L’ÉCRITURE D’UN ROMAN

De l’oralité à l’écriture en passant par le corps: un itinéraire singulier

  La plus belle chose que nous puissions éprouver est le mystère. C ‘est la source de tout art véritable et de la science. Albert Einstein La pratique théâtrale fut ma première véritable initiation à l’écriture. Il est important d’ évoquer ici les sentiers tant improbables que variés qui m’ont conduit presque à mon insu à écrire. Dès ma tendre enfance en effet, j’ai évolué dans un contexte d’oralité. J’ai baigné dans l’adoration que ma mère avait pour Jacques Brel et dans l’amour que mon père portait à George Brassens. Bien qu’encore trop jeune pour saisir la valeur des mots, ces chansons écoutées en boucle pendant des années m’ont initié à la trame d’un texte, à l’ élan dramatique de la parole et à la sensibilité musicale. Décrocheur scolaire dès ma troisième année du secondaire, j’ai évolué très loin de la culture livresque. Le cinéma a servi de refuge et d’ exutoire au jeune itinérant que la solitude et l’ extrême violence de mon quotidien d’enfant et d’adolescent avaient condamné à la rue. Caché dans les salles de cinéma, j’ ai vu et revu d’ innombrables fois les mêmes films. Je me suis exposé à tous les genres cinématographiques, un apprentissage par osmose qui m’ a initié presque à mon insu aux formes et aux rouages qui édifient une histoire. Plus tard, lors de mes études en danse, j’ai réalisé que les mots n’étaient pas forcément indispensables pour mettre en scène une histoire et la raconter. l’ai appris dans le contexte de la création chorégraphique qu’à défaut du mot pour dire, pour raconter une histoire, il faut que les intentions soient clairement définies. Les éléments de la composition, ceux de la constitution des courbes et des enjeux dramatiques ne doivent surtout pas prédominer sur ce qui s’exprime. En danse comme au théâtre, j’ai découvert que l’interprète se doit d’incarner le projet du créateur et habiter de manière assumée et convaincante son jeu sans chercher à se « parader » lui-même.

À l’école de clown: l’écriture comme voie et comme horizon

   Le travail en art clownesque a consolidé ces apprentissages en m’initiant à la tradition du baragouinage, en me forçant à passer par la voix et ses intonations, sans pour autant solliciter les mots pour me faire comprendre. Avant de soustraire les mots d’une élocution,on nous apprenait à écrire des monologues, à bien camper une histoire, avec ses faits, sa raison d’être et ses multiples personnages. La maitrise de la temporalité et de la rythmicité de chaque mot, de chaque phrase et des différentes nuances d’intonation, devait permettre au clown-interprète de bien ressentir, incarner et éprouver la dynamique émotionnelle de ce qui se jouait en vue de transmettre le sujet de son ‘dire’ avec précision tout en baragouinant. l’ai découvert là un important clivage entre l’ art d’interpréter et celui de créer. Déjà, sans m’en rendre compte, je réfléchissais à l’acte de créer par le biais de l’écriture.

Pour une approche réflexive et critique en recherche-création

   Ronald Pélias (2004), cité par Patricia Leavy (2009, p.2), avance avec justesse que les travaux de recherche-création constituent en soi des « appels méthodologiques » dans ce sens qu’ ils donnent à voir des écrits qui marquent un espace différent. Il ajoute que les recherches récentes axées sur les arts ainsi que la réflexion des chercheurs à leur sujet montrent que les pionniers dans ce domaine visent à sculpter des pratiques de recherche qui soient engagées, holistiques et passionnées et qui lient plutôt qu’elles ne divisent le rapport du créateur-chercheur avec le public et l’enseignement. L’approche réflexive en recherche, comme en parlent Douglas, Scopa et Gray (2000), fait référence à l’ensemble des travaux qui invitent le regard du chercheur sur une pratique particulière qui s’avère être sa propre pratique. Ce type de réflexion qu’utilise le praticien chercheur pour décrire ce qu’il fait de façon intuitive, et apporter une vision globale de son action et de sa façon de l’agir [ … ], s’apparente au mode critique utilisé pour décrire et comprendre la pratique. Or, la description du savoir intuitif, même incomplète, est primordiale, insiste Schan (1994), car elle entretient la réflexion et maintient le chercheur dans une posture critique et structurante de son action et de son discours. (2000, p. 158) La réflexion est ainsi orientée par une nécessité, un but tangible. Elle permet de rendre explicite le savoir tacite des praticiens en arts. Ce savoir une fois théorisé dans un discours structurant rejoindra un plus grand nombre de créateurs, d’ enseignants, d’apprentis et de chercheurs en Arts.

