Les bactéries lactiques dans la production des produits fermentés

Introduction

  Les laits fermentés sont consommés depuis des milliers d’années en raison de leur goût agréable et de leur bonne durée de conservation.Les bactéries lactiques sont des bactéries à Gram positif qui produisent de l’acide lactique comme produit principal de leur métabolisme. Elles regroupent 12 genres bactériens dont les plus étudiés sont Lactobacillus, Lactococcus, Streptococcus, Enterococcus, Pediococcus et Bifidobacterium (Stackebrandt et Teuber, 1988).Ces micro-organismes sont utilisés dans différents procédés dans l’industrie agroalimentaire. Ils sont reconnus comme étant sans danger par les autorités sanitaires (Jankovicet al., 2010). Ils jouent un rôle important dans les réactions biochimiques pendant l’acidification du lait, le développement de la saveur et dans la protéolyse. La protéolyse est considérée comme l’un des plus importants procédé biochimique impliqué dans la fabrication des produits de l’industrie alimentaire. La capacité de sécréter des protéinases extracellulaires est très importante pour la croissance des bactéries lactiques. Elles hydrolysent les protéines du lait fournissant les acides aminés essentiels pour la croissance (Fira et al., 2001). La protéolyse pendant la fermentation bactérienne améliore la digestibilité et la qualité nutritionnelle du produit laitier final ainsi que le changement de la texture et des arômes (Firaet al., 2001).Mais de nos jours leur popularité est plutôt associée à leurs effets positifs sur la santé.Les protéines du lait possèdent de nombreuses activités biologiques qui rendent ces composants efficaces à l’amélioration de la santé humaine (Hernández-Ledesma et al., 2014).Ces dernières années, il a été reconnu que non seulement les caséines intactes et les protéines du lactosérum avaient un effet nutritionnel, les peptides bioactifs dérivés de ces fractions possèdent des propriétés physiologiques (Clare & Swaisgood, 2000; Haquea et al., 2009). De nombreuses propriétés biologiques ont été décrites dans la littérature : comme les peptides à activité antimicrobienne (López-Expósito & Recio, 2006), hypocholestérolémiante (Hartmann& Meisel, 2007), antihypertensive (Korhonen, 2009; Jäkälä et Vapaatalo, 2010; Moslehishad et al., 2013), opioïde, immunomodulatrice et antioxydante (Moslehishad et al., 2013).Les peptides bioactifs sont récemment utilisés comme des alicaments. L’utilisation des hydrolysats de protéines laitières après fermentation lactique dans le traitement de l’allergie aux protéines du lait de vache est une piste intéressante.Les allergies alimentaires représentent un probléme de santé publique majeur. Elles concernent 2,5% des enfants de moins de 3 ans (Chatchatee et al., 2001; Ross et al., 2005).La plupart des études ont montré que les caséines et la β-lactoglobulline sont les principaux allergènes dans le lait de vache (Cocco et al., 2003). L’hydrolyse des protéines laitiéres par la fermentation bactérienne pourrait diminuer certains effets indésirables de ces allergènes.Différentes approches ont été utilisées pour réduire l’antigénicité/ allergénicité de ces allergènes. Une des approches possible serait l’utilisation des hydrolysats des protéines des laits fermentés ayant des propriétés physiologiques.Le but de notre travail est d’étudier l’activité protéolytique de différentes souches de bactéries lactiques isolées du lait de vache de la région d’Oran et d’évaluer les propriétés antioxydantes et immunomodulatrices des hydrolysats de laits fermentés.

