L’ECOTOURISME COMME DOMAINE D’APPLICATION DE LA TRADUCTION

Tourisme :

   Le tourisme est un phénomène social, culturel et économique qui implique le dépassement des personnes vers des pays ou des endroits situés en dehors de leur environnement habituel à des fins personnelles ou professionnelles ou pour des affaires. Ces personnes sont appelées des visiteurs(et peuvent être des touristes ou des excursionnistes, des résidents ou des non-résidents) et le tourisme se rapporte à leurs activités qui supposent pour certaines des dépensestouristique. Le tourisme a donc des répercussions sur l’économique sur l’environnement naturel et le bâti, sur la population local de la destination et sur les touristeseux même. Hunziker et Krape (1942) ont donné une définition scientifique du tourisme qui serait « un ensemble de relations et de faits constitués par le déplacement et le séjour de personnes hors de leurs lieux de résidence habituelle. Pour autant que ce séjour et déplacement ne soient pas motivés par une activité lucrative quelconque. Le tourisme a connu une multitude de définition, donc difficile à définir d’une manier précise, car il existe une diversité de définition on a choisi celle de : « Le tourisme comprend les activités déployées parles personnes au cours de leurs voyages et de leurs séjours dans des lieux situées en dehors de leurs environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année à des fins de loisir pour affaires et autres motifs » (organisation mondiale du tourisme) Action de voyage de visiter un lieu pour son plaisir ensemble des activités et services liés aux voyages et aux séjours d’agrément (le petit Larousse 2006).

Ecologie :

  Etymologie : du grec “oikos”, maison et “logos”, science, connaissance. L’écologie est la science qui étudie les milieux et les conditions d’existence des êtres vivants et les rapports qui s’établissent entre eux et leur environnement, ou plus généralement avec la nature. L’écologie a été définie par le biologiste allemand Ernst Haeckel en 1866 comme “la science des relations des organismes avec le monde environnant, c’est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d’existence”. Un écologue est un spécialiste de l’écologie. Un écologiste est un défenseur de la nature et des équilibres biologiques. L’environnement est constitué à la fois des êtres vivants existant dans le milieu naturel et des éléments non vivants qui le composent, comme le sol, l’eau, l’atmosphère, le climat, l’ensemble définissant un écosystème. A l’échelle de la Terre, on parle d’écosphère. L’écologie doit donc faire appel à de multiples disciplines scientifiques, comme la géographie, la biologie, la chimie, la physique, la climatologie, les mathématiques… L’écologie moderne est née d’une prise de conscience des effets (pollution, épuisement des ressources naturelles, disparition d’espèces vivantes, changements climatiques…) de l’activité de l’homme sur son environnement (industrie, transport, utilisation d’engrais, déchets industriels…). Elle s’intéresse donc à l’homme en tant que composante de l’écosphère. L’un des objectifs de l’écologie est de détecter, d’analyser et de combattre les dysfonctionnements éventuels d’un écosystème. Elle recherche également pour l’homme le bien-être sous la forme d’une harmonie avec son environnement naturel.

Définition de l’écotourisme :

   L’écotourisme est une forme de tourisme alternatif centré sur la découverte de nature. Généralement pratiqué en petits groupes ou à l’échelle individuelle, il privilégié l’observation, l’interprétation, l’éducation et l’étude des milieux naturels. On part non seulement à la découverte des paysages, de la faune et de la flore d’une région, mais aussi à celle de ses habitants. L’écotourisme est généralement considéré comme un « tourisme favorable à l’environnement », développement parallèle du tourisme et de l’écologie, pour proposer des lieux préservés. En l’absence de définition claire et reconnue, pour la société internationale de l’écotourisme (1991) c’est : « un tourisme responsable an milieux naturels qui préserve l’environnement et participe au bien être des population locales ». Selon l’union mondiale de la conservation (WCU)(1996), c’est… « La visite de milieux naturels relativement intactes … a faible impact négatif… comportant une implication socio-économique des population locales qui est à la fois active et bénéfique ». L’écotourisme vise à sensibiliser aussi bien les voyageurs que les populations locales de la nécessite de préserver l’environnement. Les caractéristiques d’un voyage éco-touristique sont la limitation de l’emprunt écologique, l’éducation environnementale, le bien-êtrede la population locale et le soutien aux programme de conservation de la biodiversité. L’écotourisme peut néanmoins se pratiquer dans bien de milieux divers (en montagne, a la compagne, en forêt sur les littoraux …). Il peut par exemple consister en la visite d’espaces naturels protégés comme les parcs nationaux, les PNR (parc naturels régionaux), les réserves de biosphère …. Des structures d’hébergement intégrées dans l’environnement et le territoire permettent l’accueil du visiteur.

