LA CONNAISSANCE DE LA DISCIPLINE HISTOIRE

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LE TRAJET DE L’HISTOIRE SAVANTE VERS L’HISTOIRE SCOLAIRE

La discipline de l’histoire est bien fondée et déterminée car elle débute de l’histoire savante, partant de la découverte et connaissance des savants. Vient, ensuite, l’histoire médiatisée, qui diffuse toutes les informations sur l’histoire que ce soit à l’échelle nationale, que ce soit à l’échelle mondiale. Grâce à l’histoire médiatisée, tous citoyens connaissent l’histoire de leur pays. En fin, l’histoire devient l’une des matières à enseigner à l’école, la dite, histoire scolaire étant que sciences humaines. Elle a donc sa part dans l’éducation des élèves en tant que citoyen.

LES FINALITES DE L’ENSEIGNEMENT DE L’HISTOIRE

Les finalités de l’histoire s’agissent particulièrement de compétences qui relèvent de la « culture humaniste » et des compétences «sociales et civiques ». Les finalités culturelles, civiques et intellectuelles de l’enseignement sont communes à l’histoire et la géographie. Il faut faire partager une culture, donner des clés pour comprendre le monde, développer le regard critique des élèves et favoriser l’apprentisage et la maîtrise de la langue. Toutes ces finalités doivent être étroitement associées dans pratiquel de classe en donnant toute son importance au travail sur les capacités. AUDIGIER affirme : « … qu’elle n’enseigne que le vrai. La science fournira le discours vrai qu’il faudra simplement adapter aux exigences de l’enseignement » 14.Autrement dit, elles sont indissociables de l’acquisition de connaissances.

Les finalités intellectuelles

« Apprendre de l’histoire et de la géographie est également formateur pour l’esprit… Il y a formation intellectuelle parce que l’on n’en seigne que des connaissances vraies, des savoirs fondés en raison».15Les finalités intellectuelles de l’histoire sont de fournir des outils de réflexion. L’enseignement de l’histoire se fait avec des documents et l’histoire fait appel à la réflexion. Les méthodes de travail en histoiresont: se documenter, raisonner par analogie, mettre en relation, synthétiser. Il faut combiner des capacités d’observation, d’analyse et de synthèse pour collecter, trier, classer et présente des informations. Dans l’enseignement de l’histoire, il faut envisager un enseignement qui permet aux élèves d’acquérir un esprit critique ;« la formation intellectuelle est censée inclure une dimension critique, c’est-à-dire non seulement cette exigence du vrai, mais également la reconnaissance que tout discours est construit d’un certain point de vue ».16 L’apprentissage des méthodes conduit à poser des hypothèses, à rechercher des preuves par l’accumula tion des faits et à découvrir la diversité des interprétations. Il faut fonder son jugement sur une analyse raisonnée qui repose sur des connaissances. Les élèves doivent apprendre à peseret classer les faits étudiés. La finalité intellectuelle suppose oncd d’enseigner selon des méthodes actives afin que l’enseignant ne soit pas le seul à utilise r le raisonnement mais les élèves aussi.

Les finalités civiques

L’histoire est partout mais sa nature a changé. L’histoire est omniprésente (dans les récits littéraires, dans la publicité, au cinéma, dans les jeux vidéo) mais c’est une histoire individualisée, sur mesure, émotionnelle, affective, parfois moralisatrice où s’engouffrent les jugements et les passions du moment. L’école a comme un rôle de donner des nouvelles formes de la culture du passé, dans le but d’initier les élèves à l’analyse d’une situation ou d’un événement, mais aussi de se situer dans la société, donc de devenir citoyen. Selon AUDIGIER « Il faut aussi que les savoirs scolaires servent à quelques choses dans la vie sociale et professionnelle »17.

Les finalités culturelles

L’enseignement de l’histoire contribue à comprendre la vie en société et dans le monde:
· participe à la construction d’un sentiment d’appartenance à la communauté des citoyens.
· aide à la formation d’opinions raisonnées.
· prépare chacun à la construction de sa propre culture et conditionne son ouverture au monde. « Pour construire l’identité collective nationale il faut transmettre une représentation partagée du passé par un récit continu depuis son origines jusqu’à nos jours, récit qui soit en même temps une explication, une représentation partagée du territoire national, de ses extensions outre-mer et du monde,… » .

