Les bases du comportement d’agression chez le chien

LES BASES DU COMPORTEMENT D’AGRESSION CHEZ LE CHIEN

INFLLUENCE DE L’ENVIRONNEMENT SUR LE COMPORTEMENT

Rôle des expériences et des contacts sociaux dans le jeune âge:
Etude sur l’éventuelle relation entre les comportements d’agression et d’évitement et les expériences durant les six premiers mois de vie:
-Echantillon
Trois groupes de chiens ont été utilisés :
– Le premier groupe correspond à des cas cliniques de chiens qui ont présenté des signes d’agressivité ou d’évitement associés à la peur. Il s’agit de chiens référés pour problèmes comportementaux.
Il a été demandé aux propriétaires de se souvenir de l’âge d’acquisition du chien, de son environnement de développement (domestique s’il vivait dans la maison de l’éleveur et non domestique s’il vivait en cage ou dans le garage), et de sa familiarisation à la vie urbaine entre trois et six mois.
Sur soixante quatre problèmes comportementaux relatés par les propriétaires, seuls quelques uns, en rapport avec l’évitement et l’agressivité, ont été étudiés dans ce test.
– Le groupe contrôle correspond à des chiens qui présentent des difficultés de contrôle ou recherchent trop d’attention mais qui ne manifestent ni crainte ni agressivité. En effet, le contrôle dépendant de l’entraînement et la quête d’attention étant renforcée par la réaction du propriétaire, ce genre de troubles ne serait que peu lié à l’environnement maternel, l’âge d’acquisition ou l’expérience des premiers mois de vie.
– Quant au groupe de population générale, il est constitué de jeunes chiens dont les propriétaires ont répondu à un questionnaire distribué au hasard par des vétérinaires. La comparaison avec le groupe contrôle a permis de valider ce dernier groupe comme un échantillon représentatif de la population canine.
Le groupe testé a été comparé avec le groupe contrôle vis-à-vis de trois variables indépendantes : l’environnement maternel, l’exposition à l’environnement urbain et l’âge.
-Résultats
Troubles comportementaux autres que l’agressivité et l’évitement
Le pourcentage de chiens du groupe contrôle qui sont issus d’un environnement non domestique n’est pas significativement différent de celui des chiens de la population générale (51.2% contre 42.3%). Cependant la proportion légèrement plus élevée du groupe contrôle suggère que la nature de l’environnement maternel puisse être associée à d’autres problèmes comportementaux que l’agression ou l’évitement.
Comportement d’évitement
223 chiens du groupe des cas cliniques ont présenté des comportements d’évitement. Parmi eux, 68.2% proviennent d’un environnement maternel non domestique et 39.9% n’ont pas été exposés à la vie urbaine entre trois et six mois. Ces deux pourcentages sont supérieurs à ceux des chiens du groupe contrôle. Si l’on exclut les 120 chiens qui ont en plus présenté des problèmes d’agressivité, les proportions restent dans le même ordre de grandeur.
Pour éviter le biais de l’effet de l’âge à l’adoption sur l’impact de l’environnement maternel, les 223 chiens ont été divisés en trois groupes selon qu’ils ont été adoptés avant huit semaines, à huit semaines ou après. La proportion de chiens adoptés avant huit semaines, issus d’un environnement non domestique et présentant ce type de trouble n’est pas différente de la proportion du groupe contrôle. En revanche, ces proportions sont significativement plus élevées pour les chiens adoptés à huit semaines ou plus.
Ainsi, le manque de contact avec l’environnement urbain après l’âge de trois mois et un élevage dans un environnement non maternel pendant les premières huit semaines de vie, semblent être associés avec un comportement d’évitement.
Agressivité vis à vis des étrangers
Les proportions de chiens présentant ce type d’agressivité et élevés dans un environnement non domestique ou n’ayant pas été confrontés à l’environnement urbain sont supérieures aux proportions rencontrées pour le groupe contrôle. De plus, l’association avec l’environnement non maternel paraît moins évidente chez les chiens adoptés avant huit semaines.

