LE VIRUS DE L’HERPÈS SIMPLEX TYPE 1

LE VIRUS DE L’HERPÈS SIMPLEX TYPE 1

Description des plantes

Les cinq plantes sélectionnées pour ce projet sont présentes dans la forêt boréale québécoise. Une description sommaire des plantes est présentée ici suivi d’une photo de chacune de ces plantes (voir figure 5) (Marie-Victorin, 1995). UAchillea millefolium, ou Achillée millefeuille, est une plante vivace de la famille des Composées. D’une hauteur de 30 à 60cm, elle possède des fleurs généralement blanches, mais des colonies à fleurs roses ou violettes ne sont pas rares. Elle pousse dans les champs et dans les lieux secs et on la retrouve partout dans le Québec. Le Cornus canadensis, ou Cornouiller du Canada, est une plante herbacée de la famille des Cornacées. Sa tige, haut de 7 à 20cm, porte au sommet un verticille de six feuilles et une fleur verdâtre. Son fruit rouge vif et globuleux est comestible. Les rameaux stériles ne portent généralement pas plus de quatre feuilles. Le Plantago major, ou Plantain majeur, est une plante acaule de la famille des Plantaginacées.
Les épis peuvent atteindre 50cm de haut. Cette espèce est très variable dans sa taille, la forme de ses feuilles et la forme de l’épi. Le plantain fleuri au moins deux saisons (plante pérenne). Il est naturalisé de l’Eurasie sur tout le globe et on le retrouve dans tout le Québec. Le Trifolium repens, ou Trèfle blanc, est une plante vivace de la famille des Légumineuses. D’une hauteur de 10 à 40cm, ses fleurs sont blanches ou lavées de rose. Il est cultivé partout et naturalisé dans tous les lieux habités. Il est originaire de l’Eurasie. Finalement, le Trillium erectum, ou Trille dressé, est une plante de la famille des Liliacées. Sa tige peut atteindre de 20 à 40cm et porte au sommet trois feuilles ainsi qu’une fleur rouge foncé. Ses fruits sont des baies ovoïdes d’un pourpre plus ou moins noirâtre. Elle se retrouve au Québec en général, sauf dans les parties froides du nord-est.