Bactéries lactiques

Propriétés et classification des bactéries lactiques
Les bactéries lactiques (BL) font partie des groupes les plus proches de l’homme. Elles sont naturellement associées à des muqueuses, particulièrement à l’intestin (Wood and Hozapfel, 1995; Wood and Warner, 2003). Les critères métaboliques et physiologiques des bactéries lactiques permettent de les classer en bactéries sous forme de bâtonnets ou coques gram positif, catalase négatif, strictement fermentatives, produisent de l’acide lactique comme principal produit final de la fermentation des sucres (Kandler, 1983).Les BL sont aussi utilisées dans la fermentation industrielle des produits laitiers, viandes et végétaux. A ce stade le groupe des BL regroupe environ 20 genres, dont Aerococcus, Carnobacterium, Enterococcus, Lactobacillus, Lactococcus, Leuconostoc, Oenococccus, Pediococcus, Streptococcus, Tetragenococcus, Vagococcus et Weissella sont considérés comme les genres les plus associés aux aliments (Axelsson, 2004).Deux principales voies de la fermentation des hexoses peuvent être distinguées chez les bactéries lactiques. Il s’agit de la glycolyse (Emden-Meyer pathway), qui se traduit par l’acide lactique presque exclusivement comme produit final (homofermentaire) et la voie du 6 phosphogluconate/ phosphocétolase, qui se traduit par la production d’autres produits tels que l’éthanol, l’acide acétique et le CO2 en plus de l’acide lactique (hétérofermentaire)(Schleifer et Ludwig, 1995).

Les bactéries lactiques dans la production des produits fermentés
Les BL sont utilisées dans la production d’une large gamme de produits laitiers fermentés comme les fromages et les yaourts. Elles peuvent contribuer à la sécurité microbiologique du produit fermenté. La qualité technologique nutritionnelle et organoleptique résulte de la production d’éthanol, de d’acide acétique, d’arômes, d’exopolysaccarides, de bactériocines et de plusieurs enzymes (Axelsson, 2004).

Processus de fermentation par les bactéries lactiques
Les méthodes et les connaissances associées à la fabrication de produits fermentés ont été transmises à travers plusieurs générations. Par définition, la fermentation est le processus dans lequel un substrat subit des modifications biochimiques résultant de l’activité métabolique des micro-organismes et de leurs enzymes. Pendant la fermentation, l’énergie (ATP) est dérivée de l’oxydation partielle des composés organiques, tels que les hydrates de carbones (Gotcheva et al., 2000). Les produits organiques simples formés à partir de ce procédé d’oxydation servent également d’électron final et d’accepteur d’hydrogéne. L’ATP est produite par phosphorylation au niveau du substrat.A la fin des années 50, Pasteur a démontré que la fermentation est un processus vital spécifique à la croissance de chaque microorganisme, et chaque type de fermentation est définie par le produit final formé (acide lactique, éthanol, acide acétique ou acide butyrique) Pendant la fermentation, le pyruvate est métabolisé en divers composés. La fermentation homolactique donne la production d’acide lactique, et la fermentation hétérolactique donne la production d’acide lactique et d’autres acides et alcools. De nombreux produits alimentaires doivent leurs caractéristiques à la fermentation et à l’activité des microorganismes. La digestibilité, la valeur nutritionnelle et organoleptique sont liées à la durée de conservation et sont augmentées par le processus de fermentation. De nombreux aliments affinés comme les fromages, les cornichons sont conservés car leur durée de vie est prolongée par rapport aux produits frais (Panesar et al., 2011).

Propriétés fonctionnelles des protéines du lait

  Les protéines du lait jouent un rôle essentiel dans notre régime alimentaire journalier car elles sont consommées en grande quantité sous des formes très diversifiées telles que lait de consommation, produits laitiers (fromages, yaourts, desserts lactés), nombreuses préparations alimentaires (conserves, plats cuisinés, sauces, potages, pâtisseries, confiseries). Leur composition équilibrée en résidus d’acides aminés essentiels et leur bonne digestibilité sont leur premier atout aux yeux des nutritionnistes (Korhonen et al., 2006). A cela, il convient d’ajouter que ces protéines ayant des structures moléculaires variées confèrent aux aliments dans lesquelles elles sont incorporées, une excellente acceptabilité sensorielle grâce à un grand nombre de propriétés physico-chimiques et techno-fonctionnelles. Ils constituent des ingrédients polyfonctionnels d’excellente valeur ajoutée que les nouvelles techniques de fractionnement sont capables de fournir à l’industrie alimentaire sous des formes adaptées aux différentes utilisations (Sicherer et al., 1999).