SOUS le couvert de l’ordinaire (Arthur)

  J’ai gagné ma vie à faire des décors pour mon grand-père et je me suis occupé de l’entretien de l’immeuble. Mon quotidien était des plus ordinaires. Quand un jour, au café du quartier, j’ai entendu un jeune conseiller municipal radoter quelque chose à propos du vieux Michoustine, du genre qu’il s’était ramolli, qu’il n’avait plus rien à donner, qu’ avec son tempérament d ‘ artiste il se laissait mourir. Sans se soucier que je sois là, il avait même ajouté: « Si ça continue, le vieux Russe va se liquéfier avant de rendre l’ âme. » Ce crétin là, tout comme ceux qui l’écoutaient en faisant rebondir leur tête comme des ballons de basket, était incapable de saisir la nuance qu’il y a entre mollesse et grâce. Mon grand-père n’était pas fatigué, il était calme, simplement. Papi Y ouri avait le caractère aussi régulier qu’un métronome. Mais il était aussi vrai que depuis près d’un an, quelque chose le préoccupait et le rendait moins présent. Je me disais que le fait de faire aussi souvent la navette entre Paris et Montréal devait répondre au besoin qu’ il avait de baigner dans les eaux plus profondes de l’ univers artistique d’où il avait émergé. J’étais content qu’ après tant d’années à s’offrir aux autres, il se permette enfin plus de liberté. Je fus d’autant plus estomaqué quand une semaine plus tard, à la veille d’un autre départ, après que l’imbécile de la municipalité fut venu visser une plaque commémorative sur la brique rouge de l’Académie Michoustine pour souligner l’implication de Papi Y ouri dans la communauté d’entendre le type en question lui offrir une mise en conserve dans une maison de retraite. Mais ma plus grande stupéfaction est arrivée l’instant d’ après lorsque Papi a accepté son offre.

Deux amoureux (Arthur)

   Thure, je ne savais pas que la timidité que j’ éprouvais lorsque du fond d’un grand plié Mijeanne soutenait mon regard, c’ était en fait de l’intimité. Pas plus que je ne savais que les yeux dans la prunelle desquels je me noyais allaient devenir ceux de ta maman … Qu’ au beau milieu de ses entrailles une cellule allait se diviser, qu’un univers entier allait se former à partir duquel allait naître un petit cœur, de petits orteils, tes petits doigts … Une personne de plus à aimer, une galaxie de plus à explorer. J’ai passé les jours, les semaines, les mois de ma vie avec Mijeanne sans être capable de faire un dessin d’ elle qui me soit satisfaisant tant je n’arrivais pas à circonscrire tout ce qu’ elle représentait pour moi. Pendant qu’elle reprenait le flambeau que Papi Youri lui a légué et qu’installée à l’ enclume du Maestro elle forgeait à son tour des mollets de princesses, je n’ étais capable de rien d’ autre que d’être amoureux d’ elle. Je l’ ai regardée de la même manière tous les matins que nous avons partagés. Je descendais au studio avec le café et je m’installais sur le tabouret d’Octave pour la regarder s’en remettre au centre. C’est tout de même troublant de connaître quelqu’un dans le rouge de la chair, de l’avoir ausculté des nuits entières, de savoir combien il y a de petits plis sur ses lèvres et de se rendre compte encore chaque matin, au timbre d’ un simple « Bonjour », qu’il y a là une inconnue et qu’à tomber amoureux on est toujours en chute libre. Un dimanche soir, installés dans la grande cuisine d’ un appartement trop grand avec encore une chambre en trop, Mijeanne et moi terminions de manger une recette de crevettes à la mangue dans laquelle j’avais complètement oublié de mettre la mangue ; repas durant lequel mon amoureuse a eu la délicatesse de ne pas souligner mon oubli. À la fin du repas, elle s’est levée pour préparer le thé. Pendant que l’eau bouillait, elle s’est délicatement déshabillée. Puis, elle s’est amusée à improviser une petite danse en jouant avec le linge à vaisselle à carreaux rouges et blancs. Elle tournoyait autour de la table en gigotant des hanches comme une danseuse orientale. Elle m’enivrait. Elle s’est soudainement arrêtée de danser pour débrancher la bouilloire qui s’était mise à hurler. Ce fut comme si la terre entière s’ arrêtait de tourner d’un coup sec et que mes cellules s’entrechoquaient. J’ai observé ma Mijeanne préparer le samovar. Puis, elle s’est penchée pour prendre quelque chose près des bananes. L’ étirement la forçait à surélever le talon droit et à lever la jambe gauche en arabesque pour allonger son bras droit sans tomber. Et moi, plein, trop plein, rempli au point qu’exister étouffe savoir et faire, j’étais incapable de retenir ma conscience qui s’enfuyait par le carrefour entre ses cuisses et ses fesses.Elle s’est retournée en cachant derrière elle ce qu’elle venait de prendre au bout du comptoir. Elle s’est avancée vers moi un pied devant l’autre comme un mannequin qui défile sur une corde raide. La perfection est venue se poser sur la vieille chaise en bois au coin de la table sans que cela craque. Le visage de la plus belle créature de tout l’univers s’est avancé et son front s’est accosté au mien. Je me suis appuyé contre un sentiment immuable. Petit Ange, ce soir-là, le baiser que ta maman a posé sur ma bouche m’a fossilisé au cœur de mes peurs. Pour la première fois de mon existence, je savais où j ‘étais. Elle savait aussi. Nous étions au même endroit.Perdu dans le noir de ses pupilles, j’ai instinctivement ouvert la main lorsque le bras de Mijeanne s’est levé. J’y ai ressenti se déposer une masse humide et glissante. Pendant un instant, je me suis amusé à glisser dans l’inconfort des doigts collants, c’était jouissif. Sans séparer le bout de son nez du mien, je me suis mis à rire. Elle venait de déposer dans ma paume le fruit de mon oubli. Mes paupières se sont closes et elle a repris la mangue nue pour la pousser entre nos mentons et la lover entre nos lèvres. Assoiffés, serrant la mangue entre leur lèvres comme on presse la vie pour en extraire le jus, l’ homme et la femme se sont tus, laissant le règne animal mordre, lécher, sucer et encore … et ça coulait, ça dégoulinait, ça ruisselait sous la mâchoire, le long de la gorge … Le fruit a fui. Mijeanne ne respirait plus. Elle était inquiète, elle venait de perdre son prochain battement de cœur. Elle a plaqué sa main sur mon sternum pour s’assurer que le cœur de l’homme qui l’aimait battait pour deux. J’ai calé le galbe sucré de mon pouce sur le moelleux de ses lèvres. Sa mandibule a lentement relâché ses câbles. Sa bouche a englouti mon doigt. Sa langue l’a élevé, l’ a tenu coincé contre son palais jusqu’à ce que la salive se mêle au nectar. Ivre, je l’ ai sentie relâcher sa succion, laisser glisser mon pouce hors de sa bouche. Doucement, tout doucement, comme au ralenti, ses lèvres fiévreuses se sont tendues vers les miennes.

