Les atouts possibles pour renforcer l’éducation

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L’importance de l’objectif 2 des OMD pour Mada gascar

A partir du moment où Madagascar était indépendant,il existe toujours des analphabètes et des déscolarisations massives. Ce qui veut dire que les gouvernements malgaches successifs considèrent l’éducation comme un moyen de surmonter la pauvreté. En 2005, Madagascar se situait au 146ème rang sur 177 pays classés parle Programme des Nations Unies pour le développement selon l’indice du développement humain (PIB par habitant : 285 USD). Le pays a vu le niveau de vie de sa population chuté de 40% pendant les 25 dernières années.
Certains pays africains sont dans le même cas surtout en Afrique subsaharienne. Dans les OMD, l’objectif 2 est de garantir à tous une éducation primaire, c’est-à-dire de fixer comme cible de donner d’ici 2015 à tous les enfants , garçons et filles partout dans le monde les moyens d’achever un cycle complet d’études primaires, devient primordial pour le cas de Madagascar. C’est le cas de la composante d’IDH. Il est souhaitable que tous les Malgaches apprennent à lire et à écrire, que ceux qui ne vont pas à l’école soient scolarisés, pour que le pays sache ce qu’il est loisible de faire. Ce qui fait l’éducation est une richesse précieuse ou un capital inestimable pour développer lacapacité humaine. Cependant, la concrétisation de ces désirs nécessite beaucoup d’efforts au niveau du gouvernement et de la population, comment les financer et les réaliser, d’où l’importance des partenaires afin d’atteindre les objectifs. En fait, le DSRP et le MAP étaient inspirés à travers les OMD en l’occurrence créer un nouveau plan d’Education pour tous (l’EPT) à Madagascar. Ainsi, depuis 2003, le gouvernement s’est fixé à atteindre l’Objectif du Millénaire pour une Education Pour
Tous (EPT) et de qualité à l’horizon 2015, et a introduit deux séries de réformes. La première réforme fut introduite en 2003 avec l’objectif de la gratuité de l’enseignement primaire à travers (i) la suppression des frai s de scolarité et la dotation d’allocations budgétaires aux écoles primaires (ii) le recrutement massif d’enseignants communautaires (Enseignants non fonctionnaires ou ENF ) et la subvention de l’Etat à leur salaire (iii) la construction d’environ 2000 salles de classes par an ainsi que le recrutement d’un nombre équivalent d’enseignants et (iv) la distribution gratuite de kits scolaire aux élèves. On peut mentionner les indicateurs permettant de suivre les progrès : le taux brut de scolarisation ou le taux net de scolarisation dans le primaire, le nombre d’enfants atteignant la 5ème année d’école et le taux d’alphabétisation des 15-24 ans.
Madagascar parmi les pays d’Afrique Subsaharienne est de plus en plus conscient de la manière dont l’éducation contribue à la croissance économique et au développement sociale, et en tant que pays pauvre, il a beaucoup de mal à concilier l’approfondissement des réformes dans le domaine de l’éducation de base (enseignement primaire et enseignement secondaire) et les priorités concurrentes qui se posent à eux en matière de développement. Il faut financer cette éducation malgré unedémographie galopante à un niveau limité de ressources publiques et divers impératifs d’ordre politique et social.
Dans la nouvelle stratégie de croissance et de la réduction de la pauvreté, qu’ils ont défini au moyen du plan d’action pour Madagascar (MAP), les dirigeants du pays ont fait de la transformation du système éducatifcomme un des piliers majeurs du programme du développement qui se base sur l’enseignement primaire et le premier cycle d’enseignement secondaire qui consiste notamment à porter à dix ans la durée totale de l’enseignement de base. Dans le monde actuel, pour pouvoir soutenir la concurrence des autres pays sur les marchés mondiaux, Madagascar a besoin d’une main d’œuvre dotée d’un niveau moyen de qualification plus élevé et de différents types de compétences que le minimal étant que le Malgache termine l’enseignement de base. En plus, Madagascar, de nos jours, affiche des résultats médiocres quant au nombre de ses diplômés qui ne trouvent pas d’emplois et à leur niveau de qualité. Il faut alors que l’éducation soit améliorée pour ueq tout le monde soit au courant de la situation. En évaluant la réalisation des OMD à Madagascar, nous allons essayer de voir si l’éducation est bien établie.

