L’écosystème alternatif du Pays Basque français

La vague coopérative: 1975-1990

     Suivront les créations d’une dizaine d’autres coopératives s’inscrivant dans la même dynamique militante. SEI, une entreprise de services informatiques est créée en 1976 après avoir reçu un apport en capital de Sokoa, transformée en SCOP en 1983 elle comptera jusqu’à 350 employés avant de cesser son activité en 1994 (Larralde 1999). Olaberria, qui fabrique des moules pour l’industrie, est créée en 1980 puis transformée en SCOP en 1984, Alkar spécialisée dans la charpente métallique voit le jour en 1983, Copelectronic, qui œuvre dans le secteur de l’électronique, nait en 1985, tout comme Coreba, une entreprise de téléphonie, et Loreki, spécialisée dans la valorisation de la biomasse. Dans le même temps sont créés trois coopératives fabriquant des meubles – Denek (“Tous”, créée en 1980), Alki (1982) et Orhi (1984) – qui constituent un “groupe des coopératives du Pays Basque” (Ithurbide 1982) initié et soutenu par le groupe de Mondragon qui a créé une délégation à Bayonne (Itçaina 2007a). A ces trois coopératives de “premier niveau” est ajoutée en 1982 l’association Lana (“Emploi”). Sur le modèle du complexe coopératif du Pays basque espagnol celle-ci a vocation à être une coopérative de “deuxième niveau”. Selon les statuts de l’association les coopératives ouvrières de production du Pays Basque « visent à remettre les moyens de production et d’échange entre les mains des travailleurs afin de rendre possible leur participation totale aux décisions dont dépend leur destin de producteurs. Elles entendent ainsi constituer à la fois une démonstration de la pleine capacité économique des travailleurs et une école pour leurs tâches futures. Elles sont rassemblées en une Association dite « Lana » dont le but est de représenter le Mouvement Coopératif Basque et de les aider, directement ou indirectement, par ses services propres ou par des associations, sociétés, groupes ou unions distincts formés entre Coopératives ou entre Coopérateurs, à la réalisation de cet objectif » (Itçaina 2007a, 73). D’autres outils de support à l’activité économique locale sont également créés à la même époque par ce groupe de militants, en particulier suite aux “Assises Abertzale” de 1978 d’où émerge en 1979 Izan, un “collectif abertzale autogestionnaire” (E. Duny-Pétré 2013) qui se donnait comme objectif d’initier des « micro réalisations qui additionnées, engagent le peuple basque dans la voie de sa libération pour ce qui concerne son identité, sa langue ou son économie» (Larronde 2019). Dans le contexte d’augmentation du chômage de la fin des années 70, le développement économique du territoire est un des “cinq chantiers” de ce collectif qui présente dès sa création un “Plan 1500 emplois” – dont Patxi Noblia est un des principaux rédacteurs (Larronde 2019). L’association Hemen (“Ici”) est créée en 1979 pour être une des actrices de ce plan : “son objectif s’inscrit dans l’esprit de Mondragon “miniaturisé”, afin de rechercher les moyens de démocratiser l’économie, susciter des réseaux, rassembler des forces, peser financièrement, développer les formations les mieux adaptées et réfléchir à leur évolution, valoriser les réalisations exemplaires d’ici et d’ailleurs, renforcer l’esprit de solidarité, favoriser les relations avec des partenaires naturels et de proximité etc.” Elle intervient dès 1980 dans le domaine du financement de l’activité en créant avec l’aide de l’entreprise Sokoa (qui apporte 90% du capital initial) la société à capital risque Herrikoa (“du/pour Herria” en euskara10). Après un premier appel à l’épargne populaire, Herrikoa réunit 2,5 millions de francs apportés par 650 actionnaires. Elle en a aujourd’hui près de 5000 qui lui ont permis d’investir plus de 18 millions d’euros dans 366 entreprises locales depuis sa création, et de participer selon elle à créer ou sauvegarder 3726 emplois. A côté de ces structures de construction de réseau et de financement sont alors créés deux organisations devant compléter cet écosystème coopératif : un observatoire économique (le CERSEB, Centre d’Etudes et de Recherches Socio Economiques Basques) et un cabinet conseil (Kideak). Mais elles cesseront toutes deux rapidement leur activité.

