Les cellules du système immunitaire et tissus lymphoïdes

Les cellules du système immunitaire et tissus lymphoïdes

Le système lymphatique

Le système lymphatique est celui qui est concerné par les lymphomes. Il comprend des vaisseaux lymphatiques, la lymphe et des nœuds lymphatiques. C’est dans le système lymphatique que les échanges de nutriments, de déchets et de gaz s’effectuent entre le liquide interstitiel et le sang. Le liquide interstitiel, qui est un composant de la lymphe, est drainé dans les nœuds lymphatiques et retourné dans le sang. La lymphe se compose du liquide interstitiel et de liquides qui proviennent du foie et des intestins (Marieb, 2015, p. 882).Les nœuds lymphatiques sont situés dans le cou, l’aine, les aisselles et l’abdomen. Ils ont comme fonction de filtrer la lymphe et d’activer le système immunitaire.Il existe également des organes lymphoïdes qui sont : la rate, le thymus, les amygdales et les follicules lymphoïdes (dans les intestins grêles). Ces différents organes contribuent au système de protection de l’organisme (Marieb, 2015, p. 886,888).

Les cellules du système immunitaire et tissus lymphoïdes

Les lymphocytes viennent de la moelle osseuse rouge. Il existe deux sortes de lymphocytes : les lymphocytes T et les lymphocytes B. Ils ont un rôle de défense pour l’organisme.Les lymphocytes T sont présents lors de la réaction immunitaire et sont capables de s’attaquer directement aux cellules infectées.Les lymphocytes B jouent un rôle de protection de l’organisme en sécrétant des plasmocytes, qui eux produisent des anticorps qui vont inactiver et marquer les antigènes qui seront ensuite détruits par les phagocytes.Les macrophagocytes ont également un rôle important dans la protection de l’organisme et dans la réponse immunitaire (Marieb, 2015, p. 885).Les tissus lymphoïdes protègent les lymphocytes et macrophages et permettent leur prolifération ainsi qu’un bon positionnement pour protéger l’organisme.

Les lymphomes

Les lymphomes sont, selon la ligue contre le cancer, des tumeurs malignes du système lymphatique. Ces tumeurs résultent de la transformation maligne de lymphocytes T ou B.Elles peuvent toucher plusieurs organes : les amygdales, le thymus, la rate, les ganglions lymphatiques ainsi que la moelle osseuse. En de rares cas, elles peuvent également atteindre le cerveau, l’estomac, l’intestin, le foie, les poumons, les glandes salivaires, la peau et les testicules.Le LH provient presque toujours des lymphocytes B et reste la plupart du temps localisé dans les ganglions lymphatiques.Le LNH peut être localisé dans l’ensemble de l’organisme. Il peut toucher les lymphocytes B et les lymphocytes T (Ligue Suisse contre le cancer, 2017, p. 7,8,9).

 Classification des lymphomes

D’après le site Oncoprof, la classification d’Ann Arbor est celle qui est la plus utilisée pour les lymphomes. Cette sorte de classification a été établie en 1971 à Ann Arbor (une université du Michigan) :
– Stade I : une seule région lymphatique est atteint e. – Stade II : un ou deux secteurs lymphatiques ou ganglions lymphatiques sont atteints du même côté du diaphragme. – Stade III : des régions lymphatiques sont atteintes des deux côtés du diaphragme. La rate peut également être atteinte (stade III S). – Stade IV : il y a une atteinte diffuse ou disséminée avec un ou plusieurs organes touchés.A ces stades peuvent être rajoutés les classifications A et B :
– A : signes systémiques absents – B : un ou plusieurs signes systémiques suivants sont présents : fièvre, amaigrissement, sueurs nocturnes (OncoProf, 2018).
Selon l’Institut national du cancer, il existe également deux autres catégories pour préciser la classification des lymphomes : E et X (Institut national du cancer, s. d.)
– E : lorsque le LH s’est étendu vers un tissu avoisinant – X : lorsqu’on est en présence d’une masse tumorale

