Les atteintes à la biodiversité et aux écosystèmes naturels

Les atteintes à la biodiversité et aux écosystèmes naturels

CONTEXTE DE L’AMAZONIE BRÉSILIENNE : DE L’AMAZONIE DES FLEUVES À L’AMAZONIE DES ROUTES

La présence humaine dans le bassin amazonien remonte à plus de 10.000 ans (Meggers, 1985 ; Reichel, 1987). Les populations précolombiennes étaient estimées entre 5 et 7 millions d’individus (CDEA, 1992 ; Kitamura, 1994), contre seulement 180.000 aujourd’hui en Amazonie brésilienne (Ricardo, 2001a). Dans l’Amazonie centrale, les indiens étaient regroupés en petites communautés et avaient un mode de vie itinérant sur de vastes territoires. Les densités moyennes étaient de 0,1 ind. / km2 (Denevan, 1992). Comme les indiens actuels, ils pratiquaient la pêche, la chasse, la cueillette et l’agriculture itinérante sur brûlis. Le long des principaux fleuves, sur la côte et sur les terres basses les plus fertiles, on pouvait rencontrer des zones plus peuplées avec une sédentarisation des tribus formant de grands villages (4 à 9 ind. / km2) (Droulers, 2004). Dans ces zones, il pouvait y avoir quelques dégradations localisées du milieu mais globalement, les ressources étaient utilisées de « manière durable ». Les concentrations de population et leur degré de sédentarisation variaient selon les conditions écologiques. Plusieurs auteurs affirment que les modes d’occupation de l’espace et d’utilisation des ressources naturelles des indiens étaient non seulement durables, mais auraient aussi permis un entretien, voire même, une augmentation de la biodiversité (en ouvrant des clairières au sein de la forêt par exemple, ou en favorisant l’implantation d’essences forestières et de plantes utiles) (Redford et Robinson, 1987 ; Roosevelt et al., 1996 ; Droulers, 2004 ; Kern et al., 2004). Autre exemple intéressant, « les terres noires d’indiens », une des meilleures terres d’Amazonie, proviendrait des accumulations, en monticules, des déchets des populations précolombiennes (Kern et al., 2004).

L’Amazonie des fleuves : l’époque de la conquête et de l’extractivisme

Au XVIeme siècle, pour assurer sa domination, l’empire portugais, en plus d’entretenir une armée et de construire des forts, « donne des concessions de terre à des colons et appuie l’implantation de missions religieuses, notamment en les exemptant de droit de douane » (Droulers, 2004). Progressivement une économie florissante de cueillette commence à se mettre en place. Mais c’est avec le boom du caoutchouc au XIXeme siècle que « la région est propulsée dans l’économie mondiale » (Droulers, 2004).

 Les drogues du sertão

Les missions, installée le long des fleuves, regroupaient les ethnies natives, les pacifiaient et les évangélisaient. Ces missions isolées, vivaient en autarcie quasi totale en produisant tout ce dont elles avaient besoin et en vendant quelques produits animaux et végétaux appelés « drogas do sertão ». Nous pouvons citer les résines aromatiques, les plantes médicinales comme la salsepareille (Smilax spp.), mais aussi le cacao (theobroma cacao L.) ou les plumes de ara. De fait les missions ont fortement prospéré et leur pouvoir et emprise sur le territoire amazonien se sont développés sans réel contrôle de l’empire (Allegretti, 2002 ; Droulers, 2004).
Au XVIIIe siècle, pour renforcer son emprise sur le territoire brésilien, la couronne portugaise remplace les missionnaires par des administrateurs civils (Droulers, 2004). Le nouveau gouverneur de l’état du Grão Pará avait reçu pour mission d’édifier des forteresses, de délimiter les frontières mais aussi de peupler et développer cette région. Pour peupler et développer, on ouvrait déjà des colonies agricoles pour développer notamment la culture du cacao et on parlait de fonder une « paysannerie amérindienne » (Droulers, 2004). Cependant l’économie Amazonienne reste basée sur l’exploitation et le commerce des ressources naturelles. Cette exploitation s’intensifie au XIXème siècle avec le caoutchouc faisant l’objet d’une forte demande internationale.

