES SOCIAUX DE LA ZAOUÏA
HEBERGEMENT ET NOURRITURE
TRAITEMENT MEDICAL
MEDIATION ET RECONCILIATION
REGLEMENT DES DETTES DES PAUVRES ET DES NECESSITEUX
CORRECTION DES COMPORTEMENTS A RISQUE ET DEVIANTS
CIRCONCISION DES ENFANTS
CHAPITRE IV : LE RÔLE POLITIQUE DE LA ZAOUÏA AL-BASÎRIYYA
POSITION DE LA ZAOUÏA A L’EGARD DU PROTECTORAT FRANÇAIS
LA POSITION DE LA ZAOUÏA A L’EGARD DU PROTECTORAT ESPAGNOL
POSITION VIS-A-VIS DU MAKHZEN ALAOUI SOUS LE PROTECTORAT
CONCLUSION DE LA TROISIÈME PARTIE
CONCLUSION GÉNÉRALE

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