L’engagement des jeunes volontaires en service civique dans les associations sportives 

Problématique

Tout ce raisonnement théorique ultérieur nous amène maintenant à nous positionner et nous questionner sur une seule et même problématique. Il s’agit désormais d’expliciter de façon claire et concise cette dernière qui fondera la méthodologie d’enquête ainsi que l’ensemble de notre investigation.
Il est légitime de s’interroger sur les usages faits par les jeunes volontaires d’un dispositif comme le service civique. En effet, cette politique publique bénéficie d’un cadrage politique qui doit mettre en avant des enjeux définis par cette politique publique en faveur de la jeunesse. Des enjeux qui sont très orientés politiquement. L’objectif du service civique est donc de permettre aux jeunes de s’engager afin d’acquérir une première expérience professionnelle, de servir l’intérêt général et de pouvoir réfléchir à leur avenir. Néanmoins, ces objectifs ne sont peut-être pas forcément ceux auxquels aspirent les volontaires en services civiques. En étudiant les usages et les motivations des jeunes volontaires nous pourront voir s’ils correspondent au cadrage politique du service civique.
Il sera alors intéressant d’observer s’il existe effectivement un décalage entre une politique publique en faveur de la jeunesse et sa réelle utilisation par ses usagers. Ainsi, nous verrons si les objectifs du service civique sont en adéquation avec l’engagement des jeunes dans ce dispositif. Enfin, il sera pertinent d’attribuer un cadre d’enquête à cette question. Pour ce faire, nous nous concentrerons uniquement sur l’espace associatif sportif et les volontaires évoluant au sein de celui-ci. Cet environnement sportif peut potentiellement influencer l’utilisation que font les jeunes usagers de ce dispositif. Nous nous poserons donc la problématique suivante afin de guider notre investigation :
En quoi l’espace associatif sportif peut être le lieu d’un décalage entre une volonté politique de mettre en place un service civique et son réel usage par les jeunes ?
Il faudra alors étudier le public, c’est-à-dire les jeunes volontaires en service civique, et comprendre pourquoi ils s’engagent dans des associations à caractère sportif. L’étude de leurs profils sociologiques et de leurs motivations permettra de nous renseigner sur leur engagement en service civique dans les associations sportives. De plus, ces dernières vont, elles aussi, jouer un rôle important car elles contribuent à l’engagement d’un jeune en service civique. L’environnement associatif et les enjeux qui le traversent vont donc constituer un élément incontournable de notre analyse. Enfin, la définition des enjeux et des objectifs du service civique permettra également d’avoir un cadre de référence afin de découvrir si l’usage du dispositif par les jeunes est conforme à celui défini initialement par celui-ci.
Les différents concepts sociologiques mobilisés dans le cadre de la revue de littérature ne sont pas en opposition. Ils apportent tous des points de vue cohérents et complémentaires qui permettent de réaliser un état des lieux de notre sujet. En somme, cela permet de confirmer l’orientation de notre thème d’investigation et de justifier les différents choix établis.
Le service civique est historiquement l’héritier du service civil et du service national. Ce lien historique avec ces dispositifs l’ont amené à mettre en avant certains enjeux. En effet, la mise en oeuvre du service civique doit avant tout permettre de former des jeunes citoyens responsables. La mobilisation de ces jeunes doit passer par l’engagement qui est considéré comme un levier important pour les mobilisés. C’est pour cette raison que les politiques parlent régulièrement d’un engagement citoyen qui doit être tourné vers le don de soi et l’intérêt général. L’intégration et l’insertion des jeunes, et notamment ceux des quartiers prioritaires, doivent alors être facilités par la mise en place du service civique.
Cependant, comme nous avons pu le voir, les jeunes n’utilisent pas tous le dispositif de la même façon selon leurs profils et leurs motivations. Ce qui peut conduire à des utilisations qui, parfois, ne sont pas en phase avec les enjeux du dispositif. C’est donc dans le milieu associatif sportif que nous allons soulever ce problème. D’autant que cet environnement traversé par des enjeux forts de professionnalisation, est aussi un espace d’engagement où les valeurs du sport peuvent être utilisées pour former et intégrer des citoyens.
C’est précisément autour de cette interrogation que nous allons mener notre investigation. Nous allons chercher à comprendre s’il existe ou non des décalages entre la présentation politique du service civique et son usage dans les associations sportives. Pour cela, nous allons nous appuyer sur les concepts et les notions présentés dans la revue de littérature pour analyser l’engagement des jeunes dans les associations sportives et vérifier si celui-ci est conforme aux enjeux du dispositif ou bien si au contraire les usagers effectuent des réappropriations. Ce cadre théorique qui nous a permis de contextualiser notre problématique, va donc nous permettre de donner lieu à une recherche de terrain. Cette dernière aura pour but d’aller à la rencontre des jeunes volontaires évoluant dans les associations sportives Loir-et-Chériennes pour en savoir davantage sur leur usage du dispositif.

