Les couches constituant l’étanchéité des terrasses

Les couches constituant l’étanchéité des terrasses

Environnement et développement durable

L’environnement est le milieu dans lequel un organisme fonctionne incluant l’air, l’eau, la terre, les ressources naturelles, la flore, la faune, les êtres humains et leurs interrelations (ISO 14001, 2004), il recouvre l’ensemble des conditions naturelles, physiques, chimiques, biologiques et culturelles qui entourent individus et espèces et qui agissent sur les organismes vivants : l’homme, l’air, l’atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, etc. L’environnement c’est notre support de vie, cependant il est dangereusement affecté par nos activités qui causent la pollution, les émissions des gaz nocifs, les pluies acides, la pollution des eaux fluviales et des mers, le réchauffement de l’atmosphère, la déforestation, la désertification, la dégradation de l’écosystème et l’accumulation des déchets, etc.(TABET, 2008) Le réchauffement de l’atmosphère : C’est l’augmentation de la température moyenne sur terre et aussi des niveaux des mers, en raison de l’augmentation de la fonte des glaces et glaciers liée au réchauffement de la planète, ce qui cause l’accroissement de l’effet de serre lié aux rejets de l’homme mais sans qu’il soit la seule cause. Et les paramètres responsables de l’effet de serre, sont :

•La vapeur d’eau (60%).

•Le gaz carbonique CO2 (30%).

•Le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), les chlorofluorocarbones (CFC) et Hydro chlorofluocarbones (HCFC), le monoxyde de carbone (CO), les dyoxydes d’azotes (NOx) et le dioxyde de souffre (SO2). (VERNIER, 2003), (RECYCONSULT, 2003)

La réduction de la couche d’ozone : La majorité des chercheurs estiment que l’augmentation du trou de l’ozone provient de l’élévation de la concentration atmosphérique de composés chlorés, CFC, dont la production est désormais interdite dans certains pays depuis le protocole de Montréal (1987). (EPE, 2004), (IFEN, 2002) La pollution de l’eau : La pollution des eaux provient d’éléments soit chimiques, biologiques ou physiques, la communauté scientifique s’accorde à reconnaître que la pollution chimique serait la plus importante et la plus préoccupante, elle a pour origine quatre facteurs de nature distincte : Les pesticides, les métaux lourds, les hydrocarbures et les fertilisants. (EPE, 2004), (RECYCONSULT, 2003) La pollution de l’air : La pollution de l’air est du à la présence de polluants dans ce dernier, qui résulte de particules en suspension, parmi eux le monoxyde de carbone (CO), des oxydes d’azote (NOx), du dioxyde de souffre (SO2). Cependant, leur accumulation entraîne des répercussions au niveau global. (Bertrand, 2001). La pollution des sols : La pollution des sols est sous différents formes, elle est du à la présence de polluants dans le sol (métaux lourds, hydrocarbures, produits chimiques, dioxines, pesticides, etc.) qui peuvent migrer progressivement vers les rivières, les nappes phréatiques et les océans, mais également au sol. (EPE, 2004), (BARTILLA et coll., 2003).

La désertification :

La désertification, se définit comme la transformation d’une région en une zone sèche, aride et inhabitée, elle induit la perte quasi-totale des potentialités du milieu naturel, elle apparait sous les phénomènes climatiques et d’actions humaines. (EPE, 2004). Ces problèmes ont causé l’épuisement des ressources naturelles et ont poussé plusieurs chefs d’états à adopter la charte de développement durable, un enjeu important qui doit être considérée pour toutes les activités humaines actuelles et futures. Elle consiste à fournir à tous les êtres humains et à leurs sociétés les moyens de vivre et de se développer sans épuiser les ressources de notre planète et sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs besoins. (CHITOUR, 2008)

Historique du développement durable Pour comprendre l’évolution du concept de développement durable, nous donnons dans ce qui suit quelques dates importantes (voir figure 1) : 1968 : création du Club de Rome qui regroupe une poignée d’hommes, occupant des postes relativement importants dans leurs pays respectifs et qui souhaitent que la recherche s’empare du problème de l’évolution du monde pris dans sa globalité pour tenter de cerner les limites de la croissance. 1972 : le Club de Rome publie un rapport rédigé à sa demande par une équipe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology. Ce rapport donne les résultats de simulations informatiques sur l’évolution de la population humaine en fonction de l’exploitation des ressources naturelles, avec des projections jusqu’en 2100.

