Les conceptions des enseignants du premier degré sur le lien entre EPS et éducation à la santé

Le concept d’éducation à la santé

Définition du concept

L’éducation à la santé peut intervenir à deux niveaux : l’éducation primaire concerne les actions de prévention, tandis que l’éducation secondaire se positionne dans le curatif, c’est-àdire dans le traitement d’une maladie . Il convient de préciser que nous nous intéresserons en particulier à l’éducation primaire car c’est elle qui sera la plus présente dans le contexte scolaire.
Comme il l’a été rappelé lors du deuxième colloque national des IUFM qui s’est tenu en mars 2008, « la finalité de l’éducation à la santé est clairement établie en terme de construction de compétences visant à permettre à la personne de faire des choix éclairés et responsables ».
Cette notion de choix libres avait déjà été mise en avant par une circulaire de 1998 dans laquelle on pouvait lire : « L’éducation à la santé vise à aider chaque jeune à s’approprier les moyens d’opérer des choix, d’adopter des comportements responsables, pour lui-même comme vis-à-vis d’autrui et de l’environnement » . L’éducation à la santé ne consiste donc pas à catégoriser les pratiques en fonction de ce qui est bien et de ce qui est mal, ni même à conditionner les individus au bon comportement. Elle vise davantage à donner à chacun les connaissances nécessaires pour leur permettre de prendre eux-mêmes des décisions libres et responsables . Cela est d’autant plus vrai qu’il est difficile de déterminer, à partir de l’état des connaissances scientifiques, le « bon » mode de vie : ce qui correspond à un facteur de risque dans une population donnée pourra, par exemple, être sans effet chez un individu . En outre, de nombreuses études ont montré que l’injonction à développer certains comportements pouvaient être inefficaces car trop moralisatrices, en particulier lors d’actions à destination d’adolescents . La finalité de l’éducation à la santé est donc relative, avant tout, à l’émancipation des individus.

L’éducation à la santé dans le milieu scolaire

Comme il l’a été évoqué précédemment, deux niveaux d’éducation à la santé existent : le premier est préventif et concerne tous les élèves, qu’ils soient en bonne santé ou non. Le second est plutôt axé sur la prise en charge des élèves dont la santé est fragile : obésité, asthme par exemple. Ce deuxième cas relève davantage des institutions médicales que scolaires. C’est donc essentiellement dans l’éducation primaire que le rôle de l’école est grand.
L’objectif de l’éducation à la santé est de développer des habitus de santé, c’est-à-dire « un ensemble d’attitudes positives en rapport avec une définition plus extensive de la santé (prise de responsabilités, refus du tabagisme, de l’agressivité, acceptation de l’effort physique, hygiène de vie) ».
En France, cette éducation à la santé est un domaine transversal, à la différence de certains pays dans lesquels elle est une discipline à part entière (Grande-Bretagne, Etats-Unis par exemple). Il semble intéressant de préciser également qu’au Québec, l’éducation à la santé est un domaine transversal mais aussi une discipline : le professeur d’EPS est désigné comme étant l’acteur principal de cette éducation à la santé.
En France, cette approche transversale se fait souvent au travers de thèmes tels que la maltraitance, le secourisme, l’abus sexuel, les accidents et la sécurité, l’alimentation, les rythmes de vie, la prévention des toxicomanies, le développement d’un regard positif sur son corps et sur autrui etc.
Enfin, il convient de préciser que de nombreux auteurs, tels que Didier Jourdan, Jacques Fiard et François Bertin, s’attachent à montrer que « la responsabilité de l’éducation à la santé d’un enfant incombe en premier lieu aux parents » : même si l’école est un relais important contribuant à l’éducation à la santé, il ne faut pas oublier que ce rôle est avant tout celui des parents, et l’école n‘agit qu’en second lieu. L’école ne doit pas prendre, dans ce domaine, la place des parents.