Evolution de la réalisation des OMD à Madagascar

Les OMD ont 8 objectifs, 18 cibles assortis de délai et 48 indicateurs constituant un cadre de référence et d’action pour réduire la pauvreté dans le monde. Le rapport national de suivi des OMD en 2007 de Madagascar nous éclaire comment évolue la réalisation des OMD à Madagascar actuellement. Ce rapport est le deuxième du rapport national de suivi des OMD avec le concours du Système des Nations Unies et d’autres partenaires. L’évolution de la réalisation des OMD peut s’expliquer par les résultats obtenus par rapport aux cibles ou objectifs fixés par les intensités ou les indicateurs déterminants.

Analyse diagnostique de l’éducation à Madagascar

On fait l’analyse diagnostique de l’éducation à Madagascar à travers des approches théoriques de l’éducation, des problèmes de l’éducation vécuspar Madagascar et des atouts possibles en renforçant l’éducation pour déterminer les cheminsou les solutions de réussite de l’économie.

Approches théoriques de l’éducation

Dans l’histoire de la pensée économique, la théorie dominante qui est la théorie classique, dicte auparavant et même temps contemporain à l’Homme l’ obligation de travailler, et elle continue à dominer le monde. Cela peut être la source des richesses, mais c’est un sujet à discuter entre les économistes qui succèdent. L’éducation a déjà été conçue depuis, Adam Smith, le père fondateur du libéralisme. Il est préférable de comprendre la conception et la place que tient l’éducation selon les théoriciens de la pensée économique et selon le point de vue actuel de l’éducation.

Les théories de l’éducation

1-Les théoriciens de la pensée économique : L’éducation a déjà été dans la pensée économique :

Selon Adam Smith 

Partout dans le monde, la leçon d’Adam Smith est do minante. Il est qualifié de père fondateur du libéralisme et il n’est pas uniquement à ce point. Ainsi, il a reconnu que l’éducation est plus qu’essentielle. Adam Smith, philosophe moraliste autant qu’économiste entre dans le débat par deux voies différentes : le réformateurqui désirait rendre l’éducation plus efficac et le moraliste ou l’enseignant est concerné par le problème des fins d’éducation. Il proposait deux buts : le premier est d’établir un esprit de compétition en vue d’obtenir plus d’efficacité dans les écoles et les universités , comme Smith désirait établir cet prites de concurrence dans l’économie en général. Ledeuxième but est caractérisé par le fait qu’il désirait baisser le fanatisme religieux et le dogmatisme irrationnel, irréfléchi et dominé arp la tradition. Smith voulait établir un système d’écoles dépourvues de tout préjugé, rationnel et désintéressé. Tout cela favoriseraitun enseignement sain et l’harmonie sociale. De plus, il s’est fixé encore deux objectifs importants, l’une, dont le premier consiste à voir comment faire disparaître la corruption et l’ inefficacité, et le deuxième à construire un Etat efficace basé sur une large diffusion de l’instruction et de la culture comme « Pour les riches, l’Etat doit avoir à faire peu de ver sement. Il faut remarquer que les parties de l’éducation pour l’enseignement desquelles il n’y a pas d’institutions publiques sont généralement les mieux enseignées. Mais cela en suffit pas si on laisse les pauvres sans écoles. Une certaine attention de la part du gouvernement est nécessaire afin d’empêcher la corruption complète et la dégénérescence’uned grande partie du peuple »5.En effet, la division du travail détourne le travailleur de la vie sociale et le réduit à un abêtissement extrême qui le rend incapable d’exercer ses devoirs civiques, spécialement celui de défendre l’Etat. Adam Smith militait pour que le système écossais des écoles communales soit adopté. C’est ainsi qu’il plaçait l’éducation au centre de sa pensée qui fut d’ailleurs la base de l’activité économique et du progrès. Par contre, les autres économistes, à l’instar, de Ricardo désiraient améliorer le bien-être humain par l’accroissement du capital, ils ne rendaient pas encore compte de l’importance de l’ éducation. Or Malthus soutient l’éducation sur un objectif que la population sache limiter les naissances que cette pensée est rationnelle.
Mill Stuart est aussi un économiste partisan de l’éducation par « l’éducation publique » et Marshall un partisan de l’éducation technique. Ce dernier considérait, l’éducation comme étant liée aux besoins des availleurs,tr dit-il « l’éducation comme un investissement national » et « Les aptitudes qui sont données par une éducation générale sous la forme la meilleure prennent une importance toujours croissante ».
L’être humain a la valeur et le capital d’où qui dit Homme dit capital humain et donc évidemment richesse. D’après cela, on peut dire que Adam Smith avait raison d’affirmer que les qualifications possédées par les individus sont comme un élément déterminant du progrès économique dans la Richesse des Nations en dépit que ce dernier n’a pas connu la notion du capital humain, mais il a érigé le travail comme une source de richesse provenant de l’Homme. Les qualifications ou aptitudes des individus ont été acquises à travers l’éducation familiale, les études et l’apprentissage lesquels ont été introdui dans le capital fixe de l’économie. Cette acquisition ou introduction entraîne des dépenses réelles et incorporées dans l’individu. Ce capital fait partie de la fortune d’un individu comme celle de la société à laquelle l’individu appartient. Ensuite, Adam Smith poursuit ainsi : « on peut s’attendre à ce que le métier que l’homme qualifié apprend lui apporte un salaire supérieur celui du travail non qualifié et rembourse sa dépense totale de l’éducation majorée au minimum du profit habituellement rapporté par un capital d’égal montant ». Il a également affirmé que l’éducation a deux impacts : l’impact direct (rémunération, salaire, revenu) et l’impact indirect (effets externes de l’éducation). Dans le système du libéralisme, « laisser aller-laisser faire » signifie que les écoles privées sont favorisées. Smith préférait et encourageait laconcurrence entre les institutions scolaires contribuant ainsi à l’élévation du niveau d’éducation et à une meilleure efficacité générale du système.