Le boom du caoutchouc (1840-1930)

En 1745, l’explorateur français La Condamine de retour d’Équateur relate à l’académie des sciences la découverte d’un latex, qu’il nomme caoutchouc. Avec l’invention de la vulcanisation par Dunlop en 1839 et le développement fulgurant de l’industrie automobile, la demande en caoutchouc explose et la production Amazonienne ne suffit pas à satisfaire le marché mondial (Lescure et De Castro, 1992). Jusqu’en 1860, l’exploitation de l’hévéa (Hevea brasiliensis) était intégrée dans le système d’agriculture familiale, les hommes étaient responsables de la collecte de la gomme et les femmes et les enfants des cultures vivrières sur un lopin de terre attribué par le « patron ». Quand, il a fallut augmenter la production l’exploitation s’est spécialisée et les patrons ont envoyé des équipes de travail s’enfoncer dans le massif forestier. Le système de « l’aviamento » était né. Le patron fournit à ses familles d’ouvriers tous les biens manufacturés et une partie de l’alimentation en échange du caoutchouc. Bien sûr, le patron s’arrange toujours pour que le financement de la campagne de collecte soit plus élevé que les gains de la production de gomme. Ce système commercial de monopole très hiérarchisé et coercitif est fait pour maintenir l’endettement des collecteurs vis-à-vis de leur patron. En 1877, après une sécheresse prolongée dans le Nordeste, le gouvernement brésilien envoya plus de 300.000 Nordestins
explorer le massif forestier à la recherche d’arbres à caoutchouc (Droulers, 2004). On peut considérer cette intervention gouvernementale en Amazonie comme la première d’une longue liste. Tout le massif forestier a été exploré, au point d’engendrer des conflits aux frontières péruviennes et boliviennes. De 1900 à 1920, le caoutchouc devient le second produit d’exportation du Brésil et le système de « l’aviamento » atteint son apogée avec une production de 31.200 tonnes en 1912 (Coïc, 2000 ; Allegretti, 2002 ; Droulers, 2004). Les commerçants et patrons se constituent d’énormes propriétés foncières et gagnent des fortunes. Les théâtres de Belém et Manaus ainsi que les différents palais et maisons de maître sont les témoins de l’époque dorée du caoutchouc.

La première politique de planification (1930-1956)