Les différentes voies impliquées dans la perméabilité intestinale

  Le facteur limitant la diffusion de molécules antigéniques ou toxiques de la lumière intestinale vers le chorion sous-jacent est la monocouche de cellules épithéliales. Deux voies d’absorption peuvent intervenir dans leur transfert intestinal: la voie paracellulaire et la voie transcellulaire (fig. 4) (Keita and Soderholm, 2010)La diffusion paracellulaire ne concerne en condition physiologique que les petites molécules de masse moléculaire inférieure à 600 daltons (marqueurs de perméabilité inertes tels que le lactulose, le mannitol in vivo ou le 51Cr-EDTA in vitro). En effet, les jonctions serrées intercellulaires constituent la structure majeure limitant la perméabilité paracellulaire (Powell, 1981; Desjeux et al., 1984; Marcon-Genty et al., 1989; Adson, 1994; Ménard et al.,2012).Il existe une augmentation des capacités d’absorption par la voie paracellulaire dans un environnement inflammatoire. Cela implique une régulation complexe liée à des modifications de la structure des jonctions serrées (remodelage par phosphorylation des protéines constituantes, occludine, claudines, JAM-A, ZO1, 2, 3) observée en conditions Inflammatoires. Les mouvements ioniques sont généralement responsables des mouvements d’eau et de molécules solubles et du phénomène de solvant drag (Ménard, 2010).

Rôle des exosomes épithéliaux dans l’information du système immunitaire intestinal

  Les antigènes comme les protéines alimentaires et les micro-organismes présents dans l’alimentation maternelle peuvent être reconnus par le système lymphocytaire du système digestif. Plus précisément, les lymphocytes naïfs sont regroupés dans des structures particulières libres appelées plaques de Peyer. A ce niveau, la barrière entre le contenu digestif et ces lymphocytes est en partie constituée de cellules M qui ont à la fois une fonction d’endocytose et une absence d’activité protéolytique car elles sont quasiment dépourvues de système lysosomal. Les lymphocytes sont donc directement stimulés par les antigènes luminaux. Il en résulte une multiplication clonale et une migration vers les différentes structures muqueuses des organismes dont les glandes mammaires de la femme qui allaite (El mecherfi, 2012).Puisqu’une fraction notable d’antigènes alimentaires est transmise à travers la barrière intestinale sous forme de peptides immunogènes, cela suggère une dégradation incomplète et une «protection» des peptides au cours du transport transépithélial. La notion selon laquelle les cellules dendritiques présentatrices d’antigènes peuvent apprêter les protéines en peptides et libérer des vésicules (exosomes) portant à leur surface ces peptides associés aux molécules  du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) de classe II, a conduit à examiner la possibilité d’une production d’exosomes par les cellules épithéliales intestinales (Fig.5) (Ménard, 2010). Cette hypothèse a été confortée par la démonstration d’une sécrétion de structures vésiculaires de 80 nm de diamètre par des lignées épithéliales intestinales dont la structure et la composition moléculaire sont proches de celles des cellules présentatrices d’antigènes professionnelles (Raposo, 1996).Les exosomes sont formés par internalisation de la membrane externe de ce compartiment, cela expliquant la présence des complexes CMHII/peptides à leur surface. Les compartiments MIIC peuvent soit fusionner avec le système lysosomal, soit fusionner avec la membrane plasmique et libérer leur contenu d’exosomes dans le milieu extracellulaire. Ce phénomène a été démontré au niveau des cellules épithéliales intestinales (Van Nieg et al., 2001) et il pourrait être important pour le transfert d’antigènes luminaux sous forme très immunogène (Heyman, 2010). En effet, in vitro, les peptides provenant d’un apprêtage d’antigène par la cellule épithéliale et libérés sous forme d’exosomes peuvent interagir très efficacement avec des cellules dendritiques en culture et stimuler des clones T spécifiques à des concentrations 100 fois inférieures à celles nécessaires à une activation par les peptides libres (Mallegol, 2007).La transcytose des antigènes alimentaires s’effectue essentiellement par endocytose non spécifique «en phase fluide». Cependant, dans certaines circonstances, des antigènes luminaux peuvent accéder à la muqueuse intestinale. Sous la forme d’immun-complexes (fig.6), grâce à l’expression des récepteurs aux immunoglobulines exprimés en condition normale ou pathologique sur la surface apicale des entérocyte. Il peut s’agir d’immuncomplexes IgE dans le cas d’allergies alimentaires ou de complexes IgA/gliadine comme récemment décrit dans la maladie cœliaque (Heyman, 2010)

