L’élevage et des cheptels en Martinique

L’élevage et des cheptels en Martinique

Analyses sur les difficultés de l’identification des animaux dans le  département

Les objectifs essentiels de l’identification sont l’amélioration des programmes génétiques (établissement de livres généalogiques et amélioration des races sélectionnées), la mise en œuvre de prophylaxies obligatoires, la traçabilité de la viande et enfin le suivi et l’octroi des aides aux professionnels.Mais aussi, en cas d’apparition d’une épizootie sur le territoire, l’identification des animaux est capitale pour la réussite des principales mesures de lutte mises en place. En premier lieu, un recensement de tous les animaux et de tous leurs mouvements doit être effectué le plus rapidement possible. Ce travail facilitera par la suite les enquêtes épidémiologiques et conditionnera entre autre, le choix des abattages préventifs ou encore la préparation d’une vaccination d’urgence si elle doit être pratiquée. Cela permet également de prévenir tous les éleveurs concernés sur les risques potentiels encourus et sur les actions préventives à mettre en place (confinement des animaux, limitation de mouvements). (Cf. 1ère Partie, Chapitre 3, Paragraphe I, Les plans d’urgence contre les épizooties majeures en Martinique : comment sont-ils construits).Or, la réalité du terrain en Martinique démontre que l’identification des animaux est loin d’être parfaite. Deux objectifs majeurs ont alors été définis par les services vétérinaires. Sur le long terme, il s’agit de comprendre les problèmes de l’identification et de mettre en place des actions correctives les plus adéquates afin que progressivement la totalité des animaux soient identifiés. Sur le court terme et en cas d’urgence, il sera nécessaire de trouver une solution afin de pouvoir effectuer un recensement exhaustif et immédiat. (Cf. 1ère Partie, Chapitre 3, Paragraphe II, Les particularités du plan d’urgence contre les épizooties majeures de Martinique).
En ce qui concerne le bouclage des bovins en Martinique, il doit être effectué à 28 jours contre 7 jours en métropole. Il se fait au moyen de 2 boucles identiques couleur saumon agréées boucles N98 comportant un numéro à 10 chiffres portant le code pays (FR) et un numéro national, comme le stipule la réglementation en vigueur. Tout acte lié à l’identification (achat, vente, naissance, perte, …) doit être notifié en 7 jours maximum auprès de la chambre de l’Agriculture (EDE).
Les mesures prises au long terme pour améliorer le degré d’identification des animaux sont semblables aux mesures à prendre pour améliorer l’enregistrement des exploitations. L’information des éleveurs est prise en charge en permanence par les techniciens contrôleurs et coordinateurs du GDSM et de l’EDE lors de leurs tournées. Ils effectuent des diagnostics de l’identification chez les éleveurs afin de déceler les différentes anomalies pouvant exister en favorisant la responsabilisation de ceux-ci.
D’autre part, l’application de mesures coercitives par la DSV rappelle leur devoir aux oublieux. Théoriquement, la DSV contrôle 10% des cheptels chaque année; en pratique elle se concentre sur les élevages demandeurs de primes, les moyens de pression pénale n’ayant que peu de portée sur les petits détenteurs.Une campagne d’affichage et de médiatisation radiophonique prise en charge par l’EDE de février 2004 à juin 2004 a permis de diffuser l’obligation de l’identification auprès des petits détenteurs et des rappels sont régulièrement effectués. Souhaitant être en règle avec la réglementation en vigueur, les détenteurs se présentent donc nombreux chaque jour à l’EDE.
Pour autant, encore de nombreux petits détenteurs et qui souvent possèdent simplement quelques animaux pour leur consommation personnelle, n’ont pas encore compris ou ne désirent pas se plier aux exigences réglementaires. Souvent, ils ne se considèrent pas comme de vrais professionnels et ne voient donc pas l’intérêt de se déclarer ou de s’identifier.
Une enquête a été réalisée sur ce sujet par l’intermédiaire des questionnaires des visites sanitaires annuelles obligatoires des élevages bovins allaitants de 2005.

