Les descendants du couple Antoine GRISARD et Étiennette TACHET

Étiennette Tachet, la mère de ses enfants

Étiennette est la quatrième d’une fratrie de huit enfants composée de six filles et deux garçons. Ses parents sont Benoît Tachet et Jeanne Pont.
Elle est née à Châteauneuf le 15 mars 1808 à six heures du matin.
Elle est domestique lorsqu’elle épouse Antoine en 1834.
Le 12 avril 1852, après le décès de sa mère, son père Benoît Tachet fait une donation à ses sept enfants de tous ses biens meubles et immeubles par un acte reçu par Maître Georges Ray, notaire à Saint-Igny-deRoche.

Transcription 

“Entre lesdits enfants, après avoir examiné l’ensemble de tous les biens, les parties se sont convaincues qu’il n’y avait pas possibilité de les diviser entre elles, d’une manière convenable, sans en diminuer considérablement la valeur ; c’est pourquoi elles se sont déterminées à les liciter entre elles. Par le contrat de mariage de Claude Tacher reçu le notaire soussigné le vingt-six mai mil huit cent quarante six enregistré ses père et mère lui ont constitué une somme de neuf-cent-soixante francs. Il déclare avoir reçu le montant de cette constitution et s’en tenir à cette somme pour sa part tant dans les biens de la succession de sa mère que dans ceux cédés par le père. La licitation ayant eu lieu entre les autres enfants et après liquidation faite de l’actif des deux unions exprimées ont obtenu le résultat suivant : Benoît Tacher fils aura seul tous les biens paternels et maternels. Il a compté à l’instant 1° à Antoinette Tacher v[eu]ve Pont pour sa part dans la succession paternelle une somme de deux-cents francs 2° à Claudine, à Étiennette, à Jeanne Marie, et à Jeanne Tacher, à chacune une somme de six-cent-soixante francs et pour leurs parts dans la succession de leur mère et dans les biens cédés par le père ; desquelles sommes elle sont contentes pour leurs parts et en donnent pleine et entière quittance” Étiennette décède à soixante six ans le 27 avril 1874 à trois heures de l’après-midi. Son décès est déclaré le lendemain par son époux et son fils aîné Benoît Grisard.
Sa déclaration de succession est déposée le 26 octobre 1874 par son fils aîné Benoît Grisard. Ses héritiers sont ses huit enfants dont ses deux filles mineures sous la tutelle de leur père. Parmi les biens de la communauté ayant existé entre Étiennette et son époux Antoine, il y a une vache et un veau estimés à deux cents francs ; un tombereau, un char, deux charrues estimés cent francs ; divers autres outils d’agriculture estimés dix francs ; un lit garni estimé cinquante francs, un poêle estimé dix francs ; une horloge  estimée vingt francs, quatre-vingt-dix nappes et quatre serviettes estimées dix-huit francs, une batterie de cuisine et vaisselle estimées onze francs cinquante. Les immeubles acquis par Étiennette et son époux Antoine consistent en un tènement de terres et pâtures situé au lieu-dit Les Couches et d’une terre en forêt et bois au même lieu ; le tout représentant un hectare quatre-vingt-dix ares vingt-cinq centiares et évalué à quatre-vingt onze francs .
Le 24 septembre 1876, les enfants du couple ont vendu à un certain Prévost une partie de ces terres par acte rédigé par Maître Monnet, notaire à Saint-Laurent-en-Brionnais. Cette vente a été présentée à la transcription du service des hypothèques de Charolles le 16 octobre 1876.