Il en ressort que la poursuite de la croissance économique entraînera au cours du XXIe siècle une chute brutale des populations à cause de la pollution, de l’appauvrissement des sols cultivables et de la raréfaction des ressources énergétiques. Une conférence des Nations Unies sur l’environnement humain à Stockholm expose notamment l’éco développement, les interactions entre écologie et économie, le développement du Sud et du Nord. 1992 : le Sommet de Rio consacre le terme de développement durable et le concept passe dans le grand public. Adoption de la convention de Rio et naissance de l’Agenda 21. 2002 : Sommet de Johannesburg: En septembre, plus de cent chefs d’États, plusieurs dizaines de milliers de représentants gouvernementaux et d’ONG ratifient un traité prenant position sur la conservation des ressources naturelles et de la biodiversité. Quelques grandes entreprises y sont présentes. (MAMADOU et coll., 2008)

Développement durable et construction A l’heure actuelle, en France, le secteur du bâtiment entraîne d’importants impacts environnementaux. Il est grand consommateur d’énergie avec 70 millions de tonnes d’équivalent pétrole1, ceci représente 400 kWH d’énergie. Lors de la phase de construction, le bâtiment entraîne une consommation très élevée de ressources (granulats, ciment, métaux, etc.) et produit d’importantes quantités de déchets inertes ; mais également des polluants (émissions de dioxyde de carbone, de particules fines et de composés organiques volatils, etc.) (FOUCHIER, 1997). La politique d’intégrer le concept du développement durable dans de nombreux domaines a encouragé les professionnels du bâtiment à réfléchir à l’amélioration de la qualité environnementale et sanitaire des produits, ouvrages et services qu’ils utilisent au quotidien. (KNOPFEL, 2005) Un bâtiment est un système complexe, dépendant de son environnement. Il ne s’agit pas d’un simple assemblage de matériaux et produits de construction ; mais d’une construction raisonnée dont touts les éléments -extérieurs et intérieurs- sont en interaction.

Donc la construction, pendant toutes ses phases de vie et particulièrement en phase d’exploitation, est responsable de plusieurs impacts : consommation d’eau, d’énergie, bruit, production de déchets, éclairage, chauffage, entretien, etc. Les constructions ont également un rôle important à jouer dans le domaine social au niveau par exemple de la qualité de vie ou des fonctions culturelles. (LEMAIRE, 2006) La notion du développement durable est appliqué au domaine de la construction afin que le bâtiment soit viable et vivable en ce qui concerne la sécurité, l’économie d’énergie, l’isolation phonique, la santé, etc. (WEISSENSTEIN, 2012) Pour intégrer cette notion dans le domaine de la construction, quelques organisations dans différents pays du monde ont défini des démarches pour amoindrir l’impact sur l’environnement avec des objectifs bien définis, dont :

•Estimer la qualité environnementale du bâtiment à travers le management, la santé, l’énergie, le bien être, la pollution, etc.

•Etablir une maintenance et nettoyage du bâtiment en intégrant l’efficacité énergétique, le recyclage, la qualité de l’air intérieur, etc.

•Maitriser et réduire les nuisances en respectant l’intégration du bâtiment dans son environnement (TABET et coll., 2014)

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Table des matières

Introduction générale
Partie 1
Chapitre 1
I.1 Introduction
I.2 Développement durable
•L’environnement
•Le social
•L’économique
I.3 Haute Qualité Environnementale
I.4 Analyse de cycle de vie
I.5 L’ADEME
I.5.1.1 Domaine du bâtiment
I.6 L’Algérie
I.6.1.1 Programme national de l’efficacité énergétique
I.6.1.1.1 Secteur du bâtiment
I.7 Conclusion
Chapitre 2
II.1 Introduction
II.2 Causes des déperditions
II.3 Types d’isolants
II.4.1.1 Isolants synthétiques
II.4.1.2 Isolants Minéraux
II.4.1.3 Isolant d’origine végétale
II.5 Conclusion
Chapitre 3
III.1 Introduction
III. 2 Les solutions aux problèmes de l’étanchéité :
III.3 Le DTR E4-1
III.3.1 A base de bitume
III.3.2 A base de hauts polymères
III.3.3 Armatures
III.3.4 Matériaux pour écran par vapeur
III.4 Les couches constituant l’étanchéité des terrasses
III.4.1.1 Maçonnerie :
III.4.1.2 Panneaux isolants non porteurs :
III.4.2.1 Composition des revêtements
III.4.2.2 Préparation et contrôle du support
III.4.2.3 Mise en oeuvre
III.4.3 Protection
III.4.4 Impacts environnementale et sanitaire
III.5 Produits d’étanchéité innovants
III.6 Conclusion :
Chapitre 4
IV.1 Introduction
IV.2 Traitement des résultats et discussions
Conclusion 1
Conclusion 2
Conclusion générale

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