Les concepts proches du marketing de la ville

Les concepts proches du marketing de la ville

Les typologies et les fonctions de la ville

Selon leur taille, emplacement et activités de leurs habitants, les villes peuvent se présenter sous différentes typologies et jouer différents rôles.

Les typologies de la ville

Les villes peuvent être classées selon leur taille, leur plan, leur croissance géographique, leur activité principale ou encore selon leur âge.

Selon la taille

Les villes peuvent être classées en fonction de leur taille mesurée par le nombre d’habitants, l’importance de la zone d’influence, ou leur rang dans la hiérarchie urbaine :
Bourg : Gros village qui présente certains caractères urbains. Au Royaume-Uni, par exemple, le bourg est une entité administrative et politique indépendante, représentée au Parlement102.
Petite ville : une petite ville comprend entre 5000 et 20000 habitants (J-P LABORIE, J. RENARD, Bourgs et petites villes, 1997)103
Ville moyenne : selon MULETA, lřencyclopédie européenne de l’urbanisme et de l’habitat, une ville moyenne est une Ville comprenant entre 20 000 et 100 000 habitants104.
Grande ville : Une agglomération urbaine dont la population totalise au moins cent mille habitants105
Métropole : Ville principale d’un pays ou d’une région106 ou au moins une ville importante qui commande un territoire. Etymologiquement, elle signifie la ville-mère (mêtêr = mère et polis = ville). Les métropoles régionales désignent les villes à la tête dřun réseau urbain régional, celles mondiales désignent les grandes villes mondiales, celles économiques désignent un grand foyer dřactivité.
Mégapole : agglomérations urbaines de très grande taille correspondant aux megacities de la terminologie des Nations Unies. Une agglomération est considérée mégapole à partir dřun seuil qui varie de 8 à 10 millions dřhabitants. LřONU retient celui de 8 millions.
Une métropole mondiale, quand elle est à la tête dřun réseau urbain national ou quand elle exerce un rayonnement international d’envergure, peut elle aussi être considérée comme une mégapole. Cependant, certaines mégapoles ne sont que de gigantesques agglomérations de population puisque elles concentrent trop peu de fonctions pour atteindre le rang de métropole109.
Mégalopoles : Un ensemble urbain reliés fonctionnellement (réseaux de transport, communication) et dont lřurbanisation nřest pas forcément continue ; elle peut inclure des espaces ruraux, naturels (forêts, zones humides).
Enfin, de nouvelles notions sont apparue tels : Les villes globales (Global Cities) ou villes mondiales, qui représentent des centres de la mondialisation. Ou encore, les métapolis, qui désignent les très grandes villes avec une hyper-concentration des pouvoirs de commandement. Des appellations encore plus surprenantes, comme « urban villages », « suburban dowtowns », « galactic », « metroplex »,ou « heteropolis »…sont apparues. Ou encore edge city, un concept qui désigne les nouvelles agglomérations qui ont surgi à la marge du tissu urbain historique, à l’image du comté d’Orange de Los Angeles118.

Selon leur plan

Les deux plans les plus connus seront exposés dans ce qui suit : Plan hippodamien : est celui qui fait croiser les rues à angle droit et crée des îlots carrés ou rectangulaires. On dit aussi qu’une ville a un plan quadrillé ou plan en damier.
Ce plan permet lřaugmentation de la rationalisation des espaces mais rend par contre les trajets plus longs. Les villes qui ont un plan quadrillé, sont généralement119 :
– les villes fondées par les Grecs à l’époque hellénistique et par les Romains, pendant l’Antiquité,
– beaucoup de villes européennes médiévales
– les villes fondées par les Européens, à l’époque de la colonisation, telles Kinshasa ou New Delhi, et les villes fondées depuis leur indépendance dans les « pays neufs »,
– les villes reconstruites après une catastrophe, tel le quartier de la Baixa à Lisbonne,
– les villes chinoises, comme Pékin,
– la ville japonaise Sapporo,
– les polders néerlandais, comme Haarlemmermeer,
– les centres-villes français bombardés et reconstruits après la Seconde Guerre mondiale : Le Havre, Brest, Nice etc.
– de nombreuses villes aux États-Unis, comme New York, où les axes de circulation sont appelés rues ou avenues selon leur orientation.
Plan radioconcentrique : Une ville a un plan radioconcentrique lorsque ses quartiers s’organisent en cercles concentriques, du centre-ville à la périphérie. Les boulevards sont alors les voies de communication circulaires, et les avenues sont les axes qui relient le centre ville à lřextérieur.