La crise vocationnelle

   Nous sommes en 2003, j ‘ai 34 ans et je suis papa d’une petite fille qui mérite que je lui sois présent. À cette époque, nanti d’une expérience de vie peu commune et d’ une palette artistique assez large, j’élabore des projets voués à la scène et à la caméra. Je travaille très fort et je n’arrive pas à comprendre pourquoi mon travail en création n’aboutit pas à une inscription socioprofessionnelle viable et satisfaisante. Je vis malle fait de ne pas réussir à vivre de mon activité créatrice. Je me sens progressivement m’effondrer. Tous les efforts fournis jusqu’à ce jour pour déployer une carrière d’artiste viable s’étant avérés vains, je me sens désillusionné, épuisé et violemment désemparé. Je me vois encore assis au café du coin comme tous les matins,me demandant avec gravité s’il est sain de continuer à nourrir ainsi mon acharnement à me faire artiste. Une part de mon dilemme vient du fait qu’il m’est complètement impossible de renoncer à mon intégrité, d’exister en périphérie de moi et de faire sourde oreille à ce Désir qui me pousse à créer et à me créer. Mes nuits et mes jours sont hantés par un triple questionnement: comment vivre libre sans souffrir d’être moi-même? Comment être artiste sans uniquement m’acharner contre l’impasse? Mais surtout, quoi léguer à ma fille si jamais ma vie d’artiste me contraignait à un échec quant à la question de mon inscription sociale? Le fait d’être face à ces questions enclenche un processus .. .