Le syndicat ELB

      Une autre particularité importante du monde agricole du Pays basque français est sa structuration syndicale originale qui a vu ELB, la branche locale de la Confédération Paysanne, rassembler un nombre croissant d’agriculteur, jusqu’à devenir majoritaire dans les urnes aux élections consulaires de 2001 (51,5% des suffrages). Selon Xavier Itçaina “le syndicat ELB est né de la confluence de trois courants : l’un est d’inspiration catholique, l’autre porte sur l’identité basque, le troisième vient de la contestation du modèle corporatiste professionnel. La rencontre de ces différents systèmes de valeurs annonce une articulation originale entre le global et le local” (Itçaina 2005, 196). Cette histoire syndicale prend sa source au début des années 70 au sein d’Eskualdun Gazteria, la branche locale des mouvements ruraux de jeunesse catholique (MRJC). Se transformant sous l’influence des idées portées par mai 68, il n’y est plus seulement question, selon un des membres de l’époque , “de changer l’homme pour atteindre un monde meilleur”, mais “de changer l’homme et le système économique”. Il s’y construit ainsi une analyse critique vis-à-vis du modèle agricole dominant et du syndicat majoritaire, nourrie par les thèses du mouvement des “paysans travailleurs”, plutôt présent dans le grand ouest de la France et avec qui des liens se tissent. Bernard Lambert, fondateur du mouvement, est reçu à deux reprises au Pays Basque français pour présenter ses idées tandis que les voyages d’Eskualdun Gazteria emmènent les jeunes agriculteurs basques à la découverte des luttes paysannes en Bretagne (en 1972) et sur le Larzac en prise avec la lutte contre l’extension du camp militaire (1973) (Itçaina 2005). Un “groupe des 40” issu de ces mouvements catholiques se constitue en 1976-77 et se réunit régulièrement au monastère franciscain de Saint Palais pour réfléchir aux questions agricoles et élaborer une stratégie syndicale: “on faisait une analyse de la situation agricole au Pays Basque, vers où il faut aller, notamment vis-à-vis du syndicat en place, et est rapidement venu la question: est-ce qu’il faut faire un groupe travailleur-paysan ici ?”. Dans un premier temps la réponse est non, et le groupe choisit pour les élections consulaires de 1978 de “prendre le pouvoir” au sein de la FDSEA, pour “avoir accès à l’information et démontrer que ce syndicat n’est pas le nôtre, que ce n’est pas le syndicat adapté à l’agriculture du Pays Basque”. Le pari est gagnant, ils gagnent presque tous les cantons, “prennent en main l’appareil”, et mettent en œuvre des actions, notamment pour la défense des producteurs de lait de brebis, qui sont contestés par les responsables départementaux de la FDSEA: “Chaque fois qu’il y a eu des moments forts la Fédé se retournait contre nous et qualifiait nos actions d’erreurs de jeunesse”. Le débat est ré-ouvert pour les élections suivantes à la chambre d’agriculture des Pyrénées Atlantiques, et en 1982 une large majorité du “groupe des 40” décide de créer un nouveau syndicat: Euskal herriko Laborarien Batasuna (ELB, soit “Union des paysans du Pays basque”), qui n’existera qu’à l’échelle du Pays basque français et qui adhère au niveau national à la CNSTP (Confédération nationale des syndicats de travailleurs paysans). En 1983, ELB recueille 29% des suffrages sur la partie basque du département (Itçaina 2009). En 1987, via son appartenance à la CNSTP, ELB contribue à la création de la Confédération Paysanne dont il est depuis le représentant au Pays basque français. En cohérence avec le tiers-mondisme catholique de ses origines, le syndicat s’inscrira dans les années suivantes, dans son discours et son implication au sein de la Confédération paysanne, au sein du mouvement social altermondialiste. (Itçaina 2005)

