L’enseignement du vivre ensemble et du savoir-vivre

Aperçu sur le système éducatif sénégalais

    Au-delà des orientations nationales, la plateforme des plans et programmes mis en œuvre, est essentiellement constituée par les résolutions et recommandations de Jomtien de 1990 réactualisées par le forum mondial de l’éducation de Dakar en 2000 dont la revue en 2005 a retenu d’accorder à l’avenir la priorité à la qualité de l’éducation. Et c’est dans ce cadre que le Sénégal a mis en œuvre dans les sous-secteurs formel et non formel de l’éducation et de la formation des réponses concrètes au droit à l’éducation pour permettre aux femmes et aux hommes notamment du monde rural, aux jeunes et aux filles de se comporter en citoyens imbus de valeurs de démocratie, de justice sociale et de paix, capables de s’adapter aux différentes mutations et d’être de bons producteurs utiles à eux-mêmes et à leur environnement. Dans cette recherche constante de solutions aux problèmes éducatifs, l’on peut avancer que le dynamisme développé par l’école repose sur la contribution multiforme des acteurs étatiques et non étatiques comme la société civile, les organisations non gouvernementales (O N G), les associations et autres. Notre politique éducative s’appuie certes sur des plans et programmes, sur une vision mais aussi sur un organigramme structurant en termes de types d’enseignement organisés en cycles. Le système éducatif sénégalais compte ainsi deux principaux types d’enseignements : l’enseignement public et l’enseignement privé. Pour l’enseignement public, l’article 22 de la constitution indique que « L’Etat a le devoir et la charge de l’éducation et de la formation de la jeunesse par des écoles publiques». L’on peut comprendre alors ici que le gouvernement sénégalais engage la responsabilité d’assurer l’éducation des citoyens dans les limites de ses possibilités. L’enseignement relève de ce fait de la fonction publique sénégalaise qui est l’employeur et le ministère de l’éducation jouant le rôle d’utilisateur. Ce secteur public couvre la plus grande partie du système éducatif sénégalais. Le second type d’enseignement dit privé répond au souci des pouvoirs publics à vouloir démocratiser et diversifier l’offre éducative pour mieux satisfaire la demande des différentes sensibilités et communautés nationales voire internationales. Parmi les stratégies pour l’accès à l’éducation, le Ministère de l’Education recourt aux dispositions de l’article 22 de la constitution « …Les institutions et les communautés religieuses ou non religieuses sont également reconnues comme moyens d’éducation. » et celles de l’article 23 : « Des écoles privées peuvent être ouvertes avec l’autorisation et sous le contrôle de l’Etat… » Ainsi, 4 statuts d’enseignement privé existent ; ils sont répartis en 2 groupes :
 le privé laïc et le privé franco-arabe ;
 le privé confessionnel comprenant le privé catholique et le privé protestant.
Remarque : nous pouvons signaler un troisième type d’enseignement dit émergent : le communautaire avec les écoles communautaires de base(ECB). L’article 22 dispose à ce propos « …toutes les institutions nationales, publiques ou privées, ont le devoir d’alphabétiser leurs membres et de participer à l’effort national d’alphabétisation dans l’une des langues nationales. » Dans la gestion du développement local, le communautaire est une nouvelle dynamique enclenchée par les populations pour participer activement à la recherche de solutions à leurs problèmes. Il a fait son apparition en 2005 dans le préscolaire. Au niveau du non formel, le communautaire a longtemps existé et a largement contribué au développement de l’offre éducative dans ce sous-secteur. En parlant de sous-secteur le Sénégal a en mis en place 02 : l’éducation formelle et l’éducation informelle :
 Sous-secteur de l’éducation formelle : Elle concerne plusieurs niveaux : elle est composée de la petite enfance, de l’éducation préscolaire, de l’enseignement élémentaire, de l’enseignement moyen secondaire général, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, et de l’enseignement supérieur. En ce qui concerne l’enseignement élémentaire en question dans notre thème, il est destiné à faire acquérir aux enfants de 07 à 12 ans, les connaissances de base : lecture, écriture, connaissance du milieu, savoirs utiles et indispensables pour mieux vivre en communauté. D’une durée de six ans, ce cycle se subdivise en cours d’initiation(CI), cours préparatoire(CP), cours élémentaire 1ère année(CE1), cours préparatoire 2ème année(CE2), cours moyen 1ère année(CM1) et cours moyen 2ème année(CM2), cible de notre étude.
 Sous-secteur de l’éducation non formelle : Ce sous-secteur comprend l’alphabétisation fonctionnelle, les écoles communautaires de base et les écoles de 3ème type. Les deux dernières modalités d’enseignement sont en expérimentation.

