L’économie québécoise et les ressources naturelles

L’ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE ET LES RESSOURCES NATURELLES 

Le Québec est un territoire qui abonde en ressources naturelles. La province est parcourue d’un vaste réseau hydraulique qui se situe parmi les plus importants au monde. Le territoire est recouvert sur près de sa moitié d’immenses forêts d’une richesse majestueuse et le sol regorge d’importants minerais qui positionnent le territoire parmi les sites géologiques les plus attrayants au monde. C’est sans doute cette richesse naturelle qui retiendra l’attention des premiers explorateurs français sur la « nouvelle France » dans les années 1600. Aussitôt sera-t-elle exploitée et contribuera-t-elle potentiellement à la construction et au développement de la province.

PORTRAIT DE L’ÉCONOMIE DU QUÉBEC

Le Québec fait partie des territoires les plus importants au Canada et au monde sur le plan géographique, démographique et économique. La province de Québec est la deuxième au Canada en importance en superficie et de démographie.

Avec une superficie de 1 667 712 km² (excluant la partie terre-neuvienne du Labrador selon le tracé de 1927), la province se classe derrière le Nunavut (2 093 190 km² ) et devant l’Ontario (1 076 395 km² ). Par comparaison avec les autres pays du monde, le Québec représente, en superficie, un cinquième des États-Unis (9 831 510 km² ), trois fois la France (549 190 km² ), quatre fois le Japon (377 955 km² ), cinq fois la Norvège (323 790 km² ) et soixante-quinze fois l’Israël (22 070 ² ). Le territoire est recouvert à 78 % de terre ferme et à 22 % d’eaux douce et salée (ISQ) .

Au 1er juillet 2013, la population du Québec est estimée à 8 155 300 habitants, soit 23,2% de la population canadienne. Cela positionne la province au deuxième rang en terme de démographie au Canada au 1er juillet 2013, derrière l’Ontario. L’Ontario est la province canadienne la plus populeuse; elle représente plus de 38 % de la population totale canadienne à la même période avec une population de 13 538 000 habitants. Le taux d’activité dans la province québécoise s’élève à plus de 65,2 % en 2013 (Statistique Canada).

Sur le plan économique, le Québec se classe parmi les économies les plus importantes au Canada et au monde. Il occupe la deuxième place dans l’économie du pays, après l’Ontario. En 2013, le produit intérieur brut réel (PIB réel)  de la province du Québec est estimé à 349 682 millions de dollars US. Elle explique ainsi près du un cinquième, soit 19,2 %, de l’économie canadienne (estimée à 1 824 887 millions de $US la même année), derrière l’Ontario. La province ontarienne explique 36,7 % de l’économie du pays, soit 670 402 millions de $US. L’Alberta et la Colombie-Britannique expliquent respectivement les 17,9 % (soit 325 867 millions de $US) et 12,1 % (soit 221 331 millions de $US). Le taux d’emploi dans la province passe de 60 % en 2012 à 60,3 % en 2013, et le taux de chômage de 7,8 % à 7,6 % (ISQ).

Sur le plan international, le Québec se classe parmi les pays les plus riches au monde. Le PIB par habitant de la province est de 44 286 $US en 2012, comparativement à celui de l’Allemagne (41 822 $US) et à celui de la France (39 907 $US) la même année (ISQ).

La plupart des économies fortes sont dominées par le secteur des services. Le secteur des services représente 79,8 % du PIB français en 2012, 71,3 % du PIB allemand en 2010 et 76,9 % du PIB des États-Unis en 2009. Le Québec ne fait pas exception. Plus des deux tiers de sa production proviennent du commerce de gros et de détail, du transport, des services financiers, des services de santé, de l’immobilier, etc. En 2011, le secteur emploie à lui seul plus de 78 % de la population et explique près de 80 % du PIB de la province.

Plusieurs atouts expliquent la position envieuse qu’occupe la province de Québec sur le plan économique à l’échelle nationale et mondiale : la position géographique stratégique de la région, la diversification des secteurs d’activité, la capacité d’innovation et le dynamisme accru en recherche et développement, et l’abondance des ressources naturelles. Nous nous intéresserons particulièrement aux ressources naturelles dans le cadre notre étude.