Jeanne Marie Delorme, la seconde épouse

Environ deux ans après le décès d’Étiennette, Antoine se remarie à presque soixante dix ans avec une jeune veuve de plus de trente ans sa cadette, Jeanne Marie Delorme, ouvrière en soie. Jeanne Marie est née le 17 décembre 1838 à Baudemont. Elle a épousé le 5 juin 1866 Jean Marie Corneloup dont elle a eu en 1870 une fille prénommée Jeanne. Elle est devenue veuve le 24 novembre 1872 .
Le mariage a lieu le 14 septembre 1876 à La Chapelle-sous-Dun où elle habite et en présence de ses parents.
En revanche les enfants d’Antoine ne sont pas cités dans l’acte de mariage.
Le contrat de mariage établi préalablement à leur union le 16 août 1876 devant Maître Nallet, notaire à La Clayette, prévoit qu’il y aura entre les époux “une communauté de biens restreinte aux acquêts qu’ils feront ensemble ou séparément pendant la durée de leur union”. La future mariée apporte les objets mobiliers portés ou estimés dans l’inventaire dressé après le décès de son premier mari. Ces objets sont évalués à la somme de trois cent soixante-et-un francs cinquante centimes.
Quant à Antoine, son avoir immobilier se compose en maison avec jardin, terres à pré situés à Chassignysous-Dun au lieu des Presles d’une contenance de deux hectares treize ares environ, d’un bien situé à la Chapelle-sous-Dun de soixante ares quatre-vingt centiares environ et d’un autre bien situé à Vareilles de quarante-cinq ares soixante centiares. Antoine fait donation à son épouse, pour le cas où elle lui survivrait, de toute la quotité disponible de tous ses biens meubles et immeubles. En outre, la future épouse aura droit à une habitation pendant deux ans.
Jeanne Marie Delorme s’éteint à La Clayette le 28 janvier 1906 à l’âge de soixante sept ans. Les archives départementales de Saône et Loire ne détenant pas les actes d’état-civil ni les tables décennales postérieures à 1902, son décès a été détecté sur les tables de succession et absences de La Clayette . Son remariage avec Antoine Grisard n’a pas marqué le rédacteur de la table, celui-ci ayant indiqué qu’elle était veuve de JeanMarie Corneloup, son premier époux. Pour autant on peut être certain qu’il s’agit bien de la veuve d’Antoine Grisard car son père se prénommait effectivement Louis.
Un certificat d’indigence a été rédigé le 2 décembre 1906. Il n’y a donc pas lieu à rechercher une déclaration de succession.

Jean Grisard

Jean est l’aîné de la fratrie. Jean l’aîné est d’ailleurs un surnom qui lui est donné dans certains actes notariés ou d’état-civil.
Il est né et a été baptisé le 26 septembre 1769 à Propières, une commune située dans le département actuel du Rhône, baignée par deux affluents du Sornin, le Sornin et le Mussy.
Les parents de Jean, Georges et Pierrette Lacombe, se sont établis à Mussy-sous-Dun entre 1780 et 1783.
Jean devait épouser Marie Dumoulin, aussi habitante de Mussy-sous-Dun. A cet effet un contrat de mariage avait été établi devant Maître Duperron, notaire public à Chauffailles, le 22 novembre 1793.
Or un mois plus tard, le 27 frimaire de l’an II (27 décembre 1793) , devant le même notaire, Marie Dumoulin se rétracte.

Les grands-parents d’Antoine Grisard : Georges et Pierrette Lacombe

Georges Grisard et Pierrette Lacombe se sont mariés le 22 novembre 1768 à Mardore.