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Table des matières

REMERCIEMENTS 
DEDICACES 
SOMMAIRE 
INTRODUCTION GENERALE 
CHAPITRE I : LA VILLE, OBJET DU MARKETING 
Introduction du chapitre I
Section I : La ville
I. Définition (s) de la ville
I.1 La définition par discipline
A. Approche des sociologues
B. Approche des urbanistes
C. Approche des géographes
D. Approche des historiens
E. Approche des politiques
F. Approche des philosophes
G. Approche des économistes
H. Approche du développement durable
I.2 La définition par critère
A. Par population
B. Par densité
C. Par interactions urbaines
II. Les typologies et les fonctions de la ville
II.1 Les typologies de la ville
A. Selon leur taille
B. Selon leur plan
C. Selon leur croissance géographique
D. Selon leur activité principale
E. Selon leur âge
II.2 Les fonctions de la ville
A. La fonction politique et administrative
B. La fonction économique
C. La fonction culturelle
D. La fonction de transport et de communication
E. La fonction résidentielle et publique
Section II : La ville, objet du marketing 
I. La ville, objet de recherche
I.1 La ville, une entité importante et complexe à la fois
A. La ville, de plus en plus présente
B. La ville, un système complexe
I.2 La ville, objet de recherche
II. La ville, objet du marketing
II.1 Pourquoi la ville a-t-elle besoin du marketing ?
A. Mondialisation et concurrence
B. La revalorisation du local
C. La rapide évolution des outils de communication
D. Une nouvelle étape dans lřévolution du marketing
II.2 La ville, un produit marketing ?
A. La ville, un produit ou un producteur ?
B. En quoi les villes sont-elles différentes ?
Section III : Essai de définition du marketing de la ville
I. Historique et distinction entre les différentes appellations
I.1 Les différentes appellations
I.2 Historique
II. Les concepts proches du marketing de la ville
II.1 Le marketing de la ville un marketing relationnel, sociétal et d’utilité publique
II.2 Le marketing de la ville et le marketing des services
II.3 Le marketing de la ville et le marketing politique
II.4 Le marketing de la ville et le marketing touristique
II.5 Le marketing de la ville et le marketing envers les entreprises
II.6 Le marketing de la ville et le projet de ville
III. Les acteurs du marketing de la ville
CONCLUSION DU CHAPITRE I
CHAPITRE II : LE COMPORTEMENT DES « CONSOMMATEURS » DE LA VILLE 
Introduction du chapitre II
Section I : Le comportement des entreprises
I. Les critères du choix de la localisation
I.1 Les coûts
I.2 Les employés
I.3 L’environnmement
II. Le processus décisionnel du choix du lieu d’implantation
II.1 Les acteurs concourant à la prise de décision
II.2 Un processus décisionnel simplifié
III. La relation entreprise/ville
Section II : Le comportement des touristes et visiteurs
I. Les motivations à la consommation touristique
I.1 Voyager,c’est quitter
I.2 Le besoin de sociabilité
I.3 Le besoin de découverte
I.4 Le besoin d’introspection
II. Typologie des touristes
II.1 Les touristes institutionnalisés
II.2 Les touristes non institutionnalisés
III. Le processus décisionnel pour l’achat la consommation touristique
III.1 Les étapes de décision
III.2 Ce qu’il faut prendre en considération
VI. L’évaluation de l’attractivité touristique d’une région/ une ville
IV.1 La touristicité ou l’analyse de la potentialité attractive
IV.2 La touristification
IV.3 Le gradient touristique territorial (GTT)
Section III : Le comportement des citadins 