Face à cette crise, le président Getúlio Vargas lance le premier plan de développement de l’Amazonie, qui s’insère dans un cadre plus ample : l’implantation du « Nouvel État Brésilien » (Novo Estado, 1930-1960). Getúlio Vargas, lors d’une visite de Manaus en 1940, prononça un discours très célèbre : Ce discours vente « les mérites de la conquête de la terre, de la maîtrise des eaux et de la domination de la forêt. L’agriculture et l’industrie extractiviste (développées jusqu’à présent) sont des réalisations empiriques qui doivent se transformer en exploitation rationnelle. Le nomadisme des seringueiros et l’instabilité des communautés ribeirinhas7 doivent faire place à des noyaux agricoles où les colons de tout le pays recevront de la terre gratuitement. Il faut combattre l’ennemi du progrès en Amazonie qui est cet immense espace non peuplé. C’est au peuple (à la nation) qu’incombe l’énorme responsabilité de civiliser et peupler ces millions de kilomètres carrés » (Homma, 2003). Même si Getúlio Vargas n’a pas mis en pratique ses propos, ce discours montre bien l’intérêt qu’exerce l’Amazonie sur le pouvoir central et préfigure toutes les politiques à venir. Dans les faits, les autorités brésiliennes voulaient combattre les déséquilibres régionaux en unifiant le marché national et en développant l’industrialisation. Pour le faire, Getúlio Vargas créa, en 1942, la Compagnie Vale do Rio Doce (CVRD) afin de prospecter et exploiter les énormes richesses minières amazoniennes8. En 1946, une nouvelle constitution est adoptée et l’Amazonie devait disposer, durant 20 ans, de 3% du revenu fédéral, pour développer l’agriculture, l’élevage et les activités minières. On a assisté à une timide industrialisation autour de Belém rapidement étouffée par le manque d’énergie bon marché, la forte concurrence extérieure et l’inconstance du gouvernement fédéral, qui n’a jamais versé la totalité des fonds prévus. Dans le domaine scientifique l’Institut Agronomique du Nord (IAN, 1939) et l’Institut National de Recherche de l’Amazonie (INPA, 1952) voient le jour. En 1953, deux instruments de relais de la politique gouvernementale sont créés ; -1- La Superintendance du Plan de Valorisation Économique de l’Amazonie (SPVEA), dont l’objectif principal était de promouvoir les investissements privés dans la région, et -2- une nouvelle unité administrative : L’Amazonie Légale (Carte 1.1-1). Elle recouvre une superficie totale d’environ cinq millions de kilomètres carrés, qui inclut les états actuels d’Amazonas, du Pará, de l’Acre, de Rondônia, de Roraima et de l’Amapá, du Mato Grosso, du Tocantins ainsi que la moitié occidentale du Maranhão (Homma, 2003). A cette époque, nous assistons à la mise en place des structures administratives et financières pour passer progressivement d’une économie basée sur l’exploitation de l’écosystème forestier à une économie basée sur sa transformation en zones rurales et industrielles.