Traitements des lymphomes

La chimiothérapie est un traitement à base de cytostatiques qui ont pour mission de détruire les cellules cancéreuses. Ces cytostatiques sont injectés par voie intraveineuse et ont de ce fait un effet plus systémique en passant dans la circulation sanguine. Plusieurs effets indésirables sont induits par la chimiothérapie : nausées et vomissements, alopécie, anémie, infertilité… (Ligue Suisse contre le cancer, 2017, p. 16, 17).La radiothérapie a pour but de détruire les cellules cancéreuses ainsi que de réduire la taille de la tumeur. Elle est souvent associée à une chimiothérapie afin d’être la plus agressive possible. Les effets secondaires de la radiothérapie peuvent être la fatigue, des nausées, des plaies dues aux rayons.D’autres traitements s’y associent tels que les anticorps, la radio-immunothérapie et les greffes de cellules souches. Ils varient en fonction du type de lymphome et du stade clinique.

 L’après cancer

La maladie et ce qui en a permis la guérison ont été passés en revue, c’est maintenant le contexte de la rémission qui va être développé.Dans la préface du livre « Vivre après un cancer » de Mino J.-C. et Lefève C., Céline LisRaoux, directrice de la revue Rose Magazine (soutien aux femmes atteintes d’un cancer du sein) décrit que nous vivons actuellement une période révolutionnaire où la notion d’après cancer est devenue une réalité concrète.Le taux de survie est en constante augmentation et le paradigme change. Plutôt que de savoir si l’on va vivre ou non, la question se pose maintenant de savoir comment vivre ou survivre après une telle épreuve. Le cancer devient de plus en plus fréquemment un épisode de vie douloureux et plus systématiquement une épreuve où la mort est inéluctable. Non seulement « la question est nouvelle pour chaque individu confronté à son cancer mais elle est surtout nouvelle pour l’ensemble de la cancérologie. » (G. Laurent, 2017, p. VII).
Mme Lis-Raoux explique :
« Je pense que le véritable combat du malade n’est pas à mener contre le cancer (finalement ce sont les médicaments, les chimiothérapies qui nous débarrassent de la bête), le vrai combat des malades, c’est celui de leur identité pendant et après le cancer. » (G. Laurent, 2017, p. IX).Comme le dit Mme Lis-Raoux, ainsi que Laurent Guy, dans son livre « Après le cancer », il serait également important d’organiser un suivi des soins après la maladie afin d’aider la personne à se reconstruire selon les espérances et les attentes de chacun. Le facteur personnel est encore prédominant.Chacun aura des manières différentes d’appréhender le futur (G. Laurent, 2017).La manière de gérer l’après cancer, d’entourer et d’accompagner les survivants doit être développée. Une personne sur deux guérit aujourd’hui d’un cancer ce qui implique une prise en charge nouvelle faisant partie intégrante des soins des malades (Mino & Lefève, 2016).