Les structures instituantes de l’écosystème

       Les trois “mondes” que nous avons rapidement décrits sont chacun issu de l’activité d’une structure instituante agissant et revendiquant dans l’espace politique et social. Le schéma ci-dessous, qui représente les liens historiques qu’entretiennent les différentes organisations, met en évidence le rôle instituant direct d’ELB et Bizi! dans les mondes agricoles et climat et le rôle central qu’a eu le mouvement politique Enbata dans l’engagement des premiers coopérateurs. Les flèches y représentent trois formes d’interventions : la première est celle de “membre fondateur” en tant que personnalité morale, tel que cela peut apparaitre par exemple dans les statuts des organisations créées, la deuxième représente les situations où c’est un (ou des membres) d’une organisation qui est fondateur d’une autre, la troisième met en évidence une participation, sous forme d’appui technique ou financier à la création d’une nouvelle structure. On observe sur le schéma ci-dessus que l’engagement dans Enbata est un point commun à de nombreux porteurs d’initiatives dans les années 70 80. La référence au premier mouvement politique abertzale en France, créé au début des années 60 (et dissous en 1974), est néanmoins un peu lointaine pour faire de cette organisation la structure instituante pour des initiatives émergeant 10, 15 ou 20 ans plus tard, alors qu’elle a même disparue. La parcellisation du champ politique du nationalisme basque dans les années 70 (Larronde 2019) ne permet pas par ailleurs d’identifier une autre organisation à qui pourrait être attribué ce rôle. A la différence d’ELB et Bizi! dans les mondes “Agricole” et “Climat”, il n’est donc pas possible de désigner clairement la structure instituante du monde coopératif. Mais dans un mouvement politique abertzale dont l’idéologie articule alors revendications identitaires et promotion de l’autogestion des entreprises sur le modèle de Mondragon (Itçaina 2007b, 267) la création d’entreprises coopératives participe en soi d’un mouvement social. Selon Itçaina, « le mouvement coopératif basque peut [en effet] être relu comme l’expression pratique d’une triple protestation : contre le système capitaliste, contre l’inertie des pouvoirs publics en matière de développement économique, contre un mouvement nationaliste jugé trop centré sur les enjeux culturels et institutionnels » (Itçaina 2008, 147). La création d’entreprises coopératives et plus généralement d’organisations agissant dans le domaine économique était ainsi considérée comme une modalité d’action centrale par une partie du mouvement abertzale, que l’on retrouve notamment dans le mouvement Izan (voir ci-dessus). Une phrase de Claude Harlouchet, datant du début des années 80, est encore souvent citée pour justifier cet activisme économique et institutionnel : “il faut libérer le Pays Basque de ses chaînes… Mais il faut d’abord le construire. C’est en le construisant que nous allons le libérer” (E. DunyPétré 2013). Michel Berhocoirigoin, leader syndical et premier président de la chambre d’agriculture alternative, citait par exemple cette phrase en ouverture d’un texte sur les initiatives créées dans le domaine agricole, titré “Construire le Pays Basque” et publié à l’occasion des 60 ans du journal Enbata (Berhocoirigoin 2020). ELB, le syndicat agricole basque dont Michel Berhocoirigoin était un des fondateurs, est clairement la structure instituante du monde agricole. Depuis sa création, l’organisation articule deux modalités d’action qu’elle justifie ainsi : “Ces 3 structures pivot [APFPB, AFOG, Arrapitz] ont été créé par des militants d’ELB. Parce qu’il y avait toujours la volonté d’ELB d’être présents sur deux terrains : le terrain proprement syndical, de revendication, et puis aussi en même temps créer des structures, qu’on appelait de développement, mais ça veut dire des structures alternatives.” L’articulation entre actions de résistances et construction d’alternatives est également au cœur de la stratégie de la troisième structure instituante, Bizi!, qui en fait une des caractéristiques de son “logiciel militant” (Bizi! 2019). Cette stratégie puise explicitement, selon un des fondateurs du mouvement, dans l’histoire politique du territoire et de ses luttes – il est ici fait référence en particulier à la création des écoles en langue basque, les Ikastola : “Et donc ce truc là qu’on a appris instinctivement dans notre histoire, appliqué à des évènements planétaires comme la lutte contre le changement climatique ou la lutte de la transition énergétique, économique et sociale, ça te donne je pense un logiciel gagnant. C’està-dire que on est dans les alternatives pour commencer à changer les choses maintenant, mais on ne se réfugie pas que dans ces alternatives en disant “je me sens impuissant à changer le système alors je vais me déplacer en vélo et manger moins de viande, etc. Mais je ne vais pas me préoccuper de ce que fait le pouvoir et des lois qui permettent l’obsolescence programmée (…), ou la voie nouvelle de LGV qui va désaménager le territoire dans une logique contraire à la durabilité, à la soutenabilité.” Moi si je me contente de mes petites alternatives quotidiennes et que je laisse accomplir ça, cela n’aura servi à rien mon combat à moi, le changement climatique il aura lieu. En fait le schéma gagnant c’est: j’expérimente, je construis des alternatives et petit à petit je me sers de ces alternatives pour faire pression sur le pouvoir, sur les décideurs pour qu’ils soient contraints de changer leurs politiques. Dans ce double schéma tu arrives à changer le monde, à changer la société et à construire la société que tu appelles de tes vœux.” Notons pour terminer que Bizi! se place également explicitement dans le domaine économique dans sa production d’arguments. Elle a ainsi publié en 2015 une étude promettant “10000 emplois climatiques”(Bizi! 2015) sur le territoire en lien avec la transition écologique, faisant écho à celle réalisée près de 35 ans plus tôt par Izan sur les 1500 emplois au Pays Basque (voir a.ii).