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Table des matières

Chapitre 1. : Contexte De l’Amazonie Brésilienne : de l’Amazonie des fleuves à l’Amazonie des routes
1.1. L’Amazonie des fleuves : l’époque de la conquête et de l’extractivisme
1.1.1 Les drogues du sertão
1.1.2 Le boom du caoutchouc (1840-1930)
1.1.3 La première politique de planification (1930-1956)
1.2. L’Amazonie des routes : L’époque de la colonisation, de l’industrie et de l’agriculture
1.2.1 Politiques et programmes de développement
1.2.1.1 Le « Programme d’Intégration National » (PIN, 1970-1974)
1.2.1.2 Le programme « Polamazônia » (1974-1985
1.2.1.3 Les programmes «Brasil em ação» et «Avança Brasil» (1996- 2003)
1.2.2 Le nouveau visage de l’Amazonie : Recul des activités extractivistes et développement Agricole
1.2.2.1 L’extractivisme
1.2.2.1.1. Principaux produits de l’extractivisme
1.2.2.1.2. La chasse
1.2.2.2 L’exploitation forestière
1.2.2.3 Les activités agricoles
1.2.2.3.1. L’agriculture familiale
1.2.2.3.2. Les fazendas
1.2.2.3.3. Conclusion
1.2.2.4 Répartition des pressions anthropiques en Amazonie
1.2.2.5 La déforestation en Amazonie : Conséquence de 30 ans de colonisation
1.2.2.5.1. Définition et quantification
1.2.2.5.2. Localisation des déforestations
1.2.2.5.3. Les causes de la déforestation
Chapitre 2. : Problématique : Quelle est la place de la gestion durable des ressources naturelles sur un front pionnier
2.1. Mise en évidence des risques environnementaux
2.1.1 Les atteintes à la biodiversité et aux écosystèmes naturels
2.1.2 Les fonctions de la biodiversité et des écosystèmes naturels
2.1.2.1 La forêt Amazonienne et le cycle de l’eau
2.1.2.2 La forêt Amazonienne et le cycle du carbone
2.2. Évolution du contexte International
2.3. Évolution du contexte national brésilien
2.3.1 Évolution du contexte social
2.3.2 Évolution du contexte Politique, Administratif & Législatif
2.3.2.1 Le contexte Politique et administratif
2.3.2.2 La création des unités de conservation
2.3.2.3 Le contexte législatif
2.3.3 Conclusion
2.4. Et dans la pratique…
2.5. Hypothèses de recherche
Chapitre 3. : Méthodologie
3.1. Les fronts pionniers
3.2. Uruará : Histoire de trente ans de colonisation
3.2.1 Localisation de la commune d’Uruará
3.2.2 Structure foncière
3.2.3 Les premiers colons
3.2.4 Démographie
3.2.5 Les cycles économiques
3.2.6 Quel environnement naturel après 30 ans de la colonisation
3.2.7 Une commune montrée en exemple
3.3. Cadre théorique et posture scientifique pour la gestion de l’environnement
3.3.1 Qu’est ce que la gestion de l’environnement ?
3.3.1.1 Modes de pensée et d’actions classiques qui guident la gestion des milieux naturels
3.3.1.2 Un cadre méthodologique pour dépasser ce constat d’échec
3.3.2 Démarche méthodologique de notre étude
3.3.2.1 Analyse du système de gestion effective
3.3.2.1.1. L’échantillonnage
3.3.2.1.2. Les enquêtes
3.3.2.1.3. La typologie
3.3.2.1.4. Les trajectoires d’évolution d’exploitation
3.3.2.1.5. Les stratégies
3.3.2.2 Modélisation de la gestion environnementale effective de l’agriculture familiale
Chapitre 4. Typologie et trajectoires d’évolution
4.1. Les types et leur évolution
4.1.1 Le type Survie
4.1.2 Le type Subsistance
4.1.3 Le type Début d’accumulation
4.1.4 Le type Éleveur
4.1.5 Le type Planteur
4.1.6 Le type Diversifié
4.1.7 Conclusion
4.2. Trajectoires d’évolution des exploitations agricoles (évolution inter-types)
4.2.1 Importance relative des types
4.2.2 Trajectoires d’évolutions des exploitations
4.2.3 Conclusion
Chapitre 5. Gestion paysanne des ressources forestières sur un front pionnier
5.1. Pratiques de transformation de l’écosystème forestier
5.1.1 Les pratiques de déforestation
5.1.2 L’utilisation des terres déforestées
5.1.2.1 Les cultures annuelles
5.1.2.2 Les cultures pérennes
5.1.2.3 Le pâturage
5.1.3 Évolution du foncier
5.1.3.1 L’achat et la vente de terre
5.1.3.2 La taille des propriétés
5.1.4 Conclusion
5.2. Pratiques d’utilisation des ressources forestières
5.2.1 L’exploitation du bois