Fondement essentiel du curriculum

    Pour se faire nous allons nous référer à certaines dispositions des guides pédagogiques, d’ailleurs à retrouver pour toutes les étapes des subdivisions du cycle élémentaire, pour étayer nos arguments qui découlent de la pédagogie de l’intégration qui y est développée. Autrement dit c’est dans l’intégration des apprentissages autour d’une situation dite significative, motivante qui prend en compte l’environnement psycho-social et institutionnel des apprenants qu’il faudra situer le fondement du curriculum ; ce qui justifie au plus haut niveau son adoption par les autorités éducatives. Loin de tenter de vous donner toute la signification et tous les paramètres d’une situation d’intégration ou situation-cible, nous allons exposer 3 questions ainsi que leurs réponses sur ce thème.
– Qu’est-ce qu’intégrer ?
– Intégrer : opération par laquelle on rend interdépendants différents éléments qui étaient dissociés au départ par fonctionnement, articulée pour un but. Nous voyons ici que l’intégration a pour fonction de mobiliser plusieurs acquis faisant l’objet d’apprentissages séparés pour donner un sens à ce que l’apprenant a appris (rédiger un texte, dans le projet d’écriture par exemple).
Pourquoi intégrer ? Le tout n’étant pas la somme des parties ; il importe de finaliser les apprentissages : apprendre à faire découvrir l’utilité des savoirs acquis à travers la résolution de situations complexes qui donnent du sens.
Comment intégrer? La pédagogie de l’intégration vient compléter les pratiques d’enseignementsapprentissages actuelles (objectifs spécifiques).Ainsi, l’enseignant doit aménager des moments d’intégration à travers les activités d’évaluation. L’intégration peut s’opérer de 2 manières : intégration progressive ou intégration en fin d’apprentissage.
 L’intégration progressive intervient à tout moment quand il y a un tout significatif à consolider (par exemple : l’objectif spécifique (OS) composé de l’OS1, OS2, OS3, Os… + Intégration +OS5, OS6, OS7 …+intégration+…).
 L’intégration en fin d’apprentissage intervient à un temps relativement long et constitue un moment unique après la mise en œuvre de tous les OS. La situation d’intégration a ainsi 2 fonctions : une fonction d’apprentissage et une fonction d’évaluation.
La fonction d’apprentissage à l’intégration donne à l’erreur un nouvel statut puisque l’erreur a fini d’être considérée comme faute. Autrement dit l’apprenant a droit à l’erreur et une attention particulière est portée aux élèves faibles dans la progression générale des enseignements-apprentissages. La fonction d’évaluation se tourne vers la résolution des problèmes individuels et collectifs des apprenants. Elle vise à déceler les lacunes, certifier les maîtrises. C’est certainement la réaction de l’enseignant après correction des exercices d’évaluation qui est ici sollicitée ; car on évalue en vue d’une décision. Par ailleurs, pour son déroulement la situation d’intégration reste soumise à certains paramètres tels : la définition d’un contexte qui doit être tiré de l’environnement socioculturel de l’apprenant et motivant de surcroît, l’indication d’une consigne claire et précise par l’enseignant. C’est donc en tenant compte de toutes ses considérations que nous avançons l’argument selon lequel, la situation d’intégration des apprentissages constitue la raison d’être essentielle du curriculum de l’éducation de base. Il nous reste à se pencher sur le second point à savoir son principal but.

Optimiser l’environnement scolaire

   Cette tournure infinitive révèle que toutes les potentialités socioéducatives existantes en milieu scolaire ne sont pas encore mobilisées ou exploitées à fond. En effet, les CGE, chargés de la gestion des affaires scolaires et des GS qui prennent en compte, dans une perspective participative, la formation citoyenne des apprenants, sont certes expérimentés et généralisés ; mais ont-ils été rentabilisés à fond ? Par ailleurs, les organisations de la société civile (ONG, les associations, les structures traditionnelles locales), sont-elles effectivement impliquées dans les affaires scolaires relatives aux notions de vivre ensemble et de savoir-vivre ? Plusieurs interrogations, qui, si elles sont élucidées, peuvent aider à consolider et à renforcer les acquis. Mais il serait aussi judicieux de s’arrêter un peu su la notion d’ « environnement scolaire ». Le livret 13 de l’Initiative Francophone pour la Formation à Distance des Maîtres(IFADEM), portant sur le thème : « Eduquer au développement durable pour installer des comportements responsables », 1ère 2ème et 3ème étapes page 23, nous dit qu’ : Il n’existe pas une définition de l’environnement acceptée par tous. Cependant, nous pouvons dire que l’environnement renvoie de manière générale à l’ensemble des éléments naturels ou artificiels qui entourent un individu, une espèce, un espace. Par exemple, l’environnement de l’élève comprend l’école et ses abords, le milieu familial, son quartier, son village ou sa ville ; c’est-à-dire l’ensemble des éléments dans lesquels il vit et qui lui sont familiers. Sur ce, cette notion d’environnement scolaire semble être pour nous le cadre fondamental dans la promotion de l’éducation au développement durable (EDD). Selon toujours ce livret2 : L’éducation au développement durable est un processus permanent d’apprentissages qui concourent à la formation de citoyens ayant acquis les quatre types de savoir que sont : le savoir, le savoir-être, le savoir-faire et le savoir-vivre ensemble. Ces types de savoir doivent leur permettre de s’engager dans de activités individuelles qui favorisent l’harmonie des relations personne/société/environnement. Par ailleurs, l’éducation au développement durable (EDD) y est déclinée aussi en 5 axes :
– 1 une éducation tournée vers la vie et la nature ;
– 2 une éducation empreinte de valeurs comme le respect, la solidarité, la prise en compte du bien commun, l’équilibre, l’équité… ;
– 3 une éducation qui responsabilise et développe la citoyenneté ;
– 4 une éducation qui va permettre d’accéder à des savoirs, selon le libre choix de nouvelles attitudes ;
– 5 une éducation construite dans l’action, préparant à la participation éco citoyenne.