Allergie aux protéines de lait de vache

  Chez l’enfant, le lait de vache se place, avec l’oeuf et l’arachide, parmi les trois allergènes alimentaires les plus fréquents. Il est responsable de 16% des allergies alimentaires (Bidat, 2006). Chez le nourrisson, les protéines du lait de vache sont les premiers et les seuls antigènes alimentaires introduits dans l’alimentation jusqu’à la diversification. C’est pourquoi l’allergie aux proteines du lait de vache est une pathologie qui survient de manière précoce essentiellement dans les premières années de vie (Fiocchi et al., 2010) avec une prévalence de 2 à 3% (Host et al., 2002).Parmi ces antigènes, la β-lactoglobuline (β-Lg), l’α-lactalbumine (α-La), et les caséines sont les principaux allergènes dans le lait de vache. L’albumine sérique bovine (BSA) et encore la lactoferrine présente en quantités infimes sont aussi des allergènes potentiels (Sharma et al., 2001; Fritsche, 2003; Bu et al.,2013).En Algérie, l’incidence est de 1,8 % (Ibsaine et al., 2013). Des études récentes ont montré que des changements dans les antécédents naturels de l’allergie sont apparus au fil du temps et que l’apparition de la maladie est de plus en plus lente avec des persistances jusqu’à l’âge de l’adolescence et à l’âge adulte (Skripak et al., 2007).

Evaluation de la concentration résiduelle des protéines après fermentation

  Les résultats montrent une diminution de la concentration en protéine dans les différents hydrolysats de laits fermentés comparés à la concentration initiale du lait pris comme contrôle (fig.22). Toutes les souches utilisées ont dégradé les protéines du lait à différents degrés, ceci est probablement dû au potentiel de croissance et au système protéolytique. Ce résultat rejoint ceux de Kunji et al., (1996), qui montrent que les bactéries lactiques ont un système protéolytique complexe capable de dégrader les caséines du lait en peptides et en acides aminés libres pour assurer leurs croissances dans le lait. Christensen et al., (1999), ont rapporté que la croissance des bactéries lactiques dans le lait est liée au système protéolytique, avec une libération de peptides essentiellement dérivés des caséines et que la conversion de ces peptides en acides aminés libres rentre dans l’activité métabolique des bactéries

Détermination de l’activité antioxydante des fractions peptidiques hydrophobes des différents hydrolysats de laits fermentés

