L’ECOTOURISME MENACE PAR LES AUTRES ACTIVITES D’EXPLOITATION ECONOMIQUE

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Les difficultés rencontrées et les limites duravailt

Du fait de la nouveauté du secteur écotouristique ansd les zones étudiées, beaucoup de difficultés ont surgi durant les enquêtes à savoirl’insuffisance et l’hétérogénéité des données statistiques, l’absence de personnes à enquêter pendant la journée. Ces personnes sont prises par des différentes occupations telles que l’exploitation de saphir, les activités quotidiennes (culture, élevage, …).
Vu le problème actuel entre la population locale aux environs du Parc et l’ANGAP sur la protection de la forêt de Zombitse. Nous étions victimes de ce problème, car les villageois pensent que nous sommes en collaboration avec l’ANGAP. Ce qui a porté atteinte à notre recherche, car non seulement ils n’arrivent pas à nous délivrer les informations exactes mais aussi ils ont désapprouvé notre présence par des manifestationsostilesh.
Néanmoins, nous avons maintenu une certaine distance au niveau des relations interpersonnelles pour ne pas compromettre la qualité des informations collectées et les liens noués avec la population.
Mais ces problèmes d’hostilité ont été surmontésrpaune forme d’immersion qui consiste à participer aux activités quotidiennes de la population locale. Néanmoins, nous avons observé une forme de neutralité qui nous interdit de nous pencher en faveur d’un ou d’un autre camp à différents niveaux..
D’autres difficultés reposent également sur les carences matérielles utilisées, nous n’avons qu’un carnet de notes et un appareil photo pour illustrer les enquêtes. Pourtant des outils nécessaires comme la camera, le magnétophone, la nte, le GPS (Global Positionning System) sont indispensables pour un tel travail de recherches scientifiques.
Bref, certaines difficultés pour la réalisation dece travail, ont constitué un écueil à l’évolution de ce travail. Malgré tout cela, il nous semble que les résultats sont fiables car ces inconvénients n’étaient pas arriver à les comprometre à cause du recours à des analyses croisées et à des recoupements multiples. En somme, nous esp érons que les résultats de nos recherches pourront être utiles au bon fonctionnement du développement de notre région.

Enoncé de la problématique

L’essor des activités d’exploitations économiques saphir( et bois) sont un facteur essentiel de la migration intensive aux environs du Parc de Zombitse Vohibasia. La migration intensive liée à l’accroissement démographique pose des problèmes sur la protection de la nature. Toutefois, cette dernière favorise le développement de l’écotourisme, facteur de développement local.
Quelles sont les activités économiques adoptées parces migrants ? Pour lutter contre la pauvreté, est-ce que la population adopte la notion de l’écotourisme ? Est-ce qu’il existe une conception commune entre la population et les agents responsables du Parc sur ce qu’on appelle « développement local et régional » ?
En somme, la question à laquelle nous essayons de r épondre est la suivante :
De quelle façon l’écotourisme pourra-t-il concilier le développement socio-économique et la protection de l’environnement dans la région de Sakaraha –Toliara ?

Bibliographie générale

Ce nouveau concept de tourisme est encore très récent à Madagascar, alors, les documents nécessaires se limitent à des brochures, magazines, rapport de rencontre touristique ; très peu de documents traitent de près ou de loin de notre thème de recherches.
Quatre types de source ont été consultés pour enrichir ce mémoire. Les sources orales telles qu’elles sont utilisées par les historiens (auprès des administrations et des populations locales). Le second type est constitué par les médias (journaux, radio et télévision). La troisième source est fournie par les sites web consacrés au thème. Enfin, les sources écrites constituées par les publications, mémoires et thèses sur la question. Les sources écrites comprennent à son tour trois subdivisions, à savoir les Décrets Ministériels, les ouvrages généraux et les magazines spécialisés.
Cette recherche bibliographique a été faite à parti des documents disponibles auprès de l’ANGAP Sakaraha -Toliara, du Ministère du Tourisme Antananarivo, au Service Inter Régional du Tourisme à Toliara, du Service Provincial de l’e nvironnement, des Eaux et Forêts à Toliara, de l’Office National pour l’Environnement (ONE) Toliar a. La lecture dans d’autres bibliothèques a complété ces documentations, telles que : la bibliothèque Universitaire TSIEBO Calvin, celle du département de Géographie et d’Histoire de l’Université de Toliara, celle de l’Aumônerie Catholique Universitaire (ACU), le Centre de documentation de l’Université d’Antananarivo-Département de Géographie (Ankatso) et celui de la Biodiversité et Environnement du CeDRATOM de Toliara.
Cette diversité des sources écrites a permis de constater que l’écotourisme est un concept nouveau à Madagascar, puisque très peu sont les ouvrages qui traitent de près cette question. C’est ce qui explique la longueur relative du temps matériel consacré à cette phase.
Premièrement, nous avons dressé la liste des articles et ouvrages qui ont été mis dans la liste de la bibliographie quid (page 64) pour enrichir ce mémoire. Ensuite, nous allons les commenter suivant notre thème.