Choix du cadre de l’étude

Nous avons présenté notre problématique de recherche qui va nous guider tout au long de cet écrit. Il est maintenant nécessaire de poser les bases de notre étude, en évoquant son cadre, afin de pouvoir par la suite mieux comprendre les tenants et aboutissants de celle-ci. Les éléments qui seront présentés ici, permettront de préciser la problématique et de justifier nos choix. Cela permettra une meilleure compréhension de notre raisonnement et de notre étude.

Territoire

Le territoire de recherche est important dans la mesure où il va conditionner les résultats de l’enquête. Il ne doit donc pas être trop large et imprécis. C’est pourquoi, nous avons choisi d’observer et d’enquêter dans le département du Loiret- Cher car c’est dans ce département que nous résidons et que nous effectuons notre stage. C’est donc à l’échelle de ce département que nous confronterons notre problématique.
L’entrée sur le terrain et les premiers contacts nous permettront d’identifier les structures associatives sportives du territoire. Si le besoin s’en fait sentir lors de l’enquête, nous pourrons rentrer en contact avec elles car notre structure de stage est très proche des associations et des comités départementaux sportifs Loir-et- Chériens.
La présentation du territoire (population, situation, implantation du service civique) devra se faire dans un second temps pour comprendre le contexte dans lequel notre enquête évoluera.

Choix de la population d’enquête

Notre étude se focalise en partie sur les volontaires en service civique qui évoluent dans des associations sportives dans le département du Loir-et-Cher. Les interrogés ne sont pas choisis par catégorie d’âge car celle-ci n’apparaît pas comme une variable déterminante dans le cadre de notre analyse. D’autant que cela réduirait considérablement l’échantillon des enquêtés qui ne serait alors plus représentatif. Cependant, l’entrée sur le terrain sera importante car elle déterminera l’enquête ainsi que l’échantillon. Concernant ce dernier, il faudra sans doute s’adapter pour qu’il soit représentatif. Il paraît donc pertinent de ne pas trop cibler le public pour avoir des réponses globales et pour ne pas se fermer de portes. L’analyse n’en sera que meilleure et reflètera la réalité d’un territoire à un moment donné. Néanmoins, nous tenterons d’avoir un échantillon mixte avec des structures sportives différentes et des jeunes d’horizons différents, mais encore une fois nous ferons en fonction du terrain d’enquête sur lequel nous réalisons notre étude.
Nous tenterons également de nous entretenir avec quelques tuteurs des jeunes volontaires interrogés. Cela nous amènera un autre regard et du recul sur le discours fourni par les jeunes volontaires. Nous sélectionnerons ces derniers en fonction de l’accès au terrain et de leur volonté à bien vouloir nous accorder du temps. Enfin, il semble pertinent d’aller à la rencontre d’une fonctionnaire de l’Etat ayant à sa charge le fonctionnement du dispositif sur un territoire donné.
Nous analyserons sa posture et son discours. Cela nous donnera une vue d’ensemble et viendra sans doute relativiser certains propos par les tuteurs et les jeunes engagés.
L’idéal serait de pouvoir rencontrer ces trois types d’acteurs afin de pouvoir avoir une vision globale sur l’engagement des jeunes volontaires en service civique dans les associations sportives et de pouvoir ainsi nuancer notre argumentation.