  Ce test est basé sur la capacité d’un antioxydant à stabiliser le radical cationique ABTS + (2,2’-azino-bis-(3-ethyl-benzothiazoline-6-sulfonic acide) (ABTS: Sigma Aldrich) de la coloration bleu-verte en le transformant en ABTS + incolore, par piégeage d’un proton par l’antioxydant. Une comparaison est faite avec la capacité du Trolox (analogue structural hydrosoluble de la vitamine E) à capturer ABTS+. La décroissance de l’absorbance causée par l’antioxydant reflète la capacité de capture du radical libre. La (fig.23) montre que la capacité antioxydante équivalente au trolox (TEAC) des différents hydrolysats peptidiques est différente. La valeur de la TEAC la plus élevée,  est observée avec l’hydrolysat L. paracasei avec une valeur de (19,2 ± 0,07µM) comparée aux fractions hydrophobes du lait avec (3,75 ± 1,06 µM). La TEAC des fractions peptidiques sont les suivantes : pour l’hydrolysat E. faecalis (10,3±1,02 µM) et E. faecium (8 ± 0,1 µM). La TEAC évaluée pour les associations (Strp-Blg) et (Blg-Lp) sont respectivement de (16 ± 0,1 µM, 13 ± 0,08 µM).Nos résultats rejoignent les résultats de nombreux chercheurs, car il a été montré qu’après dégradation des séquences protéiques du lait par les protéases microbiennes ou par des enzymes végétales, des peptides bioactifs peuvent être libérés (Korhonen & Pihlanto,2006; Hayes et al., 2007). En 2006 Pihlanto a mentionné que certains peptides dérivés des protéines du lait ont été considérés comme une nouvelle classe d’antioxydants. Nos résultats montrent que la TEAC des fractions hydrophobes des hydrolysats de lait fermenté par L. paracasei a augmenté très significativement par rapport à celle du lait de vache. Ce résultat est en accord avec celui trouvé par Moslehishad et al., (2013), ils ont montré que les peptides issus de la fermentation du lait de vache et du lait de chamelle augmentaient significativement l’activité antioxydante suite a l’hydrolyse de la caséine α-S1 et de la β-caséine. Il a été aussi rapporté par Hernández-Ledesma et al., (2013) que les hydrolysats des protéines laitières ont modifié le dynamisme du mucus via les sécrétions et l’expression de nombreuses cellules caliciformes. Des auteurs ont rapporté que le Kéfir, les yaourts et les laits fermentés sont des produits laitiers commercialisés qui peuvent contenir des peptides bioactifs suite à la protéolyse et à la fermentation microbienne (Muri Urista et al., 2011) et il semblerait que Streptococcus thermophillus semble être un bon candidat pour produire des laits fermentés à propriétés fonctionnelles (Kunji et al., 1996; Christensen et al., 1999; Savijoki et al., 2006, Hafeez et al., 2013)

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Table des matières

SOMMAIRE
ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
INTRODUCTION

SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
1. BACTERIES LACTIQUES
1.1 Propriétés et classification des bactéries lactiques

1.2 Les bactéries lactiques dans la production des produits fermentés

1.3 Processus de fermentation par les bactéries lactiques

1.3.1 Métabolisme des bactéries lactiques dans la fermentation des produits laitiers

1.3.1.1 Glycolyse

1.3.1.2 Catabolisme du citrate

1.3.1.3 Lipolyse

1.3.1.4 Protéolyse

1.3.1.5 Rôle des bactéries lactiques starters et non starters dans la fermentation

1.3.2 Système protéolytique des bactéries lactiques

2. LES PROTEINES DE LAIT

2.1 Composition

2.2 Propriétés fonctionnelles des protéines du lait

2.2.1 Absorption intestinale des protéines

2.2.2 Les différentes voies impliquées dans la perméabilité intestinale

2.2.3 Rôle des exosomes épithéliaux dans l’information du système immunitaire Intestinal
3. ALLERGIE AUX PROTEINES DE LAIT DE VACHE

3.1 Mécanisme de l’allergie aux protéines du lait de vache
3.2
Transport intestinal d’allergènes via les IgE dans l’allergie

3.2.1 Hypersensibilité IgE dépendante (réaction immédiate ou type I)

3.2.2 Hypersensibilité semi-retardée (intervention de complexes immuns circulants
ou CIC)(Type III)

3.2.3 Hypersensibilité
non IgE dépendante (réaction retardée ou type IV)
3.3 Rôle des bactéries lactiques dans la réduction de l’antigénicité et l’allergénicité des protéines du lait de vache
4. BACTERIES LACTIQUES EN SANTE HUMAINE