Pierrette Lacombe

L’acte de baptême de Pierrette Lacombe n’a pas été trouvé.
Ses parents, Paul Lacombe et Pierrette Bidaud se sont mariés à Mussy-sous-Dun le 5 février 1742. Le premier acte de baptême concernant cette fratrie est celui de Thomas, né et baptisé le 12 septembre 1747, soit plus de cinq ans après le mariage de ses parents. Ses autres frères et sœurs sont nés en 1751, 1754, 1759 et 1760, tous à Mussy-sous-Dun.
Par ailleurs, son acte de mariage avec Georges Grisard ne mentionne pas son âge. On peut donc estimer que Pierrette est l’aînée de la fratrie.
J’ai testé l’hypothèse selon laquelle ses parents auraient vécu dans un autre village que Mussy sous-Dun avant la naissance de Thomas. J’ai donc recherché un acte de baptême dans plusieurs communes des départements actuels de la Loire, du Rhône et de la Saône-et-Loire, tout en demeurant proches du Sornin et de ses affluents. Sans succès.
Pierrette Lacombe et Georges Grisard demeurent tous deux dans le village de Mardore au moment de leur mariage. Ce village est situé au sud de Mussy-sous-Dun. Leur présence dans ce village reste inexpliquée, leurs parents respectifs demeurant à Mussy-sous-Dun et à Propières.
Avant mes recherches en salle de lecture, j’ignorai encore la date et le lieu de décès de Pierrette. J’avais recherché dans les villages où vivaient ses enfants, sachant avec certitude qu’elle était décédée entre le décès de son mari, le 20 mai 1803 et le mariage de son dernier-né Jean le 8 février 1806.
L’acte de partage ci-avant mentionné m’a donné une nouvelle piste de recherche avec le village de Mably où vivait son fils Benoît. C’est chez son fils Benoît qu’elle est décédée le 17 thermidor an XI (5 août 1803).
L’acte de décès mentionne qu’elle a soixante ans, ce qui cohérent une année de naissance proche de 1743.

Georges Grisard

Georges est baptisé à Propières le 16 avril 1743. Ses parents sont Jean Grisard et Jeanne Colonge.
Il est le quatrième né de la fratrie.
Le 12 nivôse an II (2 janvier 1802) Georges établit un partage entre ses enfants en raison de son état de santé devant Maître Vallory, notaire public à Chauffailles.

Les frères et sœurs de Georges Grisard

Jean Grisard et Jeanne Colonge ont eu dix enfants, cinq garçons et cinq filles. Plusieurs d’entre eux n’ont pas atteint l’âge adulte.

Antoine Grisard

Antoine est l’aîné de la fratrie. Il est baptisé le 27 juin 1735 à Propières.
Toujours célibataire à cinquante ans, il envisage d’épouser Philiberte Germain, une cousine au troisième degré. Le droit canonique exige dans ce cas qu’une dispense de consanguinité soit accordée par l’évêché. A cet effet, il demande une dispense de consanguinité auprès de Monseigneur l’Évêque d’Autun transmise par le curé de Propières.

Les arrière-grands-parents d’Antoine Grisard : Jean et Jeanne Colonge Jean Grisard et Jeanne Colonge se marient le 26 juin 1732.

Jeanne Colonge

Les registres paroissiaux de la commune de Propières sont introuvables pour la période entre 1695 et 1721 et aucun registre n’existe avant l’année 1692 ; que ce soit aux archives départementales du  Rhône que dans la commune de Propières. Par conséquent, l’acte de baptême de Jeanne Colonge n’a pas été trouvé.
L’acte de mariage entre Jeanne Colonge et Jean Grisard précise la filiation des deux époux mais ne donne pas d’indication sur leur âge. Les parents de Jeanne sont Claudine Briday et Pierre Colonge dont la date de mariage est elle aussi inconnue.
Les recherches effectuées aux archives départementales du Rhône dans les minutes notariales des communes avoisinantes de Propières n’ont pas permis de découvrir de contrat de mariage entre Jeanne Colonge et Jean Grisard. Jeanne Colonge est inhumée le 29 novembre 1787 à Propières. L’acte de sépulture indique qu’elle est âgée d’environ soixante-dix-sept ans. Sa date de naissance se situe donc probablement autour de l’année 1710, ce qui est cohérent avec la date de son mariage.

Jean Grisard

La même difficulté existe pour Jean Grisard en ce qui concerne l’acte de baptême. Jean est le fils d’Antoine Grisard et de Claudine Debas. Ses parents, tous deux de la paroisse de Propières, se sont mariés le 21 avril 1693.
Il décède la même année que son épouse et est inhumé le 31 janvier. L’acte de sépulture indique qu’il est âgé d’environ soixante-seize ans. Il avait donc approximativement le même âge que Jeanne Colonge.