Principes de l’écotourisme :

-Minimiser les impacts négatifs sur la nature et la culture pouvant nuire une destination. -Instruire les voyageurs de l’importance de la conservation. -souligné l’importance d’un business responsable, travaillant en coopération avec les autorités et les populations locales pour répondre aux besoins locaux et fournir des allocations d’aide de la conservation. -Employer les revenus générés par le tourisme pour la conservation et la gestion de zones naturelle et protégées. -Insister sur la nécessité pour des zones de tourisme régional et pour chaque région ou zones naturelle répertoriée susceptible de devenir une destination écotouristique, de concevoir des plans de gestion des visiteurs. -Insister sur l’utilisation d’études environnementales et sociales, en plus des programmes de contrôle à long terme, pour évaluer et minimiser les impacts.

Apparition de l’écotourisme :

   La notion d’écotourisme apparait dans les années 80 suite à la prise de conscience générale des impacts sur l’environnement des activités humaines. Une des premières définitions est celle d’ECTOR Ceballos.Lascurain qui parle d’une « forme de tourisme qui consiste à visiter des zones naturelles relativement impactes ou peu perturbées dans le but d’étudier et d’admirer le paysage et les plantes et animaux sauvages, qu’il abrite de même que toute manifestation culturelle (passée et présente) observable dans ces zones ». Bien que l’écotourisme englobe des activités variées il présente cependant certaines caractéristique citées ci-après communes a toutes ces activités .

Caractéristique de l’écotourisme :

-L’écotourisme réunit toute les forme de tourisme axées sur la nature et dans lesquelles la principale motivation du touriste est d’observer et d’apprécier la nature ainsi que les cultures traditionnelles qui règnent dans les zones naturelles.
-Il comporte une part d’éducation et d’interprétation. -Il est généralement organisé par de petites entreprises locales pour des groupes restreints. Généralement on trouve aussi des opérateurs étrangers de dimension variables qui organisent, gèrent ou commercialisent des circuits éco touristique,aussi pour de petits groupes.
-L’écotourisme s’accompagne de retombées négatives limitées sur l’environnement naturel et socioculturel.
-Il favorise la protection des zones naturelles :en procurant des avantages économiques aux communautés d’accueil, aux organismes et aux administrations qui veillent à la préservation des zones naturelles, en créant des emplois et des sources de revenus pour les populations locales ; en faisant d’avantage prendre conscience aux habitants du pays comme aux touristes de la nécessité de préserver le capital naturel et culturel.
-Concrètement, les voyageurs pratiquant l’écotourisme partent à la découverte d’espaces naturels.Observation de la faune, contemplation des paysages, étude de la flore, pratique de la randonnée …… sont les éléments essentiels d’un voyage éco touristique.
– L’écotourisme doit également apporter de l’emploi et des revenus aux populations locales, tout en fournissant des avantages économiques aux communautés d’accueil aux organismes et aux administrations qui veillent à la préservation des espaces naturels, il joue un rôle de sensibilisation aussi bien auprès des visiteurs que des populations locales.