Maillage sanitaire martiniquais

Outre les différentes actions sanitaires menées par les services vétérinaires et l’activité rurale des vétérinaires sanitaires, il faut ajouter le soutien technique du Groupement de Défense Sanitaire de Martinique (GDSM) et les rôles de conseil sanitaire et de suivi des élevages entrepris par les coopératives.La volonté de structuration des éleveurs au sein du GDSM, le soutien régulièrement apporté par la DSV, la confiance des principaux partenaires du GDSM et de l’ensemble de la profession ont permis cette organisation du paysage sanitaire martiniquais.
Le programme technique sanitaire quinquennal proposé au conseil régional regroupe trois volets principaux :
– la poursuite de la lutte contre les tiques avec les objectifs d’éradication de la tique sénégalaise et de maîtrise de la tique créole et des maladies transmises,
– ensuite la reprise du programme martiniquais de mise en œuvre des prophylaxies réglementées en l’intégrant dans une action plus complète de surveillance et de vigilance sanitaire par la création d’un réseau d’épidémio-surveillance en Martinique. (l’épidémiosurveillance : connaître l’état sanitaire du cheptel par un suivi en continu des affections ciblées ; l’épidémio-vigilance : déceler l’apparition de maladies afin de préserver le statut sanitaire privilégié de l’île),
– en dernier lieu, les actions suivantes sont menées par le GDSM afin d’apporter un encadrement sanitaire aux petits éleveurs :
• identification, • contention et manipulation, • réalisation des dossiers de primes, • soutien à la commercialisation, organisation de marché de bestiaux, • mise à la disposition de médicaments dans le cadre d’un PSE, • réalisation de vermifugation, parage des onglons, désinfection de locaux, dératisation, etc.
Les principales coopératives que sont la CODEM (coopérative bovine), la SCACOM (coopérative ovine), la CEIAM (centre d’insémination artificielle) et la COOPROLAM (coopérative laitière) regroupent leurs activités sanitaires autour d’un seul vétérinaire sanitaire. Lié par contrat de travail à la CODEM, il est à la disposition des autres coopératives par une convention liant la CODEM aux autres structures. Au minimum, une visite d’élevage par an est réalisée par ce vétérinaire. A l’issue de cette visite, une ordonnance adaptant le PSE (Programme Sanitaire d’Elevage) à l’élevage est rédigée. Un compte-rendu de cette visite ainsi qu’une copie de l’ordonnance sont insérés dans le dossier de l’éleveur.
L’action de terrain de ce vétérinaire conseil consiste également en l’apport de réponses aux attentes des éleveurs. Les éleveurs requièrent des conseils de nature très diverses d’ordre sanitaire, zootechnique, alimentaire, génétique, commerciaux…
Il a réuni des informations dans un bilan sanitaire annuel et défini des objectifs à suivre. Ce bilan rapporte qu’il y a peu de problèmes importants. On notera succinctement en production bovine une tendance à la recrudescence de la dermatophilose dans un contexte de fin d’éradication de la tique sénégalaise et des problèmes de fécondité liés à une mauvaise gestion des réformes. En production ovine et caprine, des progrès marquants sont notés en matière sanitaire ; les affections rencontrées étant des affections des pieds (boiteries) et un parasitisme important.