4.1 Hydrolysats de laits fermentés et bienfaits des peptides pour la santé

4.2 Production de peptides bioactifs

4.3 Production des peptides bioactifs par les bactéries lactiques

4.4 Production des peptides bioactifs par les enzymes digestives

4.4.1 Activité antihypertensive

4.4.2 Activité immunomodulatrice

4.4.3 Activité antioxydante

MATERIEL ET METHODES
1. PROPRIÉTÉS DES BACTERIES LACTIQUES ISOLEES A PARTIR DU LAIT DE VACHE

1.1 Echantillonnage et Isolement des bactéries lactiques

1.2 Identification biochimique des bactéries lactiques

1.2.1 Coloration de Gram

1.2.2 Test à la catalase

1.2.3 Identification biochimique par galerie api

1.3. Identification par PCR ADN 16S

1.4. Performance des cultures bactériennes pendant la fermentation dans le lait

1.4.1.
Cinétique d’acidification des hydrolysats de laits fermentés par les bactéries lactiques à 37°C
1.5.
Etude de l’activité protéolytique
1.5.1Test sur lait UHT écrémé

1.5.2. Activité protéolytique des bactéries lactiques déterminée sur les Caséinates de sodium et le Lactosérum dénaturé

1.5.3 Effet du pH et de la température sur l’activité protéolytique des bactéries lactiques
1.5.4 Effet des inhibiteurs sur l’activité protéolytique des bactéries
1.5.5 Eléctrophorése (SDS-PAGE)

1.5.6 Chromatographie liquide en phase inverse à haute performance HPLC

1.5.7 Dosage des protéines totales dans laits fermentés

1.6 Séparation des fractions peptidiques par chromatographie d’adsorption
1.7 Détermination de l’activité antioxydante des fractions peptidiques des différents hydrolysats de laits fermentés

1.8 Action inhibitrice des bactéries lactiques contre des bactéries indicatrice et/ou Pathogènes
1.9 Croissance des bactéries lactiques dans du milieu MRS à différents pH et à différentes concentrations de bile

1.9.1 Effet du pH sur la croissance bactérienne

1.9.2 Effet de la bile sur la croissance bactérienne

1.10 Evaluation de la résistance aux antibiotiques

2. EVALUATION DE L’EFFET THERAPEUTIQUE/PREVENTIF
DES HYDROLYSATS DE LAIT DE VACHE FERMENTÉ PAR LES BACTERIES LACTIQUES SELECTIONNEES
2.1 Evaluation de l’effet préventif
2.1.1 Mesure de l’effet préventif des hydrolysats administrés par voie orale sur la muqueuse intestinale des souris Balb/c après sensibilisation à la β-Lg par voie intrapéritonéale
2.1.1.1Animaux et conditions d’élevage
2.1.1.2 Protocoles d’immunisations par voie intrapéritonéale à la (β-Lg)
2.1.2 Mesure de l’effet préventif des hydrolysats administrés par voie orale sur la muqueuse intestinale des souris Balb/c après sensibilisation par voie orale au lait de vache
2.2 Evaluation de l’effet thérapeutique
2.3 Prélèvements sanguins

2.4 Evaluation du degré de sensibilisation des animaux

2.4.1 Dosage des IgG et IgE sériques anti B-Lg

2.4.1.1 Principe d’ELISA indirecte colorimétrique
2.4.2 Test de provocation sur
l’intestin ex vivo en chambre de Ussing
2.4.2.1 Principe de la chambre de Ussing

2.4.2.2 Montage de fragments de jéjunum de souris en chambre d’Ussing
2.5 Etude histologique
2.6 Etude statistique

RESULTATS ET DISCUSSION
1. PROPRIETES DES HYDROLYSATS DE LAIT DE VACHE APRES FERMENTATION PAR LES BACTERIES LACTIQUES

1.1 Isolement des bactéries lactiques

1.2 Identification biochimique des bactéries lactiques

1.3 Identification par PCR ADN 16S
1.4 Performance des cultures bactériennes pendant la fermentation du lait

1.4.1Cinétique d’acidification des hydrolysats de laits fermentés par les bactéries lactiques à 37°C
1.5 Etude de l’activité protéolytique des bactéries lactiques
1.5.1Test sur le lait écrémé UHT