Il faut dire en passant que les axes ci-dessus proviennent d’une volonté politique affichée par le ministère de l’éducation de palier certaines incohérences constatées dans l’application des programmes du curriculum de l’éducation de base, surtout dans les 2 composantes du développement durables que sont : vivre ensemble et vivre dans son milieu. La notion de développement durable s’appuie sur 5 principes parmi lesquels nous allons vous en citer 2 seulement :
– Comprendre que l’éducation durable est un domaine transversal dans le CEB ;
– Intégrer la construction des valeurs relatives à la responsabilité, à la solidarité, à la tolérance, à la paix et à la participation citoyenne.
Et parmi les objectifs poursuivis par l’éducation durable, au nombre de 5 aussi, nous citons :
– Sensibiliser à la problématique et aux enjeux du développement durable en vue de sa prise en charge dans les enseignements-apprentissages ;
– Permettre d’acquérir des méthodes et démarches pédagogiques à l’EDD ;
– Amener les élèves à adopter des comportements éco citoyens à l’école, transposables à la maison et dans la ville ou village. (p 14-15) du livret.
Cependant, notre constat général, relatif à l’environnement scolaire est que les CGE, à travers leurs différentes composantes : APE, ASC, AME, GIE, représentants des collectivités locales entre autres, ne gèrent essentiellement que des affaires courantes liées aux matériels et aux finances ; leur implication dans les affaires pédagogiques est donc très attendue pour optimiser leurs actions. C’est pour cette raison que nous nous appuyons sur l’ouvrage de DEVELAY qui y dégage entre autres « la notion de publicité des savoirs enseignés » : Si les savoirs à enseigner sont précisés par les programmes, les savoirs enseignés sont de la seule responsabilité de l’enseignant. Et ainsi s’il peut exister une publicité des savoirs à enseigner, il n’existe que plus exceptionnellement une publicité des savoirs enseignés, à destination des parents et des élèves. Il est rare du reste que ces derniers soient avertis, en début d’année, des programmes des disciplines qui leur sont enseignés, dans le but de percevoir les enjeux des enseignements qui leur sont dispensés. Cette non-publicité des savoirs enseignés constituent sans doute une difficulté pour les élèves à se projeter vers un but à atteindre à partir de la rentrée scolaire. Cet important constant, qui est valable en France, l’est d’autant au Sénégal, pays moins outillé en matière de suivi-évaluation des enseignements-apprentissages. Les parents doivent alors être, eux-aussi, mis au courant des compétences à installer chez les enfants, des comportements attendus surtout pour l’enseignement du vivre ensemble. C’est dans ce sens qu’ils pourront mesurer l’impact des enseignements reçus et apporter leur contribution dans le transfert des apprentissages en situation réelle. Et ceci doit s’étendre de l’élaboration des programmes à leur évaluation finale. C’est pourquoi, il revient à l’Etat de prendre toutes les dispositions iguanes, en matière surtout de formation des parents, pour tirer profit de leur collaboration non moins importante à l’acquisition des bons comportements durables chez l’apprenant. En effet, nos expériences en tant que maître craie en main, puis directeur d’école, nous permettent d’affirmer que les parents n’ont jamais été assez impliqués dans les affaires pédagogiques ; on parle toujours d’affaires réservées au corps enseignant. Certes, les enseignants qui ont subi une bonne formation maîtrisent mieux que quiconque d’autre les programmes, l’appliquent et n’en sont entravés en rien par les parents dans les situations de classe. Mais cela suffit-il à asseoir les compétences attendues sans la participation des parents d’élèves chargés de suivre les enfants une fois dans la rue ou à la maison ? La réponse est négative en tout cas en ce qui concerne la leçon du vivre ensemble (V. données sur la question). Faire participer les parents à l’élaboration des programmes du vivre ensemble leur en faire revivre sous forme de formation continuée à travers le déroulement des plans d’action des CGE et GS, constituent deux axes majeurs pour optimiser l’apport de ces structures périscolaires. Par ailleurs, l’implication des structures traditionnelles comme le conseil des sages ou des notables, les aèdes, la case de l’homme, le « Badianougokh », les conteurs et l’application d’activités pédagogiques adaptées aux réalités socioculturelles peuvent contribuer à améliorer considérablement les rendements scolaires en termes d’adoption des bons comportements. C’est comme cela qu’il faut procéder pour être au rendez-vous « du donner et du recevoir » cher au poète président, Léopold Sédar Senghor 