Condamné au bagne de la solitude sur l’île de la vocation

  Ce matin-là, penché sur mon journal personnel, je me retrouve dans un jeu de rôle imaginaire. Dans mon scénario, je fais face à un tribunal devant lequel je vais être contraintde vivre le restant de mes jours sur une île déserte. De plus, on m’impose de choisir une seule et unique pratique artistique pour me condamner à ne faire que cela. Pessimiste, je passe en revue une à une les disciplines pour lesquelles je me suis tant passionné. J’essaie de trouver celle qui m’habite avec le plus de ferveur. Je visualise les moments d’enivrement vécus à chacune de leur école. Je tente de mesurer la qualité du bonheur que j’ai ressenti à force de pratiquer ces disciplines sur le plan professionnel. Je prends alors conscience qu’à part quelques moments signifiants, j’ai passé le gros de mon temps à me gonfler de volontarisme. À cet instant précis, assis devant mon cahier, je suis stupéfait de constater à quel point j ‘ai pris mon emballement pour une affirmation vocationnelle. Je vois avec clarté à quel point je me suis agrippé, je me suis auto-stimulé, combien mes aspirations artistiques ont longtemps été chauffées au gaz de mon besoin d’exister, à la flamme de mon besoin de servir à quelque chose et au brûlant besoin d’ appartenir et d’être aimé. Le plus ahurissant pour moi est de constater à travers cette mise en scène que mes efforts et mon acharnement servent si mal la cause de l’ardent Désir d’être qui me caractérise. Dans ma pratique des arts de la scène, je suis à la fois le créateur et l’interprète de mon travail. Je constate que cette expression qui cherche à travers mon geste créateur ses voies de manifestation est confinée dans l’ ombre de mon charisme ou encore de mon savoir-faire sur scène. Attablé devant mon cahier, mon stylo à la main et toujours dans l’incapacité de faire un choix éclairé, j ‘ entends le juge de ma mise en scène me sommer de faire un choix, sans quoi ma peine sera mutée en une condamnation à mort. Toujours assis au café, je lève les yeux. Médusé, je vois les gens grouiller autour de moi et pourtant je les perçois depuis un ailleurs, comme si j ‘étais enfermé dans un bocal. Prisonnier de mon état, assis dans le box des accusés, honteux, la tête basse, je me relis. Je suis soudainement ahuri de constater que ce que je suis en train de faire – à savoir écrire – ne figure pas sur la liste de mes choix vocationnels. Je remarque alors que contrairement à toutes les autres activités de ma vie, écrire n’avait jamais eu besoin d’être sollicité ou stimulé, ni même considéré. Ici, l’acte d’écrire comme une doublure de ma personne, le lieu de mon dialogue intérieur ne fait pas partie de mes choix et pourtant il est omniprésent dans ma vie. Écrire m’anime, me porte, me soutient. En cas de tempête, c’ est un puissant gage de stabilité, de lucidité et d’apaisement. Il m’ouvre à ma vulnérabilité sans me noyer dans un épanchement de sensiblerie.

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Table des matières

REMERCIEMENTS
RÉSUMÉ
ABSTRACT
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION GÉNÉRALE
NOTICE
CHAPITRE 1 L’ÉCRITURE: UNE PRATIQUE – UNE ACTIVITÉ HUMAINE
1.0 AVANT-PROPOS
1.1 PRÉSENTATION DU SUJET DE RECHERCHE-CRÉATIOIN
1.1.1 À la genèse de cette aventure d’apprenti chercheur-créateur
1.1.2 De l’oralité à l’écriture en passant par le corps: un itinéraire singulier
1.1.3 À l’école de clown: l’écriture comme voie et comme horizon
1.1.4 Écrire oui, mais comment et pour quel projet littéraire?
1.2 ÉTAT DE LA QUESTION
1.2.1 La poïétique de Paul Valéry à nos jours
1.2.2 L’héritage valérien en Amérique du Nord: pour une poïétique poétique
1.3 PROBLÈME DE RECHERCHE
1.3.1 Question de recherche
1.3.2 Objectifs de recherche
1.3.3 Mes hypothèses de départ
1.4 POSTURE ÉPISTÉMOLOGIQUE ET CHOIX MÉTHODOLOGIQUES
1.4.1 Une recherche création d’inspiration phénoménologique et herméneutique
1.4.2 Pour une approche réflexive et critique en recherche-création
1.4.3 Analyse poïétique
CHAPITRE 2 PROJET DE CRÉATION LITTÉRAIRE THURE – UN ROMAN 
CHAPITRE 3 ANALYSE POÏÉTIQUE DE THURE
3.0 AVANT-PROPOS
3.1. DE L’ÉCRIRE À L’ÉCRITHURE: UN RÉCIT POÏÉTlQUE
3.1.1 Le désir ontologique à la genèse de mon projet de création
3.1.2 La crise vocationnelle
3.1.3 Condamné au bagne de la solitude sur l’Île de la vocation
3.2 L’ACTE D’ÉCRIRE: SUR LES TRACES DE L’ŒUVRE SE FAISANT
3.2.1 Encore faut-il savoir faire
3.2.2 Écrire un roman
3.2.3 Les 85 premières pages: l’enjeu de la grâce
3.2.4 La réécriture comme mode d’écriture
3.2.5 L’allégorie du tunnel
3.3 LA RÉCIPROCITÉ TRANSFORMATRICE ENTRE L’ŒUVRE ET SON AUTEUR: POUR UNE DÉMARCHE COMPRÉHENSIVE
3.3.1 Écrire: un acte, un lieu, un état
3.3.2 Forger du sens et se comprendre: Faire œuvre de formation par le biais de la création
CONCLUSION GÉNÉRALE
ANNEXE: INTENTION DE PROJET DE MÉMOIRE EN CRÉATION
BIBLIOGRAPHIE

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