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Table des matières

Introduction
1ere Partie : Présentation de l’élevage dans le contexte particulier de la Martinique,
conséquences pour la mise en place des plans d’urgence contre les épizooties majeures
Chapitre 1 : Etude du contexte géopolitique et économique de la Martinique
I) Situation géographique
II) Situation économique, politique et historique de la Martinique
2.1) Situation économique
2.2) Spécificités historiques et politiques
Chapitre 2 : Présentation générale de l’élevage et des cheptels en Martinique
I) Présentation de la Chambre d’Agriculture de Martinique et analyse de ses
données chiffrées
II) Présentation de l’élevage en Martinique à travers l’analyse des rapports des…….
visites annuelles obligatoires des cheptels bovins allaitants de 2005
III) Analyses sur les difficultés de l’identification des animaux
dans le département
IV) Bilan sanitaire des cheptels dans le département de Martinique
4.1) Maillage sanitaire martiniquais
4.2) La lutte contre les maladies transmises ou associées aux tiques en Martinique
4.3) Bilan sanitaire par filières d’élevage en Martinique
4.3.1) Etat sanitaire de la filière d’élevage ruminant
4.3.2) Etat sanitaire de la filière d’élevage avicole
4.3.3) Etat sanitaire de la filière d’élevage porcine
V) Conclusion sur une vision d’ensemble de l’élevage martiniquais
Chapitre 3 : Présentation des plans d’urgence contre les épizooties majeures et de leurs particularités mis en place en Martinique
I) Les plans d’urgence contre les épizooties majeures en Martinique : comment sont-ils construits ?
1.1) Le tronc commun des plans d’urgence contre les épizooties majeures
de Martinique
1.1.1) Les phases de la gestion de crise
1.1.2) Mesures prises en cas de phase de suspicion
1.1.3) Mesures prises en cas de validation de suspicion : 1ère étape de la phase d’alerte
1.1.4) Mesures prises en cas de confirmation du diagnostic : 2ème étape
de la phase d’alerte
1.2) Les annexes pour chaque maladie contagieuse
II) Les particularités du plan d’urgence contre les épizooties majeures de Martinique
2.1) Faire face au problème de l’identification des animaux
2.2) Prévoir des retards dans la déclaration des suspicions
2.3) Pallier les manques de personnel et de moyen
2.4) Prévoir la destruction des cadavres
2.5) Zone de surveillance et blocage des routes
2.6) En cas de non maitrise, recours à la vaccination
2eme Partie : Objectifs et réalisation de la finalisation et de la diffusion des plans d’urgence contre les épizooties majeures dans le département de Martinique
Chapitre 1 : Réalisation du travail « administratif » de la finalisation des plans d’urgence contre les épizooties majeures
I Travail de conception des plans d’urgence contre les épizooties majeures en Martinique et objectifs de sa finalisation
1.1) Historique de la conception des plans d’urgence contre les épizooties majeures
1.2) Les objectifs de finalisation et de diffusion des plans d’urgence
II) Travail « administratif » de mises à jour régulières
2.1) Mises à jour réglementaire (Episode Grippe Aviaire 2006)
2.2) Mises à jour des personnes
2.3) Mises à jour et suivi logistique du matériel
III) Travail de préparation du matériel de diffusion, de communication et de formation
Chapitre 2 : Réalisation du travail « terrain » de la finalisation et de la diffusion
des plans d’urgence contre les épizooties majeures en Martinique
I) Mise en place du réseau d’alerte, entretien avec tous les partenaires pour validation de leur implication dans les plans d’urgence
1.1) Entretien avec tous les partenaires pour validation de leur implication dans les plans d’urgence
1.2) Création du Conseil Départemental de la Santé et de la Protection Animales (CDSPA)
II Travail de résolution des points techniques clés des plans d’urgence contre les épizooties majeures de Martinique
2.1) Groupe de travail : « zone de surveillance et blocage des routes »
2.2) Groupe de travail « laboratoire et transport des prélèvements »
2.3) Groupe de travail : « destruction des cadavres et équarrissage »
III Gestion des risques à l’introduction de maladies contagieuses animales sur le territoire martiniquais
3.1) Gestion de la filière avicole dans le contexte de la crise grippe aviaire de 2006
3.2) Mise en place du réseau SAGIR
Chapitre 3 : Discussion : analyses des résultats et proposition d’amélioration continue dans la finalisation et la diffusion des plans d’urgence contre les épizooties majeures de Martinique
I) Les problèmes techniques qui n’ont pas été résolus et qui nécessitent encore
réflexion
1.1) La vaccination d’urgence
1.2) Les indemnisations financières
1.3) La réalité du blocage des routes
II) Proposition d’amélioration continue pour la finalisation et la diffusion
des plans d’urgence contre les épizooties majeures en Martinique
2.1) Mise en place d’un répertoire à jour et rencontres régulières des partenaires,
la clef de la réussite des plans d’urgence en Martinique
2.2) Continuer l’information et la diffusion des plans d’urgence (via internet
et par des fiches de rappel actualisées)
2.3) Mise en place de petits exercices pratiques
Conclusion
Bibliographie
Annexes
Liste des Tableaux
Liste des Figures

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