15 réitéré par le professeur MUNGAL. Nous dirons, en substance avec cet éminent chercheur, que la perspective de l’enracinement et de l’ouverture semble être la seule alternative valable aujourd’hui vu les méfaits notés dans chacun des grands systèmes traditionnel africain et occidental en matière d’éducation des enfants. Il faut remarquer que la prise en compte des valeurs de référence n’apparaît pas toujours dans le système d’évaluation finale. Il est toujours bon de faire revivre ces valeurs de partage, de solidarité, de sincérité, de courage, du sens de la solidarité, surtout familiale, de respect de la personne humaine, en l’occurrence les personne âgées, d’amour du travail, de culte du mérite, d’hospitalité, de tolérance, de respect du bien public…, non seulement aux enfants, mais à toute la communauté éducative dans le cadre des activités qui lient l’école au milieu environnant. Cela nécessite un programme commun, concerté et des applications inclusives en guise d’évaluation extramuros ou de suivi, un accompagnement en structures et en infrastructures fonctionnelles de la part de l’Etat, des autorités et collectivités locales ainsi que des organisations de la société civile. Ces dites activités seront toutes inscrites dans une perspective de modernisation où « le recevoir » ne sera plus un obstacle au développement individuel et collectif, mais une opportunité pour l’éclosion de talents revêtant l’originalité africaine au bénéfice de la civilisation de l’universel, notion chère à SENGHOR. Par ailleurs, les notions de disciplines et de groupes sociaux évoqués par DURKHEIM comme « éléments de moralité » n’auront d’impacts réels que si elles sont prises en charge et encadrées par tous les acteurs éducatifs concernés à travers des programmes concertés, appliqués et évalués par tous et pour tous. Nous voulons que notre système d’évaluation émerge du cercle vicieux des bonnes intentions et de leur application purement théoriques pour aboutir à leur vécu réel, observable à l’école et en dehors de celle-ci. Bref, la société dans ses différentes composantes doit sentir les efforts fournis en matière d’éducation et de formation à travers la satisfaction de ses légitimes préoccupations. Pour ce faire, il est impératif que notre société se dote de moyens accrus pour un contrôle citoyen de l’action éducative, pilotée par l’Etat, les collectivités locales, les institutions scolaires et les organisations de la société civile. Mais l’Etat sénégalais s’est-il encore inscrit dans une telle perspective ? Ne tombe-t-il pas dans une insouciance en voulant sortir d’une mauvaise passe tout en gardant pour l’essentiel le même système né des indépendances avec la même configuration en matière d’infrastructures scolaires ? Malgré les efforts considérables dans la mise en œuvre d’un programme innovant(le CEB), la volonté étatique est-elle réellement éprouvée pour résoudre « définitivement » la question de l’éducation des enfants à la base ? Plusieurs interrogations fusent et dont les réponses peuvent nous permettre d’apporter des solutions adéquates aux attentes déçues de l’école sénégalaise. Certes, le gouvernement a fait et continue de faire des efforts pour améliorer le système éducatif : construction de salles de classe, fournitures scolaires, formation des acteurs, instauration de la bonne gouvernance dans la gestion du patrimoine scolaire, activités innovantes d’apprentissage, d’évaluation et de ré médiation, projets d’école. Notons bien en passant toujours avec le concours de l’IFADEM cette volonté gouvernementale d’innover et d’adapter la démarche dans le déroulement des enseignements-apprentissages des composantes de l’éducation au développement durable comme celle du vivre ensemble. En effet, il est dit aux pages 30 et 31 du livret 2 qu’il n’existe pas de démarche pédagogique unique en EDD ; plusieurs choix fondés sur l’expression par les élèves des représentations qu’ils se font des choses s’offrent aux enseignants, selon toutefois l’observation de quelques règles de guidance comme :
– L’exemplarité, « Ce que tu dis doit correspondre à ce que tu fais.» ;
– L’activité et la participation, fondées sur la centralité de l’élève et sur l’interaction par la proposition de situations d’apprentissage motivantes ;
– La coopération qui nécessite l’implication de toutes les composantes de la communauté éducative ;
– La transdisciplinarité qui fait de l’enseignement de l’éducation au développement durable un composé de disciplines transversal à toutes les autres disciplines ;
– Et, la pédagogie par projet qui renvoie à un apprentissage par le biais de l’implication et la participation des différents acteurs de l’école autour de projets éducatifs socialement utiles.