Bibliographies commentées

HECTOR Ceballos Lascurain est membre de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Son article constitue un remarquable apport à la connaissance de ce que l’on appelle « Tourisme écologique ». C’est un travail qui allie bien l’argent et l’amélioration environnementale. Il nous aide, par sa qualité descriptive en matière d’écologie, à suggérer certaines directives à suivre pour la protection et la conservation des couvertures végétales de notre zone d’étude.
Cet écologiste mexicain met l’accent sur une proximité avec la nature recherchée par les touristes. A travers ses définitions, il appuie sur la variété des principes associés au concept de développement durable. En effet, il est indéniableque c’est l’environnement qui est l’espace vital de l’homme et détruire celui-ci équivaut à un suicide..

Ouvrages traitant Madagascar

Ces documents sont constitués par des publications,des mémoires et thèses sur la question.

Ouvrages sur le tourisme et le développement.

Ces ouvrages nous permettent d’élaborer le tourisme du milieu. Et pour une étude comme celle-ci qui parle de développement régional, il est très important de connaître le climat, le relief, la couverture végétale, la faune, le mode de vie dela population, etc. pour pouvoir analyser si cette région pourra séduire les vacanciers ou les ouristes, et partant, de définir un profil d’interaction entre l’homme et la nature.
D’où la nécessite de l’ouvrage suivant :
ANLI (S), 2003 « le développement du tourisme à Toliara et ses environs durant les dix dernières années et ses impacts socio-économiques et culturels » Mémoire de Maîtrise de Géographie, Université de Toliara, 160p.
C’est un document de référence pour étudier les aspects géographiques de Toliara en matière touristique. Les données présentées nous permisa de nous rendre compte de contribution du tourisme dans le développement de la région de Toliara. L’article de ANLI constitue un remarquable apport à la connaissance de la région de Toliara dans le cadre de la stratégie de développement. Il traite non seulement des analyseséconomiques et financières que requièrent souvent les études touristiques mais surtout des impacts socio-économiques et culturels depuis l’ouverture de Toliara au tourisme international. Cependant, il n’analyse pas vraiment la situation suivant la perspective de l’écotourisme.

Articles sur la déforestation

DJAMILATI (Z), 2000 « Dynamique de la déforestationaux environs de Zombitse Vohibasia : l’exemple d’Andranomaitso », Mémoire de Maîtrise de Géographie, Université de Toliara 114p C’est un document très particulier pour son choix, car il parle du problème majeur du Sud-Ouest malgache. Parmi les obstacles qui empêchent el développement de l’écotourisme aux environs de la région de Toliara, la déforestationtient une place importante. Elle provoque la sécheresse, l’érosion, réduit la biodiversité (diversité de l’habitat, de faune et de flore), etc. Ce document nous a permis de savoir le processus de la déforestation dans le Parc en question. L’étude nous présente l’accroissement rapide de cette déforestation, ses origines, la façon avec laquelle la population a déboisé de façon brutale pour leur besoin personnel, notamment, pour le bois de chauffe, etc.

Présentation cartographique

La carte est un outil primordial pour le géographe. C’est une étape essentielle non seulement pour la rédaction (localisation), mais aussi pour les travaux de terrain (mesures des distances spatiales). Nous avons consulté des cartes auprès de l’ANGAP, premier responsable du Parc National de Zombitse Vohibasia pour localiser et illustrer des données recueillies au cours des visites sur terrain (voir les cartes n°1, 2, 3, 4).
Ainsi, nous avons présenté sept cartes pour enrichir ce mémoire, à savoir :
la présentation de la région de Toliara.
la localisation des sites d’études.
les circuits écotouristiques du Parc National de Zombitse Vohibasia.
les priorités pour l’écotourisme.
Si telles sont les principes et les conditions de cette étude, maintenant nous allons faire une brève analyse des résultats.

Choix de Toliara par le pouvoir colonial :

Au début, la région de Toliara ne faisait pas partie des régions que l’Administration coloniale pensait privilégier, en raison de l’évidente médiocrité de ses potentialités naturelles par rapport à d’autres régions de Madagascar. Elle ne faisait pas partie de ce que les colons appelaient le « Madagascar utile ». Et dans ses stratégies de contrôle politique de la nouvelle colonie, l’Administration coloniale avait besoin d’un centre stratégique pour faire aboutir la pacification, ce centre devrait nécessairement être un port. Quelques sites possibles se présentaient à savoir Saint Augustin, Nosy Ve et Toliara. Malheureusement, le site de Saint Augustin fut écarté, car la présence d’un important canyon sous marin à l’embouchure de l’Onilahy rendait difficile, voire impossible la création d’un véritable port. Il en ste de même pour Nosy Ve qui fut abandonné à son tour à cause de l’accès difficile et sans prote ction lors des grandes marées ou des tempêtes cycloniques. Par contre, les atouts de Toliara étaient solides. Sa rade se trouve dans un vaste lagon, bien protégé par un grand récif barrière quilonge le rivage. Il est à l’abri de fortes houles qui érodent les côtes. L’accès derrière le récif est facile grâce à l’existence de deux passes bien dégagées. La mLS����

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