Les enjeux liés à l’éducation à la santé

L’éducation à la santé en milieu scolaire occupe une place importante depuis bien longtemps.
A la fin du XIXème siècle, il revenait à l’école de faire de la prévention sur l’alcoolisme, la tuberculose et sur les règles d’hygiène . On peut dès lors se demander pour quelles raisons l’éducation à la santé occupe une place si importante dans le milieu scolaire.
Tout d’abord, l’éducation à la santé contribue à la réduction des inégalités entre les individus.
Comme l’explique un rapport publié par l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé), la santé est étroitement liée au niveau socio-économique des individus : par exemple, les ouvriers seraient trois fois plus touchés par la mortalité prématurée que les cadres supérieurs.
Au-delà de cet enjeu social, l’éducation à la santé comporte aussi des enjeux individuels. On constate ainsi que les cancers représentent la première cause de mortalité en France avec 146 500 décès en 2010 . Les facteurs cancérogènes sont nombreux et leurs interactions complexes. Néanmoins, il semblerait que certaines conduites évitables soient à l’origine plus ou moins directement de ces cancers : tabac, alcool, sédentarité, facteurs alimentaires, entre autres.
On peut également citer des enjeux liés aux maladies cardiovasculaires, qui constituent la deuxième cause de mortalité en France, avec plus de 150 000 décès par an . Or, les principaux facteurs de risque de ces maladies résultent d’une mauvaise alimentation, d’une absence de pratique physique régulière et de la consommation d’alcool et de la cigarette. Les spécialistes estiment qu’une partie de ces maladies cardiovasculaires pourrait être évitée si certains comportements étaient modifiés.
De même, l’obésité constitue un enjeu de santé publique : en 2012, l’obésité et le surpoids concernaient respectivement 3,5 % et 4,5 % des enfants et 6,9 millions de Français (15% de la population) étaient obèses . Parmi les principaux facteurs de risque, il convient de relever que les habitudes alimentaires, le manque d’activité physique, le stress, des facteurs psychologiques et l’ensemble des modes de vie contribuent pour une grande part à favoriser l’obésité.
Parmi les autres comportements à risque, on peut citer la consommation de drogues (en 2003, 5,6% des jeunes de 17 ans en consommaient quotidiennement et 13,3% avaient un usage régulier) ainsi que les conduites suicidaires : on a pu dénombrer 10464 suicides chez les moins de 24 ans en France en 2009.
Enfin, éduquer à la santé consiste, selon Didier Jourdan, à « éduquer le regard » : l’un des enjeux de l’éducation à la santé est d’apprendre à accepter les autres, les différences et la singularité de chacun.
L’objectif ici n’est pas de lister exhaustivement les maladies et risques liés à certaines conduites, mais plutôt de comprendre dans quelle mesure l’éducation à la santé est importante pour diminuer leur prévalence. Au regard de tous ces chiffres, on mesure, en effet, les enjeux et les responsabilités qui pèsent sur l’éducation à la santé.

La place de l’EPS dans l’éducation à la santé

Historique de la relation entre santé et EPS

L’enseignement de l’éducation physique (EP) est devenu obligatoire en 1880. Du XIXème siècle aux années 1925, l’EP concerne uniquement la santé physique et a pour objectif de préparer le corps à l’exercice militaire et aux travaux dans les champs. Il s’agit avant tout de fournir à la nation des éléments productifs et efficaces. La gymnastique est alors privilégiée car elle permet de redresser les corps et d’enseigner la position droite du soldat. Mais au-delà de cela, c’est surtout la soumission aux règles, le respect de l’ordre et l’éducation des comportements que l’on tente d’imposer.
Les notions de santé physique, physiologique et psychologique apparaissent en 1925 suite aux travaux de G.Demeny. Les exercices proposés en EP s’adaptent progressivement à l’âge et au sexe des individus, ainsi qu’aux objectifs recherchés (ceux-ci n’étant plus uniquement des objectifs physiques).
De véritables avancées sont faites sous le Front Populaire. Léo Lagrange impose, en effet, trois heures d’EP et trois heures de loisirs dirigés par semaine : la santé morale et physique des enfants est au cœur des préoccupations. Cependant, sous le régime de Vichy, un certain retour en arrière s’opère puisque les instructions officielles attribuent à l’EP le seul objectif de développement morpho-physiologique.
A partir des années 60, l’EP (devenue Education Physique et Sportive en 1962) se « sportivise » : les vertus du sport, pour la santé physique et morale, sont défendues par le gouvernement mais aussi par la société dans son ensemble. Le sport devient le symbole du progrès social. En 1981, l’EPS apparaît comme une véritable discipline d’enseignement en intégrant le ministère de l’éducation nationale. On assiste alors à une didactisation des activités physiques et sportives. La loi d’orientation de 1989 place l’élève « au centre du système éducatif » : l’école doit permettre la construction rationnelle et équilibrée des individus. Dès lors, l’EPS ne sera plus uniquement une discipline permettant de préserver ou de contribuer à la santé physique et morale des individus, elle participera aussi activement à l’auto-construction de chaque élève . Il convient donc de s’intéresser aux enjeux précis et actuels liés à l’EPS.