Ce projet IFADEM finit par nous conseiller, à titre indicatif, la démarche suivante pour enseigner au développement durable :
1 Imprégnation : partir de l’observation de faits réels, relatés ou simulés.
2 Formulation d’hypothèses en fonction des représentations formulées des apprenants.
3 Vérification des hypothèses émises par un processus de déconstruction/reconstruction.
4 Synthèse, systématisation par la fixation des notions clé.
5 Réinvestissement ou transfert des acquis dans d’autres situations plus complexes dans des contextes variés liés au vécu des élèves.
Il faut saluer une telle démarche et louer les efforts que le MEN entreprend pour requalifier des enseignants et les permettre, par la formation soutenue qu’ils ont en informatique, d’assumer d’autres fonctions scolaires en dehors de leur rôle premier de relais. Toutes ces innovations n’empêchent toujours pas encore que la question de l’inefficacité et de l’efficience demeure agitée par les populations. En ce qui concerne le vivre ensemble, nous constatons que le sénégalais devient de plus en plus intolérant et violent si l’on se fie à la presse qui relate chaque jour des meurtres causés par des enfants sur des parents proches, des altercations quasi quotidiennes dans la rue et au lieu de sport…, d’enfants adeptes de la facilité et indifférents aux préoccupations sociales de l’heure, parce qu’ ayant les yeux rivés aux écrans de télévision ou de connexion qui diffusent des mirages aux petits internautes. Nous assistons aujourd’hui aux effets néfastes de l’internet avec des enfants qui postent des propos obscènes à travers les réseaux sociaux, au pouvoir des enfants avec la complicité ou la démission des parents. Des enfants orientés vers le jeu et la télé, plus préoccupés par une réussite facile et individualisée que par celles familiale et nationale. C’est pour ces raisons que nous avons jugé nécessaire d’apporter notre maigre contribution pour une sortie de crise, dans une perspective « nouvelle » dans le tout dernier point de ce dernier chapitre de la seconde partie de notre réflexion sur le thème du vivre ensemble.

Conceptualiser autrement l’enseignement du vivre ensemble

   Comme nous l’avons avancé précédemment, le contexte socioéducatif actuel nécessite une reconfiguration du cadre scolaire pour l’adapter aux contingences de la vie moderne. De telles contingences ont pour noms : inadaptation des infrastructures scolaires existantes, inadéquation des enseignements-apprentissages par rapport à la production, introduction des nouvelles techniques de l’information et de la communication, intégration de l’éducation inclusive, adhésion au concept de bonne gouvernance et de reddition des comptes, prise en compte des enjeux du développement durable, de la question de l’immigration et des refugiés, des problèmes liés à l’extrémisme religieux entre autres. C’est fort de ces constants que nous estimons qu’il faut aujourd’hui élargir à tous les niveaux structurels et sociétaux la recherche de solutions à ces phénomènes. Ainsi, conceptualiser autrement le vivre ensemble revient à prendre en compte toutes les démarches, stratégies et péripéties de ce nouveau ordre mondial en commençant par l’éducation de base où figure en bonne place l’enseignement élémentaire. En effet, ce maillon étant des plus importants du cycle fondamental, il urge de concevoir une forme d’organisation nouvelle qui engagera la communauté éducative toute entière autour d’un consensus local puis national en matière de politique éducative. Pour ce faire, il faut que l’Etat sénégalais aille jusqu’au bout de sa logique qui est celle d’assumer ses fonctions régaliennes en matière d’éducation en assurant l’atteinte des finalités et objectifs de l’éducation des citoyens. Cela nécessite de la part du gouvernement qu’il affiche une volonté politique forte :
– à doter les établissements scolaires élémentaires de salles de classe multifonctionnelles et assez vastes pour sortir les usagers, enseignants et apprenants d’une psychose de prisonniers vu très souvent la pléthore d’élèves et l’exigüité de l’espace classe ;
– à rendre effective les concepts de bonne gouvernance et de reddition des comptes, en s’appuyant sur le contrôle citoyen constant et total selon les mandats arrêtés par consensus ;
– à assurer les facteurs de productivité dans les écoles que sont : l’eau, les toilettes séparées, l’électricité, les pharmacies et boutiques scolaires, la bonne mobilité de l’apprenant dans l’espace scolaire, la bonne formation du corps enseignant aux nouveaux défis liés au développement durable par l’installation de réseaux de connexion internes et encadrés ;
– à promouvoir des logements fonctionnels dans toutes les écoles pour le corps enseignant avec l’appui des collectivités locales ;