Le périmètre de l’écosystème

    Comme tout ensemble social, l’écosystème que nous observons n’a pas de frontières claires. Il nous faut pourtant définir un périmètre d’analyse pour pouvoir étudier son fonctionnement, sa nature, ou ne serait que sa taille. Selon Emmanuel Lazega, ce travail de clôture, notamment nécessaire à l’analyse de réseaux, « doit toujours rester explicite et problématisable » (Lazega 2014, 21). Nous adopterons ici une procédure d’échantillonnage – s’apparentant à la méthode de construction «en boule de neige » (Lazega 2014, 21)- qui reconstituera l’écosystème à partir des structures instituantes. Partir de ces structures nous parait en effet cohérent avec la centralité du projet politique dans cette dynamique sociale. En plus des structures instituantes, nous avons ainsi retenu à l’intérieur du périmètre de l’écosystème les organisations partageant une histoire commune avec elles et respectant des critères, statutaires et linguistiques, conformes aux deux éléments idéologiques faisant consensus dans les trois mondes (participationnisme et abertzalisme). Pour faire partie de l’écosystème, les organisations doivent donc respecter les conditions suivantes :
– Être relié par des liens de fondation (directs ou indirects) à des organisations instituantes. Les structures instituantes à partir desquelles nous avons identifiés ces liens sont Bizi ! et la Fondation Manuel Roblez Arangiz pour le monde climat et ELB pour le monde agricole. En l’absence d’une structure instituante claire pour le monde coopératif, et du fait du rôle moteur de ces organisations dans ce monde, nous avons choisi de retenir les entreprises ayant un lien de fondation avec Hemen, Partzuer, Sokoa et Mondragon. Parmi ces liens de fondation, les plus évidents à identifier apparaissent dans la catégorie des fondateurs des statuts des nouvelles structures, ils peuvent également consister en une participation en capital à la création de l’entreprise (c’est par exemple le cas pour les soutiens financiers qu’a apporté Herrikoa à la création de quelques-unes des structures). Mais comme nous l’avons vu en première partie, les liens de fondation entre structures peuvent être moins explicite que cela. Des structures peuvent avoir apporté une aide à la création d’autres organisations via l’accompagnement d’un ou de plusieurs de ses membres dans ce nouveau projet, en apportant une aide logistique, financière ou du conseil lors du lancement. Nous avons ainsi décidé de faire apparaitre ces liens « faibles ». Nous ne retenons pas, par contre, les liens du type « un de ses membres est membre fondateur de » qu’il était intéressant de faire apparaitre pour reconstituer l’histoire des mondes dans la Figure 2, mais qui ne sont pas pertinents pour une analyse portant exclusivement sur les organisations.
– Pour avoir une photographie actualisée de cet écosystème, nous avons choisi d’exclure les organisations ayant disparues.
– Le projet politique de l’écosystème s’inscrivant clairement dans les frontières du Pays Basque français, nous avons exclu les organisations n’ayant pas leur siège social sur ce territoire (soit Mondragon, Alternatiba et ANV COP21).
– En cohérence avec le caractère participationniste du projet politique, nous avons également retenu un critère de statut des organisations : ne sont intégrées à l’écosystème que les associations de loi 1901, les sociétés coopératives (SCOP et SCIC) ainsi que les sociétés de capitaux à fonctionnement coopératif (Lurzaindia/ERNE, Herrikoa/Herkide68 et I-ENER). Du fait de son importance dans l’écosystème nous avons fait une exception en conservant Sokoa, qui est une société de capitaux. Le dernier critère retenu est également relatif au projet politique. La défense de la langue basque étant une des revendications centrales du mouvement abertzale, nous avons choisi de ne retenir dans cet écosystème que les organisations étant adhérente à la démarche Bai Euskarari ou affichant une communication interne ou externe bilingue Français-Euskara (sur leurs sites internet ou documents de communication).