Méthodologie

Notre cheminement théorique lors de la première partie de notre enquête, nous a conduits à faire des choix méthodologiques. Afin de répondre à la problématique de ce mémoire, il a fallu choisir les outils méthodologiques les plus adaptés à notre recherche et au cadre de notre enquête. Chaque outil facilitera un va et vient entre les savoirs théoriques et les données recueillies auprès des enquêtés. Et c’est cette utilisation qui va nous permettre de venir affirmer ou infirmer les hypothèses que nous avons posées précédemment. Chaque outil est utilisé indépendamment d’un autre, mais le croisement des données et des savoirs recueillis par ces outils va nous permettre de tirer des arguments et des enseignements. Ces dispositifs méthodologiques vont venir vérifier les dires des individus et ainsi approcher une certaine vérité. La mise en relation des deux outils choisis apportera des réponses à nos questions de recherches.
Ici, nous utiliserons l’entretien et le carnet ethnographique. Chacun de ces outils qualitatifs aura un rôle différent. L’entretien viendra recueillir un discours, des paroles, un vécu exprimé par les volontaires en service civique. Ce recueil nous servira de base pour notre analyse. Une base que nous agrémenterons avec la tenue d’un carnet ethnographique qui servira à recueillir des données informelles, des observations, des ressentis et des réflexions. Cela nous permettra d’avoir recours à un croisement de données, riches et variées, utile à notre analyse. Le carnet ethnographique sera utilisé comme « arme pour la distanciation, rendre étranger à soi-même, se soumettre à un interrogatoire approfondi d’une expérience sociale à une expérience ethnographique » (Beaud et Weber, 1998, 97).
Ce sera un réelle aide à la confrontation des données que nous aurons recueillies et cela rendra nos résultats plus significatifs.
Ces deux outils méthodologiques constitueront nos supports pour nous permettre d’étudier les discours des enquêtés, leurs comportements et leurs paroles tout en prenant du recul et en étant objectif vis-à-vis de nos informations.
L’analyse de ressources scientifiques et l’étude de documents nous a permis de recueillir des informations sur la thématique de notre recherche. Ce travail de recueil, de textes de loi, d’articles et d’ouvrages scientifiques, d’enquêtes nationales et de références bibliographiques nous a permis de constituer le cadre scientifique et de bien définir le sujet. Dès lors, tous ces apports qui agrémentent notre étude vont être confrontés à la recherche de terrain.
Nous allons maintenant nous focaliser sur le choix de nos outils méthodologiques et justifier théoriquement leur utilisation dans notre étude.

L’entretien

Vis-à-vis de nos questionnements, il semble pertinent d’appuyer nos recherches sur l’outil de l’entretien. C’est un outil qui est reconnu pour son utilité dans les enquêtes scientifiques car il est utilisé par un bon nombre de sociologues.
L’entretien « produit une parole sociale qui n’est pas simplement description et reproduction de ce qui est, mais communication sur le devoir–être des choses et moyen d’échange entre individus » (Blanchet, Gotman, 2007, 15). Nous chercherons la production d’un discours linéaire sur un thème donné.
L’entretien est un outil qui crée un échange entre deux personnes et qui « constitue une forme d’interaction sociale » (Poupart, 1993, 94). L’échange et les interactions qui en naissent, permettent d’y extraire notre matière scientifique. Cette dernière nous permettra d’analyser notre sujet et de voir quels en sont les enjeux. Les entretiens vont aussi être notre source de données lors de notre étude et ils vont nous venir vérifier ou non les hypothèses que nous avons formulées.
Cependant, il faut tout de même être prudent lorsque l’on utilise cet outil méthodologique. En effet, comme l’explique Demazière (2007), « l’entretien de recherche fait surgir, de manière plus brutale et massive […] des interrogations sur le statut du matériau, sur la valeur de la parole des gens, sur la portée du discours indigène, sur l’utilité des énoncés des interviewés ». Il faudra donc faire preuve de recul et nous interroger sur la fiabilité des propos tenus par nos enquêtés et sur la subjectivité de leur discours. En faisant l’effort de relativiser leurs dires et en tenant compte de la limite de cet outil, nous dirons que nos résultats ne sont constituent pas une vérité absolue et qu’il convient de prendre le soin de dire qu’ils ne seront pas applicables partout.
Il faudra également prendre en compte le contexte de l’entretien. En effet, celui-ci donne de la matière aux chercheurs. Il faut donc tenir compte de tout ce qui est dans le para-verbal et le non verbal, c’est-à-dire tout ce qui est autre que la parole. Demazière et Dubar (1997) disent à ce sujet que la parole est accompagnée du contexte. Ainsi, les hochements de tête, les sourires, les acquiescements peuvent avoir une influence, qui n’est pas toujours perceptible sur les discours. Ces détails peuvent être importants tout comme ils peuvent constituer une limite. Goffman (1974) parle, lui de ce qu’il nomme « l’idiome rituel ». C’està- dire qu’il existe des gestes, des intonations, un vocabulaire qui renvoient une information limitée et une impression de la personne. Ces détails sont à prendre en note car ils font partie intégrante de l’interaction. Ils peuvent aussi nous aider à mieux comprendre un discours, ce qui pourrait s’avérer utile lors de notre étude. En outre, il faudra faire un effort de distanciation et de détachement afin de ne pas influencer l’entretien. Ainsi l’enquêteur doit être à la fois distant mais proche de l’interviewé. C. Rogers (1945) qualifie cette distance de neutralité bienveillante et il explique que celle-ci est fondamentale pour accorder du sens et une valeur scientifique au discours produit par l’enquêté.
Dans notre cas, l’entretien sera un outil pour comprendre les engagements des jeunes volontaires en service civique dans les associations sportives. Il nous permettra d’avoir connaissance de leurs motivations, de leurs points de vue et de leurs représentations de leur engagement.