IMPORTANCE DES RESSOURCES NATURELLES

Le développement économique du Québec est étroitement lié à l’exploitation de ses ressources naturelles. L’exploitation des ressources forestière, minière et énergétique québécoises remonte à la fondation de la nouvelle France en 1655. Le bois a été la toute première ressource en exploitation. Dès 1800, l’industrie forestière existait déjà au Québec. La première usine de pâtes et papiers au Canada, The Argenteuil Paper Manufactory, a été établie à Saint-Andréd’Argenteuil en 1804. La première usine de sciage à vapeur a été mise en action dans la ville de Québec dans les années 1820; Angus et Logan construisent la première usine de pâte de bois himique de l’Amérique du Nord en 1864 à Windsor Mills dans la province de Québec. L’industrie minière entre en jeu dans la création de la richesse de la province à partir des années 1850 à la suite de la découverte des premiers minerais en 1665 par Jean Talon et en 1835 par Beauce. La première loi sur les mines est adoptée en 1864 (l’Acte sur les mines d’or, 1864). La Première Loi générale sur les mines est adoptée en 1880. Elle est suivie trois ans plus tard (1983) du Premier inventaire des ressources minérales, puis du Bureau des mines en 1891. Le secteur va donc connaître une étape importante de son développement vers la fin des années 1800. Dès 1900, le Québec se positionne comme puissance économique grâce à son industrie du bois, à sa construction navale, à la production minière et énergétique, et au port de Québec, qui devient le cinquième port le plus important au monde. Plus de la moitié de la production de la province provient à cette période des ressources naturelles : mine, énergie, bois et papeterie, et aluminerie (MRN du Québec) .

Même si les parts relatives des ressources naturelles ont graduellement baissé dans l’économie du Québec ces dernières décennies comparativement aux années 1920, où elles représentaient plus de la moitié de la production totale, le secteur occupe encore une place importante dans la création de richesse de la province. La production du secteur représente plus de 10,66 % du PIB en 2008 et 10,15 % en 2012 . En 2010, le secteur intervient à près de 23,8 milliards de dollars (soit à plus de 40 %) dans les exportations de la province. Il occupe près de 160 000 Québécois (156 123 emplois créés), soit près de 5 % de l’ensemble des emplois provinciaux créés, et contribue à plus de 9,4 % à la production totale. L’énergie explique plus de 3,9 % de la production du secteur; les mines et la forêt expliquent chacun 2,8 % (MRN du Québec).

CONCLUSION GÉNÉRALE 

L’analyse coûts-avantages est un puissant outil d’évaluation d’impact. L’outil a évalué l’impact net du projet de la mini-centrale hydroélectrique de Val-Jalbert tout en l’intégrant dans un cadre cohérent d’analyse économique. L’étude a montré comment l’outil peut être utilisée par l’évaluateur pour l’évaluation d’impact des projets réalisés dans le secteur de l’énergie afin d’optimiser la décision économique en amont.