Selon Milton Friedman 

Si on essaie d’appliquer l’analyse économique à l’éducation, on constate que l’éducation peut s’attribuer le statut d’une consommation ou un investissement parce qu’elle crée un revenu. L’intervention de l’Etat qui joue le rôle des dépenses publiques dans l’éducation est souhaitable et nécessaire. Cela a été évoqué, par exemple, par D.S Lees qui a écrit :« La méthode de financement de l’enseignement universitaire nécessite une révision complète. Que nous le voulions ou non, l’enseignement universitaire est de nos jours principalement orienté vers une profession. Les étudiants vont en Faculté parce qu’ils attendent et espèrent des revenus plus élevéspour l’avenir. Les dépenses faites par eux ou pour leur compte améliorent leur rendementet sont tout à fait comparables à celles effectuées pour l’installation d’affaires. En conséquence, ces dépenses devraient être financées par des prêts remboursables au boutd’un certain nombre d’années au taux de l’intérêt pratiqué sur le marché, et non, comme à présent, par des subventions. L’économie profiterait considérablement de cette façon d’agir et moralement, on ne peut continuer plus longtemps à imposer les pauvres et les minus pour augmenter la richesse des personnes intelligentes »6.Milton Friedman soutient ces idées en disant aussi : « laisser faire sur les finances de l’éducation »

Le point de vue actuel de l’éducation 

Dans la réalité, en milieu urbain, l’éducation estancrée dans l’esprit des parents malagasy. Force est de constater, tous les matins vers 7 heures, c’est l’heure de pointe où des élèves enfants avec leurs accompagnateurs,ici et là à Antananarivo se dirigent vers les écoles privées ou les écoles publiques. À Madagascar, nombreuses sont les écoles privées d’expression française séduisant les parents par l’indication du pourcentage élevé et significatif des résultats du CEPE ou du BEPC voire du BACC. LesEcoles Primaires Publiques ou E.P.P se trouvent « classées » pour les enfants des pauvres .Cependant, en milieu rural, les enfants ne sont pas tellement incités d’aller à l’école, ils sont heureux même dans un avenir sans éducation.
Cette situation est plus que déplorable. D’ailleurs, les habitudes du « savoir lire, écrire et calculer » suffisent, il faut travailler pour gagner de l’argent parce que c’est la même chose que d’aller ou non à l’école car chacun a pour but de chercher de l’argent. Cela peut se dire, c’est une institution d’après l’économie institutionnelle.
En fin de compte pour certains Malgaches, l’éducation est moins important en milieu rural qu’en milieu urbain. Or selon l’adage des M algaches aînés ou « anciens », « aller à l’école ou être éduqué est le plus bel héritage » est àdéjune instruction très importante. Il ne faut pas oublier que les bienfaits de l’Education sont nombreux, à l’exemple des vérités ci-après, « on ne peut pas tromper les éduquées »; « il est facile de trouver un emploi avec la polyvalence; et « les éduqués connaissent ce qu’ils vont airef ».
Il est clair qu’une société « éducative » est inévitablement celle qui sauve le reste. Cependant, la réalité du chômage semble avoir brisé le raisonnement économique sur l’éducation. Ainsi, le chômage dans les années 1930 a menacé l’humanité. Récemment, l’enchainement du raisonnement économique a été rétabli par les théoriciens américains. L’expansion économique ayant repris en 1940, la pénurie de spécialistes devint évident; et avec l’intérêt grandissant porté à mesure desgrandeurs économiques, le travail s’est centré sur le problème de l’évaluation du «capital humain ».