Quels sont les apports du manuel dans l’enseignement de l’histoire ?

L’histoire en tant que science, elle s’intéresse à une recherche exacte, une vérité particulière. Elle même est obtenue à partir des documents. Ces documents sont conçus par des méthodes appropriés et validés par les chercheurs. L’apprentissage. de l’histoire se fait à l’aide des documents pour faciliter la transmission des connaissances et pour faire revivre le passé. Les illustrations sont indispensables car la présence de ces photos ou ces images rendent le cours plus attrayant. Ils facilitent la compréhension de la leçon, favorise la motivation et donne des informations aux élèves. Ils fournissent des explications, des réflexions. Les images appellent à leur tour un texte, une légende, en raison de la vérité de leur message.
Le manuel est mixte, c’est un corps informatif bien structuré et directif, complété d’informations, de documents et d’exercices. Ses fo nctions sont : transmettre des connaissances, faciliter l’apprentissage et la mise au travail (consignes, directives, des exercices, des conseils,…).
Quant à l’élève, le manuel est une référence de savoir, un réservoir d’informations. L’élève trouvera tous ce dont il a besoin et même connaitre à aussi ceux qui ne sont pas énoncer dans le cours.
Le manuel est un outil didactique à cause de sa lisibilité (choix typographiques et matériels, lexiques et construction des phrases,…).
C’est un texte accompagné d’un para-texte, un lot d’images, de représentations visuelles, illustrations, schémas et dessins.

L’importance des matériels didactiques

Le matériel didactique désigne tout objet que l’enseignant utilise pendant son cours pour concrétiser son enseignement (UNESCO, PASE, 2001). Ainsi, pendant la séance d’apprentissage, l’enseignant doit utiliser toujours des supports didactiques pour concrétiser son cours. Or, l’utilisation de ces supports didactiques est très rare, l’enseignant expose dans le vide ses connaissances ou il fait juste une référence au tableau. Par conséquent, les élèves ne sont pas motivés et ils considèrent la matière ’histoired comme une matière lassante vu les différentes dates qu’il faut à retenir, mais aussi la leçon trop longue qui les rendent passifs. De plus, le cours est monotone. C’est évident que la plupart des notes d’histoire sont mauvaises.

La participation des élèves

Le cours magistral caractérisé par l’autorité du maître engendre parfois la passivité des élèves à apprendre. Ainsi, pendant le processus d’apprentissage, la participation des élèves est faible et se limite uniquement à des questions-réponses. Les élèves n’ont plus de sens de réflexion. A ce moment là, ils semblent comme un simple récepteur de connaissances. Lorsque les enseignants leur invitent de faire quelques recherches, ces élèves ne sont pas enthousiasmés.

FONDEMENTS ET CARACTERISTIQUES DE LA METHODE ACTIVE

Pour bien enseigner l’histoire aux élèves, les chercheurs ne cessent d’établir de nouvelles méthodes ; d’où le fondement de la méthode active.