– à former le corps de secrétaires chargés de la vie scolaires, différents des maîtres craie en main et qui peuvent provenir pour l’essentiel d’enseignants déjà en fonction, volontaires ou désignés par la hiérarchie pour une raison ou pour une autre et qui peuvent aider, entre autres, à dresser les listes nominatives des classes, remplir les propositions de passages, reporter les notes de devoirs, gérer le courrier scolaire, accueillir et orienter les visiteurs, encadrer l’animation en milieu scolaire, aider les élèves dans les activités de production liant l’école et la vie… ; pour que les enseignants craie en main puissent consacrer plus de temps aux enseignements apprentissages ;
– à initier le professorat à l’élémentaire pour pallier l’incompétence dans l’enseignement des disciplines ; l’enseignement élémentaire est une sorte de fourre-tout puisqu’il accueille des maîtres à tout enseigner et qui sont de purs produits d’un enseignement général responsable en partie de la crise actuelle liée à la qualité des enseignements apprentissages… La liste de mesures que l’Etat et ses démembrements doivent promouvoir est loin d’être exhaustive ; c’est tout simplement à titre indicatif que nous vous faisons parvenir ces propositions pour prétendre faire bouger les choses pour le bénéfice de l’école sénégalaise. Cette batterie de mesure à prendre semble ne pas avoir de lien avec le thème du vivre ensemble ; mais à y regarder de près elle traduit une telle notion en ce sens qu’elle invite à une gestion commune, participative et responsable des affaires scolaires et peuvent influer positivement à un changement de posture dans les manières de faire dans nos écoles. Bien entendu ces recommandations, une fois analysées et validées, doivent se traduire en milieu scolaire en cahier de charge, non pas du corps enseignant mais de toutes les composantes organisationnelles qui s’activent ou participent à la vie scolaire. Et pour traduire en actes les intentions étatiques fortes, il faut convoquer la notion d’administration scolaire, en installant des administrateurs scolaires locaux qui peuvent être itinérants ou résidents pour asseoir les compétences transférées en matière d’éducation dans des zones qui seront délimitées après étude d’impacts. Au fait, les mesures édictées ci-dessus ne sont pas nouvelles en matière de recherches éducationnelles, mais la touche majeure que nous pensons y apporter est cette espèce d’engrangement des efforts souvent isolés des acteurs éducatifs à la base et surtout le contrôle citoyen qui doit se sentir, à des degrés divers, à tous les domaines touchant l’éducation des enfants. En effet, des parents vous diront que les enfants n’apprennent aujourd’hui rien à l’école, les ressources financières sont détournées, les enseignants ne sont plus sérieux dans le travail, le corps de contrôle défaillant ou partisan, eux-mêmes n’ont plus de prise sur leurs progénitures à cause de la promotion des droits de l’enfant. Et comme solutions à leurs inquiétudes ces parents font un renvoi aux textes réglementaires en vigueur qui ne sont presque jamais appliqués ou respectés. Les solutions durables ne viendront donc pas du côté des textes mais plutôt de celui d’une organisation locale bien pensée où une administration locale de proximité sera de mise ; ou des termes de références en matière de sanctions positives ou négatives sur l’activité de tout acteur éducatif seront déterminées à l’avance et publiés au journal scolaire. On procédera pour cela à un appel de candidature pour la fonction scolaire locale avec signature à l’appui d’un cahier de charge contenant entres autres les sanctions en cas de violation des règles d’éthique ou de déontologie. Cette administration scolaire locale doit s’abriter dans des locaux dignes de ce nom et qui font promouvoir un enseignement inclusif comme nous le dit le professeur Moussa FALL dans son fameux cours inaugural à l’intention des sortants des CRFPE pour installer des compétences de vie courante chez les apprenants. Nous convenons, en substance avec cet éminent professeur que les personnes handicapées de toutes catégories doivent bénéficier du principe d’égalité de chance au sein de l’institution scolaire en termes d’accueil, de considération ; ce qu’ignorent souvent les nouveaux enseignants et même l’africain en général qui, historiquement, afomenté des préjugés bloquant l’éclosion des talents qui naissent souvent de ce phénomène d’handicap. Ainsi, des locaux adaptés pouvaient se concevoir en des salles de classes élargies, en blocs administratifs et non d’exigus bureaux des directeurs avec des rampes, et où les enseignants qu’ils soient secrétaires à la vie scolaires ou pas peuvent côtoyer le comité de gestion, le gouvernement scolaire et le chargé du partenariat dans des bureaux respectifs aménagés à cette fin, pour pouvoir travailler en parfaite synergie. L’on peut même prévoir un service de psychologie enfantine qui permettra d’anticiper ou d’édifier le corps enseignant et les parents sur les comportements déviant des élèves, surtout à l’heure du phénomène des déplacements massifs