I. Usager, citoyen et consommateur
II. La consommation du service public
II.1 Les spécificités de la consommation du service public
II.2 Le processus décisionnel du consommateur des services publics
III. Le comportement des résidents potentiels de la ville
III.1 Les causes de départ
III.2 Les critères de choix d’une nouvelle ville
Conclusion du chapitre II
CHAPITRE III : LA DEMARCHE DU MARKETING DE LA VILLE
Introduction du chapitre III
Section I : La ville et la stratégie 
I.Pourquoi la ville a-t-elle besoin de la stratégie ?
I.1 Plan stratégique de l’entreprise et plan stratégique de la ville
A. Les déterminants de la démarche stratégique de lřentreprise
B. Les déterminants de la démarche stratégique de la ville
I.2 La stratégie, une nécessité pour la ville
A. Les objectifs du marketing de la ville
B. Ce quřil faut prendre en considération
II.Les étapes de la démarche marketing de la ville
II.1 Diagnostic, choix stratégique et plan d’action
II.2 Le contrôle
Section II : Les outils de la démarche marketing de la ville 
I.Le système d’information du marketing de la ville
I.1 Les composantes du système d’information marketing
I.2 Système d’information et intelligence territoriale
II.Les outils du marketing stratégique de la ville
II.1 Les 5+1 forces de PORTER
II.2 L’analyse SWOT
II.3 Le tableau de bord prospectif de Robert S. Kaplan et David P. Norton
Section III : Segmentation, Positionnement et Mix Marketing 
I.La segmentation
I.1 Les différentes cibles du marketing de la ville
I.2 Les critères de segmentation
A. La segmentation dans le cas des visiteurs et des touristes
B. La segmentation dans le cas de l’implantation des entreprises
II.Le positionnement
II.1 Les notions complémentaires du positionnement
A. L’identité
B. Le contexte
C. Les capacités
D. La diffraction
II.2 Les positions concurrentielles de la ville
A. La position de leader
B. La position de challenger
C. La position de suiveur
D. La position de spécialiste
III.Le mix marketing de la ville
III.1 Le mix marketing selon KOTLER et al
A. La ville comme personnalité (character)
B. La ville comme environnement stable (fixed environment)
C. La ville comme fournisseur de services (service provider)
III.2 Le mix marketing selon ECORYS
III.3 Le mix marketing selon Georges BENKO
III.4 Le mix marketing selon KILLINGBECK et TRUEMAN
Conclusion du chapitre III
CHAPITRE IV : L’IMAGE DE MARQUE DE LA VILLE
Introduction du chapitre IV
Section I : De la marque-produit à la marque-ville 
I. Qu’est ce qu’une marque ?
I.1 Quelle définition pour la marque ?
I.2 Les fonctions de la marque
II. Qu’est qu’une marque-ville ?
II.1 Quelle définition pour la marque-ville ?
A. La nomenclature géographique
B. Le co-branding produit-endroit
C. Lřimage de marque comme forme du management dřendroit .
II.2 La marque-ville, une marque corporate ?
A. Les niveaux de la marque
B. Marque ville- Marque corporate
IV. De la marque-ville à l’image de marque de la ville
IV.1 Une définition
IV.2 Les concepts autours de l’image de marque de la ville
A. La notoriété
B. La réputation
C. Les valeurs
D. Le positionnement
E. Lřattachement à la marque
F. Les associations à la marque-ville
G. Lřidentité de marque
H. La personnalité de la marque
IV.3 L’utilité de l’image de marque de la ville
A. Lřimage, un message interne et externe
B. Lřimage, un patrimoine productif
C. Les critiques concernant lřimage de marque dřune ville
Section II : La gestion de l’image de marque de la ville