Fondements de la méthode active

La méthode active ou pédagogie active est un des principes de base du courant d’éducation nouvelle. DEWEY John, un des pionniers de la méthode active, s’est intéressé à l’action des apprenants dans l’apprentissage. Sa théorie se concentre sur l’acte d’apprendre par l’action. Par cette théorie, le maître assiste l’élève afin que celui-ci apprenne en agissant. Pour lui l’école est l’idéal de fait qu’elle aide ’élève à acquérir du savoir. C’est Adolphe FERRIERE qui fut parmi les premiers à utiliser l’appellation école active.
L’objectif principal de la méthode active est de rendre l’apprenant acteur de son apprentissage, afin qu’il construise lui-même ses avoirs à travers des situations de recherche. En effet, un élève ne peut pas acquérir des connaissances sans avoir fourni des efforts de recherche. C’est dans ce sens que le théoricien du constructivisme, PIAGET (1970), il affirme qu’« on ne connaît un objet qu’en agissant sur lui et en le transformant ». En outre, GRANDIERE, Basis et BASIS (1985) affirment que « tout apprentissage exige une activité authentique de recherches ». Les savoirs et savoir-faire sont donc le résulta de l’activité de l’élève.
Ainsi, l’enseignant doit offrir un cours vivant c’e st-à-dire un cours animé aux apprenants et de leur côté, les élèves doivent participer au cours, notamment à travers des recherches, des travaux de groupe, et des présentations orales. La participation active de l’apprenant permettra une intégration progressive de son savoir.
Dans la pratique de la méthode active, l’enseignant doivent prendre en compte quatre facteurs :
• L’élève doit s’impliquer réellement dans les activités de classe et son implication découle d’un choix ou d’une adhésion librement consentie.
• L’activité scolaire menée par les élèves doit avoir une signification réelle, et une valeur autre que scolaire (relations avec l’extérieur, analogie avec des situations professionnelles, etc).
• L’activité scolaire doit être globale, et menée de son début jusqu’à son terme.
• L’activité scolaire résulte de la collaboration entre plusieurs élèves, et comporte donc généralement une dimension sociale.

La salle d’études

Chaque division possède une salle d’études qui peut accueillir toutes les quatre classes parallèles. La salle d’études est un lieu où s’effectue la préparation des cours pour les élèves ainsi que le lieu d’études personnel. La fréquentation de la salle d’études est obligatoire pour les élèves de chaque division. Les études leur permettent d’approfondir les leçons et de faire une recherche personnelle appropriée aux cours. Tout au long de la journée, voire la semaine, aucune minute n’est perdue car les élèves ont des heures d’études. Ces dernières font la réputation de l’école jésuite St Michel à Amparibe. Comme accoutumé, les élèves fréquentent la salle d’études avant et/ou après le cours.

Le centre audio-visuel 

Le collège possède un centre audio visuel pour effectuer des projections de film, des exposés,… Ce centre est disponible à tout moment pour chaque classe. On peut faire également les projections dans les salles de classe. Plus précisément, les projections de film, documentaire, illustrent les cours données par les enseignants dont ceux de l’histoire en ont besoin. Elles aident les élèves à comprendre les contenus de leçons et facilitent l’explication des enseignants.

LES ACTEURS PEDAGOGIQUES AU SEIN DE L’ETABLISSEMENT

Les acteurs pédagogiques sont composés de personnel de l’Administration, ceux du corps d’enseignants et surtout les représentants des élèves. Leurs collaborations sont éminentes et mutuels pour assurer le bon fonctionnement des travaux pédagogiques au sein du collège.

La communauté éducative

«Chaque établissement catholique d’enseignement constitue une communauté éducative placée sous la responsabilité du Chef d’établissement et formée des élèves, des parents, des personnels d’enseignement, d’éducation, d’administration et de service, des prêtres et des autres personnes qui participent à l’animation pastorale, des gestionnaires, des anciens élèves et dans la mesure du possible des propriétaires ». Dans une école catholique, tous les acteurs pédagogiques forment une communauté. Les parents participent beaucoup au fonctionnement de l’enseignement ; d’où l’existence d’un Conseil des Parents. Le CP apporte leur soutien à l’organisation de sortie pédagogique à part l’appui au développement du collège.

Les relations entre enseignant/élève

Le métier d’enseignant exige une compétence disciplinaire, mais surtout une bonne connaissance des phénomènes relationnels. Les enseignants jouent un rôle très important au plan de l’adaptation sociale et scolaire des élèves à l’école. Leur relation avec l’élève est un facteur clé de la réussite scolaire. Cette relation sous-entend l’interaction maître et élève qui est une relation interpersonnelle entre au moins deux individus. Autrement dit, « L’enseignement réunit directement deux partenaires, professeur et élèves et leur interaction a ses effets, non moins que l’action de chacun pour son compte, et non moins l’objet d’enseignement qui fait leur union » (MONIOT, 1993). C’est une relation par laquelle les comportements de ces individus sont soumis à une in fluence réciproque, chaque individu modifie son comportement en fonction des réactions de l’autre.