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Table des matières

INTRODUCTION 
PREMIERE PARTIE : APPROCHE COMPORTEMENTALE DU CHIEN DANGEREUX 
CHAPITRE I. QU’EST-CE QU’UN CHIEN DANGEREUX ? 
A. DEFINITION DU CHIEN DANGEREUX 
B. CRITERES DE DANGEROSITE 
1. Grilles d’évaluation de l’agressivité
a. Grille d’évaluation de l’agressivité chez le chien de Pageat
b. Grille d’évaluation de la dangerosité après une morsure de Dehasse
c. Grille d’évaluation de l’agressivité de Béata
2. Tests de situation
a. Exemple des tests pratiqués pour le Club Suisse d’Hovawart
b. Tests visant à déceler les chiens agressifs afin de les exclure du programme de sélection
3. Evaluation clinique
a. La réalité des agressions
b. Le caractère prévisible de l’agression
c. Le type offensif ou défensif de l’agression
d. La socialisation au groupe auquel appartient la victime
e. L’état du registre social et des alternatives à l’agression
f. Le contrôle et l’intensité de la morsure
g. La probabilité de survenue de l’agression
h. Les facteurs influençant le danger
i. La matrice de risque
4. Conclusion
CHAPITRE II. LE COMPORTEMENT AGRESSIF
A. LES BASES DU COMPORTEMENT D’AGRESSION 
1. L’origine du comportement agressif
2. La description du comportement agressif
B. LES DIFFERENTS TYPES D’AGRESSION 
1. L’agression hiérarchique
2. L’ agression par irritation
3. L’agression par peur
4. L’agression territoriale et maternelle
5. Cas particulier de la prédation
C. LES TROUBLES COMPORTEMENTAUX 
1.Les états pathologiques
a. La phobie
b. L’anxiété
c. Les dépressions
2. Les affections comportementales
a. Les sociopathies
b. Le syndrome de privation
c. Le syndrome hypersensibilité-hyperactivité
d. Le syndrome dissociatif
e. La dyssocialisation primaire
f. Le syndrome confusionnel du vieux chien
g. Les troubles dysthymiques
h. Les troubles comportementaux à composante organique
CHAPITRE III. LE DETERMINISME COMPORTEMENTAL 
A. INFLUENCE DE LA GENETIQUE SUR LE COMPORTEMENT 
1. Des races destinées à des fonctions particulières
2. Des traits de tempérament communs à toutes les races
3. Des traits de tempérament associés à certaines races
4. L’agressivité est un tempérament complexe influencé par la génétique
5. Direction de l’agressivité en fonction de la race
6. Influence de la couleur de la robe sur l’agressivité
7. Influence du sexe sur le comportement agressif
8. Rôle de la génétique sur l’agressivité du Golden Retriever
9. Conclusion
B. INFLUENCE DE L’ENVIRONNEMENT SUR LE COMPORTEMENT 
1. Rôle des expériences et des contacts sociaux dans le jeune âge
a. Etude sur l’éventuelle relation entre les comportements d’agression et d’évitement et les expériences durant les six premiers mois de vie
b. Certains types d’agressivité pathologique ont une origine environnementale
c. Relation entre participation aux jeux dans le jeune âge et agressivité
2. Rôle de l’alimentation
a. Effets du tryptophane
b. Rôle des acides gras
3. Influence de la personnalité du propriétaire
4. Conclusion
DEUXIEME PARTIE : STATISTIQUES DE MORSURES
CHAPITRE I. LES POPULATIONS A RISQUES 
A. LES ENFANTS TOUCHES PLUS FREQUEMMENT ET PLUS GRAVEMENT 
B. PREVALENCE ET GRAVITE DES MORSURES CHEZ L’ENFANT 
CHAPITRE II. LES CIRCONSTANCES DE MORSURES 
A. LIEU DE L’ACCIDENT, RAPPORT AVEC L ANIMAL ET ELEMENT DECLENCHEUR 
B. TYPE D’AGRESSIVITE MIS EN CAUSE 
C. CONCLUSION 
CHAPITRE III. LES RACES IMPLIQUEES 
A. EN FRANCE 
B. A L’ETRANGER
1. Statistiques Australiennes
2. Statistiques Espagnoles
3. Statistiques Belges
4. Statistiques Suisses
C. DISCUSSION DE LA VALIDITE DES STATISTIQUES : LE POINT DE VUE DE L’ASSOCIATION MEDICALE VETERINAIRE AMERICAINE 
D. CONCLUSION
TROISIEME PARTIE : APPROCHE LEGISLATIVE
CHAPITRE I. LA LEGISLATION FRANCAISE 
A. LA NECESSITE D’UNE LOI
1. La genèse de la loi
a. Projet de loi Philippe Vasseur, Ministre de l Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation.
b. Le Rapport Sarres
c. Les mesures prises à la suite de ces propositions
2. La loi du 6 Janvier 1999 relative aux animaux dangereux et errants et à la protection des animaux
B. LES MODIFICATIONS DE LOI FRANCAISE 
1. La loi du 5 Mars 2007
2. Projet de loi renforçant les mesures de prévention et de protection des personnes contre les chiens dangereux
a. Réflexions préparatoires
b. Loi n° 2008-582 du 20 juin 2008 renforçant les mesures de prévention et de protection des personnes contre les chiens dangereux
CHAPITRE II. LA PRISE EN CHARGE DU PROBLEME A L’ETRANGER
A. LEGISLATIONS SPECIFIQUES DE RACES 
1. L’Australie
2. Le Royaume Uni
a. Le « Dangerous Dogs Act »
b. Les résultats
3. L’Espagne
4. L’Allemagne
5. L’Italie
6.Le Luxembourg
B. UN EXEMPLE DE REFLEXION LEGISLATIVE : LA BELGIQUE 
C.VERS DES LEGISLATIONS NON SPECIFIQUES DE RACES
1. La Californie
2. La Suisse
3. Le Canada
4. Les Pays Bas
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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