I. Le processus de création d’une marque-ville
I.1 L’analyse stratégique
I.2 La création d’un système d’identité
I.3 La mise en oeuvre du système d’identité
I.4 L’exploitation de la marque crée
II. La signalétique de la marque-ville
II.1 Le nom
II.2 Les aspects physiques et fonctionnels
II.3 Les emblèmes de marque
A. Le logo
B. Le slogan
C. Les symboles de la marque-ville
II.4 Le graphisme de la marque
III. Evaluation
III.1 L’hexagone d’ANHOLT
III.2 L’approche de Saffron
III.3 Les outils de mesure
A. Les méthodes qualitatives
B. Les méthodes quantitatives
IV. Les stratégies
IV.1 Le repositionnement de la marque-ville
IV.2 Extension de marque et co-branding
A. Lřextension de marque
B. Le cobranding
Section III : Communication
I. Les types de communication de la ville
I.1 Communication interne et communication externe
A. La communication interne
B. La communication locale
C. La communication exterrne
I.2 La communication financière
I.3 La communication évènementielle
I.4 La communication de crise
II. Qui fait la communication de la ville et comment ?
II.1 Qui fait la communication de la ville ?
A. La ville elle même
B. Les agences/ consultants en communication
C. Les habitants
II.2 Les précautions à prendre
A. La communication selon les niveaux identitaires de la ville
B. La langue de la communication
III. Les supports et les modes de communication de la ville
III.1 Les supports de communication de la ville
A. Les supports écrits
B. Les supports audiovisuels
C. Le mobilier urbain
D. LřInternet
III.2 Les modes de communication de la ville
A. Lřévènement, le sponsoring et le mécénat
B. Le marketing viral
C. Les relations publiques
Conclusion du chapitre IV
CHAPITRE V : ETUDE PRATIQUE- VILLE DE TLEMCEN 
Introduction du chapitre V
Section I : La ville algérienne et le marketing- exemple de la ville de Tlemcen
I. Le marketing et les villes arabes
I.1 La première catégorie
I.2 La deuxième catégorie
I.3 La troisième catégorie
II. Le marketing et les villes algériennes
II.1 La ville dans la législation algérienne
II.2 La réalité des villes algériennes
III. Présentation de la ville de Tlemcen
III.1 La délimitation de la ville
III.2 Les caractéristiques de la ville
Section II : Le questionnaire 
I.Le questionnaire aux non-résidents
I.1 Le questionnaire aux non-résidents algériens
I.2 Le questionnaire aux non-résidents étrangers
II.Le questionnaire aux résidents
III.Comparaison des trois perceptions
Section III : La situation de la ville de Tlemcen
I.L’analyse stratégique
I.1 Les cibles de la ville
A. Touristes
B. Sièges dřentreprises et dřorganisation
C. Invesstisseurs
D. Exportateurs
E. Manifestations sportives, culturelles et scientifiques
F. Nouveaux résidents
G. Résidents
I.2 Les 5(+1) forces de PORTER
A. La concurrence interurbaine
B. Les clients de la ville
C. Les fournisseurs de la ville
D. Les nouveaux entrants
E. Les produits de substitution
F. Etat/Wilaya
I.3 L’analyse SWOT
II.Système d’identité de la marque-ville
II.1 Fonctionnalité
II.2 Représentativité
III. Mise en oeuvre du système d’identité de la marque
III.1 La stratégie de communication
III.2 Les facteurs marketing
III.3 L’analyse selon le baromètre de Saffron
III.4 L’hexagone de la marque-ville d’ANHOLT
IV. Bénéfices de la marque ville
Conclusion du chapitre V
CONCLUSION GENERALE 
ANNEXES 
BIBLIOGRAPHIE 
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES 
LISTE DES ANNEXES

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