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Table des matières

PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE EN HISTOIRE
CHAPITRE I :LA NOTION DE L’HISTOIRE
I- LA CONNAISSANCE DE LA DISCIPLINE HISTOIRE
1- L’histoire : un événement historique
1- L’histoire est une intrigue
II-LES METHODES ET EXIGENCES DE L’HISTOIRE
1- Les fonctions du document
2- La collecte des documents
III-LE TRAJET DE L’HISTOIRE SAVANTE VERS L’HISTOIRE SCOLAIRE
1- L’histoire savante
2- L’histoire médiatisée
3- L’histoire scolaire
IV- LES FINALITES DE L’ENSEIGNEMENT DE L’HISTOIRE
1- Les finalités intellectuelles
2- Les finalités civiques
3- Les finalités culturelles
V-LES OUTILS UTILISES EN HISTOIRE
1- Les manuels
2- Les cartes et les images
3- les nouvelles technologies
CHAPITRE II : LA METHODE D’ENSEIGNEMENT DE L’HISTOIRE
I-ETATS DE LIEUX ET CONTEXTE ACTUEL
1- La méthode transmissive
2- L’importance des matériels didactiques
3- La participation des élèves
II-FONDEMENTS ET LES CARACTERISTIQUES DE LA METHODE ACTIVE
1- Fondements de la méthode active
1- Définition
2- Types d’évaluation
IV-LE PROGRAMME DANS L’ENSEIGNEMENT DE L’HISTOIRE
1- Le programme et le curriculum
2- Les objectifs définis dans le programme
DEUXIEME PARTIE : EXPERIMENTATION, ANALYSE DES DONNEES ET LEUR INTERPRETATION
CHAPITRE III : CADRE D’ETUDE
I- ETAT DE LIEU DE L’ETABLISSEMENT CHOISI
1- Choix de l’établissement
2- Bref historique
3- Répartition des classes
4- Les infrastructures du collège
II- LES ACTEURS PEDAGOGIQUES AU SEIN DE L’ETABLISSEMENT
1- La hiérarchie des acteurs pédagogiques
2- Les relations entre les différents acteurs
CHAPITRE IV: LE TRAVAIL D’EXPERIMENTATION ET L’ANALYSE DES DONNEES
I-RESULTATS DU QUESTIONNAIRE AUX PRES DES ENSEIGNANTS
1- Information sur les enseignants
2- L’emploi de méthode pédagogique
3- La préparation de la séquence d’enseignement
4- L’usage des documents dans l’enseignement de l’histoire
5- Les applications en histoire
6- La fiche de préparation.
7- Le traitement des difficultés en matière de la discipline et de l’apprenant
II- RESULTATS DU QUESTIONNAIRE AUX PRES DES ELEVES
1- L’évaluation des élèves
2- Les renseignements sur les élèves
TROISIEME PARTIE : LES OBSTACLES DANS LA PRATIQUE GENERALE ET LES RECOMMANDATIONS AVANCEES POUR L’AMELIORATION DE LA TECHNIQUE D’ENSEIGNEMENT
CHAPITRE V :
I-LES PROBLEMES D’ORDRE MATERIEL ET D’ORGANISATIONNEL
1- Les problèmes d’ordre matériels
2- Les problèmes d’ordres organisationnels
3- Les problèmes liés aux conditions d’apprentissage des élèves.
4- Les problèmes liés à l’évolution de l’enseignement de l’Histoire
CHAPITRE VI :
I- LA GESTION DE L’ORGANISATION DE L’ENSIGNEMENT
1- 1-La gestion organisationnelle
2- La gestion du temps
II-L’ADAPTATION DES PRATIQUES ET DES ORGANISATIONS PEDAGOGIQUES
1- Réduction de l’effectif
2- Les recommandations relatives aux programmes et à l’emploi du temps
3- L’innovation des méthodes et des pratiques enseignantes.
III-LES INNOVATIONS PEDAGOGIQUES
1- La planification d’une formation adéquate
Conclusion générale
Bibliographie

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