5.2.1.1 L’autoconsommation au sein des propriétés agricoles
5.2.1.2 La vente de bois
5.2.1.3 Conclusion
5.2.2 L’exploitation des fruits/huiles/graines/ etc
5.2.2.1 L’autoconsommation de produits forestiers non ligneux
5.2.2.2 La vente de produits forestiers non ligneux
5.2.2.3 Le marché local
5.2.2.4 Conclusion
5.2.3 L’exploitation de la faune
5.2.3.1 Les colons et la chasse
5.2.3.2 L’Importance alimentaire de la viande de chasse
5.2.3.3 Les techniques de chasse
5.2.3.4 Les espèces chassées
5.2.3.5 Les fréquences de sortie de chasse
5.2.3.6 Les rendements de chasse
5.2.3.7 La taille des prises
5.2.3.8 L’avenir de la faune dans la commune
5.2.4 Conclusion
5.3. Pratiques de conservation des ressources forestières
5.3.1 La réserve forestière
5.3.2 Les arbres hors forêt
5.3.2.1 La conservation d’arbres hors forêt issus de l’écosystème forestier naturel
5.3.2.2 La plantation d’arbres hors forêt
5.3.3 Quel avenir pour la protection des ressources forestières
5.4. Conclusion
Chapitre 6. L’Industrie forestière et son emprise sur le territoire
6.1. L’évolution de l’industrie forestière à Uruará
6.1.1 1er phase : L’exploitation artisanale (1973-2000)
6.1.2 2ème phase : Les premiers pas de l’exploitation industrielle (1978-1993)
6.1.3 3ème phase : Le Boom de l’industrie forestière (1994-…)
6.2. Les acteurs de l’industrie forestière et leur gestion
6.2.1 Les scieries
6.2.1.1 Les petites et moyennes scieries
6.2.1.2 Les grandes scieries
6.2.2 Les exploitants forestiers indépendants
6.2.3 Impacts sur la gestion paysanne et le territoire
6.3. Législation stricte mais inefficace
6.3.1 La législation
6.3.2 Les parades trouvées par les forestiers pour légaliser leur production
6.4. Conclusion
Chapitre 7. La société civile organisée et les institutions publiques
7.1. Les actions directes : Projets de développement durable et de conservation
7.1.1 Projets développés par la mairie
7.1.2 Projets du secteur associatif et syndical (ONG, Associations de producet urs, STR)
7.2. Les actions indirecte
7.2.1 Visions des principaux acteurs de la société civile sur le développement de la commune
7.2.2 La faible gouvernance des fronts pionniers
7.3. Conclusion
Chapitre 8. La modélisation SMA
8.1. La structure générale du modèle
8.1.1 La hiérarchie d’agrégation spatiale
8.1.2 Le « land use pattern »
8.1.2.1 Les types de sol
8.1.2.2 Les couverts végétaux
8.1.3 Le « pattern de rôle »
8.1.3.1 Description des familles
8.1.3.2 Les stratégies de gestion adoptées par les familles
8.1.3.2.1. La stratégie « Sans-terre »
8.1.3.2.2. Les agriculteurs
8.1.3.3 Changement de stratégies
8.1.3.4 Achat de lots
8.1.3.4.1. Critères d’achat
8.1.3.4.2. Classification des lots
8.2. Corroborations du modèle
8.2.1 Corroboration au niveau des types de système de production et de leur évolution
8.2.2 Corroboration au niveau des dynamiques paysagères
8.3. Autres Scénarios possibles
8.3.1 Limitation des déforestations
8.3.2 Subvention à la conservation
8.3.2.1 L’utilisation des sols
8.3.2.1.1. Le couvert forestier
8.3.2.1.2. Le pâturage
8.3.2.1.3. Le cacao
8.3.2.1.4. Les cultures annuelles et friches
8.3.2.2 Les dynamiques inter-types
8.3.2.2.1. Conclusion
8.4. Les limites du modèle
8.5. Conclusion
Chapitre 9. Discussion & conclusion
9.1. Discussion
9.1.1 Cadre méthodologique
9.1.1.1 La typologie et les trajectoires d’évolution
9.1.1.2 Le modèle SMA
9.1.2 Les scénarios possibles
9.1.2.1 Le cadre
9.1.2.2 Les scénarios
9.1.3 Prérequis à toute action
9.1.3.1 Volonté politique
9.1.3.2 Contrôle du foncier
9.1.3.3 Négociations environnementales
9.1.4 Recommandations
9.1.4.1 Actions sur les systèmes agricoles
9.1.4.1.1. Intensification
9.1.4.1.2. Diversification
9.1.4.1.3. SAF & SSP
9.1.4.1.4. Crédit et soutien des prix
9.1.4.1.5. Assistance technique et formation
9.1.4.1.6. Conclusion
9.1.4.2 Action sur les forêts
9.1.4.2.1. Exploitation durable de la forêt sur pied
9.1.4.2.2. La rémunération des services environnementaux
9.2. Conclusion

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