L’entretien semi-directif

L’entretien peut avoir trois fonctions qu’il est utile d’identifier. La première est l’entretien à usage exploratoire. Il nous permet de nous faire une première idée et de dégager des thèmes ou questionnements de recherche. La seconde fonction, est l’entretien à usage principal. Il est plus réfléchi et plus affiné que l’exploratoire et va servir à valider ou invalider les hypothèses. Il reste le matériel principal car c’est dans celui-ci que l’on va extraire le plus d’informations. Dans notre cas, nous nous concentrerons sur cette fonction de l’entretien. La troisième fonction est celle de contrôle. L’entretien servira à vérifier les hypothèses. Il est complémentaire des autres entretiens et s’effectue généralement en fin d’étude.
Dans notre recherche, nous avons privilégié l’entretien semi-directif. Celui-ci n’est pas totalement libre mais plutôt guidé. Il est construit à partir de thématiques dans lesquelles apparaissent des sous questions. L’ordre des questions n’est pas défini à l’avance et peut être modifié selon la teneur de l’entretien.
L’idée générale est de poser des questions assez ouvertes pour que l’enquêté soit suffisamment libre dans son énonciation. De cette manière, l’enquêteur peut plus facilement rebondir en posant d’autres questions ou bien en changeant le sens de ces questions. Ainsi, on garde un certain contrôle sur la gestion et l’orientation de l’entretien, ce qui permet à l’enquêté de parler plus librement (Poupart, 1993, 97). C’est en cela que cet outil est pertinent dans notre cas. D’autant que « la non directivité […] impose au chercheur d’introduire une question de départ puis de se cantonner à des relances-miroir, reprenant strictement les morts et expressions de l’enquêté » (Demazière, 2007,86-90).
L’entretien semi-directif sera, dans notre situation, un outil pertinent pour relever le discours des jeunes en service civique et aborder les thématiques de notre étude. Nous orienterons les interviewés vers les thèmes qui nous intéressent tout en les laissant s’exprimer librement. De ce fait, leurs réponses correspondront mieux à l’objet de notre étude.

Les enquêtés

Afin de pouvoir répondre à nos hypothèses par le biais de nos entretiens semidirectifs, il a fallu interviewer différents individus. Ils ont tous été enregistrés avec un Dictaphone puis retranscris dans un second temps pour procéder à l’analyse. Afin de respecter l’anonymat et « la déontologie de l’enquête ethnographique » (Beaud ; Weber, 1998, 16), personne n’a été enregistré sans son accord et les entretiens ont été anonymés.
Les échanges qui ont été enregistrés sont bien évidemment à relativiser comme nous l’avons exprimé précédemment car il existe des risques et il faudra prendre une distance vis-à-vis des enregistrements. Chaque volontaire a été choisi afin de répondre à nos hypothèses mais également en fonction des réalités du territoire. Nous avons donc dû opérer des choix selon les disponibilités des volontaires, de leur accord ou non et de leur réponse à nos sollicitations. Et comme l’explique Stéphane Beaud, « il faut sans cesse faire des choix […] il va mener, tout au long de son enquête, une sorte de travail de repérage de possible enquêtés, notamment à partir des renseignements recueillis auprès de ses informateurs ou lors de discussion informelles » (Beaud, 1996, 24).
Afin d’avoir un échantillon représentatif et une vision globale de notre problématique, nous avons décidé de rencontrer trois catégories de personnes ciblées dès le départ. Tout d’abord, nous avons choisi de rencontrer des jeunes volontaires en service civique évoluant dans des associations sportives ou à caractère sportif dans le département du Loir-et-Cher. Nous verrons par la suite que la prise de contact ne fut pas aisée. Ces six entretiens constitueront le coeur de notre analyse.