L’analyse comparativede l’écotourisme enAlgérie, Maroc, et Tunisie :

   Malgré ces nombreuses difficultés, l’Afrique du nord dispose d’atouts exceptionnels pour participer plus largement à l’essor du tourisme mondial. Elle possède de très nombreuses richesses permettant le développement de l’activité touristique. Les grands espaces naturels,la diversité des cultures et des traditions sont bien entendu des éléments importants pour la croissance des flux touristiques.Compte tenu de sa proximité géographique des pays européens, les européens constituent la première source de touristes en dehors du continent africain (le tourisme intra-régional) aves plus du tiers des arrivées touristiques internationales. En effet, la Tunisie et le Maroc sont deux pays du bassin méditerranéen qui se classent sur les deux premières marches du podium des destinations préférées des européens. Ces deux destinations vedettes du tourisme ont chacune leur recette pour séduire les touristes,citant l’implication des tour-opérateurs dans le développement du tourisme, l’évolution de l’offre en fonction de la demande et le développement d’une offre aérienne de plus en plus dense.
L’Algérie : En Algérie, malgré un potentiel naturel et culturel exceptionnel, le secteur du tourisme, d’une manière générale n’a pas connu de développement notable. Alors que les pays voisins le Maroc et la Tunisie en l’occurrence atteignent respectivement huit et sept millions de touristes en 2008 (OMT, 2009) ; en Algérie, le nombre de touristes s’élève à 1 800 000, dont la majorité est en voyage d’affaires, 70 % sont des immigrés originaires du pays et 200 000 sont français. L’Algérie s’est classée, en 2008, au 147 ème rang mondial des destinations touristiques sur les 174 pays classés. Pourtant, le potentiel de la demande touristique solvable en direction de l’Algérie est exceptionnel. L’Algérie se caractérise par son étendue géographique (2 300 000km²), ses variétés physiques (désert, hautes plaines, montagne, bordure maritime), climatiques(douceur du climat côtier, froid et neige en montagne, soleil quasi permanent sur le vaste Sahara), préhistoriques et historiques (vestiges de civilisations anciennes) et culturelles (diversités humaines, linguistiques, culinaires) par une offre touristique d’une richesse rare. La valorisation de cette offre touristique est devenue un impératif économique à l’heure où l’Algérie cherche à se dégager de l’emprise pétrolière,la répartition du flux touristique international vers l’Afrique est entièrement contrastée est inégale. En effet, l’Afrique du Nord occupe depuis toujours une place prépondérante et importante en Afrique en matière de la demande touristique.
Le Maroc Le Maroc est situé au Nord-ouest de l’Afrique, sur une superficie de 710 850 Km2 dont 240000 Km2 de Sahara. Il est délimité au Nord par le Détroit de Gibraltar qui sépare le Maroc de l’Europe (13 km)et la mer Méditerranée, au sud par la Mauritanie, à l’est par l’Algérie et à l’ou est par l’Océan Atlantique. Depuis l’entrée officielle du Maroc sur le marché touristique mondiale, le tourisme au Maroc est considéré comme un secteur prioritaire dans le domaine économique, il occupe une place centrale. En 2009, le Maroc a été décerné comme étant la destination touristique africaine de l’année, reconnu comme un pays novateur et ayant fait preuve de dynamisme dans la mobilisation de son industrie écoutouristique. Des chiffres récents du baromètre du tourisme de l’OMT ont montré que l’Afrique est le seul continent qui connait une augmentation du nombre de ses visiteurs cette année. Et l’une des raisons de cette croissance est la bonne performance des pays nord-africains, notamment le Maroc. Le pays a lancé la vision 2010 connue sous le nom de Plan Azur, avec pour objectif d’atteindre 10 millions de touristes par an, à partir de 2010. Au niveau mondial et d’après le rapport « The Travel&TourismCompétitiveness index 2008 (TTCI)» le Maroc est classé à la 67 éme place derrière de nombreux pays émergents et concurrents. Ce résultat s’explique par les efforts considérables déployés par le Maroc pour le développement du l’écotourisme comme un des secteurs prioritaires dans la politique économique nationale.