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Table des matières

CHAPITRE 1 INTRODUCTION
1.1- CONTEXTE DE LA RECHERCHE
1.2- PROBLÉMATIQUE
1.3- OBJECTIF DE RECHERCHE
1.4- REVUE DE LA LITTÉRATURE
1.5- LIMITES DU MISQ ET NÉCESSITÉ D’UN OUTIL D’ÉVALUATION OPTIMAL
1.6- MÉTHODOLOGIE ET LIMITATION DE L’ÉTUDE
CHAPITRE 2 L’ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE ET LES RESSOURCES NATURELLES
2.1- INTRODUCTION
2.2- PORTRAIT DE L’ÉCONOMIE DU QUÉBEC
2.3- IMPORTANCE DES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE 3 LA FILIÈRE ÉNERGÉTIQUE DU QUÉBEC
3.1- LE MARCHÉ INTÉRIEUR DE L’ÉNERGIE
3.1.1- LA CONSOMMATION INTÉRIEURE SELON LES FORMES D’ÉNERGIE
3.1.2- LA CONSOMMATION INTÉRIEURE PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ
3.1.2.1- LE SECTEUR INDUSTRIEL
3.1.2.2- LE SECTEUR DES TRANSPORTS
3.1.2.3- LE SECTEUR COMMERCIAL
3.1.2.4- LE SECTEUR RÉSIDENTIEL
3.2- LE MARCHÉ EXTÉRIEUR DE L’ÉNERGIE
3.2.1- L’ÉLECTRICITÉ
3.2.2- LE PÉTROLE BRUT
3.2.3- LE GAZ NATUREL
3.3- CONTRIBUTION DE LA FILIÈRE ÉNERGÉTIQUE À L’ÉCONOMIE
3.4- STRATÉGIE ÉNERGÉTIQUE DU QUÉBEC 2006-2015
CHAPITRE 4 L’INDUSTRIE DE L’ÉLECTRICITÉ
4.1- LA DEMANDE NATIONALE DE L’ÉLECTRICITÉ
4.2- LA PRODUCTION
4.2.1- PUISSANCE ÉLECTRIQUE INSTALLÉE
4.2.2- LA PRODUCTION
4.3- LA TRANSMISSION
4.4- LA DISTRIBUTION
4.5- LA POLITIQUE DU PRIX ET D’INDEXATION DU PRIX DU kWh DE L’ÉLECTRICITÉ
CHAPITRE 5 CADRE GÉNÉRAL D’ÉVALUATION DE PROJET
5.1- DÉFINITION DE PROJET
5.2- LA NOTION DE COÛT
5.3- LE COÛT DANS UN CONTEXTE DE PROJET
5.3.1- COÛT D’INVESTISSEMENT
5.3.2- COÛT D’EXPLOITATION
5.4- COÛTS ÉCONOMIQUES, SOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX
5.5- AVANTAGE DE PROJET
5.6- HORIZON DE PLANIFICATION
CHAPITRE 6 LES OUTILS D’ÉVALUATION D’IMPACT DE PROJET – CHOIX DE L’ACA
6.1- CADRE D’ANALYSE
6.2- LES OUTILS D’ÉVALUATION D’IMPACT – FORCES ET FAIBLESSES
6.2.1- L’ANALYSE COUTS-EFFICACITÉ
6.2.2- L’ANALYSE MULTICRITÈRE
6.2.3- LE MODÈLE SHIFT AND SHARE
6.2.4- LE MODÈLE D’ÉQUILIBRE GÉNÉRAL CALCULABLE
6.3- CHOIX DE L’ANALYSE COUTS-AVANTAGES (ACA)
6.3.1- FONDEMENT ET CARACTÉRISTIQUES DE L’ACA
6.3.2- RAISON D’ÊTRE DE L’ACA DANS L’ÉVALUATION DE PROJET
6.3.2.1- PRISE EN COMPTE DES EXTERNALITÉS
6.3.2.2- ÉVALUATION DES FLUX DU PROJET AUX PRIX DE RÉFÉRENCE
6.3.2.3- LE CONCEPT DU SURPLUS DU CONSOMMATEUR
CHAPITRE 7 LES MÉTHODES D’ANALYSE COUTS-AVANTAGES
7.1- L’ACA ET SES DIFFÉRENTES APPROCHES
7.2- LA MÉTHODE DES PRIX DE RÉFÉRENCE SELON L’APPROCHE DE LA BANQUE MONDIALE
7.3- LA MÉTHODE DES PRIX DE RÉFÉRENCE SELON L’APPROCHE DE L’ONUDI
7.4- LA MÉTHODE DES PRIX DE RÉFÉRENCE SELON L’APPROCHE DE L’OCDE
7.5- LA MÉTHODE DES EFFETS ÉTUDE DE CAS
CHAPITRE 8  ACA DE LA MINI-CENTRALE HYDROÉLECTRIQUE DE VAL-JALBERT SELON L’APPROCHE DE L’ONUDI
8.1- INTRODUCTION À L’ÉTUDE DE CAS
8.1.1- PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PROJET
8.1.2- LIMITATION DE L’ÉTUDE
8.2- LES ÉLÉMENTS DE BASE DE L’ANALYSE FINANCIÈRE
8.2.1- COÛT D’INVESTISSEMENT DU PROJET
8.2.2- CALCUL DES AMORTISSEMENTS ET DE LA VALEUR RÉSIDUELLE
8.2.3- LES DÉPENSES D’EXPLOITATION
8.2.4- LES RECETTES D’EXPLOITATION
8.2.5- FINANCEMENT DU PROJET
8.2.6- REMBOURSEMENT DE L’EMPRUNT BANCAIRE
8.2.6.1- REMBOURSEMENT DE L’EMPRUNT PAR INVESTISSEUR
8.2.6.2- CALCUL DES PARAMÈTRES DES TABLEAUX DE REMBOURSEMENT
8.3- ANALYSE FINANCIÈRE DU PROJET
8.3.1- LES SOLDES FINANCIERS PRÉVISIONNELS
8.3.2- LES INDICATEURS FINANCIERS
8.3.2.1- TAUX D’ACTUALISATION FINANCIER ET FACTEUR D’ACTUALISATION
8.3.2.2- LA VAN
8.3.2.3- LE RAC
8.3.2.4- LE TRI
8.4- ANALYSE ÉCONOMIQUE DU PROJET
8.4.1- ANALYSE DES FLUX DU PROJET DU POINT DE VUE DE LA COLLECTIVITÉ
8.4.2- DÉTERMINATION DES PARAMÈTRES NATIONAUX
8.4.3- ÉVALUATION DU BÉNÉFICE SOCIAL NET DU PROJET AUX PRIX DU MARCHÉ
8.4.4- ÉVALUATION DU BÉNÉFICE SOCIAL NET DU PROJET AUX PRIX DE RÉFÉRENCE
8.4.5- ÉVALUATION DU BÉNÉFICE TOTAL EN UNITÉ DE CONSOMMATION
8.4.5.1- RÉPARTITION DU REVENU TOTAL NET ENTRE LES DIFFÉRENTS GROUPES SOCIAUX
8.4.5.2- CONVERSION DES REVENUS EN UNITÉ DE CONSOMMATION
8.4.5.3- BÉNÉFICE TOTAL DU PROJET EN UNITÉ DE CONSOMMATION
8.4.6- ÉVALUATION DES BÉNÉFICES RÉGIONAUX
8.4.7- ÉVALUATION DE LA RENTABILITÉ GLOBALE DU PROJET
8.5- CONCLUSION DE L’ÉTUDE DE CAS ET DISCUSSION
CONCLUSION GÉNÉRALE

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