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Table des matières

I. INTRODUCTION 
II. AU CROISEMENT DES MONDES : HISTOIRE DE L’ECOSYSTEME 
a. Le monde coopératif. Des expériences fondatrices
i. Les pionniers: 1970-1975
ii. La vague coopérative: 1975-1990
iii. Le déplacement hors du statut coopératif: 1990-2020
b. Le monde agricole : la construction d’un fait majoritaire
a. Les spécificités de l’agriculture du Pays Basque français
b. Le syndicat ELB
c. Les structures alternatives en direction des producteurs
d. La chambre d’agriculture alternative EHLG
e. Les initiatives construites avec les consommateurs
c. Le monde “Climat” : une référence dans les alternatives dans la transition écologique
i. Bizi ! et le mouvement climat (Alternatiba et ANV COP21)
ii. Les alternatives de « transition »
d. Institution et hybridation des mondes
a. Les structures instituantes de l’écosystème
b. L’hybridation des mondes
e. Un projet politique commun ?
III. ANATOMIE DE L’ECOSYSTEME 
a. Le périmètre de l’écosystème
b. Les caractéristiques des composantes de l’écosystème
a. Type d’activités
b. Statuts
c. Emplois
d. Activité économique
e. Adhérents
c. Les liens institutionnels entre les organisations de l’écosystème
i. Les différentes formes de gouvernance adoptées par les organisations
1. Les SCOP
2. Les SCIC
a. Aldudarrak Bideo
b. Sugarai
c. SCIC Garro
d. Enargia
3. Les associations de loi 1901, syndicat et fondation
a. EHLG
b. Euskal Moneta
c. Trebatu
4. Les SAS
5. Les sociétés à commandites par action
a. Lurzaindia
b. Herrikoa / Herkide
ii. Les liens de soutiens et d’adhésions croisés
1. Liens de participation en capital
2. Liens d’adhésion aux associations
iii. Une gouvernance partagée
1. Les structures de contrôle
2. Les structures à la gouvernance partagée
3. Des alternatives sur des secteurs clés
d. Un écosystème ouvert
i. L’écosystème étendu
ii. Les associés
iii. Les adhérents
iv. Les partenaires extérieurs au territoire
IV. CONCLUSION 
V. BIBLIOGRAPHIE

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