Les conceptions des enseignants du premier degré sur le lien entre EPS et éducation à la santé

Une étude conduite en 2002 (décrite par Didier Jourdan et C.Simar) a montré que, parmi 626 enseignants du premier degré interrogés, 71% d’entre eux déclaraient faire de l’éducation à la santé, ce qui est plutôt encourageant. Cependant, une autre étude réalisée l’année d’après a révélé que, parmi 743 actions d’éducation à la santé réalisées dans des écoles élémentaires, seules 5 étaient liées à des activités en EPS. En outre, une étude menée dans la même période a mis en évidence que dans 70% des cas, les enseignants utilisaient la littérature de jeunesse comme support pour développer des capacités psychosociales, et dans seulement 7% des cas, l’EPS était citée par les professeurs comme faisant partie de leur pratique pour développer ces compétences.
Par ailleurs, une étude réalisée en 2004 auprès de 156 enseignants d’EPS du second degré a révélé que, si 57% d’entre eux déclaraient participer à l’éducation à l a santé grâce à leur enseignement, la grande majorité associe cette éducation à la santé à l’engagement physique et à l’effort. Ils déclarent plus particulièrement contribuer à l’éducation à la santé grâce à la course d’endurance qui sollicite les fonctions cardio-vasculaire et respiratoire . Néanmoins, il ne faudrait pas oublier que ces chiffres soulignent des tendances générales et ne mettent pas nécessairement en avant la diversité des pratiques.

Les hypothèses

Pour rappel, notre question de recherche était la suivante : quelles sont les conceptions des enseignants du premier degré sur le lien entre l’EPS et l’éducation à la santé ?
Au regard des éléments de connaissances mentionnés dans le cadre théorique, et compte tenu des études déjà réalisées sur le sujet, nous émettons l’hypothèse suivante : si une majorité des enseignants d’EPS du second degré ont une représentation assez restrictive du lien entre leur discipline et l’éducation à la santé, alors il en est également le cas pour les enseignants du premier degré, d’autant qu’ils ne sont pas des spécialistes de cette matière. Nous proposons donc l’idée suivante : les professeurs des écoles estiment que l’EPS contribue à l’éducation à la santé par le seul fait qu’elle leur permet de se dépenser physiquement. Nous allons à présent tester cette hypothèse par la réalisation d’une enquête.

Les paramètres des situations d’entretien

L’environnement

L’entretien avec le PE 1 s’est déroulé chez l’enseignant, dans son salon, un mercredi à 14 heures.
L’entretien avec le PE2 a eu lieu durant la pause déjeuner dans une classe de l’école dans laquelle il enseigne.
L’entretien avec le PE 3 a été réalisé dans une salle de l’ESPE, un mercredi après-midi.
Enfin, l’entretien avec le PE 4 s’est fait dans le bureau de l’enseignant (bureau de direction), un mardi à 17 heures.
Il nous semble important de mettre en évidence ces caractéristiques des entretiens car il a ét é prouvé que l’environnement dans lequel se déroule l’entretien a des influences sur les conceptions des enseignants : dans un cadre professionnel (salle de classe par exemple), la prise de distance semble plus aisée. Idéalement donc, il aurait fallu que tous les entretiens se déroulent au même moment de la journée et dans le même lieu. Des contraintes matérielles et temporelles n’ont toutefois pas rendu cela possible. Signalons à ce titre que l’environnement familial dans lequel a eu lieu l’entretien du PE 1 a peut-être eu une influence sur les conceptions exprimées par cet enseignant, mais il est néanmoins très difficile de dire dans quelle mesure cette influence s’est exercée de façon significative ou non.

Le cadre contractuel

Pour que l’entretien se déroule dans les meilleures conditions possibles, certaines règles méritent d’être suivies. Ainsi, nous avons tout d’abord expliqué à chaque enquêté l’objectif de notre entretien, et nous avons assuré que leur nom resterait confidentiel. Nous avons également essayé de donner à chacun d’entre eux la raison pour laquelle nous les sollicitions eux tout particulièrement (voir le paragraphe sur la population). Nous avons aussi mentionné la durée estimative de l’entretien. Tout cela avait pour objectif de mettre en confiance les enquêtés afin que leurs discours soient libérés. Nous avons également sollicité l’accord de chaque interviewé pour l’enregistrement vocal (cet enregistrement nous permettant de retranscrire les paroles). Notons à ce sujet que notre magnétophone s’est montré défaillant lors de l’entretien avec le PE 4 ; par conséquent, la retranscription de cet entretien est moins fidèle que celle des autres entretiens et s’appuie uniquement sur les notes que nous avons pu prendre.

L’analyse du contenu des discours

Une analyse thématique

Blanchet et Gotman identifient trois types d’analyses du contenu des discours : l’analyse par entretien, l’analyse thématique et l’analyse textuelle. Alors que l’analyse par entretien segmente le contenu des discours en s’intéressant à chacun d’entre eux les uns après les autres, l’analyse thématique, elle, croise les thèmes récurrents dans chaque entretien et permet de confronter les discours des enquêtés thème par thème. Si ces deux premiers types d’analyses permettent de répondre de façon assez directe aux hypothèses émises, cela n’est pas vraiment le cas de la troisième méthode : l’analyse textuelle (ou formalisée). Cette analyse, qui s’appuie sur des logiciels, « reconstruit le sens d’un discours à partir de la logique structurelle[de ce discours] » . L’analyse n’est alors pas reliée directement aux hypothèses.
L’objectif de notre travail de recherche est de valider ou d’invalider notre hypothèse. Pour cette raison, nous excluons l’analyse textuelle. De plus, il nous parait plus pertinent de croiser les données de chaque discours en fonction d’un thème donné, plutôt que d’analyser les discours les uns après les autres sans les mettre en relation : nous choisissons donc une analyse thématique.
D’autre part, comme le précisent une nouvelle fois Blanchet et Gotman , l’analyse thématique nécessite « l’identification des thèmes » et « la construction d’une grille d’analyse [réalisée] à partir des hypothèses descriptives de la recherche ».
Pour réaliser cette analyse, nous nous appuierons sur six thèmes : les deux premiers thèmes sont assez généraux et concernent l’éducation à la santé à la santé en milieu scolaire. Les cinq thèmes suivants traitent plus particulièrement du lien entre EPS et éducation à la santé et s’appuient notamment sur les trois pôles caractérisant l’éducation à la santé définis page 11 de ce mémoire.

Troisième thème : EPS et activité physique

Ce troisième thème va nous permettre de valider ou d’invalider, au moins partiellement, notre hypothèse qui est, rappelons-la, la suivante : les enseignants du premier degré considèrent que l’EPS contribue à l’éducation à la santé par le fait qu’elle permet aux élèves de se dépenser physiquement. L’EPS serait donc bénéfique uniquement pour la santé physique.
Nous allons vérifier cette hypothèse grâce à l’analyse transversale des différents entretiens. En effet, nous n’avons pas posé de questions directes sur ce thème, mais l’étude des discours va néanmoins apporter des éléments de réponses.
Le premier constat que nous pouvons établir est que le point de vue des enseignants diverge sur cette question. Alors que le PE 1 affirme dès le début de l’entretien que l’EPS vise avant tout à permettre aux élèves d’être en bonne santé physique (« Eduquer à la santé, ça a plusieurs aspects. C’est d’abord la santé physique, apprendre à prendre soin de son corps », annexe 3, lignes 2 et 3), cette dimension de l’EPS est totalement exclue pour le PE 2 (« Ah oui je n’étais pas du tout partie là-dessus, je ne voyais pas ça du tout [en parlant du fait que l’EPS est l’occasion d’avoir une activité physique bénéfique pour leur santé] », annexe 4, ligne 35). Le PE 1, tout au long de son discours, associe l’EPS à l’activité physique et à ses bénéfices (« Le but est de leur faire comprendre que c’est important de faire du sport, de bouger. On ne peut pas rester assis toute la journée devant nos écrans. On est un corps physique, il faut le bouger, le déplacer, sinon on s’encrasse. » Annexe 3, lignes 122 à 124). Il est évident que, pour lui, la contribution de l’EPS à l’éducation à la santé se limite à la dimension corporelle, physique (annexe 3, lignes 39 à 41). Les PE 3 et PE 4, quant à eux, n’ont pas un avis si tranché sur la question. Ainsi, le PE 4 cite, lorsque nous lui avons demandé quels étaient les enjeux de l’EPS, l’activité physique en premier ; pour autant, il ne réduit pas cette discipline à cette seule dimension puisque dans la même phrase il fait le lien entre l’EPS et le développement de compétences psychosociales (annexe 6, lignes 9 à 11). Si l’EPS est une occasion pour les élèves de se mouvoir (et est donc bénéfique pour leur santé), on ne peut, pour cet enseignant, limiter l’intérêt de l’EPS à cette seule dimension. D’ailleurs, lorsque nous lui demandons de conclure sur le lien entre l’EPS et l’éducation à la s anté, la dimension physique n’apparait pas. Le PE 3 n’explicite pas son point de vue sur cette question ; il fait part de ses interrogations et propose une piste de réflexion qui nous semble très intéressante et sur laquelle il nécessiterait de s’attarder : « Est-ce qu’on fait du sport pour être en forme et rester en bonne santé, ou est-ce qu’on fait du sport pour comprendre comment fonctionne le corps, pour connaître son corps ? » (annexe 5, lignes 28 à 30). Il précise néanmoins que l’EPS permet le développement psychomoteur des enfants, ce qui rend ambigu et relativement complexe son positionnement sur le sujet. En effet, dans certaines parties de son discours, il exprime ses doutes quant au fait que l’EPS contribue à la bonne santé physique des élèves, et, à d’autres moments, il affirme que cette discipline permet le développement psychomoteur des élèves, donc, dans une certaine mesure, leur santé physique.
Probablement aurions-nous dû lui demander d’éclaircir ses propos, ce que nous n’avons pas fait.
Ainsi, nous ne pouvons pas affirmer que notre hypothèse est validée puisqu’un seul enseignant (PE 1) réduit presqu’exclusivement l’apport de l’EPS à l’éducation à la santé physique. Pour deux autres enseignants (PE 3 et PE 4), ce lien n’est pas exclu mais les enjeux de l’EPS, en termes d’éducation à la santé, se trouvent aussi ailleurs. Enfin, ce lien n’est pas du tout une évidence pour le PE 2, même s’il reste plus vague pour ce qui concerne l’EPS en élémentaire. Notre hypothèse est donc partiellement invalidée, même s’il convient de s’intéresser aux autres thèmes pour en avoir la certitude.

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Table des matières
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
INTRODUCTION 
CADRE THEORIQUE
I) L’éducation à la santé dans le milieu scolaire
I.1- Les textes officiels
I.2- La santé
I.3- Le concept d’éducation à la santé
I.3.1- Définition du concept
I.3.2- L’éducation à la santé dans le milieu scolaire
I.4- Les enjeux liés à l’éducation à la santé
II) La place de l’EPS dans l’éducation à la santé
II.1- L’historique de la relation entre santé et EPS
II.2- L’intérêt de l’éducation à la santé par l’EPS
III) Les conceptions des enseignants
III.1- La définition d’une conception
III.2- La place des conceptions des enseignants dans leur enseignement
III.3- Les conceptions des enseignants du premier degré sur le lien entre EPS et éducation à la santé
IV) Les hypothèses
RECUEIL DE DONNEES
I) Le choix de l’enquête
II) Le guide d’entretien
II. 1- Le type d’entretien
II. 2- Les thèmes et questions retenus
III) La population
IV) Les paramètres des situations d’entretien
III. 1- L’environnement
IV. 2- Le cadre contractuel
V) L’analyse du contenu des discours
V. 1- Une analyse thématique
V. 2- Premier thème : la définition de l’éducation à la santé
V. 3- Deuxième thème : les domaines d’enseignement propices  à l’éducation à la santé
V. 4- Troisième thème : EPS et activité physique
V. 5- Quatrième thème : EPS et connaissance de son corps
V. 6- Cinquième thème : EPS et compétences personnelles,  sociales et civiques
V. 7- Sixième thème : EPS et regard critique vis-à-vis  de son environnement
V. 8- Bilan
CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE 
ANNEXES
Annexe 1 : questionnaire 
Annexe 2 : guide d’entretien 
Annexe 3 : entretien avec le PE 1 
Annexe 4 : entretien avec le PE 2 
Annexe 5 : entretien avec le PE 3 
Annexe 6 : entretien avec le PE 4

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