de populations fuyant les conflits ou les affres de la pauvreté. Ces blocs administratifs peuvent être inclus dans un complexe multifonctionnel où les élèves auront leur foyer socioéducatif avec une salle de spectacles qui servira de cadre dans les pratiques de l’évaluation des enseignements-apprentissages du vivre ensemble en termes de socialisation des acquisitions purement théoriques, virtuelles ou semi pratiques devant la communauté éducative toute entière. Cela nécessitera par ailleurs en plus du personnel administratif, des gardiens, des techniciens, surtout en informatique, des animateurs de vie scolaires et l’intervention périodique de personnes ressources, historiens, conteurs, spécialistes en approche genre, élus locaux, artistes… Les retombées escomptées d’une telle forme d’organisation nous semblent incommensurables. En effet, avec une telle conception, l’école élémentaire sénégalaise se transformera en une véritable entreprise éducative, de recrutement, et de vie au quotidien des réalités vécues au sein du milieu scolaire. Par ailleurs, les administrateurs scolaires peuvent être recrutés parmi les enseignants déjà formés et ayant une certaine maturité ou des enseignants plus jeunes choisis par leurs compétences dans des domaines ciblés ou ayant des difficultés à exercer la tâche d’enseignant craie en main pour une raison ou pour une autre. La redéfinition du profil des maîtres en professeurs de disciplines spécifiques permettra sans doute de résoudre les improvisations qui naissent du statut du maître, ce connaît-tout qui ne permet souvent à l’apprenant que de se contenter d’une appréhension superficielle des disciplines scolaires, et doit s’accompagner d’une réduction du volume horaire des apprenants en termes d’apprentissages intramuros et par ricochet l’augmentation des activités scolaires extramuros pour intéresser et impliquer la communauté éducative. Aussi, cette nouvelle donne qu’est le professorat à l’élémentaire ne nous renvoie-t-elle pas au concours de recrutement de maîtres (CREM) où l’on a relevé le niveau de candidature qui passe du BFEM au BAC ? Nous pensons que cette perspective doit être poursuivie pour exiger la licence pour enseigner à l’élémentaire et pour faire échapper les candidats aux différents concours de l’emprise du français comme langue incontournable. Du coût l’on réglera une des revendications du corps enseignant qui porte sur l’harmonisation dans le traitement salarial des fonctionnaires : à diplôme égal, traitement égal. Au demeurant, nous pensons que l’administration scolaire locale est un véritable pilier dans la leçon du vivre ensemble en ce sens qu’elle prévoit une place et une participation des parents à l’école. Les enfants étant les espoirs de la nation, l’on doit planifier et suivre leur évolution de concert avec les vœux de la communauté éducative qui doit participer à l’évaluation des enseignements reçus de l’institution scolaire. Un sage vieux nous disait que « l’enfant ne doit pas disposer d’un temps de répit, sinon, il l’aura utilisé à ses dépens.» C’est dire que, pour que l’enfant puisse bénéficier des leçons de morale et d’éducation civique en termes de comportements observables, il faut qu’il soit placé dans une situation d’enseignements apprentissages soutenue, suivies et contrôlée par tous les acteurs éducatives à la base et ceci aussi bien à l’école, dans la rue, qu’au sein des familles. Ainsi, le seul fait que le parent officie à l’école, serait un déclic pour changer la vision négative que les populations ont aujourd’hui de l’école ; l’école ne sera plus la seule affaire de l’institution mais bien celle de tous comme d’antan. Sur ce, les apprenants n’auront plus d’échappatoires pour déjouer enseignants et parents puisque leurs situations seront évaluées en temps réel par une communauté éducative avertie. Bref, nous ne pourrons tout dire de la mise en pratique de notre vision du vivre ensemble, seulement, nous avons jugé utile de jeter les bases d’une entière collaboration des acteurs éducatifs à la base en vue d’élargir par cercles concentriques la mise en œuvre de projets éducatifs durables et maîtrisés. Cette conception du vivre ensemble, est gage pour le savoir-vivre des apprenants puisse que ces derniers vont toujours s’efforcer de se mouvoir dans un climat organisationnel et humain pour percevoir le sens des études à travers les interactions vécues au quotidien dans l’environnement scolaire. Par ailleurs, cette méthode d’organisation participative contribuera à coup sûr à la formation des parents qui en ont plus besoin de nos jours avec les défis de la globalisation. Ainsi, des questions en suspens des parents pourront être élucidées en instance par des débats et des interventions de spécialistes de tous ordres invités comme personnes ressources par les organisations scolaires, telles : l’utilité des disciplines enseignées, les raisons de la non productivité des enfants, la touche parentale