LE TRAITEMENT DES DONNEES ET LA REDACTION

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L’humidité atmosphérique

Le tableau 3 indique que l’humidité atmosphérique tourne autour de 59 %. De décembre à janvier, la forte pluviosité se traduit par un haut degréd’humidité. L’hiver froid reçoit quelques pluies, des brouillards matinaux avec un taux d’humidité supérieur à 59%. L’humidité atmosphérique est supérieure à cette valeur de décembreà juillet. Elle lui est inférieure entre août et novembre. Ces mois sont caractérisés parle climat chaud ayant une quantité faible de pluie. Les valeurs les plus élevées sont enregistrées de janvier et février. Les valeurs les plus faibles se trouvent en septembre et en novembre. L’humidité atmosphérique varie durant la journée. Elle est forte le matin, diminue considérablement le midi et redevient forte vers la fin de l’après-midi.

La répartition géographique

Lemur catta existe uniquement dans les restes de forêt du Sud de Madagascar, entre Fort-Dauphin et Morondava. Il occupe aussi les zones rocheuses (Isalo). En captivité, il peut vivre dans d’autres régions (MITTERMEIER et al , 1994)(Carte 3).

Le statut de conservation

Le maki est présent dans presque toutes les Aires Protégées xistante dans son aire de répartition, en occurrence à Isalo, Andohahela, Andringitra, Tsimanampetsotsa, Cap Sainte Marie, Berenty, Beza Mahafaly. En plus, il s’adapte bien en captivité. Il est alors classé parmi les spèces Vulnérables (UICN Red List). Pourtant, il est menacé du fait qu’il préfère vivre dans les forêts galeries (MITTERMEIER et al, 1994).

Les travaux sur terrain

Deux descentes ont été faites pour la réalisation de cette étude.Elles sont nécessaires pour effectuer l’étude de la dissémination des graines disponibles durant deux périodes différentes de l’année.
La première a duré 34 jours (du 26 août à 30 septembre 1999) au cours de laquelle les informations suivantes ont été collectées :
– le milieu d’étude (le milieu physique, la végétation et la faune) .
-les lémuriens (morphologie, moment de nourriture, essences consommées,régime alimentaire, fruits avalés, distance parcourue journalièrement,…) .
– la dissémination (inventaire des fruits consommés par les lémuriens, état des graines après que les lémuriens mangent les fruits, distance dedissémination des graines par rapport aux pieds parentaux, délai de germination, taux de germination…).
Cette première descente a permis d’avoir non seulement des informations sur le milieu physique et Lemur catta mais aussi sur les espèces végétales disséminées. En plus, elle renseigne sur l’effet de l’exozoochorie (les fruits sont ransportés par les poils deLemur catta), celui de la synzoochorie (Lemur catta mange les fruits et les crache après) et enfin sur l’endozoochorie (les graines sont avalées par les makis qui les déposent sur les excréments).
La deuxième descente, quant à elle, a duré 10 jours (du 20 à 30 novembre). Elle nous a encore donné l’occasion de travailler sur d’autres espèces végétales ayant des fruits nouvellement disponibles. Les données récoltées lors de la première descente ont été également complétées.

Le choix du groupe

Deux groupes, les plus fréquemment repérés, ont été choisis pour cetteétude. Nous avons suivis intensivement ces deux groupes. La disponibilité des ressources alimentaires surtout celles en fruits peuvent être différente dans les territoires de ces groupes. Le suivi des makis n’est plus nécessaire car la présence humaine leur ste familière. L’étude s’est déroulée dans la parcelle 1 de la Réserve.

La détermination des heures d’observation

L’observation des makis se fait journalièrememt dans la forêt. Audébut, elle a duré de 6 heures vers 18 heures. Ceci nous a permis de mettre en évidence les périodes d’activité journalière des makis. En septembre, ils débutent leurs ctivitésa à partir de 8h30 et ils dorment vers 17h30. En novembre, les activités commencent plus tôt (7h30) et se terminent plus tard (18h).
La fréquence d’observation de chaque groupe est de deux jours. Au total, la durée d’observation est de 14250mn (en 27 jours), repartie en 9 jours pour le groupe 1 et 10 jours pour le groupe 2 en septembre ; 4 pour jours pour le groupe 1 et 4 jours pour le groupe 2 en novembre.

La distance parcourue journalièrement

Durant le suivi des animaux, les endroits traversés sont pointés directement sur la carte de la parcelle 1 ou bien ils sont marqués par des rubans suspendussur la végétation. Les points ainsi obtenus sont répertoriés sur la carte. L’estimation du trajet journalier s’obtient en mesurant la distance entre ces points. Ce dernier aide à identifier les placeaux des terroirs les plus fréquentés.

Le domaine vital

Le domaine vital est l’aire à l’intérieure de laquelle un animal fait normalement ses activités (RANARIVELO, 1993). Il est obtenu en reliant sur la carte tous les points qui sont déjà établis lors de la détermination du trajet journalier, en tenant compte de la distance parcourue en septembre et celle en novembre. La subdivision de la parcelle 1 en plusieurs placeaux de 1 ha facilite la détermination du parcours journalier et de l’espace vital.