Capital humain »

Le capital humain est considéré comme une connaissance ou un apprentissage issues des études et des éducations. Il s’appelle aussi le capital éducatif en conservant le capital traditionnel. Il permet d’accroître la productivité de travaux futurs des individus et ultérieurement génère des revenus énormes oudes salaires satisfaisants. Ce capital humain représente l’intelligence afin de créer une nouvelle technique ou technologie tendant à accroître de manière plus efficace les productivités.
L’éducation possède un ensemble de caractéristiques qui fait que nous pouvons la considérer comme un capital à part entière au sens économique du terme. Elle présente des caractéristiques spécifiques : les caractéristiques capitalistiques de l’éducation, l’acquisition de connaissances par le canal de la formation initiale, comme par celui de l’apprentissage ou de l’expérience est parfaitement comparable à celle d’un capital traditionnel. Toute sorte de capital engendre un coût direct (frais de scolarités, écolages, dépenses de fournitures scolaires, droit d’inscription) et un cout indirect comme la poursuite des études et une dépense de temps.
Le capital humain peut aussi subir de l’usure parce que le stock de connaissance est soumis à l’oubli et à l’obsolescence des conn aissances (perte de mémoire).Quelquefois l’expérience et le recyclage permettent de réparer l’usure et de maintenir ou de renouveler le montant de capital humain. Autrement dit, par le fait de travailler, l’individu s’adapte a u fûr et à mesure à l’évolution des techniques et des méthodes. Le capital humain est donc reproductible. Les deux caractéristiques spécifiques du capital humain sont l’indissociabilité de l’individu au capital humain et que l’indiv idu vend ainsi sa force de travail, il ne vend pas son capital humain mais par ricochet, on assiste à la vente des services de capital ayan t la capacité d’augmenter la productivité.
Le développement humain est un processus de nature à élargir le champ possible ouvert aux individus. Le développement des capacités et des potentialités se traduit par 3 possibilités :Vivre longtemps et en bonne santé, acquérir des connaissances et un savoir et avoir accès aux ressources nécessaires pour vivre dans des conditions décentes. Il est évident que le capital humain se développe. En fait, les quatre préoccupations internationales de point du vue du développement humain soulignent surtout les respects de droit de l’Homme, l’assurance de bien-être collectif, l’équité et la viabilité à long terme. Cela est évoqué par le PNUD dans le volet IDH ou Indice de Développement Humain.

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Table des matières

PARTI 1 : LES OMD ET LA SITUATION DE L’EDUCATION A MADAGASCAR
CHAPITRE 1 : Le choix du thème et l’objectif de l’éducation
Section 1 -Concernant les OMD
A- Genèse des OMD
1- Préambule
2- Genèse des OMD
B- Evolution des OMD dans le monde actuel
Section 2 -Contexte international
A- Indicateur du Développement Humain (IDH)
B- Contexte international
CHAPITRE 2 : Les OMD et Madagascar
Section 1- Les OMD à Madagascar
A- L’importance de l’objectif 2 des OMD pour Madagascar
B- Evolution de la réalisation des OMD à Madagascar
Section 2 -Contexte actuel de Madagascar
CHAPITRE 3 : Analyse diagnostique de l’Education à Madagascar
Section 1 -Approches théoriques de l’éducation
A -Les théories d’éducation
1 -Les théoriciens de la pensée économique
a) Selon Adam Smith
b) Selon Milton Friedman
2 -Le point de vue de l’éducation
B -Capital humain
Section 2 -Diagnostic de l’éducation de Madagascar
A -Les problèmes de l’éducation à Madagascar
B -Les atouts possibles pour renforcer l’éducation à Madagascar
PARTIE 2 : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE 1 : ROLE DE L’ETAT
Section 1- Rôle de l’Etat pour améliorer le bien-être de la population
A -Définition
B -Rôle économique et social de l’Etat
Section 2- Rôle spécifique de l’Etat pour promouvoir le capital humain
CHAPITRE 2 : Rôle du Secteur privé
Section 1- Du secteur privé et de la Société civile
Section 2- Des Partenaires techniques et financiers (PTF)
A -Financement public
B -Financement privé
CONCLUSION

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