Revue de littérature

Dans cette étude, une revue de littérature a été effectuée sur les cinq plantes sélectionnées. Parmi celles-ci, plusieurs ont été évaluées pour leur activité biologique. Premièrement, il a été observé que des extraits aqueux de Trifolium repens possèdent une activité antioxydante (« superoxide anion radical scavenging activity ») (Al-Mamun et al., 2007). À notre connaissance, aucune autre activité n’a été rapportée pour cette plante. Pour ce qui est de Trillium erectum, Yokosuka and Mimaki (2008) ont isolés 7 glycosides stéroïdiens provenant d’un extrait au méthanol qui possèdent une activité cytotoxique contre des cellules leucémiques humaines HL-60 (IC50 entre 1,68 et 8,85|ug/ml). À notre connaissance, c’est cependant la seule activité biologique rapportée à ce jour.
Dans le cas d’Achillea millefolium, la plusieurs activités biologiques ont été observés. Elle possède une activité antibactérienne contre Salmonella typhimurium et Staphylococcus aureus, Helicobacter pylori, Staphylococcus aureus, Klebsiella pneumoniae, Salmonella enteritidis, Escherichia coli, Clostridium perfringens et Streptococcus pneumoniae (Candan et al., 2003; Mahady et al., 2005; Stojanovic et al, 2005; Frey and Meyers, 2010). Stojanovic et al. (2005) ont aussi montré l’activité antifongique de Pachillée contre Aspergillus niger et Candida albicans. Elle possède également une activité antioxydante (Candan et al., 2003; Kintzios et al.), anti-inflammatoire (Benedek and Kopp, 2007; Goldberg et al., 1969), antinociceptive (Pires et al., 2009) et antifertilité (Takzare et al., 2010). De plus, plusieurs groupes de recherche ont rapporté qu’Achillea millefolium possède des propriétés : protectrice contre les lésions gastriques chroniques (Cavalcanti et al., 2006)5 antiulcérogène (Potrich et al., 2010), hépatoprotectrice (Yaeesh et al., 2006), cholérétique (Benedek et al., 2006) et antidiarrhéique (Babaei et al., 2007). Finalement, Achillea millefolium a aussi montré une activité cytotoxique in vitro contre les cellules cancéreuses humaines du foie HA22T/VGH (Lin et al., 2002), les cellules cancéreuses du col de l’utérus HeLa et les cellules cancéreuses du sein MCF-7 (Csupor-Loffler et al., 2009) ainsi qu’une activité antitumorale in vivo sur un modèle de souris porteuses de leucémie P-388 (Tozyo et al., 1994).
Pour ce qui est de Plantago major, plusieurs études ont déjà montré les effets de cette plante. Elle posséderait en effet une activité anti-inflammatoire (Beara et al., 2010; Shipochliev et al., 1981; Turel et al., 2009), une activité antioxydante (Beara et al., 2009; Bolshakova et al., 1998) et une activité antigiardiasique (Ponce et al., 1994). Des extraits au méthanol du plantain majeur auraient également une activité cytotoxique contre les cellules cancéreuses MCF-7 (adénocarcinome du sein humain) et UACC-62 (mélanome humain) (Galvez et al., 2003). L’étude de Velasco-Lezama et al. (2006) a aussi permis d’observer que des extraits aqueux et au méthanol de Plantago major avaient une activité hématopoïétique autant dans une culture de moelle osseuse que dans une culture de rate. Ils ont aussi montré que ces mêmes extraits inhibaient la croissance de Bacillus subtilis et que des extraits au chloroforme et à l’hexane inhibaient une partie de la croissance d’Escherichia coli. Une dernière étude menée à Taiwan, soit celle de Chiang et al. (2002), a évalué l’activité antivirale d’extrait aqueux de plantain contre le virus de PHSV-1. L’extrait n’a pas montré d’activité antivirale significative. Cependant, trois composés purs (baicaléine, acide caféique et acide chlorogénique) isolés à partir de cet extrait ont induit une diminution de 50% des effets cytopathiques causés par le virus. L’activité antivirale de cette plante contre le HSV-1 a donc déjà été partiellement étudiée. Cependant, le plantain majeur issu du Québec n’a jamais été étudié.
Finalement, pour ce qui est de Cornus canadensis, aucune activité biologique n’a été rapportée. De plus, à notre connaissance, aucune étude n’a porté sur l’activité anti virale d’extraits aqueux ou éthanolique de ces plantes, à l’exception de Plantago major

Objectifs

Le principal objectif de ce projet de recherche visait à confirmer in vitro l’activité antivirale de plusieurs plantes utilisées par les Amérindiens. Pour atteindre cet objectif, nous avons : (1) développé une méthode pour évaluer l’activité antivirale contre les virus de Pinfluenza de type A et l’HSV-1, (2) sélectionné des plantes utilisées en médecine traditionnelle amérindienne et évalué leur activité et (3) déterminé l’effet des extraits à différents stades de l’infection.

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Table des matières

RÉSUMÉ
REMERCIEMENTS
LISTE DES FIGURES 
LISTE DES TABLEAUX 
CHAPITRE 1 INTRODUCTION 
1.1 MISE EN CONTEXTE
1.2 LE VIRUS DE L’INFLUENZA A
1.2.1 Structure du virus et cycle de replication
1.2.2 Traitements et résistances
1.3 LE VIRUS DE L’HERPÈS SIMPLEX TYPE 1
1.3.1 Structure du virus et cycle de replication
1.3.2 Traitements et résistances
1.4 PROBLÉMATIQUE
1.5 DESCRIPTION DES PLANTES
1.6 REVUE DE LITTÉRATURE
1.7 OBJECTIFS
CHAPTER 2 LA PUBLICATION 
CHAPTER 3 CONCLUSION 
BIBLIOGRAPHIE

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