Les frères et sœurs de Jean Grisard

Compte tenu des lacunes importantes dans les registres paroissiaux de Propières, il est très vraisemblable que la fratrie soit incomplète et qu’il y ait eu d’autres enfants avant la naissance de Jean. Des recherches plus approfondies sont nécessaires afin de combler les vides. Elles n’ont pu être réalisées par manquede temps etseront entreprises plus tard.

Claudine Grisard

Claudine Grisard épouse Claude Botton le 17 janvier 1741. L’acte de mariage nous apprend qu’ils sont tous deux de Propières. Le frère de Claudine s’appelle Antoine Grisard. Jean Grisard est également présent à cette bénédiction nuptiale.
Elle est inhumée le 16 novembre 1745 deux jours après le baptême de sa fille Anne. L’acte de sépulture indique qu’elle est âgée de trente ans. Sa date de naissance peut donc être estimée autour de 1715.

Benoît Grisard

Benoît a été baptisé le 10 août 1718 en l’église de Propières.
Aucun acte de mariage n’a été détecté le concernant.
Un acte de sépulture 115 du 5 août 1782 semble lui correspondre. Il n’y a cependant aucune certitude.

Les descendants du couple Antoine GRISARD et Étiennette TACHET

Le premier recensement de 1836 situe le couple à Saint-Maurice-lès-Châteauneuf, village de 1637 âmes, situé au confluent de la rivière le Mussy et de la rivière Le Sornin. Antoine est locataire et cultivateur.
Par la suite le couple s’installe à Tancon, au hameau du Sablon, où il vit entre 1839 et 1842. Antoine et Étiennette ont alors trois enfants et ont pris en pension un nourrisson d’une autre commune prénommé Anne mais dont on ne connaît pas le nom de famille.
En 1845 et 1846, les registres d’état-civil et les recensements de population situent la famille avec leur cinq enfants à Châteauneuf. C’est un village de 262 habitants situé sur le Sornin, en aval du confluent avec le Mussy.
A partir de 1847 le couple s’établit de manière définitive à Chassigny-sous-Dun. Pour Antoine, c’est un retour au village de sa jeunesse.
Trois filles naîtront à Chassigny-sous-Dun entre 1847 et 1854.
Le couple a eu huit enfants, trois garçons et cinq filles, qui ont tous atteint l’âge adulte, ce qui est remarquable pour cette époque.

Benoît Grisard (1836-1912) et ses enfants

Benoît

Benoît est l’aîné du couple. Il est né à Saint-Maurice-lès-Châteauneuf le 12 mars 1836 à deux heures du matin. Il a sept mois lors du premier recensement de 1836.
Lors du tirage au sort des conscrits en 1856, le numéro 79 lui échoit. Bien que mesurant plus que la taille requise avec son mètre soixante quatre, il est exempté car jugé faible de constitution et souffrant de varices . Comme ses parents, il ne sait ni lire ni écrire. Il est alors cultivateur et demeure à Chassigny sousDun avec ses parents Antoine et Étiennette.
Le 29 novembre 1860, Benoît épouse Étiennette Girard à Vauban . Il y exerce alors la profession de couvreur. Étiennette, quant à elle, est ouvrière en soie comme de nombreuses jeunes filles de la région. Elle est née à Vauban le 1er novembre 1836 ; elle a donc le même âge que son époux.
Au début de leur mariage le couple vit à Ligny en compagnie d’Henri Girard, père d’Étiennette. Leur premier enfant y naît en 1861 ; le recensement de cette année-là situe la famille au lieu-dit Les Landes , Antoinette Marie a seulement quinze jours.
Par la suite, la famille s’installe définitivement à Vauban. Le recensement de 1866 nous indique que Benoît est journalier au lieu-dit La Velle . Le couple garde en nourrice un enfant de trois mois, Antoine Mirande.
Benoît continue d’exercer les deux professions de couvreur et de cultivateur, soit de manière alternative soit concomitamment. Cependant pour ces deux métiers, il ne semble pas avoir d’employeur régulier.
Étiennette Girard décède à son domicile le 16 novembre 1890. Elle a seulement cinquante cinq ans.
Moins d’un an plus tard, le 3 novembre 1891, Benoît épouse Anne Berra . Elle a la particularité d’avoir été mariée avec Henri Girard, père de la première femme de Benoît. Elle l’avait épousé à vingt trois ans en 1864 ; il avait alors cinquante quatre ans . On peut dire que Benoît a épousé sa belle-mère. Benoît est une nouvelle fois veuf le 6 novembre 1908 . Il décède à soixante dix sept ans le 11 octobre 1912 à Charlieu, chez son gendre Jean Marie Desbas . La table de succession nous indique qu’un certificat d’indigence a été établi en juillet 1913. Il n’y a donc pas eu de déclaration de succession permettant de retrouver la trace de ses enfants encore vivants à cette date.