Construction des outils

Pour réaliser les entretiens de nos trois publics cibles, nous avons utilisé trois guides d’entretien différents. Ces guides ont été construits en lien avec nos questionnements et notre problématique. Les thèmes de ces guides se recoupent et ont une base commune. Toutefois, ils ont été pensés en fonction du profil de l’enquêté (jeunes, tuteur, responsable). De plus, ces guides d’entretien ont été élaborés avec l’objet de notre recherche et les hypothèses mais également avec les recherches théoriques que nous avons pu effectuer auparavant. Ces outils ont donc régulièrement évolué au fil des entretiens. La prise en compte du discours des enquêtés nous permet de réajuster nos thèmes et nos sous questions pour que l’entretien se déroule dans les meilleures conditions possibles.
La totalité de nos trois guides d’entretien est donc composée de thèmes principaux et de sous thématiques. Ces questions et thèmes nous servent donc de support pour orienter l’enquêté dans son discours et lui permettre de mieux formuler ses réponses. Nous utilisons ces outils pour échanger avec l’interviewé.
Les grandes thématiques servent de guide mais l’enquêteur est libre de réagir et rebondir sur les propos de l’enquêté. Il peut lui demander de préciser ses propos ou bien lui poser des questions qui ne sont nécessairement précisé dans le guide, selon le déroulement de l’entretien.
Le début de l’entretien est un moment important puisqu’il conditionne la bonne teneur de celui-ci. Il convient donc de laisser le jeune parler de lui et de ce qu’il fait afin qu’il soit à l’aise et qu’il puisse s’exprimer et répondre le plus librement possible à nos questions. Les présentations des individus, avec comme indications l’âge, le parcours scolaire ou encore son parcours professionnel, seront des éléments qui serviront de base à notre analyse notamment pour les jeunes volontaires. Ce moment nous permet aussi de nous positionner vis-à-vis de notre interlocuteur.
Nous allons donc devoir à certains moments modifier notre langage et notre posture afin de nous adapter à la situation. Cette adaptation de posture et de langage, nous permet de collecter un maximum de données car l’enquêté sera plus en confiance. Cet effort sera donc fortement perceptible lors des entretiens menés avec les jeunes volontaires.
L’ensemble de nos thèmes nous a permis de traiter les différents aspects liés à nos questionnements et à notre problématique. Mais également de mieux comprendre et percevoir les enjeux de l’engagement des jeunes volontaire dans des associations sportives. Par ailleurs, l’ensemble de nos entretiens interrogent sur la façon dont l’engagement des jeunes volontaires volontaire en service civique dans les associations sportives est perçu par les différents acteurs interviewés.
Toutes leurs réponses nous permettront de faire un lien avec notre problématique et ainsi de pouvoir affirmer ou infirmer nos hypothèses.
Les entretiens en direction des jeunes ont été construits de manière à ce que les échanges durent entre 45 minutes et 1 heure. Cependant, selon les enquêtés et leur intérêt pour nos questions, les échanges ont parfois pu durer plus ou moins longtemps. Afin que les jeunes nous accordent de leur temps, nous leur indiquions que la durée de l’entretien ne dépasserait pas les 45 minutes. Les entretiens avec les tuteurs ont été conçus de façon à ce qu’ils durent entre 35 à 45 minutes. Enfin, l’entretien avec la responsable des services civiques sur le département du Loir-et-Cher a été construit de manière à durer environ 1 heure au vu de nos différents questionnements. Evidemment une fois débutés, les entretiens ont parfois pu durer plus longtemps.
La totalité de nos neuf entretiens ont finalement duré entre 35 minutes et 1 heure. Ainsi, nous avons pu nous rendre compte de la fiabilité des entretiens et nous avons pu les exploiter afin d’en retirer un maximum d’enseignements.

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Table des matières

Remerciements 
Introduction 
PARTIE 1 : Recherche théorique 
I. Le service civique : présentation historique et technique
II. Les concepts et les enjeux phares du service civique
III. Le jeune volontaire en service civique : statut, usage et profil
IV. La sphère associative
V. Sport et service civique
VI. Problématique
VII. Choix du cadre de l’étude
VIII. Hypothèses
PARTIE 2 : Recherche empirique 
I. Méthodologie
II. Préambule
III. Rôle et missions de l’Etat
IV. Le service civique : Du recrutement à l’accompagnement du jeune
V. L’engagement des jeunes volontaires en service civique dans les associations sportives
VI. Le jeune volontaire : un positionnement particulier
VII. Un dispositif marqué par les dérives
Conclusion 
Bibliographie
Webographie 
Table des abréviations
Table des tableaux 
Table des notions et concepts principaux 
Table des auteurs

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