en matière d’encadrement des élèves, les méfaits des connexions non contrôlées à l’internet entres autres. Toutefois, il faut comprendre que les comportements attendus de nos apprenants ne doivent pas être calés aux seules valeurs traditionnelles africaines mais doivent plutôt épouser les valeurs modernes qui façonnent la personnalité de l’enfant africain aux confluents des civilisations, surtout celles relatives au savoir, à l’organisation, au bien être, à la paix des cœurs et des esprits et à la notion de leadership. Cette dernière notion exige comme le suggère les professeurs MUNGAL19 et FALL20 la formation d’une personnalité responsable et avertie des enjeux de l’heure. Dans la formation des enseignants, il faut noter l’esprit de collaboration qui doit prédominer sur le grade, les querelles de positionnement et parfois les accrochages physiques qui ne militent pas à la promotion du vivre ensemble à l’école. En effet, le vivre ensemble étant essentiellement question de bons comportements à installer chez l’apprenant de façon durable l’on doit s’ériger en modèles de référence pour les enfants pour rendre plus crédible notre action éducative, sinon l’on tend vers une entreprise bouleversante pour les apprenants. Nous pensons que les rivalités entre professionnels de l’éducation doivent se transformer en apports de complémentarité où anciens expérimentés et jeunes savants concourent à une même cause, celle de la bonne instruction des enfants. En fait, la notion de chef a disparu avec la conception dépassée d’une élite administrative pour asseoir les fondements de l’Etat-nation. Le management, né de la notion d’entreprise a atteint ses limites par sa vision sectorielle des relations humaines. Seule la notion de leadership, avec son pragmatisme, née des théories constructivistes et socioconstructivistes peut nous sortir des sentiers battus de la mauvaise gestion des affaires publiques. En effet, la notion de leadership implique des connaissances académiques, professionnelles, organisationnelles et relationnelles avérées, de l’humilité, du sens de l’écoute et de l’ouverture d’esprit dans tous les domaines cibles. En somme, conceptualiser autrement le vivre ensemble revient à mettre en œuvre des stratégies pour la gestion commune et concertée de l’action éducative à la base dont l’Etat est le premier garant. Mais cet Etat par le système de délégation de pouvoirs en matière d’éducation s’appuie sur ses démembrements en l’occurrence les collectivités locales qui détiennent des compétences transférées en la matière. Et, c’est justement dans l’aire scolaire de chacune de ces dites collectivités et plus précisément en milieux scolaires que doivent débuter les mutations souhaitées, d’autant plus que toutes les collectivités locales bénéficient de la communalisation universelle en 2016 ; elles sont donc supposées avoir plus de moyens et d’initiatives pour piloter des réformes éducatives. Pour toutes ces propositions, nos gouvernants peuvent nous opposer l’éternel prétexte du manque de moyens. Nous répondons pour dire que l’éducation n’a pas de prix et que la découverte de pétrole au Sénégal peut nous tirer d’affaire si nous avons comme priorité le règlement de la lancinante question de la mauvaise qualité de l’éducation au Sénégal.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ASPECTS THEORIQUES
Chapitre 1 : Problématique et cadre conceptuel
1-1 Problématique
1-1-1 Contexte et Justifications
1-1-2 Questions posées
1-1- 3 Objectifs et Hypothèses
1-2 Cadre conceptuel
1-2-1 Aperçu sur le système éducatif sénégalais
1-2-2 Quelques institutions scolaires
1-2-3 Clarification de quelques concepts
Chapitre 2 : Revue de littérature et Evolution des programmes
2-1 Revue de littérature
2-1-1 Quelques textes officiels
2-1-2 Ouvrages
2-1-3 Autres
2-2 Evolution des programmes d’enseignement
2-2-1 Les Programmes officiels
2-2-1-1 Les dispositions des Programmes officiels
2-2-1-2 Limites des Dispositions du Decret 79-1165
2-2-2 Les Programmes réalisés
2-2-2-1 Genèse des nouveaux programmes
2-2-2-2 Obstacles notés
2-2-2-3 Le Curriculum de l’Education de Base
2-2- 4 Décalages Notes
2-2-4-1 Entrée par les Contenus/Objectifs
2-2-4-2 DE L’EPC/PPO A L’APC
DEUXIEME PARTIE : ASPECTS PRATIQUES
Chapitre 3 : Eléments et analyse du corpus
3-1 éléments et analyse du corpus
3-1-1 Cibles
3-1-1-1 Acteurs et cadres
3-1-1-2 Etape et niveau
3-1-1-3 Contenu Objectif et Démarche Méthodologie
3-1-1-4 Séances Didactiques
3-1-1-5 Questionnaires/Enquêtes
3-1-1-6 Tests administrés
3-1-2 Données
3-1-2-1 Tableaux statistiques des données
3-1-2-2 Contenu des données
3-2 Analyse des données
3-2-1 Commentaires
3-3-2 Problèmes soulevés
Chapitre 4 : Solutions préconisées
4-1 Situer les responsabilités
4-2 Optimiser l’environnement scolaire
4-3 Conceptualiser autrement l’enseignement du vivre ensemble
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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