La distance de dissémination

Les graines n’étant pas marquées, il est difficile dans ces onditionsc de déterminer de façon précise la longueur de la distance de dissémination. Sa détermination se fait en mesurant la distance entre l’endroit où les graines ont été collectées et l’endroit de dépôt. Dans plusieurs cas, il nous est impossible de donner avec précision la distance de dissémination. Ainsi pour l’endozoochorie, il est difficile de détermine de quels pieds
proviennent les graines disséminéesLemur. catta exploite plusieurs pieds de même espèce. Prenons par exemple le cas de Tamarindus indica, Lemur catta mange les fruits du pied A, ensuite le pied B, puis C avant la défécation. Nous ne savons pas si les graines ainsi disséminées proviennent du pied A, B, C ou les trois à la fois. Ainsi, li est difficile de savoir si les graines avalées sont toutes déféquées. Par contre,i uns pied est exploité une seule fois, la distance de dissémination est facile à déterminer.
Nous avons alors donné une estimation de la distance de dissémination. Tenant compte de l’ignorance de l’origine des graines disséminées, nous présentons la distance de dissémination sous forme d’intervalles.

La collecte des données

Pour la collecte des données sur les activités des makis, la méthode dite « focal sampling » a été utilisée (MARTIN et BATESON, 1993). Elle consiste à observer un individu (appelé individu focal) pendant un intervalle de temps déterminé aucours duquel toutes ses activités ont été enregistrées (MARTIN et BATESON, 1993). Pour notre cas, cet intervalle est de 10mn. Ce temps écoulé, nous changeons d’animal focal à observer et ainsi de suite durant toute la journée.
Les individus focaux sont choisis au hasard, mais on essaie quand même d’observer tous les membres du groupe ainsi que toutes leurs activités. Pour ce faire, une autre méthode, le « scan sampling » est associée à la première. Le « scan sampling » consiste à voir rapidement ce que font tous les membres du groupe (MARTIN et BATESON, 1993).

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Table des matières

PARTIE I. PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE DE L’ESPECE
I. LE MILIEU PHYSIQUE
I. 1. Localisation
I. 2. Le climat
I. 2. 1. La température
I. 2. 2. La pluviométrie
I. 2. 3. Le vent
I. 2 .4. L’humidité atmosphérique
I.3. Le sol
I. 4. Le relief
I. 5. La flore
I. 6. La faune
II. L’ESPECE ETUDIEE
II. 1. La taxonomie
II. 2. La description
II. 3. La répartition géographique
II. 4. Le statut de conservation
PARTIE II. METHODOLOGIE
I. LA BIBLIOGRAPHIE
II. LES TRAVAUX SUR TERRAIN
II.1. Le choix du groupe
II. 2. Le repérage du groupe
II. 3. La détermination des heures d’observation
II. 4. La distance parcourue journalièrement
II. 5. Le domaine vital
II. 6. La distance de dissémination
II. 7. La collecte des données
II. 8. La fiche d’observation
II. 9. Les espèces végétales consommées
II. 10. Les espèces disséminées
II. 11. Le test de germination
II. 12. Etude de la régénération naturelle
III. LE TRAITEMENT DES DONNEES ET LA REDACTION
PARTIE III. RESULTATS
I. L’UTILISATION DU DOMAINE VITAL
I. 1. La distance parcourue journalière ment
I. 2. Le domaine vital
I. 2. 1. L’étude du domaine vital
1. 2. 2. L’Utilisation du domaine vital
II. LES ACTIVITES DE LEMUR CATTA
II. 1. Le rythme d’activité
II. 1. 1. La durée de chaque activité
II. 1. 2. Les activités par tranche d’heure
II. 2. La nourriture
II. 2. 1. Les ressources alimentaires des deux groupes
II. 2. 2. Le régime alimentaire de Lemur catta
III. ETUDE DE LA ZOOCHORIE
III. 1. Définition
III. 2. Les espèces disséminées
III. 2. 1. Présentation des espèces disséminées
III. 2. 2. Les autres espèces végétales exploités pour les fruits
III. 3. Etude de la dissémination proprement dite
III. 3. 1. Etude de la dissémination de Tamarindus indica
III. 3. 1. 1. La distance de dissémination
III. 3. 1. 2. Etat des graines après la dissémination
III. 3. 1. 3 Le test de germination
III. 3. 2. Etude de la dissémination de Azima tetracantha
III. 3. 2. 1. La distance de dissémination
III. 3. 2. 2 Etat des graines après la dissémination
III. 3. 2. 3 Le test de germination
III. 3. 3. Etude de la dissémination de Maerua filiformis
III. 3. 3. 1 La distance de dissémination
III. 3. 3. 2 Le test de germination
III. 3. 4. Etude de la dissémination de Xeromphis sp
III. 3. 4. 1. La distance de germination
III. 3. 4. 2. Le test de germination
IV. ETUDE DE LA REGENERATION NATURELLE DES ESSENCES DISSEMINEES 
IV. 1. Généralité
IV. 2. Etude de la régénération naturelle des espèces disséminées .
PARTIE IV. DISCUSSIONS ET SUGGESTION
I. L’UTILISATION DU DOMAINE VITAL
II. LA DISSEMINATION
II. 1. La distance de dissémination
II. 2. Le test de germination
II. 3. Comparaison des trois modes de dissémination
III. LA REGENERATION NATURELLE
IV. LA SUGGESTION
CONCLUSION

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