1.5.2 Activité protéolytique déterminée sur les Caséinates de sodium et le Lactosérum dénaturé

1.5.2.1 Analyse par éléctrophorése des hydrolysats de laits fermentés par deux co cultures
streptococcus thermophillus- L.plantarum (Strp-Lp) et bifidobacrérium longum L.plantarum (Blg-Lp)
1.5.2.2 Profil éléctrophorétique et analyse chromatographique par HPLC des Caseinates de Sodium hydrolysées par L.paracasei
1.5.2.3 Profil éléctrophorétique (SDS-PAGE) et analyse chromatographique par HPLC des Caseinates de Sodium et du lactosérum dénaturé hydrolysé par
E. faecium
1.5.2.4 Analyse par éléctrophorése SDS-PAGE (12%) et profile chromatographique HPLC des Caseinates de Sodium et du lactosérum dénaturé hydrolysé par
E. Faecalis DAPTO 512
1.5.3 Effet du pH et de la température sur l’activité protéolytique des bactéries Lactiques
1.5.4 Effet des inhibiteurs sur l’activité protéolytique 
1.6 Dosage de la concentration des protéines dans les hydrolysats de laitsfermentés

1.7
Détermination de l’activité antioxydante des fractions peptidiques hydrophobes des différents hydrolysats de laits fermentés
1.8 Action inhibitrice des bactéries lactiques contre des bactéries indicatrice et/ou pathogènes

1.9 Croissance des bactéries lactiques dans du milieu MRS à différents pH et à différentes concentration de bile

1.9.1 Effet du pH sur la croissance bactérienne
1.9.2 Effet de la bile sur la croissance bactérienne
1.10 Evaluation de la résistance aux antibiotiques

2.EVALUATION DE L’EFFET THERAPEUTIQUE/PREVENTIF DES HYDROLYSATS DE LAIT DE VACHE FERMENTÉ PAR LES BACTERIES LACTIQUES SELECTIONNEES
2.1 Evaluation de l’effet préventif
2.1.1 Mesure de l’effet préventif des hydrolysats administrés par voie orale sur la muqueuse
intestinale des souris Balb/c après sensibilisation à la β-Lg par voie intrapéritonéale
2.1.1.1 Dosage des IgG anti β
-Lg
2.1.1.2 Dosage des IgE anti β-Lg
2.1.1.3 Test de provocation
in vitro en chambre de Ussing 
2.1.1.4 Effet de la
β-Lg sur le courant de court circuit (Isc) mesuré en chambre de Ussing sur des fragments jéjunaux de souris recevant des hydrolysats de laits fermentés puis sensibilisées par voie intrapéritonéale à la β-Lg
2.1.1.5 Mesure de la conductance (G) des fragments jéjunaux de Souris montées en chambre de Ussing en réponse à la stimulation de la
β-Lg
2.1.1.6
Effet de la protéine sensibilisante (β-Lg) sur le courant de court circuit après dépôt du Furosémide
2.1.1.7 Effet non spécifique de l’ovalbumine sur le courant de court-circuit mesuré en chambre de Ussing
2.1.2 Mesure de l’effet préventif des hydrolysats sur la muqueuse intestinale des souris Balb/c après sensibilisation par voie orale au lait de vache
2.1.2.1 Dosage des
IgG anti β-Lg
2.1.2.2 Dosage des IgE anti β-Lg
2.2 Evaluation de l’effet thérapeutique des hydrolysats de lait fermentés après sensibilisation par voie intrapéritonéale à la β-Lg
2.2.1
Dosage des IgG anti β-Lg
2.2.2
Dosage des IgE anti β-Lg
2.2.3 Effet de la
β-Lg sur le courant de court circuit (Isc)
2.2.4 Mesure de la conductance (G)

2.3 Etude histologique
2.3.1 Muqueuses de souris recevant par voie orale des hydrolysats de laits fermentés puis sensibilisées à par voie orale au lait de vache

2.3.2 Muqueuses de souris recevant des hydrolysats de laits fermentés puis sensibilisées à par voie intrapéritonéale à la β-Lg
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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