La Tunisie : La position géographique de la Tunisie au sud du bassin méditerranéen, avec ses 1300 Km decôtes en grande partie sablonneuses, un climat méditerranéen chaud l’été et doux l’hiver, un patrimoine civilisationel très riche (huit sites inscrits à la liste du patrimoine mondial deL’UNESCO) et surtout un cout bas du séjour touristique, font de ce pays la principale destination des touristes européens en Afrique et dans le monde Arabe. La Tunisie est un petit pays qui a commencé tôt le développement de son tourisme. De puis les années 60, ce secteur était le centre d’intérêt des pouvoirs publics tunisiens. En effet, denos jours le tourisme représente le pilier de l’économie national tunisienne. Il contribue pour 6,5 % du PIB, il est également la principale source de revenus endevises, et emploie plus de 350 000 emplois dont 85 000 emplois directs soit 11,5 % de la population active occupée avec une forte part d’emplois saisonniers. Le secteur de l’écotourisme participe à concurrence de 73% dans la couverture de la balance commerciale. La Tunisie est classé à la 39éme place. Son classement est lié particulièrement à des hôtels propres à couts bas, des attractions touristiques qui ne sortent pas de l’ordinaire mais mises intelligemment en valeur. Le pays offre l’image d’une destination à bas coût, avec un tourisme de masse à vocation balnéaire très centrée sur certains sites côtiers. Mais il cherche à diversifier son offre vers de nouveaux types de produits et de régions (tourisme culturel, tourisme vert, et de découverte vers l’intérieur du pays) et à enrichir l’offre des sites balnéaires par un développement des animations et des Activités annexes a l’écotourisme.Ces dernières années, la Tunisie a mobilisé tous ses moyens dans le cadre du fonds de promotion touristique, du fonds de développement de la compétitivité et du fonds de protection des zones écotouristiques. L’appel aux investisseurs étrangers constitue également l’un des outils principal de sa politique de développement écotouristique.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I
Réflexion de départ
I-1-Tourisme
I-2-Ecologie
I-3-Ecotourisme
I-3.1-Définition de l’écotourisme
I-3.2-Principe de l’écotourisme
I-3.3-Apparition de l’écotourisme
I-3.4-Caractéristique de l’écotourisme
I-3.5-Les grandes destinations écotouristique
I-4-L’écotourisme et le développement durable dans la wilaya de Tlemcen
I-4.1-Introduction
I-4.2-Aperçu sur la wilaya de Tlemcen
I-4.3-Le potentiel naturel
I-4.3.1-Situation et climat
I-4.3.2-Approche environnementale et ressources
I-4.3.3-La faune et la flore
I-4.3.4-Sites naturels
I-5-Analyse comparatives de l’écotourisme en Algérie, Maroc, et Tunisie
I-5.1-Algérie
I-5.2-Maroc
I-5.3-Tunisie
Conclusion
Chapitre 2
II-1-Traduction
II-1.1-Définition
II-2-Nature de la traduction
II-3-Variétés de la traduction
II-4-La traduction touristique
II-4.1-Les types de traduction touristique
II-5-Le langage du tourisme
II-6-L’importance de la traduction, et son rôle dans le tourisme
II-7-La traduction pour le tourisme
II-8-Les écueils de la traduction dans le domaine du tourisme
Chapitre 3
Introduction
III-1-Parc national de Tlemcen
III-1.1-Historique du parc national de Tlemcen
III-1.2-Situation du parc national de Tlemcen
III-1.3-Le personnel du parc national de Tlemcen
III-1.3.1-Moyens de communication
III-1.3.2-La langue de communication
III-1.4-Les activités au sein du parc
III-1.5-La fréquentation touristique
III-1.6-Enquête des zones
III-2-La langue utilisée au sein du parc national de Tlemcen
Conclusion
Glossaire
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie
Annexe

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