Antoinette Grisard (1837-1891) et ses enfants

Antoinette Grisard

Antoinette est née le 7 septembre 1837 à deux heures du matin à Saint-Maurice-lès-Châteauneuf.
Absente du recensement de Chassigny-sous-Dun en 1856, elle ne vit plus avec ses parents. Les tables décennales de Chassigny-sous-Dun n’avaient pas permis de localiser Antoinette, ni les tables de succession de Chauffailles et de La Clayette. Grâce à la déclaration de succession de son père Antoine, j’ai pu retrouver sa trace en 1881 dans le département de la Loire à Maizilly.
Elle habite depuis au moins 1856 à Tancon chez son oncle maternel Benoît Tachet chez lequel elle est domestique.
Antoinette épouse le 24 février 1865 Jean Claude Lardet, un cultivateur, veuf avec deux jeunes enfants.
Après plusieurs années à Maizilly, la famille déménage après 1886 à Saint-Martin-de-Lixy.
Cette commune est baignée au nord par le Sornin et au sud par son affluent principal le Botoret. Le hameau où habite la famille d’Antoinette est proche des rives du Botoret. C’est là qu’Antoinette décède le 26 mars 1891 à cinquante-trois ans.

Claude Marie

Claude Marie est né le 31 mars 1870 à huit heures du matin.
Il effectue son service militaire au 26e régiment de dragons du 14 novembre 1891 au 25 septembre 1894.
Entre-temps il est passé dragon de première classe le 25 novembre 1893. Il a reçu une instruction de niveau primaire. Il mesure un mètre soixante huit, a les cheveux et les yeux châtains. Son visage est ovale et son menton rond . Sa bouche et son nez sont moyens.
Lors de la mobilisation générale il est rappelé à l’activité et mobilisé pour le service de la garde des voies de communication (GVC) puis au 4e régiment du génie où il est sapeur auxiliaire . Atteint de tuberculose pulmonaire, il est renvoyé chez lui à Vauban le 17 mai 1916.
Il décède à son domicile le 2 avril 1917.
Il laisse deux enfants mineurs nés de son union avec sa cousine germaine Marie Victorine Bourlot. Les recherches effectuées relatives à ce mariage sont malheureusement restées infructueuses à ce jour. J’ai écrit au Service des Archives Historiques de l’Évêché d’Autun pour avoir communication de la dispense  de consanguinité nécessaire au mariage religieux. En effet si le code civil autorise les mariages entre cousins germains, le droit canonique 185 en son article 1091 interdit les mariages en ligne collatérale jusqu’au quatrième degré inclusivement. Toutefois l’article 1078 prévoit la possibilité de dispense de l’empêchement de consanguinité. Le service des archives d’Autun m’a répondu qu’ils n’avaient pas d’archives antérieures à 1910. Par ailleurs les archives départementales ne détiennent pas non plus ces documents.
Les minutes du notaire qui a rédigé le contrat de mariage n’ont pas été versées aux archives départementales de la Saône-et-Loire. Il s’agit de l’étude de Maître Athanase Emile Destre, notaire à Châteauneuf. Après contact auprès de la chambre départementale des notaires du département, il s’avère que les  minutes de cette étude sont détenues par l’étude de Maître Laurence Grazzini, notaire à Chauffailles.
J’ai recherché en salle de lecture à Mâcon les documents relatifs au conseil de famille qui s’est nécessairement réuni après le décès de Claude Marie. Je n’ai malheureusement pas trouvé les documents correspondant à la justice de paix de La Clayette dans la série 4U.