La qualité de vie

Le cancer et ses traitements ont un lourd impact sur la qualité de vie des patients lors de leur rémission. Etant le sujet principal de cette revue de la littérature il est important d’aborder ce concept en profondeur dans ce cadre de référence.
En 1994, l’OMS a donné une définition de ce qu’est la qualité de vie :
« C’est la perception qu’a un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lesquels il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes. » (Formarier, 2012).
Pour Christophe Debout, la qualité de vie ne se résume pas seulement à l’acquisition du bien matériel mais à un sentiment de plénitude. La qualité de vie est aujourd’hui prise en compte dans plusieurs disciplines médicales, en particulier l’oncologie qui fut la première discipline à l’intégrer dans sa pratique (Debout, 2011).
Il est difficile de trouver une définition exacte de la qualité de vie. Selon Debout,
« La qualité de vie est subjective. C’est un jugement que tout un chacun pose sur sa propre réalité à un moment donné, en s’appuyant sur un cadre de référence qui lui est propre et en prenant compte de ses aspirations personnelles. » (Debout, 2011).Tout dépend de ce que la personne vit, de ses expériences personnelles, de son réseau de soutien, de sa situation socio-économique et de ses différents projets.Selon un autre auteur, Cella, la qualité de vie fait référence à un aspect subjectif et à un aspect multidimensionnel. L’aspect subjectif fait référence exclusivement au ressenti et aux émotions de la personne qui est sous l’influence de plusieurs facteurs (expériences personnelles, activités, familles). L’auto-évaluation des patients est donc l’évaluation la plus judicieuse car ils sont les seuls à pouvoir expliquer et décrire leur expérience vécue intrinsèquement. L’aspect multidimensionnel fait référence à plusieurs domaines comme la santé physique, l’état psychologique, le réseau social …La qualité de vie regroupe donc plusieurs domaines, pas seulement la santé, qui doivent être à niveau égal pour que la personne se sente bien (Cella, 2007).Selon Alice Dazord, la qualité de vie ne se résume pas seulement à la santé et au bien- être (Schraub, Mercier, & Dazord, 1996).
Il existe une multitude de définitions différentes de la qualité de vie mais tous les auteurs se rejoignent pour dire que seule la personne peut évaluer sa qualité de vie en fonction de différents critères subjectifs dans quatre domaines : les aspects physiques, somatiques, psychologiques et les relations sociales (Formarier, 2012).

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Table des matières

1 Introduction
1.1 Problématique
1.2 Question de recherche
1.3 But de la recherche
2 Cadre théorique
2.1 Le système lymphatique
2.1.1 Les cellules du système immunitaire et tissus lymphoïdes
2.2 Les lymphomes
2.2.1 Classification des lymphomes
2.2.2 Traitements des lymphomes
2.3 L’après cancer
2.4 La qualité de vie
2.4.1 Les différentes échelles de la qualité de vie
2.4.2 Qualité de vie après un cancer
2.5 Les traumatismes psychologiques
2.5.1 Le syndrome de Damoclès
2.5.2 Le syndrome de Lazare .
2.5.3 La peur de la récidive
2.5.4 L’anxiété et la dépression
2.5.5 Le stress post-traumatique
2.5.6 La fatigue
2.6 Le coping
2.6.1 Les échelles d’évaluation du coping
2.7 Le caring
3 Méthode
3.1 Devis de recherche
3.2 Collecte des données
3.3 Sélection des données
3.4 Analyse des données
4 Résultats
4.1 Description de l’étude 1
4.1.2 Pertinence clinique et utilité pour la pratique professionnelle
4.2 Description de l’étude 2
4.2.1 Validité méthodologique
4.2.2 Pertinence clinique et utilité pour la pratique professionnelle
4.3 Description de l’étude 3
4.3.1 Validité méthodologique
4.3.2 Pertinence clinique et utilité pour la pratique professionnelle
4.4 Description de l’étude 4
4.4.1 Validité méthodologique
4.4.2 Pertinence clinique et utilité pour la pratique professionnelle
4.5 Description de l’étude 5
4.5.1 Validité méthodologique
4.5.2 Pertinence clinique et utilité pour la pratique professionnelle
4.6 Description de l’étude 6
4.6.1 Validité méthodologique
4.6.2 Pertinence clinique et utilité pour la pratique professionnelle
4.7 Synthèse des résultats
5 Discussion
5.1 Discussion des résultats
5.2 Discussion de la qualité et de la crédibilité des évidences
5.3 Limites et critiques de la revue de la littérature
6 Conclusion
6.1 Propositions pour la pratique
6.2 Propositions pour la formation
6.3 Propositions pour la recherche
7 Références
Annexes
Annexe I : Tableaux de recension
Annexe II : Tableaux et figures
Annexe III : Glossaire méthodologique

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