Les changements d’indexation et la création du thesaurus

Fonctionnement de la Banque Images

Les écrans

Avant toute chose, il fallait se familiariser avec le fonctionnement de l’outil Banque Images. Comprendre son fonctionnement permettait en effet de préparer l’enquête de besoin, ainsi que repérer les points forts et points faibles de cet outil.
La Banque Images propose 3 fonds de consultation ; à chaque fond correspond un écran différent.

La Logothèque 

La logothèque permet de rechercher tous les logos de toutes les sociétés appartenant à Nestlé France. Logo est à prendre ici au sens large car cette interface permet également de retrouver des images de certains des personnages de Nestlé comme le petit ours bleu de la nutrition infantile, ou Je lapin Nesquik des boissons instantanées chocolatées. L’interface de consultation est ici double: selon que l’on recherche des logos actuels ou anciens, on utilisera le fond actuel ou le fond historique.

La docothèque

Ce fond concerne les images 1 en format PDF 1 des packaging mis à plat ; ce fond est très peu alimenté actuellement. De nombreux critères de recherches sont prévus ici 1 et correspondent à des données techniques concernant les produits ou les fami lies de produits en fonction chez Nestlé.

La Photothèque

La Photothèque est le fond de consultation pour rechercher tous les autres types d’images (photos de packaging, simples ou en ambiances, recettes, affiches,. .. ). Deux interfaces sont là encore disponibles : les utilisateurs peuvent effectuer une recherche générale, ne proposant que la recherche par mots ou l’utilisation de listes détai liées associant thèmes professionnels et généraux.
Les chiffres présents en haut à droite sur chaque écran correspondent au nombre d’images répondant à la requête effectuée. Ce nombre se recalcule automatiquement après sélection dans chaque menu déroulant. D’autre part, concernant ces menus déroulant, après sélection dans un des menus, les autres ne proposent plus que les termes compatibles avec le critère sélectionné.
Combiner la recherche par mots et la sélection dans les menus déroulant doit se faire dans l’ordre suivant pour qu’elle soit efficace: il faut d’abord rentrer les mots clés puis valider avec le bouton recherche; de cette manière, les listes de critères sont «recalculées» et l’utilisateur peut sélectionner les termes réellement compatibles avec le(s) mot(s) clé(s) sélectionnés. La première remarque à faire sur la présentation, c’est qu’elle est peu claire ; de plus, la recherche par mots se trouve quelque peu« noyée» entre les menus déroulant. Une des premières suggestions a été de modifier la présentation des écrans en plaçant la recherche par mots en tête des critères de sélection et de placer en dessous les menus déroulant.
Cette notice reprend des informations concernant le produit présenté, précise le thème général de la photo, donne des indications sur le format disponible, sur l’agence qui a effectué le shoot, ainsi que sur les droits inhérents à l’utilisation de l’image.
Une des missions de ce stage consistait en la proposition d’une nouvelle méthode de description candide de l’image. La description candide a pour objectif de caractériser non seulement le produit présenté, mais aussi l’ensemble des éléments présents à l’image, en décrivant tel quel ce que l’on voit sur la photo. Cette description doit se faire de la manière la plus précise possible, afin d’optimiser au mieux le nombre de réponses positives aux recherches.
La description professionnelle correspond à la mise en forme du brief donné avec rimage par le service qui a fait faire le shoot. Dans le cas d’une recette, comme ci-dessus, la description professionnelle donne le nom de la recette ainsi que les ingrédients nécessaires à sa réalisation. Il n’y a pas de description candide pour les images de packaging simples, sauf s’il y a une promotion: la description candide permet alors de noter le texte de cette promotion.
La première réflexion menée sur l’indexation date de 1996-1997; elle contenait énormément de description symbolique et certaines images de ce fait sont difficilement retrouvables. De plus, mes premières navigations prolongées dans la Banque Images ont montré qu’i 1 n’y avait pas de constance dans la manière de décrire les images. Dans certaines fiches, on trouve des slash pour séparer les différents éléments de description de l’image; dans d’autres, c’est le point-virgule qui est employé à cet effet. Il faut enfin noter que la première réflexion sur l’indexation a été faite par deux documentalistes, engagées pour 18 mois. Les deux personnes actuellement employées à la Banque Images étaient déjà dans le service à cette époque. Elles ont depuis appliqué réellement la description de ce que l’on voit à l’écran: elles ont également entrepris de corriger certaines images qui étaient mal décrites. Mais même avec cette évolution, le manque d’uniformité dans les différentes descriptions candides, que ce soit pour des images de films, d’affiches, de recettes ou de packaging en ambiance, reste flagrant. Car la description part de l’élément principal de la photo -en l’occurrence, le produit Nestlé ou la recette mis en scène- puis balaye le reste de l’image, mais n’y a-t-il pas le risque d’oublier un élément important?
La dimension subjective de l’image est décrite sous le terme d’ambiance.
Celles-ci ont été caractérisées, et pour chaque ambiance une série de termes permettant de l’identifier a été établie (voir Annexes). L’observation poussée des descriptions candides a montré que certaines ambiances utilisées en indexation n’étaient pas répertoriées dans la liste disponible dans l’interface d’indexation sous Access. Un travail de fond sur cette question s’imposait donc, afin de redonner de la cohérence à la description des images.

Examen des statistiques des requêtes

Un historique des requêtes effectuées par les usagers est disponible dans la Banque Administrateur ; des statistiques peuvent alors être extraites. Les requêtes SQL sont stockées dans une requête Access ; après avoir traité le texte de ces requêtes, nous avons pu isoler les mots-clés utilisés par les usagers, et en faire le compte, sur la période allant du 11/05/99 au 27/02/02. 2407 mots différents ont été recensés, dont 59 sont non-valides car mal orthographiés. 153 noms de produits on été tapé comme mots-clés ainsi que 1021 termes de la vie courante Ces deux chiffres sont importants car ils montrent quels étaient les deux points à ne pas perdre de vue pour toutes les missions de ce stage : les usagers de la Banque Images de Nestlé France la consultent pour retrouver les photos de leurs produits, et ils veulent retrouver ces images de manière simple, efficace et rapide.

Méthode de travail adoptée

Construction du planning prévisionnel

Après la première phase de découverte, qui correspondait aux 4 premiers jours de stage effectués en mars et avril, j’ai établi un planning prévisionnel de stage (voir Annexes). Dans la conception de ce planning, j’ai tenu compte de tous les objectifs de ma mission. J’ai tout de suite prévu de mêler toutes les tâches à effectuer, et ce pour deux raisons :
-d’une part, les changements d’indexation et la création du thesaurus allaient de pair; naviguer dans la Banque Images pour repérer tous les éléments à modifier dans l’indexation permettait également de collecter le vocabulaire pour démarrer la construction du thesaurus ; la construction du thesaurus allait, par ai lieurs, permettre de déterminer quels termes utiliser dans la description candide.
-d’autre part, l’accomplissement de ces tâches parallèlement à l’enquête de besoins a permis de déterminer les questions à faire figurer dans le questionnaire envoyé par mail, et de préparer les entretiens complémentaires.

L’intégration de la culture d’entreprise

Cet élément était déterminant pour mener à bien ce stage; on ne peut en effet intervenir efficacement sur un système d’information destiné à un grand groupe que si l’on mesure bien tous les enjeux qu’il représente. J’ai mené cette phase du travai 1 en deux étapes :
-avant le commencement du stage, j’ai beaucoup navigué sur le site Internet de Nestlé France, afin de repérer quelles sont les grandes familles de produits et grandes marques du groupe Nestlé France, quelles sont les grands principes affichées par l’entreprise, leur manière de communiquer avec les consommateurs, les qualités recherchés chez les futurs collaborateurs, …
-une fois sur place, j’ai posé bon nombre de questions concernant les particularités de fonctionnement de certaines unités opérationnelles, la répartition des produits en grandes familles alimentaires, …
Ces deux étapes m’ont permis de mieux cerner le vocabulaire employé dans l’entreprise, et surtout de comprendre comment et pourquoi sont recherchées les images.

Méthode adoptée et détermination des éléments interdits

Premières réflexions et propositions

Une discussion avec mon responsable de stage a grandement contribué à déterminer quelle méthode je pouvais proposer. Comment habituellement décrit-on une image ? L’un de mes premiers réflexes a été de penser à la méthode du premier, second et troisième plan. Mais comment déterminer où chaque plan s’arrête? La deuxième suggestion faîte, c’était de décrire l’image de la même manière que l’on parcourt un texte : de haut en bas et de droite à gauche. Cette proposition a donc fait l’objet de tests.
D’autre part, il me fallait proposer une liste des «mots interdits». Il fallait donc à la fois s’occuper de la syntaxe de la description et de la ponctuation qui est parfois utilisée : cette dernière est-elle réellement nécessaire ?
Il me fallait enfin réfléchir à une liste de mots-clés pour décrire les sensations et sentiments, afin de mieux caractériser les images mettant en scène personnes et personnages.

Nouvelle méthode de description candide de l’image

Pour tester la méthode du «haut en bas/de gauche à droite», j’ai travaillé de la manière suivante: j’ai repris des descriptions candides d’images prises au hasard; j’essayais ensuite d’appliquer la technique envisagée, en reprenant en description tous les éléments déterminants de l’image, c’est-à-dire ceux que l’on peut réellement reconnaître. Décrire l’image comme si on la lisait apportait à priori peu de changement dans la manière globale de décrire; mais cette technique présentait en fait deux avantages: les éléments étaient décrits de manière hiérarchique et organisée ; de plus cela permettait de balayer toute l’image et ainsi de n’oublier aucun des éléments susceptibles de permettre la recherche de l’image.
Or, il ne faut pas oublier que cette description candide est surtout faite pour permettre aux utilisateurs de retrouver facilement leurs images.
Néanmoins, il restait le problème de la dimension subjective de l’image. Après réflexion, il m’a semblé pertinent de placer tous les éléments de description subjectives en tête de la description candide, c’est-à-dire l’ambiance, le type de support lorsque celui-ci est remarquable (dessin, gravure, … ); puis, si celui-ci est remarquable, il faut décrire le fond. Ensuite peut intervenir la description des éléments présents à l’image.
Ensuite est venu le travail sur la manière de décrire. Là encore, le travail que j’ai effectué correspond plus à une remise à niveau qu’à une véritable modification de la manière de travailler en vigueur à ce moment-là.
Au maximum, les deux personnes responsables de l’indexation essayent de ne pas employer de verbes ni de structures verbales dans le texte de la description; ce texte correspond à l’enchaînement de syntagmes nominaux, mais il arrive que certaines images aient été décrites en utilisant des morceaux de phrase. Il a donc été proposé de supprimer tous les verbes, conjugués ou à l’infinitif; certains participes passés, qui sont utilisés comme adjectifs peuvent être employés pour décrire certaines positions particulières des objets présents à l’image.
Le travail de caractérisation des sensations et sentiments a mis en lumière la question des actions ou activités faites par la personne ou le personnage apparaissant sur l’image. Cest l’utilisation du substantif qui a donc été retenue pour décrire ces actions ou activités. En fonction de la nouvelle méthode de description que j’ai proposé, il a été décidé de placer ce nouvel élément en fin de description candide.

Application

Une fois que la nouvelle méthode de description de l’image et la liste des termes à ne plus indiquer ont été déterminés, les corrections ont pu commencer. La correction des fiches descriptives pourrait se faire pour certains termes en les remplaçant par un espace, au sein de la table Banque Images. Mais lorsque je me suis attaquée aux modifications que je pouvais déjà apporter, j’ai opté pour un examen individuel de chaque fiche d’indexation, afin de corriger par la même occasion les fautes d’orthographes qui pouvaient traîner. D’autre part, cette méthode m’a permis, en accord avec un des administrateurs, de compléter certaines descriptions candides relativement réduites. Tout d’abord, je me suis attaquée aux expressions telles que JEU JOUET et ARTS DE LA TABLE: les fiches contenant JEU JOUET ont été corrigées en indiquant simplement s’il s’agissait d’un jeu ou d’un jouet présent à l’image. Cela a représenté environ 150 images. La suppression de l’expression ARTS DE LA TABLE n’a pu être menée dans son ensemble, étant donné que les images concernées s’étalaient sur une grande amplitude. L’examen de cette partie des notices descriptives a permis de corriger environ 2000 fiches. Cest au cours de cette navigation dans la base d’indexation que sont apparues une série d’images de céréales en ambiance, dont la description candide ne reflétait pas le contenue de l’image. Avec l’aide d’un des administrateurs, j’ai donc entrepris de remanier la description candide de ces images. Ci-après apparaissent certaines de ces images: le paragraphe en gras précédent l’image correspond à rindexation première, le paragraphe faisant suite à rimage correspond à la nouvelle description.

Modification de la liste des ambiances

Après avoir examiné quelles étaient les images qui correspondaient aux ambiances «officieuses», nous avons travaillé, en collaboration avec les deux personnes chargées de l’indexation, sur les découpages possibles à l’intérieur des ambiances, afin de pouvoir diminuer le nombre d’ambiances totales. Cest ainsi que les ambiances CARNAVAL et HALLOWEEN sont devenues des découpage de l’ambiance FESTIVE. Une nouvelle liste des ambiances a été établie (voir Annexe).
Elle correspond surtout à des rajouts de sous-découpages. Les réelles nouvelles ambiances sont les ambiances CLAIRE, SPORTIVE, CHAMPETRE, FRAICHE ET ACIDULEE. Le tableau présentant la liste des nouvelles ambiances est prêt à être intégré en aide à l’indexation. D’autre part, pour les noms d’ambiance mal écrits, j’ai établi une liste des équivalences ; les images concernées vont pouvoir être corrigées.

Le thesaurus : réflexion et élaboration

Pourquoi un thesaurus ?

La norme ISO 2788-1986 définit le thesaurus comme le vocabulaire d’un langage d’indexation contrôlé organisé formellement de façon à expliciter les relations a priori entre les notions. Le thesaurus permet donc d’organiser un vocabulaire d’indexation selon des relations hiérarchiques, associatives ou d’équivalence, afin d’améliorer le nombre de réponse positives aux requêtes des usagers d’un système d’information. Dans le cas présent, pour palier l’absence de thesaurus, les administrateurs de la Banque Images doivent prévoir toutes les requêtes possibles des utilisateurs quand ils indexent les images. Ainsi, une image comportant une corbeille garnie d’oranges sera décrite de la manière suivante:
CORBEILLE PANIER FRUIT AGRUME ORANGES. L’intégration d’un thesaurus permettrait donc de réduire le nombre de termes employés dans la description candide; d’autre part, il permet d’utiliser un vocabulaire contrôlé: chacune des personnes chargées de l’indexation utilisera donc le même vocabulaire que sa voisine.

Collecte des termes

Avant tout, j’ai décidé de reprendre la structure des listes déroulantes qui existent déjà dans la Banque Images. La première bible d’indexation précise d’ailleurs que ces listes sont construites de manière à palier l’absence de thesaurus.
Mais après réflexion et discussion avec les administrateurs de» la Banque Images, il est apparu que le thesaurus ne devait reprendre qu’une infime part du vocabulaire des menus déroulant : le vocabulaire à introduire en priorité concernait surtout celui le plus susceptible d’apparaître en description candide, c’est-à-dire les termes courants des différents domaines cités ci-dessus. En conséquence, des menus déroulant, i 1 ne reste dans Je thesaurus que les termes dépendant hiérarchiquement des locutions TYPE DE PACKAGING, SUPPORT, BATIMENT, tous présents au deuxième niveau de spécificité.
Ensuite est venue la réelle collecte des termes. J’ai procédé de la manière suivante: je lançais une recherche sur la Banque Images en tapant comme mot-clé des termes dont je supposais qu’ils correspondaient à un domaine riche en vocabulaire.
Ex: PAYSAGE, BOISSON, PERSONNE, NATURE, FRUIT, …
J’ai relevé la liste des termes qui apparaissaient dans les différentes descriptions candides des images répondant à ces requêtes. Ensuite, j’ai lancé de nouvelles recherches avec les termes trouvés : le but était de compter le nombre de fois où ils apparaissaient dans la Banque Images. En effet, pour déterminer quels termes allaient figurer dans le thesaurus, j’ai fixé à 5 le nombre de fois minimum où un terme devait être utilisé en description candide pour pouvoir apparaître dans le thesaurus. J’ai appliqué cette méthode jusqu’à la moitié de mon stage. Ensuite, je complétais au fur et à mesure de recherche que je menais pour mes autres tâches ou à la suite de recherches particulières réalisées pour aider des usagers.
Pour classer les termes du domaine de l’alimentation, je me suis parfois référé au classement du Thesaurus de l’Activité gouvernementale du Canada, catégorie Agriculture, pêcherie et alimentation, découvert sur Internet, après avoir lancé une recherche dans le moteur Google en demandant THESAURUS ALIMENTATION; je regardais notamment quels termes ils avaient utilisés; mais la structure de ce thesaurus n’était que peu développée, il n’a donc été qu’une source d’inspiration.

Finalisation du thesaurus et validation

Deux semaines avant la fin du stage, la collecte des termes s’est close. En partenariat, avec un des administrateurs, nous avons réexaminé l’ensemble de la structure du thesaurus. Nous avons parfois déplacé certains termes, parfois supprimé des niveaux de spécificité qui n’étaient pas nécessaires. Ces corrections faites, j’ai pris contact les documentalistes de Nestlé pour avoir un regard extérieur à la Banque Images et surtout recueillir l’appréciation de personnes compétentes dans ce domaine.
Au final, le thesaurus de la Banque Images contient 639 (dont 19 nondescripteurs) termes répartis en 9 domaines; 5 niveaux de hiérarchie ont été introduits.

ENQUETE DE BESOIN AUPRES DU PERSONNEL DE NESTLE

Elaboration du questionnaire et préparation des entretiens

L’enquête de besoins à mener auprès des usagers s’est en fait transformée en enquête destinée à l’ensemble du personnel. Le but était de toucher le plus grand nombre de personne possible et de recueillir à la fois les impressions des utilisateurs et celles des non-utilisateurs.
Le questionnaire cherchait à identifier les différents types d’utilisateurs, déterminer ce pour quoi est utilisé la Banque Images et comment; en outre, les missions principales de ce stage (la création du thesaurus ainsi que les modifications de l’indexation) ont fait l’objet de questions spécifiques. Concernant le thesaurus, l’objectif recherché était de déterminer les grands thèmes pour lesquels le vocabulaire employé dans le thesaurus se devait d’être pointu. Ensuite, nous avons souhaité recueillir le taux de satisfaction de la description qui est faite des images, et découvrir quels étaient les éléments de description que nous pourrions ajouter.
Concernant les modalités techniques de diffusion et de traitement des réponses, le questionnaire a été conçu sous Excel (voir Annexes); ce fichier a été ensuite envoyé par mail. Le dépouillement et le traitement des réponses s’est fait dans Access.
Suite aux premières réponses reçues, une série d’entretiens a été menée. Les entretiens avaient trois buts précis.•voir comment les utilisateurs se servent de la Banque Images en leur proposant d’effectuer une recherche;
•découvrir comment les usagers décrivent une image, et ce pour comparer avec la description candide qui est pratiquée par la Banque Images.
•poser quelques questions plus précises pour compléter l’enquête initiale:
-entre le vocabulaire généraliste et le vocabulaire professionnel, lequel vous semble le plus approprié pour décrire les images ?
-si un glossaire des mots-clés utilisés était présenté à l’écran, l’utiliseriez-vous?
-seriez-vous intéressé par la possibilité de combiner les mots-clés lors de vos recherches ?
(ces deux dernières questions font suite à quelques remarques libres trouvées dans les réponses à l’enquête demandant un glossaire des mots-clés ainsi que la possibilité de pouvoir rentrer plus de mots-clés pour rechercher les images; ces demandes des usagers correspondent d’autant plus à des fonctionnalités offertes par les logiciels documentaires dont j’avais déjà pu avoir connaissance au commencement de la recherche d’un nouveau logiciel d’indexation [voir partie suivante];
-commentez les deux écrans de recherche de la Photothèque (cette question intervient dans le cadre de la refonte de l’ensemble des interfaces de recherche en une seule).

Résultats de l’enquête et perspectives futures

Date d’envoi de l’enquête : 19 juillet 2002

Le questionnaire a été envoyé nominativement à 623 personnes au siège social; de plus les correspondants des établissements ont reçu le questionnaire afin de pouvoir le faire parvenir aux personnels des usines susceptibles d’être concernés par cette enquête.
A la date du 14 août 2002, le nombre de réponses est de 74, ce qui fait un taux de réponse de près de 12%. Ce taux est honorable compte tenu de la date d’envoi du questionnaire. Cest d’autre part un taux déjà significatif: les réponses sont donc exploitables. Sur ces 74 réponses, on compte 57 utilisateurs: le nombre de personnes susceptibles d’apporter des réponses significatives rend donc le résultat de cette enquête valide.
Un des enseignement important de cette enquête, c’est que le fonctionnement de la Banque Images est bien compris et que peu de choses doivent être modifiées dans son principe de fonctionnement. L’enquête permet également de comprendre comment les utilisateurs se sont appropriés J’outil Banque Images et leur manière de rechercher les images; les entretiens qui ont été menés ultérieurement apportent à ce sujet de grands renseignements. Ils sont également riches d’informations concernant l’appréciation de la description des images. D’autre part, les réponses des non-utilisateurs apportent des commentaires enrichissants concernant les missions que doit remplir une Banque d’Images d’entreprises.
De ce fait, les seuls changements qui pourraient intervenir ne concernent que la présentation des écrans de recherche. Une partie des entretiens concernait cette question, suite à une remarque formulée dans une des réponses au questionnaire, demandant un nombre de mots clés plus importants pour la recherche. La proposition de critères de recherches combinés est jugée intéressante par 6 personnes. Le gain de temps est l’argument avancé par 2 personnes, 3 personnes précisent que cela permettrait de faciliter les recherches de photos d’ambiance. Une des personnes interrogées souhaiterait avoir un moteur de recherche combinant les mots-clés en introduisant un ordre de priorité. En tenant compte de ces précisions, il serait alors envisageable d’introduire les critères« ET» et« SAUF» afin de filtrer le nombre de réponses possibles.
Quand à la présentation des écrans de recherches actuels, elle est jugée de manière générale bien faite. Les listes déroulantes les plus utilisées dans l’écran de recherche générale sont PROMOTION, REFERENCE IMAGE, THEME, DETAIL.
Dans la recherche ciblée, les listes déroulantes les plus utilisées sont MARQUE GAMME, FAMILLE PRODUIT, LIBELLE PRODUIT, POLE PRODUIT. Dans le cas d’une refonte des écrans de recherche, ce sont ces listes qu’il faut conserver en priorité.
Cette appréciation du fonctionnement de la Banque Images se concrétise par les réponses données aux questions concernant le nombre de réponses positives. 85’Yo des utilisateurs retrouvent l’image cherchée en 3 essais maximum. Dans la plupart des cas, les recherches infructueuses concernent des images qui ne sont pas encore mises en Banque.
Quand au vocabulaire utilisé dans les fiches descriptives et notamment dans la description candide, 73/o des utilisateurs estiment qu’il leur permet de retrouver leurs images dans plus de 60% des cas. Et les entretiens ont permis de confirmer ces réponse, nous y reviendrons plus loin.
Concernant l’utilisation des images, c’est surtout pour la préparations de supports de communication des visuels produits que sont recherchées les images.
Le graphique ci-après montre que ce sont surtout le passage de logos aux agences, la préparation d’argus, de PLV, de catalogue, de tracts qui sont les motifs les plus courants de recherche d’images. Or la création de ces supports demandent aussi bien des images de packaging que de recettes, ou de logos ; cela implique des manières de recherches des images différentes. De ce fait, cela renforce l’importance de la description candide faite par les administrateurs de la Banque Images. Nous reparlerons de l’appréciation de la description candide plus loin.
Le graphique ci-dessous montre la répartition des thèmes jugés très intéressants. Les images de packaging simples ou en ambiance, de recettes, de gammes et de personnes en situation de consommation tiennent le haut du pavé.
Ces 4 thèmes constituent déjà un bel échantillon du fond d’images et couvrent de nombreux domaines différents. Ceci implique un vocabulaire de description assez développé, qui se doit d’être bien choisi et organisé. Dans ce contexte, l’intégration d’un thesaurus permettrait de mieux organiser tout ce vocabulaire et de faciliter l’indexation des images.

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Table des matières

REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
I-L’entreprise Nestlé: agroalimentaire mondial
1-Nestlé dans le monde du « petit nid» au premier groupe
2-Nestlé en France
II-Analyse critique de l’existant 
1-Piace et rôle de la Banque Images au sein de Nestlé France?
2-Fonctionnement de la Banque Images
3-Examen des statistiques des requêtes
4-Méthode de travail adoptée
III-Les changements d’indexation et la création du thesaurus
A-La nouvelle méthode de description des images
1-Rappel des objectifs de la mission
2-Uniformiser la description candide des images
3-Impératifs à respecter
4-Méthode adoptée et détermination des éléments interdits
B-Le thesaurus : réflexion et élaboration
1-Pourquoi un thesaurus ?
2-Méthode de travai 1 adoptée
IV-Enquête de besoin auprès du personnel de Nestlé
!-Elaboration du questionnaire et préparation des entretiens
2-Résultats de l’enquête et perspectives futures
V-La recherche du nouveau logiciel
1-Buts
2-Première phase de recherche: le salon IDT/NET 2002
3-Deuxième phase: prospection sur Internet
CONCLUSION 
ANNEXES

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