Claudine Grisard (1850-1888) et ses enfants

Claudine est née le 29 octobre 1850.
Son parcours de vie ressemble étrangement à celui de sa sœur aînée Antoinette.
Comme sa sœur Antoinette, elle avait disparu des recensements et n’apparaissait pas sur les tables décennales de Chassigny-sous-Dun.
Comme pour Antoinette, c’est la déclaration de succession d’Antoine qui a permis de retrouver sa trace à Maizilly.
Comme sa sœur, Claudine s’est mariée avec un homme veuf. Elle épouse en effet le 20 novembre 1884 Claude Marie André Ducret, veuf depuis un an avec quatre enfants à charge. Claudine vivait depuis quelques années chez sa sœur Antoinette où elle remplissait les fonctions de domestique . Quant à son mari, il habite le village de Mars et le couple s’y installe après le mariage. Le village de Mars est arrosé par le Chandonnet, affluent du Sornin qui prend sa source sur la commune du Cergne.
Le 27 septembre 1885, Claudine accouche d’un garçon qui sera prénommé Joanny . Le bébé décède le 14 octobre suivant.
Le couple déménage à Saint-Denis-de-Cabanne. Claudine accouche à nouveau d’un garçon le 4 mars 1887.
Le petit Joseph Marius décède le 23 avril suivant.
L’année suivante, le 14 juin, Claudine met au monde deux enfants jumeaux, une fille prénommée Claudia et un garçon prénommé Ferdinand. La petite fille décède à un mois le 23 juillet.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières
1.Introduction
1.1 Remerciements
1.2 Consignes pour le mémoire de DU
1.3 Choix du couple
2 Antoine GRISARD & ses deux épouses
2.1 Antoine
2.2 Étiennette Tachet, la mère de ses enfants
2.3 Jeanne Marie Delorme, la seconde épouse
2.4 Les frères et sœurs d’Étiennette Tachet
2.5 Les frères et sœurs d’Antoine
3 Les ascendants d’Antoine
3.1 Les parents d’Antoine : Jean Grisard et Jeanne Bidaud
3.2 Les grands-parents d’Antoine Grisard : Georges et Pierrette Lacombe
3.3 Les arrière-grands-parents d’Antoine Grisard : Jean et Jeanne Colonge
4 Les descendants du couple Antoine GRISARD et Étiennette TACHET
4.1 Benoît Grisard (1836-1912) et ses enfants
4.2 Antoinette Grisard (1837-1891) et ses enfants
4.3 Jean Louis Grisard (1839-1901) et ses enfants
4.4 Jeanne Marie Grisard (1842-1912) et ses enfants
4.5 Claude Marie Grisard (1845-1922) et ses enfants
4.6 Marie Philomène Grisard (1847-1897) et ses enfants
4.7 Claudine Grisard (1850-1888) et ses enfants
4.8 Antoinette Marie Grisard (1854-1902) et ses enfants
5 Histoire de villages et de rivières
5.1 La rivière le Sornin
5.2 Le village
Annexes
6.1 Contrat de mariage Grisard Tachet
6.2 Déclaration succession Marie Victorine Bourlot
6.3 Carte bataille août 1914 Gosselming
Références des sources
Arbre généalogique

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *