L’ELEVAGE ET LA TRANSFORMATION D’AUTRUCHES

Au niveau mondial : les grands pays avec leur production

      L’autruche est surtout appréciée pour sa viande et pour sa peau, ces plumes et ses œufs. L’élevage et la transformation d’autruches dans le Moyen – Ouest Malgache
Comparaison de la viande d’autruche avec celle des autres animaux. Si on étudie les avantages que présente les viandes d’autruches par rapport à celle d’autres animaux, on constate qu’elle est de douze fois moins grasse que celle du porc, quatre fois moins grasse que celle du bœuf et deux fois moins de cholestérol que celle du porc, une fois et demie que celle du bœuf et à peine moins de cholestérol que celle du poulet. Au point de vue calorie, la viande d’autruche contient trois fois moins de calorie que celle du porc, deux fois moins que celle du bœuf et à peine que celle du poulet. Cette comparaison nous permet de conclure que la viande d’autruche présente des avantages remarquables par rapport à celle des animaux classiques (porc, bœuf, volaille). Ce qui explique la consommation croissante de la viande d’autruche dans le monde, suivant le tableau suivant, par exemple pour le marché français.
La peau La peau d’une autruche peut valoir jusqu’à 5 fois son prix en viande. Environ 85% de la production est exportée à partir de l’Afrique du Sud vers l’Orient (ceintures, sacs), les Etats-Unis (bottes de cow-boy), l’Europe (haute couture) et vers d’autres marchés. L’élevage et la transformation d’autruches dans le Moyen – Ouest Malgache
Les plumes (4) Les plumes d’autruches sont utilisés pour nettoyer des machineries fines et des équipements aussi bien que pour les décorations et dans l’industrie de la mode. La qualité des plumes produites à partir d’autruches élevés en Europe et l’Amérique du Nord diffèrent de celles produites en Afrique. Les meilleures plumes viennent des régions les plus arides du monde. Le prix d’une plume d’autruches peut atteindre 1,5 EURO.

Les oiseaux d’élevage et la viande

     L’acquisition par l’Afrique du Sud de stocks d’élevage pour la production dans les autres parties du monde devint possible quand la Namibie obtint son indépendance pendant que le Botswana et le Zimbabwe exportèrent aussi des animaux quand la demande pour des oiseaux d’élevage augmentait de l’extérieur. D’autres pays voisins de l’Afrique du Sud saisirent aussi l’opportunité d’exporter. La libéralisation de l’industrie d’autruches commence en 1993 suit au pression des producteurs qui n’avait pas accès sur le canal unique de commercialisation (le marché) et la KKK perdit son contrôle légale sur l’industrie. Au même moment de la libéralisation, beaucoup de nouveaux producteurs sud africains se précipitèrent vers l’industrie s’attendant à des revenus rapides faciles et élevés. Le nombre d’animaux élevé doubla rapidement pour dépasser la croissance dans la demande de cuir. La crise asiatique de 1998 a ainsi coïncidé avec une surproduction de peau pour les marchés établis créant ensemble un état de prix bas et de profitabilité dans l’industrie. Suite à la libéralisation, les producteurs potentiels extérieurs y compris quelques uns venus du Royaume-Uni se mirent à apprendre la production d’autruches, les techniques d’abattages et de transformation s’attendant à trouver une bonne pratique basée sur une recherche et développement rationnels. Ils n’avaient pas apprécié que la productivité de l’élevage d’autruches était neuve (en Afrique du Sud) pour l’industrie en Afrique du Sud aussi et que les producteurs et les transformateurs de là-bas faisait aussi l’expérience d’une courbe d’apprentissage. Il y avait très peu d’incitation pour l’industrie sud-africaine d’investir beaucoup de temps et d’effort pour accroître la productivité à travers la recherche aussi longtemps que des prix élevés pour la peau pouvaient être obtenus à travers les méthodes d’élevage existantes.- Le marché de la reproduction L’élargissement de l’industrie d’autruches de l’Afrique du Sud vers les autres pays du monde pendant la dernière décade a été basé sur sa potentialité en viande rouge très peu grasse et saine. Avec le déclin continu de la consommation de la viande rouge en faveur des viandes contenant très peu de gras, l’autruche était promu la «viande du nouveau millénaire», une viande exotique d’un prix très élevé qui attire les consommateurs conscients de leur santé dans le monde développé. L’explosion récente de l’intérêt dans cette troisième incarnation de l’autruche commença dans les années 1980 avec un schéma de vente pyramidale qui s’étendit rapidement à travers les Amériques, l’Europe, l’Australie, la Nouvelle Zélande et en Asie. Les compagnies d’investissement s’élevèrent dans beaucoup de pays et attiraient les investissements à payer des prix faramineux pour les animaux reproducteurs en promettant d’énormes revenus : une paire d’animaux reproducteurs coûtaient 80.000 USD en 1991 et cela continu ainsi aujourd’hui dans beaucoup de pays. – La transition vers la production de viande Le marché domestique pour les animaux reproducteurs en Afrique du Sud était limité par la nature de l’intérêt dans l’autruche. Les animaux reproducteurs produisaient éventuellement une progéniture qui était élevée à des  prix considérable mais ne pouvait pas être vendu pour la reproduction à cause du manque d’infrastructure et de marchés développés. L’habilité pour abattre et transformer l’autruche devait être apprise par les producteurs déterminés à réussir dans la production d’autruches. C’est dommage qu’il n’y avait pas de forts concurrents pour développer les marchés pour la viande d’autruche et les autres produits en Europe. Les exportateurs sud-africains avaient développés auparavant des marchés développés pour la viande d’autruches dans quelques pays d’Europe incluant la Suisse et la Belgique. C’est ainsi regrettable que l’industrie d’autruches a tiré des spéculateurs et des investissements à haut risque manquant de vision pour la pérennité (durabilité) de l’industrie. Beaucoup de publicités mensongères étaient faites sur le niveau de production qu’on pouvait atteindre. Par exemple : des calculs étaient souvent basés sur l’assomption qu’une femelle produirait 25 petits chaque saison. Dans la pratique, il y en avait très peu de producteurs dans le monde pouvait atteindre ce niveau de production. Un autre chiffre comme une émancitée affirmait qu’une femelle pouvait produire de 80 à 100 œufs par saison. Ceci est possible mais rarement réalisable dan la pratique. Beaucoup de propriétaire avait par conséquent vendu leurs animaux pour être exportés vers d’autres pays non atteint par la pyramide des opérations de vente antérieures, ainsi aidant à perpétuer le processus, bien qu’ils ne puissent pas être critiqué en espérant récupérer une partie de leur investissement.

La politique de produit

     Composante essentielle du marketing-mix, la politique de produit matérialise la réponse de l’entreprise aux attentes du marché. En marketing, un produit est une association complexe entre les caractéristiques fonctionnelles déterminant la façon dont le produit remplit sa mission et les caractéristiques non fonctionnelles : l’aspect, la marque et l’image qu’elle véhicule, le prix ou l’emballage. Un responsable de marketing doit rechercher pour les produits et services dont il a la charge positionnement favorable. Celui-ci se définit comme la position que le produit occupe dans l’esprit de la clientèle, au sein d’une classe de produits, en référence aux attentes de cette clientèle et par rapport aux produits concurrents. Les caractéristiques par lesquelles le produit se différencie favorablement des concurrents, constituent ses avantages concurrentiels. Le fonctionnement des produits sur un marché peut être visualisé. L’image qui en résulte sert de base à d’éventuelles opérations de repositionnement pour des produits existants ou au choix du positionnement d’un nouveau produit. L’innovation et le lancement de produits nouveaux constituent des déterminants importants d’une politique de produit. Ils se situent à l’interface d’une part et l’observation des attentes nouvelles ou insatisfaites sur un marché d’autre part. Services techniques et service marketing doivent donc étroitement coopérer au sein de l’entreprise. Les opérations de lancement d’un produit nouveau sont délicates et risquées. Elles comprennent tout d’abord des études préalables destinées à vérifier le niveau d’acceptabilité du nouveau produit par le marché et par conséquent, le chiffre d’affaires et la rentabilité qu’il peut générer. Ces études consistent essentiellement en une succession de tests de concept, de produit, de conditionnement, de nom, de communication, de marché. Le lancement proprement dit comprend d’abord des phases d’information et de motivation des commerciaux de l’entreprise, des prescripteurs, des leaders d’opinion et des distributeurs puis la mise au point d’outils d’aide à la vente (argumentation, fiches produits, audiovisuels …), la mise en place du produit dans les points de vente et le développement d’une communication publicitaire et promotionnelle. La complexité du lancement du produit incite les responsables à utiliser des méthodes de planification structurées et informatisées.

Comparaison avec les autres animaux

       Récemment, un nombre de producteurs de viande de bœuf en Europe et en Amérique du Nord se sont tournés vers l’élevage commercial d’autruches en raison des rendements financiers plus élevés et plus rapides de ces projets. Lorsqu’on compare l’élevage traditionnel avec celui des autruches, ces dernières sont beaucoup plus rentables. Tandis qu’une vache produit un veau qui atteint le poids convenable pour le marché après 654 jours à partir de la conception, produisant 250 Kg de viandes ; une autruche produit pas moins de 40 autruchons par ans qui atteignent l’âge de commercialisation après seulement 407 jours (après conception) et produisant 1800Kg de viande, 50m² de cuir et 36 Kg de plumes, chaque année. De plus, le poids net de la viande représente 50% du poids vif chez les autruches, un pourcentage beaucoup plus élevé que celui d’autres animaux tels que les bovins, les moutons et même la volaille. Un autre fait remarquable est que la femelle d’autruche peut continuer cette production annuelle jusqu’à 40 ans. Avec l’utilisation des techniques modernes d’élevage et de gestion correcte, la production totale d’une autruche femelle pendant sa « vie économique » peut atteindre 72 tonnes de viandes, 2000m² de cuir et 1450 Kg de plumes. Cette possibilité de production fait que l’élevage d’autruches est extrêmement rentable et «économiquement viable pour un pays en développement comme Madagascar. L’élevage des autruches peut être facilement entrepris. Comme avec les animaux des fermes traditionnelles, le temps critique est la première période de la vie de l’autruche. Un poussin d’autruche nécessite un bon soin, un régime équilibré contenant tous les éléments essentiels en quantité optimale et la température correcte doit être maintenue pendant la période de couvage jusqu’à l’âge de 4 mois.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : L’autruche et ses caractéristiques
Chapitre II: ETUDE DU MARCHE
Section 1 : Etude de l’offre
Section 2 : Etude de la demande
Section 3 : Stratégie marketing
Section 4 : Analyse de la concurrence
Chapitre III : RAPPEL DES OUTILS ET DES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluation
Section 2 : Les critères d’évaluation.
Chapitre I : TECHNIQUE DE PRODUCTION DE L’AUTRUCHE
Section 1 : L’élevage d’autruche.
Section 2 : La Transformation de l’autruche
Chapitre II : CAPACITE DE PRODUCTION
Section 1 : Les facteurs desquels dépend la rentabilité du projet.
Section 2 : Notre capacité de production pendant la première année de démarrage
Section 3 : Période de croisière (2 à 5 ans)
Chapitre III : LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Postes et tâches
Section 2 : Organigramme pratique des fonctions
Chapitre I : LES INVESTISSEMENTS INITIAUX
Section1 : Infrastructure
Section 2 : Les amortissements et les fonds de roulement initial
Section 3 : Le plan de financement initial et le bilan de départ.
Chapitre II : LES COMPTES DE GESTION
Section 1 : Les charges
Section 2 : Les produits d’exploitation
Chapitre III : ETUDE DE FAISABILITE ET DE RENTABILITE
Section 1 : Le COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
Section 2 : LE TABLEAU DE TRESORERIE PREVISIONNELLE (en milliers d’ariary) pendant la première année d’exercice.
Section 3 : Le tableau des Grandeurs Caractéristiques de Gestion (T.G.C.G) en milliers d’ARIARY
Section 4 : Les bilans prévisionnels
Chapitre IV : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIES

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